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Femme de chambre ou l'histoire secrète d'une famille bourgeoise – Chapitre 5

Femme de chambre ou l'histoire secrète d'une famille bourgeoise - Chapitre 5



Chapitre 10

Une demi-heure plus tard, main dans la main, nous entrâmes dans limmense boîte.

On trouva un coin sympa entre un bar et une piste de danse. Caroline prit une bouteille de champagne et me laissa filer. Cela faisait longtemps que je navais plus mis mon corps à lépreuve des décibels. Le rythme revint rapidement et je dansai en nen plus finir.

La sueur coulait au milieu de mes seins. Je brûlais. Au milieu dun morceau, une blonde au décolleté plongeant et au minishort vint se plaquer contre moi. Elle se lova contre moi. Surprise au début, je me laissai emporter par le parfum enivrant de cette femme.

Je jetai un il sur Caroline qui dun geste de la main me fit comprendre quelle appréciait ma nouvelle compagnie.

— Je crois que ton amie tappelle, me fit la femme dansant avec moi ? Sa voix était douce et sensuelle.

Deux mecs étaient de chaque côté de Caroline qui désapprouvait cette présence imposée. Elle me cherchait du regard et dun coup je compris son désarroi. Je quittai la piste de danse et mapprochai vers elle.

— Ta copine est aussi canon que toi fit celui de droite.

— Ouais ! Elle a un cul à faire bander un moine.

— Je me le ferais bien aussi !

— Alors ma chérie, fis-je, tu attires encore des mouches ?

— Oui ! Encore ! dit-elle en soupirant.

— Je crois quils ne sont pas au courant.

— De quoi, fit lun.

— On va leur montrer.

Je me penchai vers elle et plaquai ma bouche contre la sienne. Je lembrassai violemment tout en lui caressant les seins par-dessous sa veste. Hors dhaleine, je me retournai vers le mec de droite :

— Maintenant mec, tu vas déplacer ton cul et me laisser avec ma copine. On na pas besoin de vos ridicules petites bites pour nous satisfaire.

Je massis entre lui et Caroline en lui tournant le dos. Ne bougeant pas, je lui envoyai :

— Alors, en plus tes con ! Tas pas compris que les hommes ne nous intéressaient pas ! Ou il faut te faire un dessin.

— Putain, encore des gouines ! Va te faire enculer !

Je me retournai et violemment, je lui mis la main au paquet.

— Tinquiète ! Avec la ficelle que jessaie de deviner entre tes jambes, je naurais sûrement rien senti. Fis-je.

— Salope !

— Allez ! Laisse tomber ! On sbarre. Intervint lautre.

Ils se levèrent et partirent la queue entre les jambes.

— Ben ma fille, tu assures quand il faut.

— Jnai pas réfléchi.

— Au fait, cest une ficelle quil avait ?

— Ca tu ne le sauras pas ! Répondis-je en riant. Embrasse-moi.

Nos lèvres se joignirent et dans un profond et tendre baiser, nos mains ségarèrent sur le corps de lautre.

Reprenant nos esprits, Caroline me dit :

— Je crois que cela na pas plu à ta nouvelle copine.

— Laquelle ?

— Celle qui te collait aux fesses. Et elle en a de très belles ! Tas de la chance que jai décidé de me reposer ce soir sinon Tu vois, en me la montrant, elle sest trouvé un mec. Pas de chance.

— Men fous ! Dis-je en buvant une gorgée de champagne.

Je repartis vers la piste de danse et me remis à onduler. Au bout dun moment, lors dun de mes regards avec caroline, je vis un homme sapprocher delle. Cétait celui qui était avec la belle blonde qui narrêtait pas de me chauffer.

Jallai les rejoindre lorsquune série de slow commença. La femme me prit dautorité dans ses bras et menlaça langoureusement. Surprise au début, je me laissai guider par son parfum. Elle me regarda et sans prévenir plaqua sa bouche contre la mienne.

Sa langue entrouvrit mes lèvres qui ne résistèrent pas. Elle continua son chemin et vint à la rencontre de la mienne qui sans demander son reste lenroula et la caressa. Ses mains resserrèrent létreinte et cest seins contre seins que le baiser finit.

Jétais haletant et troublée. Les deux slows passèrent sans avoir échangé un mot. Je me sentais bien. Ses mains glissèrent sur mon corps et passèrent quelque fois en dessous du tissu. Elle me troublait plus que je ne veuille le penser. Que me voulait-elle ? Juste une danse ou plus ? Ses caresses mélectrisaient et je sentis le désir envahir mon ventre. Jétais prise dans mes pensées lorsque la trépidante musque reprit. Sans un mot, elle me prit par la main et mentraîna vers Caroline qui était en pleine discussion avec lhomme de tout à lheure.

