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Folies en rut majeur – Chapitre 3

Folies en rut majeur - Chapitre 3



Elle partit sans bruit alors que les deux autres s’étaient endormis. Tout son être était encore en attente d’amour physique. Insatiable, le mot qu’elle aurait employé si elle avait dû décrire son état. Les spasmes de son ventre remontaient de temps en temps au niveau de ses nerfs, la rendant presque irritable. Tout en refaisant le chemin qui menait chez elle, elle avait en tête cette incroyable journée. Cette manière pourrie de l’avoir forcée, au début. Et au début seulement parce que quelque part, elle avait pris goût à ces assauts des deux beaux mâles. Aline avait des étoiles dans les yeux, des étoiles dans le crâne. Une vraie galaxie, la Voie Lactée complète tournait en boucle sous ses cheveux en bataille. Sa langue gardait l’acidité du sperme des deux hommes qu’elle avait épongé sans se poser plus de questions.

Le plaisir infini qu’elle avait pris, le plaisir trouble, cette manière très bizarre d’avoir apprécié d’être obligée, pour ne pas dire de s’être soumise de bon cur. Elle se disait qu’elle aurait encore pu rechigner davantage au début, mais au final, cette façon lui avait donné mille et un frissons. Elle ne pensait plus qu’à cela en arrivant chez elle. Elle y songeait encore tout en préparant le repas de son mari. Et lorsqu’il rentra, après sa journée de boulot, elle affichait un large sourire. Son envie de lui restait intacte, décuplée peut-être aussi par ces turpitudes. Gabriel ne cherchait pas à profiter de la bonne humeur de son épouse, il ne voyait rien finalement. Cela mit en rage la brune une fois de plus.

Quel idiot ! Pourquoi la refusait-il comme ça ? Elle voulait de l’amour, du sexe, pas une amitié, pas une camaraderie, pas un frère à la maison. Non, elle attendait de lui qu’il la reprenne en main, qu’il lui fasse qu’il la baise ! Merde ! Il ne comprendrait donc jamais rien ? Il s’était plongé dans la lecture de son sacro-saint journal et ses yeux ne s’attardèrent pas plus de la seconde réglementaire à un bisou de retour, sur ce corps qu’elle lui présentait. Que fallait-il donc qu’elle fasse pour qu’il retrouve un certain entrain ? Faudrait-il que ce soit elle qui lui passe la main au cul ? Non, mais ! Quel con par moment ! Le canard semblait plus important aux yeux de son mari que sa femme ? Elle enrageait vraiment et se promettait qu’il serait mais en y réfléchissant bien, il avait déjà une longueur de retard.

Elle se confortait dans sa position de femme délaissée. L’esprit saurait toujours si bien s’inventer des misères ! Le bonheur se cultiverait une autre fois. Et désormais pour le sexe, elle savait où aller. Gaby ne voulait plus rien, ne pouvait plus rien lui apporter ? Qu’à cela ne tienne, d’autres s’en chargeraient aussi bien que son mari. Et elle ne trouvait plus aucun mal à cela. Tant pis pour le vaincu, il aurait toujours tort de toute manière. Il n’aurait pas le droit de se plaindre, elle était si souvent venue le solliciter sans résultat, qu’il aurait dû s’attendre à ce qu’elle se trouve un amant. Deux étaient accessoirement possibles et divinement ressentis par tous les pores de sa peau. Voilà à quoi réfléchissait cette jolie brune en desservant la table et nettoyant les reliefs d’un repas pris en silence avec un mari transparent.

Elle se revoyait là-bas ! Dans cette maison avec quatre mains qui jouaient, vingt doigts qui pianotaient à l’infini, sur la partition de velours de son corps alangui. Elle réentendait ces ordres crus, cette obligation faite, et elle en attrapait la chair de poule. Pour oublier cela désormais ça lui paraissait improbable, impossible, et elle frissonnait d’aise. Gabriel dormait maintenant sur le canapé, incapable de comprendre ce qui se passait, en avait-il seulement conscience ? Elle partit seule se coucher le laissant là ! Son unique hâte c’était que la nuit se passe rapidement et demain demain elle retournerait chez Luigi. Elle lui dirait qu’ils avaient été fantastiques, qu’elle en voulait encore et encore.

