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Hell's – Chapitre 2

Hell's - Chapitre 2



Les jours qui précédèrent le retour de Michel, le jeune chien suivit Claude partout. Il ne la quittait plus d’un pas. Elle songea qu’il attendait peut-être d’elle non, elle n’osait pas imaginer qu’il puisse avoir ces idées-là tout le temps. Elle le tançait vertement, le repoussant dès que son museau s’appuyait trop sur une cuisse ou s’approchait ostensiblement de son entrejambe. Elle avait surtout la crainte qu’il y prenne gout et qu’il tente ce genre de fantaisies avec les invitées féminines du couple. Ils recevaient rarement de visites, mais enfin on n’était jamais assez prudent.

Michel revint le vendredi soir et il avait des intentions qui elles non plus, ne passaient pas inaperçues. Mais là c’était dans les normes et la brune s’y prêta volontiers. La nuit fut passablement agitée, mais elle y trouva son compte. Ils firent l’amour avec fougue et Hell’s avait repris sa place dans le corridor dès qu’il avait senti les effluves de sexe. C’est à dire bien avant les humains, longtemps même avant que les deux amants se caressent. Michel remarqua cependant qu’alors qu’il se couchait sur le plancher, il léchait sa pine toujours raide et tendue.

Je crois que notre ami à quatre pattes en pince pour toi ma jolie !

Ça ne va pas non ? Pas question qu’il m’approche pour ce genre de truc.

Trop pris par ses propres envies, son mari n’avait pas relevé. Il léchait allégrement la chatte trempée de son épouse pour n’avoir pas encore à penser au cabot. Elle lui rendait la pareille et dans un soixante-neuf, deux bouches avides se perdaient dans des léchottes endiablées. Puis il l’avait prise, reprise, dans toutes les positions permises. Certaines parfois tenaient d’un équilibrisme des plus précaires. Et bouquet final, il avait joui sur son ventre, à petits jets mesurés. Elle aussi s’était enflammée dans un orgasme monumental et maintenant elle avait simplement posé sa main sur le ventre de son homme.

La tête de son épouse appuyée au creux de la niche formée par son bras replié, il savourait cette menotte qui lissait ses poils pubiens. Les doigts s’aventuraient sur la bistouquette qui quelques instants auparavant était encore raide comme un piquet de parc. Il adorait ces retours, les ressassant sans cesse lors de son voyage. Claude était son ile, son escale, son étape. Chaque fois, il n’était pas déçu, elle savait se montrer si aimante. Elle connaissait son corps par cur et n’éprouvait aucune honte à s’en servir brillamment. Les doigts venaient de resserrer leur étau sur cette queue flasque. La chaleur communicative de la paume de la main remettait une certaine vigueur à la chair molle.

La bête reprenait, après cette pause, une allure vaillante et la brune se lança dans une fellation agréablement audacieuse. Mais elle sentit couler sur son ventre cette liqueur visqueuse que Michel avait étalée.

Oh ! Zut je vais tacher tout le lit, les draps sont propres. Juste une seconde je reviens eh ! Garde-toi en forme, tu ne perds rien pour attendre. À mon retour je ne serai pas longue.

L’homme les yeux clos, visage tourné vers le plafond de la chambre ne fit pas un geste pour la retenir ou pour lui faire comprendre qu’il avait reçu son message. Sa femme d’un bond était déjà dans le couloir. Hell’s sur le qui-vive s’écarta du chemin de la brune. Au moment où elle passa près de lui, il se remit aussi sur ses quatre pattes et suivit sa maitresse. Elle n’avait pas pris garde à cette présence. À la salle de bain, alors qu’elle avançait son bras pour saisir un gant, les babines du chien entrèrent en contact avec la peau de son ventre.