— Ma chérie, me fit Caroline, je te présente Mark. Et la délicieuse personne qui a dansé avec toi se prénomme comment encore ?

— Marguerite ! fit-elle sans mavoir lâché la main.

— Voilà Gwendoline et moi, cest Caroline. Mark nous a apporté une bouteille de champagne. Venez-vous asseoir.

Je voulus me mettre contre Caroline mais ce fut lhomme qui le fit et la femme fit de même de lautre côté. Je dus me résigner à minstaller à ses côtés.

— Gwendoline, ma chérie, Mark ma demandé une chose qui mamuse. En fait, cest Marguerite qui devrait te le demander mais ayant peur de ta réponse, je le ferai à leur place. Ils sont ici depuis quelques jours en espérant assouvir un désir de Marguerite. Elle aimerait faire lamour avec toi !

Je restai estomaquée.

— Avec moi ? Pourquoi ?

— Mais parce que tu es simplement sublime, ma douce. Quel homme ou femme naimerait pas tavoir entre les bras. Jai beaucoup de chance. Marguerite ne te plait pas ?

— Si, je la trouve superbe mais

— Mais quoi ?

— Mais je

Pour toute réponse, Marguerite me prit le visage entre ses mains, le tourna vers le sien et me dit :

— Sil te plait. Je tai remarquée dès que tu es arrivée. Jai envie de connaître ton corps. Jamais une femme ne mavait fait cet effet-là. Mais ne tinquiète pas, demain nous retournons chez nous et jamais plus tu entendras parler de moi. Tu es si belle, si sensuelle. Dis-moi oui

Ses yeux de braise me firent fondre et comme réponse, javançai mes lèvres contre les siennes. Le baiser fut long, léger. Nos langues virevoltèrent lune contre lautre, nos mains tenaient le visage de lautre. Mon corps me fit comprendre mon envie delle. Je mécartai de son visage et regardai Caroline.

Elle me sourit et menvoya un baiser. Mark que javais à peine regardé était assez séduisant et je ne sais pas ce quil me prit mais dune voix que je ne me connaissais pas, je lui dit :

— Au lieu de donner du plaisir à une seule personne, cela vous dirait que vous me partagiez ensemble à la seule condition que mon amie soit là.

Les yeux sagrandirent et Marguerite me souffla :

— Ce sera avec beaucoup de plaisirs.

— Je me contenterai de jouer la voyeuse répondit Caroline.

— Et moi, jessaierai de vous satisfaire toutes les deux.

On ne sattarda pas dans la boîte. Mark proposa la chambre dhôtel quils louaient. Nous fûmes daccord et cest en tenant la main de Caroline et la taille de Marguerite que nous allâmes à pied vers la chambre des délices.

On entra dans un magnifique hôtel. La chambre était spacieuse et chaleureuse. Marguerite me proposa de prendre une douche et jacceptai.

Nue sous le flot tiède de la douche, je me laissai aller aux caresses du savon. La porte souvrit, Marguerite venait de me retrouver. Elle me prit le gant et me frotta le dos. Puis ce ne fut que tourbillon de caresses, de frôlements, de câlineries. Chaque parcelle de mon corps fut lavée, nettoyée, touchée avec une infinie douceur. Malgré la douche je devais ressembler à une fontaine tellement que je mouillais.

Elle arrêta leau et messuya. Puis, elle prit un flacon dhuile essentielle à lylang-ylang et me conduisis sur leur lit.

Caroline était assise dans le fauteuil, une coupe de champagne à la main. Mark était debout près du lit. Je croisai le regard de Caroline et elle menvoya un baiser.

Je fus allongée sur le dos et croyant être massée par Marguerite, je fus surprise de sentir quatre mains me couvrir de lhuile parfumée mais ô combien enivrante. Mark soccupa de mes pieds et lentement il remontait le long de mes jambes tandis que Marguerite commençant par le cou prit le chemin inverse. Juste avant de masser de concert mes fesses, ils sarrêtèrent et me retournèrent. Ils changèrent de place et se mirent chacun à mes côtés. Mark à gauche et Marguerite à droite. Je sentis une main différente posée sur chaque sein el leur autre main saventurer sur mes cuisses et sur le ventre toujours en évitant le sexe dégoulinant.

Mes seins furent massés comme jamais, les tétons durcis par le désir devinrent encore plus tendus. Les circonvolutions autour de mon sexe devinrent plus petites se rapprochant sans cesse de mon bouton gorgé de plaisirs.