Elle se rendait bien compte que ces deux rencontres venaient de bouleverser ses habitudes de femme honnête. Mais pire encore, elle comprenait que c’en était fini de ces attentes d’un mari absent sur tous les plans. Elle savait que l’italien allait lui faire du mal, mais bizarrement, elle en acceptait déjà l’idée. Elle se découvrait femme soumise et cette luxure nouvelle la ravissait. Elle se roulerait dans le stupre, dans ces turpitudes qu’un autre organiserait pour elle, avec délectation. Alors demain, quand son mari serait parti elle devrait aller le dire à son amant. Aline lui donnerait autant son corps que son âme. Elle ne savait pas pourquoi, mais quelque chose en elle venait de s’éveiller et c’était évident, elle adorait ce don particulier de soi. Elle appartenait plus à ce Luigi, elle était bien plus en accord avec l’Italien, qu’elle ne l’avait été à son mari durant toutes ces années.

Une sorte de combat se déroulait sous sa tignasse brune. Mais cette soumission fortement ressentie pour l’autre homme ne pouvait que remporter la guerre qui lui explosait dans le crâne. Elle serait à l’autre, elle se donnerait comme il lui demanderait de le faire. De cela elle en était bien plus certaine que de l’issue de son mariage. Mais c’était étrange aussi, comme si la fin de ce cycle ne la concernait pas, ne la concernait plus. Elle avait aimé Gaby et lui, ne l’aimait sans doute plus. De toute façon elle était devenue un meuble dans sa vie, une table, un buffet ! Personne n’éprouvait de peine à changer de mobilier donc pas question de se priver pour ce mari qui ne la regardait plus. La messe était dite et une autre offrande allait pouvoir débuter. Et en y repensant bien, Luigi avait bien senti cela.

Elle se rendait dès le départ de son époux au village. Elle passait une première fois à proximité de la maison de l’Italien. Mais elle n’osait pas aller sonner. Idiote, elle se traita d’imbécile et se rendait ensuite au centre du hameau. Longuement elle médita sur un banc, place de l’église. Les silhouettes des promeneurs, touristes ou gens du cru qui passaient dans son champ de vision la laissaient parfaitement indifférente. Son ventre la tenaillait et se tordait dans des affres quasiment douloureuses. Ses tripes réclamaient ce Luigi. Remuée au fond d’elle par cette insoutenable attente, elle revint vers la maison de ce type. Là, son doigt enfonça carrément le bouton et la sonnerie de l’autre côté de la porte se fit entendre. Pas un bruit ne venait la rassurer.

Elle s’apprêtait à tourner les talons pour pratiquement s’enfuir quand enfin, l’huis tourna sur ses gonds.

Oui ? Bonjour ! C’est pourquoi ?

Euh ! Bon jour ! Je venais voir Luigi.

Une voix pâteuse lui parvenait soudain de derrière la jeune fille qui se trouvait dans l’encadrement de la porte.

Qui c’est ?

C’est une femme pour toi mon loulou. Elle te réclame !

Une femme ? Fais là entrer, que je vois sa tête.

Bon vous avez entendu, alors faites comme chez vous ! Entrez ! Je suppose que vous connaissez la baraque et que le chemin de la chambre ne vous est pas inconnu. Alors, allez-y ! Putain, ce n’est pas vrai ! Ce salaud continue à se taper des gonzesses dans mon dos. Vous n’êtes pas la première et vous ne serez pas la dernière, mais moi, je vais faire mes valises cette fois.

Aline regardait cette mijaurée qui se parlait sans doute à elle-même. Elle avançait dans l’entrée, mais contrairement à ce que la jeune fille lui disait, elle ne savait pas où se trouvait la chambre. L’autre avait l’air furax. Elle marchait derrière elle quand la brune s’arrêta !