Elle n’eut aucunement le temps de dire quoi que ce soit que déjà la langue râpeuse de l’animal venait de passer d’un coup sur les trainées blanches laissées par son mari. Surprise elle allait le repousser, mais il recommençait sa léchouille humide de bave et le sperme de Michel disparaissait de son ventre. Le Brachet en profita même pour lui lécher toute la longueur de la fente.

Hell’s ! Va te coucher bon sang ! File ! Allez, retourne à ta place

Dans le lit Michel ouvrit un il. Il ne broncha pas, mais essaya tout de même de savoir ce qui se passait.

Le chien t’ennuie mon amour ?

Non ! Non c’est bon

Le bruit de l’eau coulant du robinet couvrit la réponse de sa belle et il ne demanda plus rien. Juste attentif au bruit de la flotte coulant, il sut qu’elle se douchait. Quand elle revint dans la chambre, elle était toute fraiche. Le contact de sa main à nouveau sur son ventre et plus précisément sur sa bite lui donna des frissons.

Où en étions-nous ? Ah oui ! Je crois que je faisais ceci

La bouche ouverte venait de reprendre le vit et la langue en faisait le tour lentement. Claude ne cherchait pas à faire entrer la totalité du sexe dans celle-ci. Elle se contentait d’en tenir la base et sans la décalotter, elle immisçait la pointe de sa langue entre le prépuce et le gland. Elle savait ses points faibles et s’en amusait avec brio. Il n’eut plus aucune pensée pour la boule de poils, qui les yeux ronds suivaient la scène hallucinante qui se déroulait sur le lit. Mais Claude avait été de nouveau allumée par cette langue qui lui avait parcouru l’ourlet chaud du sexe.

Hell’s n’avait pourtant pas insisté quand elle lui avait demandé de filer. Mais bon sang qu’est ce qui lui prenait ? Michel savait et faisait pourtant si bien la même chose ! Sans doute mais il y avait un petit quelque chose supplémentaire. Elle n’aurait pas su dire quoi, elle restait seulement certaine que c’était si différent

Humm ! Continue, c’est super bon

Pourtant, si son mari adorait ces lèvres qui aspiraient tout en tendresse son nud, elle ne pouvait s’empêcher de chercher, l’invraisemblable distinction entre la langue de son mec et celle tellement plus âpre de son ami à quatre pattes. Elle n’osait pas faire de comparaison, tellement certaine de sa préférence pour celle de non ça n’avait rien de risible, ni même de normal. Pourquoi cet engouement soudain pour cette caresse terriblement spécifique ? Le fait qu’elle fut donnée par Michel ou Hell’s y changeait quelque chose ? Mon Dieu, elle en arrivait à écarter les cuisses en se tordant rien qu’à l’idée que le Brachet puisse revenir la lécher.

Son mari lui, les yeux clos, prenait visiblement son pied. Il avait de ses mains, obligé gentiment Claude à le laisser s’enfoncer davantage dans sa gorge. Et maintenant il cadençait ses déhanchements pour se donner un maximum de plaisir en se limant tout seul dans cette retraite profondément investie. La brune gardait l’esprit clair cependant et muettement elle réclamait la langue de son jeune ami. Mais sur le plancher, les oreilles dressées, humant l’air pour en ressentir toutes les effluves, le compagnon des deux-là ne bougeait pas.

Pourtant à plusieurs reprises, un observateur attentif aurait pu voir le mandrin du clebs qui bandait comme si la bestiole se rendait compte de ce que ses maitres accomplissaient sous son nez. Le même témoin aurait lui également, perçu les odeurs de ce sexe de bon aloi que les deux amants pratiquaient. N’y tenant plus le mâle du couple avait fait pivoter sa compagne sur lui et elle s’était empalée sur le pieu dardé. Sa croupe désormais montait et descendait alors que des murmures se faisaient entendre. Ces bruits sourds du départ ; vite remplacés par des gémissements cédèrent la place à de véritables cris de volupté alors qu’elle s’envoyait en l’air.