Jouvris les yeux, tournai la tête vers Caroline et je la vis une main sur son entrejambe. Elle se caressait.

Le massage bénéfique sarrêta. Marguerite et Mark partirent. Jentendis un bruit de douche. Dabord déçue dêtre laissée, je me mis à ressentir des sensations bizarres. Mon corps chauffait et irradiait. Le sexe pourtant pas enduit de cette huile devint plus chaud. Il était en manque de chaleur. Il fallait que jattise le feu qui me consumait et au moment où jallais me soulager, Marguerite revint et bloqua mes bras.

— Chut ! Laisse-nous faire. Et surtout laisse-toi faire !

Je vis sa bouche sapprocher de la mienne mais au lieu de membrasser elle effleura mes lèvres. Elle descendit et alla mordiller le lobe de loreille. Jadore quand on me fait cela ! Les frissons menvahirent.

Mark arrivé entre temps emprisonna un sein dans une main et passa sa langue tout autour de lautre. Je vibrai.

Marguerite bécota chaque centimètre entre mes deux oreilles. Les yeux, le nez, les tempes. Ses doigts meffleuraient le cou et le pourtour de mon visage.

Mark changea de sein et me fit monter un peu plus. Mon sexe palpitait tant et plus. Je sentis un orgasme arriver pernicieusement. Il quitta mes seins qui ne furent pas longtemps seul car Marguerite remplaça la bouche de Mark par la sienne. Ce dernier descendit, lécha mon ventre comme on lèche une crème à la glace. Cétait divin.

Il continua son chemin et arriva autour de mon sexe en ébullition. Je sentis son souffle chaud sur mes lèvres humides. Tournoyant sans cesse, il arriva à souffler sur mon petit bouton déjà bien tendu.

Marguerite remplaça sa bouche par ses doigts. Elle pinça mes tétons et sagenouilla juste au-dessus de moi. Je voyais son sexe luisant, perlé par la cyprine et je ne réussissais pas à latteindre. Je dardai ma langue mais rien ny faisait.

Au même moment, Mark commença à goûter mon abricot juteux tandis que Marguerite vint délicatement poser sa corolle sur ma langue enhardie. Je pus enfin la savourer. Mark contournait chaque lèvres à nen plus finir. Je gémissais. Marguerite tout en tournant et pinçant mes tétons ondulait. Je sentis son clitoris toucher ma langue. Il sentait bon et était chaud.

Mark ne résista pas longtemps et plaça sa bouche juste sur mon petit bouton. Je fus pris dun spasme. Marguerite sentant que jallais jouir tira sur mes seins. Deux doigts inquisiteurs envahirent mon volcan.

Je sentis une boule de chaleur grossir, grossir au creux de mes reins. Elle envahit mon ventre, arriva à la hauteur de mon sexe et explosa. Hiroshima nétait rein comparé à lexplosion que je ressentais. Tant que je jouis, elle maintint mes seins tendus.

Doucement, elle relâcha la pression et le plaisir descendit dun cran.

Je vis son sexe se rapprocher de mon visage. Ses lèvres gonflées et son petit bouton gorgé sinvitèrent à ma bouche. Je commençai à la lécher lentement.

— Oh oui ! Que cest bon, gémit Marguerite. Jen rêve depuis tellement longtemps.

Je continuai et saisis sa taille afin de la maintenir sur moi. Mais elle se pencha et je sentis sa langue venir combler lespace au milieu de mes lèvres intimes. Nous étions tête-bêche. Nous suçant lune lautre. Nos lèvres prenaient possession de lautre sexe tellement humide que la cyprine coulait le long de nos mentons.

Un deuxième orgasme me reprit et je sentis Marguerite fusionner avec moi. Mais il fut pour moi plus court que le premier. Par contre pour Marguerite, elle jouit longtemps comme si le fait dêtre emportée par la langue dune femme la fit planer comme jamais.

Mark sétait rapproché de mon visage et demanda de me mettre dans la position de sa femme. Je le fis et il me présenta sa queue dure comme la pierre. Elle était ni grosse ni longue, juste ce quil fallait pour assouvir une femme.

Caroline, elle, était le pantalon sur les chevilles, deux doigts dans son con et lautre main sur son sein. Marguerite la vit et lui demanda :

— Si tu veux, jai un amant sur pile inépuisable.

Mais elle déclina loffre.

— Merci mais il ny aura que la langue de Gwendoline qui me rassasiera.