Eh ! Bien c’est tout droit ! Vous n’avez donc pas de mémoire ?

Je ne sais pas où est cette sa chambre !

Pas possible ! Il y aurait encore une conne qui vient voir Luigi sans avoir baisé avec lui ? Ou alors vous veniez pour cela ? C’est donc ça, il vous a fait venir pour vous tringler ? Mais vous êtes cinglée ma parole. Ce type c’est un monstre vous allez finir comme moi sur un coin de trottoir. Poussez la porte devant vous.

La brune entendait les paroles de la jeune femme qui la guidait vers une porte. Elle jacassait sans arrêt, mais Aline comprenait parfaitement ce qu’elle lui racontait. Et un délicieux frisson lui parcourait l’échine. Pour un peu elle aurait mouillé d’aise, de plaisir ! Il ferait bien d’elle ce qu’il voulait. Elle s’y était préparée toute la nuit. Le mot pute provoquait un vrai cataclysme en elle. Son ventre qui se tordait d’envie n’en finissait plus de lui envoyer des signaux. L’autre fille, pas franchement blonde, lui entrebâillait la porte et d’une poussée dans le dos l’expédiait dans la piaule. Il était couché. Nu sur le drap froissé, elle voyait bien que la blondasse et l’italien n’avaient pas fait qu’enfiler des perles.

Ah ! Tiens ! C’est ma salope préférée ! Après toi Florence. Aline, voici une amie Florence, je te présente Aline.

Je vois ! Une poule de luxe pour Monsieur !

Oui ! Ma Flo, tout le monde n’est pas aussi vulgaire que toi. Et puis son cul vaut bien le tien. Tu veux l’essayer ?

Aline au milieu de la chambre, prenait ces paroles odieuses en pleine face. Sa chatte déjà lui délivrait des messages d’envie. Elle était trempée.

Alors Aline, tu viens pour te faire monter ? Tu as donc aimé notre rodéo d’hier ? Mais tu vois tu n’as pas l’exclusivité de ma queue. Et cette dinde qui piaille à tes côtés devrait aussi se taire avant que je ne m’énerve pour de bon. Compris toi là ?

La fille ne disait plus un mot. Elle restait immobile près d’Aline, attendant quelque chose. De son visage, tout le sang devait s’être retiré. Elle était toute pâle. Et sa bouche ne prononçait plus une seule parole. La peur semblait la tétaniser.

Voilà ! C’est beaucoup mieux ! Puisque tu es là ma douce bourgeoise, Florence va se faire un plaisir de te dessaper. Allez ! Exécution !

La fausse blonde en tremblant s’approchait de la brune. Ses doigts hésitants commençaient à soulever le débardeur qu’Aline portait. Puis quand celui-ci fut balancé dans un coin de la piaule, elle ouvrit, tout aussi fébrilement la jupe de la femme. Cette pièce aussi fut éjectée vers le sol. Et en soutien-gorge et culotte, comme une idiote, l’épouse de Gabriel ne savait plus quoi faire. Une femme la mettait à poil pour un mec et elle se laissait faire, sans aucune réaction si ce n’était une fichue envie au creux des reins. Les sous-vêtements atterrirent également sur le tas de fripes de la brune.

Parfait ! Regarde Florence ! Cette femme à une élégance, une grâce, un charme que tu n’auras jamais. Et tu sais quoi ? Et bien tu vas la baiser avec moi ! Je veux te voir lui bouffer la moule, lui lécher la chatte ! Je regarderai quand tu la planteras un doigt dans le fion ! Je veux qu’elle aussi te broute le minou ! Allez mes deux belles salopes, bouffez-vous le croupion, là, juste pour moi.