Elle se prenait seule, avec la queue de son homme comme s’il s’agissait d’un sex-toy vivant. Bien sûr, lui n’avait aucunement l’intention de lui refuser un orgasme qu’il sentait à sa portée. La bougresse savait bien y faire et elle était consciente que si la première éjaculation de son mari s’était trouvée trop rapidement amenée, il n’en serait pas de même pour la ou les suivantes. Finalement elle le connaissait bien mieux qu’il ne pouvait l’imaginer. Du reste après une semaine d’abstinence, il en était toujours ainsi. Elle contrôlait la situation tout en lui laissant croire que c’était lui, le Monsieur loyal de l’histoire.

oooOOooo

Le samedi se poursuivit comme un rêve. Mais un rêve hautement érotique. Michel entreprenant au possible avait dès le petit déjeuner pris sur la terrasse, fait à nouveau l’amour à son épouse. Elle avait apprécié qu’il se permette de la culbuter sur le gazon doux et la fine rosée matinale pas totalement résorbée par un soleil estival l’avait ravie. Ils avaient roulé sur ce matelas improvisé, loin du monde extérieur qui pourtant se rappelait à eux par des cris d’enfants, là-bas du côté du camping municipal. Puis pour se laver, les deux amoureux avaient couru vers cette immense piscine bleue naturelle ; le lac. La gerbe d’eau qui les entourait soudain était rejointe par une plus petite. Hell’s s’invitait à leur bain sauvage.

Quand enfin frigorifiée elle était remontée sur la berge, l’homme et le toutou eux continuaient à nager de concert. La voix de Michel exhortait l’animal à le suivre. Dans sa nudité intégrale, elle suivit un instant du regard les deux mecs de sa vie. Le frisson qui la parcourut était autant dû à la fraicheur de l’eau qu’à son amour pour ce grand gaillard qui pataugeait dans la flotte. Elle fila vers la maison de bois, se sécha vigoureusement et apporta sur le ponton un drap de bain. Ils finiraient bien par revenir ces deux petits points noirs qui émergeaient de la surface azurée.

Seul Hell’s était revenu vers la terrasse. Michel quant à lui, s’était frictionné avant de s’installer sur les planches de sapins où il amarrait son bateau. Il chargeait sa canne à pêche et un sifflet déchira le silence de ce matin doux. Le chien avait compris et ventre à terre, il fonça vers son maitre. De sa fenêtre Claude les vit partir tranquillement vers la rive opposée, celle où de grands arbres se penchaient sur l’onde. Son mari savait toujours où se poser pour pêcher. Quelques bruits lointains, étouffés parvenaient à la demeure du couple. La vie suivait son cours en dehors de cet espace clos. La brune n’avait même pas pris la peine de se rhabiller.

Elle avait simplement passé une sorte de chemise relativement longue, mousseline transparente, aérienne et terriblement sexy. Ses seins nus flottaient sous la vaporeuse matière, les poils de son pubis formaient un triangle sombre juste sous le nud de la ceinture. Ses pieds nus trottinaient sur le sol et dans la cuisine la chaleur devenait bienfaisante. De temps à autre, elle jetait un regard sur la barque qui ne bougeait pas d’un pouce sur l’étendue liquide lisse. Rassurée de les voir là-bas elle resongea à ces jours sans lui des moments difficiles.

Puis au fur et à mesure des images remontaient à la surface ! Celles d’hier soir, du sexe de son mari qui lui labourait les entrailles, celles aussi plus spécifiques des trois ou quatre coups de langue de Hell’s, dans la salle de bain. Elle se demanda pourquoi cette histoire, somme toute, banale d’un chien aimant sa maitresse, lui restait en travers de la gorge. Sans doute parce qu’en y songeant plus profondément, elle ne pouvait s’empêcher de se dire que c’était bon cette caresse interdite. Le sperme de Michel avait-il attiré le chien ? Ou bien était-ce tout bonnement son odeur à elle qui ça tournait à toute vitesse dans sa caboche.