Marguerite revint vers le lit et se glissa sous moi. Elle mattira vers elle et recommença à me lécher. Pendant ce temps, Mark sétait engouffré dans ma bouche. Je le suçai lentement, enroulant ma langue autour de son gland gonflé. A chaque fois que javançai, je sentis les veines de son sexe glisser sur mes lèvres. Je pris entre mes doigts les couilles nues de tout poils. Elles étaient lisses et bien dures. La jouissance nallait pas tarder car je lentendis ahaner de plus en plus fort.

Gentleman, il se retira de ma bouche mais je ne lâchai pas ses joyeuses et le regardant droit dans les yeux, je lui fis un clin dil afin quil comprenne quil pouvait sépancher en moi.

Ce fut le signal du départ et javalai encore et encore la semence. Bien que nétant pas une acharnée, je trouvai quil avait bon goût.

A peine fini, il se retira de ma bouche. Je lui pris le sexe encore dure et le branla doucement afin quil ne perde pas sa vigueur. Je le dirigeai vers la grotte en chaleur de sa femme et délicatement il senfonça dans son abricot.

Marguerite gémit et cela eut pour effet quelle sacharne sur mon petit bouton. Je commençai à crier mon plaisir mais réussis à limiter et dardant ma langue, je le léchai en même temps que la queue de Mark entrant et sortant de son sexe béant.

Marguerite sous leffet de la double sensation se mit à râler de plus en plus fort. Lorgasme montait en moi comme jamais. Quel plaisir den recevoir dune femme et den donner à un homme et sa compagne en même temps. Jétais devenue furie.

Marguerite enfonça sans ménagement deux doigts dans mon con et entreprit de sencanailler du côté de mon petit illet. Je la laissai faire et fus vite comblée par un majeur gluant de cyprine.

Mark accéléra encore plus fort et encore plus vite. La vue de deux lesbiennes se donnant du plaisir le rendait fou.

Caroline jouissait en nen plus finir. Et je crois que ce sont ses cris qui me firent grimper au ciel.

Mark limait sa femme désespérément et finit par jouir. Marguerite, elle, était déjà sur une autre planète et chaque coup de butoir ne faisait que la faire monter encore et encore vers des cieux insoupçonnés.

Je mécroulai sur le côté couverte de sueur. Mark saffala sur Marguerite qui ne revenait pas encore parmi nous. Caroline reprenait ses esprits.

Quelques minutes plus tard, je fus sous la douche avec Marguerite. Elle me relava tout en sensualité comme si elle avait peur doublier les plaisirs inconnus.

Caroline nous suivit seule.

Habillées, nous prîmes congé de nos hôtes sans nous échanger le moindre mail ou téléphone. Cétait cela le prix à payer. Que cela reste unique et surtout magique.

On regagna la villa sans rien dire et cest seulement là-bas que Caroline me prit dans ses bras et membrassa longuement.

— Ce fut merveilleux ! Je ne pensais pas prendre autant de plaisir en vous voyant et puis que tu es belle lorsque tu jouis.

— Merci !

— Viens ! Allons nous coucher ! Je suis repue de fatigue.

— Ok !

Nous nous déshabillâmes et nues, enlacées, nous nous laissâmes emporter par les ressac de la mer jusquaux lointains rivages des rêves.

CHAPITRE 11

Je me réveillai la première. Caroline dormait à poings fermés. Je me levai et allai préparer le café bienfaisant.

Nue, jouvris la porte de la terrasse. Le soleil venait juste de se lever. La mer, à marée haute nétait quà quelques dizaines de mètres de la villa.

Une idée subite germa en moi. Je retournai dans la cuisine, servis le café de Caroline, lui écrivis un petit mot : « Regarde en face et viens me rejoindre. Bisous »

Le café posé sur la table de nuit et je partis vers cette belle étendue.

Je traversai la plage en courant et sans marrêter je plongeai dans leau glaciale. Bien que frileuse, je réussis à me maintenir dans leau. Je gesticulai dans tous les sens afin de réchauffer mon corps.

Quelle formidable sensation dêtre nue dans cette onde. Mes seins tendus par le froid me faisaient mal, mon sexe souvrit comme un corail dans les mers chaudes.

Je nageai assez longtemps mais très vite le manque de chaleur se fit sentir et à regret, je quittai mon eau bienfaitrice.

Caroline était là sur la terrasse mattendant avec un essuie de plage.

Elle menveloppa et me frictionna le corps.

— Tu es folle ?

— Oui, de toi, dis-je, sans réfléchir.

— Arrête de dire des bêtises.

Elle mattira vers elle et membrassa langoureusement.

— Tu es fraîche dès le matin. Viens rentrons déjeuner.

Elle me prit par la taille et mentraîna à lintérieur. On déjeuna tranquillement en regardant les premiers joggeurs courir sur la plage.