En disant cela, il tapotait du plat de la main sur la place dans le lit à ses côtés, qui restait vacante. La jeunette fit passer sa nuisette par-dessus sa caboche et poussa Aline sur le pieu. Elle la fit s’étendre sans que cette dernière ait une seule réaction de défense. Puis le visage s’inséra entre les deux jambes écartées. La minuscule touffe de poils sombres fut rapidement dépassée et la langue habile exécutait une sorte de ballet sur les lèvres gluantes.

Dis-moi quand elle mouillera ! D’accord Flo ? Je sais qu’elle aime se faire sucer le clito ! Vas-y elle est bonne.

La blonde écarquillait des quinquets ronds comme des billes. Mais elle s’exécuta sans sourciller. Quant à la brune, elle avait la tête tournée vers l’homme, le bras tendu vers lui. Elle semblait quémander une caresse, un encouragement digital. Elle ne reçut rien de lui. Il se contentait de regarder la fille gougnotter la femme. Une envie de pleurer la submergeait. Pourtant la lécheuse savait s’y prendre ! Une histoire d’expérience ou d’habitude sans aucun doute. Aline appréhendait l’instant, et elle ne doutait pas qu’il arriva bientôt, l’instant où il lui imposerait de prendre la suite. Bien sûr, une issue qu’elle craignait mais comment y échapper ?

Toi aussi ma belle ! Mets-toi donc en soixante-neuf sur notre amie Florence. Elle a surement aussi besoin d’être stimulée. Montre-moi ton savoir-faire, jolie cochonne.

Pourquoi devait-elle obéir ? Aucune raison particulière à ce qu’elle exécuta les ordres de ce mec. Et pourtant, elle se releva pour enjamber la drôlesse blonde et sa vulve entièrement lisse se trouva sous son regard. Elle n’avait pas de connaissance particulière en matière de chatte ! Aline savait pourtant où se tripoter, où se toucher pour avoir du plaisir et elle osa timidement toucher cet endroit si pareil, si ressemblant à sa féminité. Le premier contact des doigts avec cette fente, lui fit monter l’adrénaline. Elle avança alors sa langue et de la pointe de celle-ci, elle fit se découvrir le clitoris. Il était minuscule !

Le capuchon rose laissait sortir une perle blanche, sur laquelle elle déposa un peu de sa salive. L’autre avait eu comme un soubresaut, un frisson. Bien-être ou maladresse entrainant une douleur ? Aline ne se posait déjà plus de question. Elle fouillait cette fente aux lèvres ouvertes  et la blonde lui rendait la monnaie de sa pièce. Les soupirs se mélangeaient ! Les secrétions de l’une passaient à l’autre, elles devenaient deux bacchantes qui tentaient de se donner du plaisir sous les yeux d’un type qui les encourageait de la voix.

C’est bien, vous êtes deux belles putes ! Bravo, Aline ! C’est bon ça, vous me faites bander ! Ah les deux salopes ! Les deux gouines qui me foutent la trique encore, n’arrêtez pas ! Je veux vous entendre gueuler de plaisir. Grimpez aux rideaux, allez ! Mes deux chiennes et je vous promets un tas de réjouissances dont vous vous souviendrez. Nous allons jouer à trois

Joignant le geste à la parole il venait de se hisser au niveau des fesses de la femme brune. Elle surplombait la blonde et sa tête restait plantée entre deux cuisses fuselées, disparaissant dans la fourche. Son cul était à portée de la main du gaillard. Il posa lui aussi sa bouche sur le derrière étalé, et sous celui-ci, la face de Florence. Les yeux fermés, d’une langue experte, elle explorait toute la chatte. La bite vint dans le secteur et glissa sur les lèvres rencontrant autant celles humides d’Aline, que celles de la blonde qui broutait. Il se laissa aller à faire coulisser son sexe entre ces quatre parties aussi douces les unes que les autres. Et l’une salivait la hampe pendant que la queue recueillait le nectar de la brune d’un gland de velours. Elles s’affolaient les deux, excitées au possible par ce qui se passait.