Elle s’abandonna dans la confection méticuleuse du déjeuner. Les deux autres au loin, restaient complices dans une activité qui lui était parfaitement étrangère. Elle devinait l’animal couché sur le fond de la barcasse avec juste les oreilles qui prenaient le vent. Un peu comme il se positionnait au seuil de la porte de leur chambre. Puis elle revécut la caresse du premier soir, sur sa vulve. Se traitant de folle, de cinglée elle tenta d’oublier la scène. Rien n’y faisait pourtant et ses pensées revenaient sans cesse sur cette abominable langue qui la faisait frissonner en passant et repassant sur sa fente. Elle se traita d’idiote, de conne et même plus crument de « salope ». Si Michel pouvait deviner

Elle entendait, pour faire bonne mesure, les mots que son mari avait prononcés alors qu’il était loin d’elle. Il lui laissait clairement comprendre, que si elle et Hell’s il ne s’en offusquerait pas, qu’il ne serait pas jaloux ! Enfin avec les hommes, il fallait parfois aussi se méfier. Puis il y avait eu cette envie presque irrésistible de sucer et là elle ne l’avouerait à personne, jamais ! Mais elle avait trouvé cela plus qu’agréable. Son dernier zeste de fierté pour le repousser lui avait été difficile tant elle avait apprécié. Un regard encore et le point noir sur l’eau grossissait. Les deux loustics revenaient au bercail.

Alors ? La pêche a été fructueuse ?

Non ! Je ne sais pas ce qu’il a cet idiot, mais il n’a pas arrêté de gigoter sur le bateau. Pas moyen de le faire se calmer. Je me demande s’il n’a pas flairé une femelle en chaleur, c’est que ça a un odorat développé ces bestiaux. En plus Monsieur avait une gaule à me faire rougir.

Bien ! Donc pas de brochet pour notre dimanche !

Non, mais pour mon repas, je crois bien que je vais me contenter de

Hep ! Là, bas les pattes tu n’en as pas encore eu assez ? Entre hier et ce matin ?

Tu es un véritable appel au viol mon cur, et si tu ne voulais pas m’exciter il fallait te vêtir autrement. Humm !

Grand fou

Il avait saisi Claude par la taille et se tenait derrière elle, son bras solide avait plaqué le dos féminin contre sa poitrine. Le déshabillé ridicule qu’elle portait n’était pas vraiment un handicap pour ses yeux. Il suggérait bien plus que si elle s’était trouvée nue. La main au bout du bras qui la retenait contre lui avait déjà franchi la frêle barrière des froufrous affriolants. Elle s’égarait même dans un buisson soyeux sans que la femme fasse un geste pour la retirer. Elle fléchit les genoux pour lui faciliter un passage inéluctable. Le Brachet assis sur son derrière à deux mètres d’eux avait les deux quinquets braqués sur ce que la main caressait.

Si tu n’aimes pas ce que je te fais, tu me le diras

Idiot, tu n’es qu’un satyre, un vieux pervers un

Le reste se trouva noyé dans un soupir. Elle aussi avait levé les bras et s’était saisie du cou de son compagnon. Sa tête relevée, inclinée vers celle de Michel amena ses lèvres au contact de la bouche de l’homme. Le baiser qui les réunit semblait donner des idées au chien. Et alors que la main masculine frottait le bourgeon en haut du sexe, il s’approcha, lentement. Quand sa langue s’immisça entre les doigts et la chatte, Michel stoppa net son baiser. Claude crut un instant qu’il allait crier après la bête. Mais pas du tout. Un moment interloqué par la réaction de son animal, l’homme sembla s’en amuser.

Ah ! Tu lui fais donc de l’effet aussi regarde-moi ça ! Il bande comme

Dis-lui d’aller dehors !

Eh ! Tu ne veux vraiment pas le laisser un peu s’amuser ?

Quoi ? Tu me prends pour une chienne ? Une salope ? Ça ne va pas la tête ?