— Que veux-tu faire aujourdhui ?

— Ben, je ne sais pas dis-je.

— Cela te dirait une balade en vélo ?

— Tu en as ?

— Non mais jen ai vus dans le garage.

— Ok ! Mais je te préviens. Cela fait longtemps que je nen ai pas fait.

— Tu verras, le vélo cest comme faire lamour on noublie pas !

— Alors vérifions tout de suite, fis-je me levant et en venant derrière elle.

— Coquine !

Je glissai sa légère nuisette et dégageai ses seins. Je les pris un dans chaque main et les soupesai. Les tétons pris au piège entre mes pouces et lindex réagirent très vite. Sa tête reposant sur mon épaule, je pus lembrasser goulûment.

Il ne fallut pas attendre longtemps avant dentendre un gémissement. Je quittai sa bouche et ses seins. Je la fis lever, la mena sur la terrasse.

— Mais riposta-t-elle.

— Jen ai envie. Je veux que les gens qui passent entendent notre plaisir.

— Tes vraiment pire que moi !

— Jai une bonne professeur et quand je dis bonne cest dans tous les sens.

Je la poussai sur un transat. La balustrade était en verre et tout le monde pouvait effectivement nous voir.

Je la couchai et vins présenter mon petit corail sur ses lèvres chaudes et gourmandes. Je me penchai, mis mes mains en dessous de ses fesses et attaquai son abricot légèrement humide non par la rosée du matin mais par la rosée du désir.

Ma langue fouilla chaque coin et recoin de son sexe. Elle ne demanda pas son reste et plaqua sa bouche directement sur mon bouton non pas dor mais cramoisi.

Pour répondre à son attaque pernicieuse, jintroduisis deux doigts en elle ce qui lui fit un moment lâcher prise. Je pus souffler un peu mais sa langue réattaqua mon petit éperon. Je faillais vaciller sous la force de ses coups de langue mais je tins bon.

La riposte fut saccadée mais au prix de nombreuses efforts, je gagnai la voie du sud et réussis à entrouvrir une brèche dans laquelle je mengouffrai rapidement.

Les deux voies étaient conquises mais il fallait encore gagner la place. Ma tactique fut battue en brèche par un enfoncement de mes lignes intimes. Elle augmenta rapidement le pilonnage en essayant datteindre le fameux point g du commandement.

Mais la garde meurt et ne se rend pas ! Un troisième corps porta secours aux deux premiers dans la voie principale tandis que le corps délite lingual en embuscade gravit le promontoire et sans relâche le titilla de tout part.

Lennemie rendit les armes mais dans un dernier sursaut car connaissant très bien le terrain, elle réussit à me donner le coup de grâce et dans une victoire commune, nous gagnâmes le royaume des guerriers.

Quelle bataille ! Caroline cria son plaisir et moi, je suffoquai. Je me dégageai delle, me relevai et regardai la plage. Une femme et un homme sétaient arrêtés de courir et nous regardaient le sourire aux lèvres. Je leur fis signe et ils repartirent dans le jogging matinal.

— A ce rythme-là, je ne tiendrai jamais la distance avec toi ! Tu es une vorace.

— Jadore te manger, répondis-je en riant. Je vais prendre une douche.

— Laisse-moi taccompagner, il ne faut pas gaspiller leau.

— Avec ce qui a coulé entre mes jambes, je dois pouvoir remplir la baignoire.

— Vantarde !

Nous prîmes notre douche en se lavant lune lautre et en insistant bien sur chaque partie sensible du corps ce qui augmenta de plusieurs crans notre état dexcitation.

Les vélos prêts, nous les enjambâmes et partîmes à laventure.

Nous prîmes une barge faisant la navette entre le continent et lîle. On prit une route afin de commencer le tour de celle-ci. Quel bonheur que ces chemins dépourvus de toute voiture ! Nous étions bien, la brise de mer nous permettait de ne pas avoir trop chaud.

Midi sonna. Le ventre commença à crier famine et cest dans un petit bistro que lon dégusta un superbe plat de poissons. Le vin blanc très frais coula un peu trop si bien quaprès une bouteille et demi, je ne me sentais plus dattaque pour pédaler.

Laubergiste nous désigna un petit chemin donnant sur une plage tranquille. Il fallait la connaître. On prit malgré tout le vélo et péniblement nous arrivâmes à un embranchement. La mer était devant nous mais quelle route choisir.

On prit à droite et au détour dun tournant, on vit une petite maison sériger devant nous. On mit pied à terre et gênées par létroitesse du chemin nous eûmes les pire difficultés à rebrousser chemin.

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