Le même sexe après s’être enduit de tous les fluides féminins, s’attaqua alors à la rosette bien visible. Aline tentait d’échapper à ce pieu qui voulait s’ouvrir une voix peu usitée. Il la retenait par les hanches et d’une poussée brutale, il s’installa en elle, sous les yeux de Florence qui n’en perdait pas une miette. Il avança son bassin et il emmancha la brune totalement. Ses bourses se trouvaient sur les lèvres de la blonde. Il ressortit tout doucement, revenant à l’entrée de l’étui anal. Mais ce n’était que pour mieux s’y planter une fois de plus ! La blonde, sous la sodomisée, dut à plusieurs reprises gouter à cette tige qui venait d’un gouffre étranger. Florence s’y attela presque de bonne grâce. Tant que c’était une autre qui subissait ces assauts, elle ne souffrait pas

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Sentir une fille sous sa bouche, voir et entendre les réactions en direct d’une personne qui lui ressemblait décuplait les envies d’Aline. Finalement ce salaud bouffait à tous les râteliers, mais il avait un sens du sexe extraordinaire. La brune comprenait soudain que durant des années, elle s’était perdue dans une petite vie trop tempérée, trop tranquille. Luigi la prit à de nombreuses reprises, mais il fit également l’amour à Florence dans des positions plutôt acrobatiques. Quand toutes les deux, sortirent de la maison de l’Italien, la blonde était à ses côtés. Dans la rue, l’autre tenait absolument à lui offrir un verre. Aline suivit cette amante éphémère vers un bar tout proche. Là l’autre commença un bien étrange récit.

Elle narra dans le détail sa première rencontre avec le rital,  ses attentes aussi. Mais surtout elle lui parla de ses humiliations subies, de ces soirées où elle n’était plus que des trous pour des types qu’elle ne revoyait jamais. Elle lui indiqua également comment tout cela pouvait faire mal, si l’on n’était pas assez fort de caractère. Et elle arriva au point ou l’autre lui avait demandé de se prostituer pour lui. Elle semblait aussi croire que le chemin de la brune serait identique. La démarche première de Luigi ressemblait fort à son chemin de croix à elle. Aline sentait son ventre se tordre pendant tous les récits de cette paumée. Elle ne serait pas comme ça. Elle saurait faire face et se mettre à l’abri à temps.

La peur du divorce que le type brandissait pour la mettre en condition n’avait plus lieu d’être. Surtout que la brune avait pris la décision d’annoncer à son mari leur rupture. D’une part, elle ne pouvait pas le mettre dans l’embarras vis-à-vis de son taf. Et puis il lui paraissait bien plus honnête de ne pas lui donner de fausses joies. Elle aurait donc avec son mari, une discussion qui pouvait s’avérer définitive. Mais elle n’allait pas renoncer à cette voie qui s’ouvrait devant elle. Elle avait vraiment envie de voir jusqu’où son corps pourrait lui donner du plaisir. Les derniers jours avaient achevé le travail de sape qui durait sans aucun doute depuis des années déjà. Tout son être aspirait à ce petit plus dont Luigi se trouvait être le détonateur.

Gabriel ne saurait jamais rester que le gentil garçon devenu homme. Jamais il n’aurait l’idée de la dominer un tant soit peu. Ça n’avait jamais été son truc et ça ne le deviendrait jamais ! Aline avait compris avec l’arrivée de l’Italien que son esprit et son corps réclamaient ce genre de traitement pour que ses jouissances soient phénoménales. Elle l’avait découvert avec ce type qui s’imaginait bien sûr avoir la main sur elle. Le fait de se séparer de son mari changerait la donne. Mais elle se garderait bien de l’annoncer à Luigi. Il saurait suffisamment tôt que finalement la maitresse du jeu c’était bien elle.

Son mari rapidement mis au parfum semblait abattu, mais il restait cependant lucide. Il préconisait une séparation temporaire pour qu’elle réfléchisse ! Quelques mois durant lesquels elle pourrait toujours décider de revenir à la maison. Cette solution lui convenait bien et ménageait la peine de Gaby. Alors elle se trouva un appartement dans un village voisin et sans rien demander à personne, aménagea ce dernier à sa manière. Deux chambres, un salon, une cuisine et une douche plus grande que la kitchenette. Elle avait un petit pécule qui lui permettrait de vivre normalement dans un premier temps et son mari lui verserait une sorte de pension alimentaire, pour faire bonne mesure.