Arrête de dire des conneries. J’ai seulement envie de voir jusqu’où il peut aller !

Non s’il te plait dis-lui de filer s’il te plait

Les mots n’avaient plus la dureté d’une demande. Ils devenaient presque comme l’inverse de ce qu’ils signifiaient. Le ton mal assuré de Claude fit que Michel ne demanda rien à Hell’s. Il se contenta de la frictionner davantage et elle mouillait d’une manière étrangement conséquente. La langue râpeuse du cabot continuait sa course folle sur toute la longueur de l’ourlet ouvert par les doigts malicieux. Et elle se tut sous le baiser revenu, d’un Michel particulièrement émoustillé par ce qu’il voyait. Les murmures de Claude étaient désormais de véritables appels au sexe. Elle remuait sa croupe contre la bite de son homme. Et bien entendu l’animal encouragé par ces secrétions odorantes, persistait à la léchouiller.

Quand elle eut les jambes si tremblantes qu’elle avait du mal à se tenir debout, Michel la fit se coucher. Sur le carrelage de la cuisine, il vint à califourchon sur sa poitrine, lui remontant les jambes sur ses épaules. Sa chatte ainsi ouverte offrait toute sa surface à la langue du Brachet. Puis sans doute complètement rassuré par ces encouragements muets, il essaya de la pénétrer dans cette position et il était diablement fort le bougre. Michel eut du mal de le repousser.

Pas comme ça ! Bon sang ! Recule attends ! Hell’s, non !

Il venait d’élever la voix, mais le clebs lui était fou furieux. Il revenait sans cesse frotter son ventre contre une cuisse de la femme. Les coulées de son sperme formaient déjà une petite mare sur les carreaux du carrelage. Claude prit peur et tenta de se relever. Elle se retourna sous Michel qui de tout son poids forçait pour faire reculer l’animal. Alors qu’elle se trouvait à genoux, les deux pattes de devant du chien se collèrent sur les flancs de la belle. Et sa pine maintenant se frottait allégrement entre les fesses de la belle.

Michel n’arrivait pas à repousser la masse de muscles qui montait sur le dos de son épouse. Il n’eut que le temps de voir cette longue et bizarre tige rouge alors qu’elle s’enfonçait en Claude. Mais comme il était un peu haut sur la femme, la bite de la bête n’avait pas pris la bonne porte. La femme ne bougeait plus alors que la bite à toute vitesse allait et venait fouiller son anus. Et le Brachet pour la première fois de sa vie connaissait les joies de l’amour. Claude ne bougeait plus, mais elle ne criait pas non plus. Alors Michel se plaça aux côtés de l’amant à quatre pattes de son épouse.

Il saisit la pine et la retira de l’illet dans lequel elle naviguait. Il la tenait au bout du fourreau et pour d’obscures raisons, l’envie lui prit de l’enfoncer dans la chatte de Claude. Hell’s reprit ses mouvements désordonnés en restant les pattes avant bloquées sur les côtés de l’épouse en levrette. Celle-ci gémissait sourdement comme si c’était son mari qui lui faisait l’amour. Elle commença à remuer de plus en plus les hanches et la main de Michel qui tenait en elle le sexe canin, suivit le mouvement. Quand elle jouit avec une violence inouïe, son mari surpris lâcha la pine du cabot ! Dans un mouvement trop brusque, le chien sortit de la foufoune qu’il pistonnait.

Un véritable flot de sécrétions gicla en même temps que la queue rouge. Et un long moment encore, le vit se frotta dans la raie des fesses, mais il ne rentra plus en elle. Puis l’animal se calma, et s’éloigna du couple. Claude gênée regarda son mari qui ne savait plus quoi lui dire. Il bandait comme un cerf au temps du rut.

Tu es content de toi ? Tu t’es bien fait plaisir ? Me faire baiser par notre chien c’était ça ton fantasme ?