Elle quittait le nid un lundi matin suivie du regard par son mari, malheureux au possible. Sa première visite fut pour Luigi. L’autre lui faisait l’amour à chacune de leurs rencontres. Il n’avait plus introduit d’éléments extérieurs à leurs ébats. Par contre parfois il s’aventurait dangereusement sur un chemin très privé. Celui de la fessée et son siège appétissant gardaient la chaleur des mains de l’homme. Alors ce mardi-là, quand elle arriva chez son amant, que l’autre recommença à la menacer, elle sourit intérieurement. Dans le salon, la brune dut à nouveau se plier aux exigences du gars aux cheveux corbeau. Ses petits yeux marron lançaient des éclairs, mais elle se moquait pas mal de savoir le pourquoi de ce courroux. Elle ne venait chercher là que du sexe, rien d’autre que du sexe.

Ce matin-là se trouva être divin sur ce plan si particulier. Il avait sorti tout un attirail d’une commode et elle avait connu pour la première fois les bracelets de cuir aux poignets et chevilles. Son cou aussi s’ornait d’un de ces colliers de même matière et les mains liées, il l’avait baisé comme une pute. Sodomisée aussi, elle avait été forcée de boire sa semence jusqu’à la dernière goutte et puis était arrivée le temps de la cravache. Un instrument méconnu pour elle qui ne pensait pas qu’elle puisse être employée ailleurs que sur le cul des chevaux. Quand il en fit un usage tout différent ou qu’il l’a compara à une jument, elle avait les bras étirés vers une poutre du plafond du grenier de Luigi. La séance avait été rude, sa couenne s’en souviendrait longtemps.

Mais aussi bizarre que cela puisse paraître, elle avait été totalement éblouie par cette avalanche de coups. Son corps n’avait à aucun moment cessé de secréter une liqueur abondante. La flaque qui gisait à ses pieds écartés en attestait littéralement. Et l’autre n’en était pas dupe. Il la traitait de tous les noms d’oiseaux, lui assurant qu’elle serait sa chose, qu’elle devrait se plier à toutes ses exigences. Elle abondait dans son sens, mais restait évasive sur les suites qu’elle donnerait à cet épisode. Il n’avait pas besoin de savoir qu’elle était folle de ce terrible traitement. Aussi quand il décida qu’un soir il l’a trainerait aux bois avec une laisse, elle ne se raidit pas, ne se contracta pas non plus.

Luigi, le bras tendu assénait les coups avec une régularité de métronome. Et chaque mot semblait être pesé. Par contre il avait une certaine technique et pas une marque ne venait zébrer la peau, ou alors si légère que quelques heures après cette séance, plus rien ne serait visible. Elle avait coulé de partout sous les applications particulières de cette badine de cuir. Elle avait certainement serré les dents à maintes reprises, ne donnant jamais à l’homme la satisfaction de la voir pleurnicher. Aline savait pourquoi elle était venue et assumait pleinement cette situation. Les pinces sur les seins aussi se révélaient redoutables ! Curieusement, celles sur les lèvres vaginales ne l’avaient pas émue plus que cela. Leurs petits jeux les avaient amenés en milieu de journée. Il ne montrait aucun signe de fatigue et elle ne laissait entrevoir aucune inquiétude.

Sans qu’elle sache pourquoi, il prenait soudain la décision que quand le vin était tiré, il fallait le boire. Alors, plutôt que la détacher et la libérer pour qu’elle rentre chez son mari, il n’était pas au courant de la rupture, il lui posa une laisse sur le collier, relia les poignets par des anneaux à l’aide des bracelets, au niveau du cou. Il colla sur ses yeux un bandeau suffisamment serré pour qu’elle prenne tout de même peur. Puis il la fit descendre vers ce qu’elle supposait être le garage. Le bruit qui lui parvenait n’avait rien de rassurant. Elle était totalement nue quand Luigi souleva Aline. Elle sentit que son corps se retrouvait allongé dans un espace réduit.

Le coffre d’une voiture. Elle en eut la certitude dès que le haillon se referma. Elle restait un long moment dans cette solitude qui lui fichait la trouille. Le bruit du moteur et celui de la porte de garage qui s’ouvrait la firent craindre le pire. Elle voyageait dans la soute, attachée et dépendante de Luigi. Là encore, folle d’inquiétude et morte d’attente, son ventre lui jouait des tours. Elle inondait le coffre enfin la moquette douce qui en assurait le recouvrement. Le trajet ne lui semblait pas court. Combien pouvait être pénible cette situation ! Ne pas voir, ne pas savoir et surtout se demander où elle allait. Mais après tout elle pouvait toujours refuser la fin du plan. Dire non et l’autre aurait sans doute cessé immédiatement. Le viol n’interviendrait qu’à la suite de ce simple mot et le rital en était sans doute bien conscient.

Elle voulait aller jusqu’au bout de ce désir, de cet appel de ses sens. Savoir, c’était cela le maitre mot de l’histoire. Elle avait envie de connaître le grand frisson, pourquoi donc se serait-elle plainte ? Quand le véhicule avait ralenti, c’était pour la chahuter un peu plus violemment dans son petit réduit. Un chemin caillouteux, elle pensa qu’ils étaient en forêt mais impossible pour l’heure d’en être certaine. L’immobilisation de la voiture allait lui indiquer qu’elle avait raison. En deux mouvements, elle fut littéralement extraite du coffre. Remise sur ses pattes, elle était ensuite tirée par la laisse. Il n’avait pas pris la peine de lui prendre des chaussures.

Le sentier ou chemin était vraiment rempli de pierraille et ses ripatons avaient des difficultés à se mouvoir sur un sol aussi agressif. Puis soudain ce fut plus doux ! De l’herbe maintenant qui caressait ses voutes plantaires. Et des bruits qui parvenaient à ses oreilles. Des chuchotements, des murmures, elle pensa qu’autour d’elle il y a avait du monde.

Arrête-toi là !

L’ordre venait d’arriver de sa gauche. Une voix totalement inconnue. Et elle ne bronchait plus.

Vous voyez, je ne vous ai pas menti. C’est une jolie salope et elle mouille, rien que de savoir que vous allez tous vous la taper. Vous verriez l’état du coffre de ma voiture. Elle aime la bite, c’est une vraie chienne. Elle a été cravachée une bonne partie de l’après-midi et regardez-moi ça. Fraiche comme un gardon !

On peut s’en servir à notre guise ?

Oui bien sûr ! Mais pas de marque, pas de trace ! elle a un mari et je ne veux aucune histoire avec lui

Le reste de la phrase se perdit dans un bruit de fond. Plusieurs personnes parlaient tout près d’elle. Des hommes, uniquement des mecs, ceux-là mêmes à qui elle était livrée.

On peut la baiser partout ? Tu acceptes que nous l’enculions aussi ? Elle avale le foutre ?

Luigi répondait à toutes les questions ! Aline avait l’impression qu’elle était une marchandise, une salope, une pute dont on débat le prix avec le souteneur. Et loin de la faire se calmer, cette situation la rendait encore plus réceptive à l’attente des queues qui l’entouraient. Elle se sentait chaude comme de la braise. Elle voulait être baisée, être enculée aussi ! Bien entendu, elle devrait sans doute se taper plusieurs bites avant de rentrer. Rien ne lui paraissait pourtant insurmontable. Elle en voulait et ils allaient lui en donner. Son baptême du feu en quelque sorte, une communion avec son corps, un appel des sens si fortement ressentit qu’elle en dégoulinait. Ses cuisses étaient trempées.

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A suivre

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