Non attends ! Je n’ai pas réfléchi. Ça a été instinctif, et il m’a semblé que ça ne t’avait pas vraiment déplu

Comment peux-tu dire ça ? C’est dégueulasse ! Monstrueux et contre nature. Ignoble, tu es ignoble.

Claude bon Dieu c’est arrivé comme ça et je suis certain que tu as joui. Tu mouillais tellement !

Il ne t’est pas venu à l’idée que c’était de toi que j’avais envie ? Allez fous moi la paix, dégage, je vais me doucher. Et maintenant tu pourras te chercher une chienne pour baiser salaud !

Attends mon amour, attends, ne te fâche pas

Laisse-moi tranquille !

La douche coulait depuis un long moment et Michel ne savait plus quelle attitude adopter. Il aurait bien juré qu’elle a avait pris une part active à ce coït extraconjugal. Mais elle ne l’avouerait jamais. Sa fierté de femme, sa peur aussi du « qu’en-dira-t-on » ! Et dire qu’il se retrouvait comme un con, avec une queue disproportionnée, et ses couilles lui faisaient mal à force d’envie. Il opta pour une réconciliation rapide et entra lui aussi dans la salle de bain. Elle n’entendit pas la porte qui s’ouvrait et ne vit donc pas son mari qui regardait l’éponge laver les dernières traces qui auraient résisté. Bon Dieu qu’elle était plaisante à voir ainsi.

La mousse avait envahi son dos et une brosse à grand manche raclait la peau savonneuse de la belle brune. En deux mouvements le pantalon encore ouvert, le caleçon et les chaussettes de Michel furent jetés pêle-mêle sur le panier de linge sale. Il fit une enjambée et se retrouva tout proche de l’objet de toutes ses convoitises. Sans doute que le mouvement qu’il venait de faire pour entrer, elle l’avait perçu. Mais elle ne dit pas un mot. Se contentant de continuer son brossage long et fastidieux. Alors il lui saisit la main et l’écouvillon stoppa sa besogne. Elle avait l’air moins en rogne.

Quand il prit une fleur de nylon, qu’il y colla une bonne rasade de gel aux senteurs « lilas », elle ne bougea pas d’un centimètre. Puis il se mit en devoir de lui passer cette mousseline souple et odorante du cou jusqu’aux fesses, avec un maximum de douceur. Sur sa peau il pouvait voir une sorte de grain se dessiner au fur et à mesure de l’avancée de cette caresse. La chair de poule lui hérissait tous les pores sans pour cela qu’elle le rejette. Il continua jusqu’entre les deux demi-globes, s’attardant sur ceux-ci, l’un après l’autre. Un pur bonheur pour cette femme sensuelle. La trique qui se balançait à quelques centimètres d’elle ne passait pas non plus inaperçue.

Pardon ! Pour le chien plus jamais mon amour, c’est promis

Ne promets pas de choses quand nous sommes dans cet état ce serait encore des serments d’ivrogne, tu le sais bien.

Pourtant, je ne suis ivre que de toi !

Et puis je n’ai pas dit que ça m’avait déplu. Mais pas comme tu voulais qu’il fasse je voudrai bien réessayer, mais quand c’est moi qui déciderai !

Vos désirs, Madame, sont des ordres ! C’est bien noté.

À la bonne heure ! Maintenant, donne-moi cette chose un peu dure qui traîne par là

Sa main avait suivi le ventre de Michel et l’escale qu’elle fit sur les bourses lui attira un soupir. D’une main l’homme coupa l’eau et le corps encore plein de mousse de la brune se prit aux jeux du sexe. À genoux elle pria le Dieu Priape d’une bouche gourmande, avant de se prosterner devant lui. Une fervente catholique, protestant dans une prière à un Dieu qu’ils adoraient les deux, ça ne pouvait que se terminer en jouissance. Là, dans une cabine de douche à l’italienne, le couple se retrouvait. Michel avait simplement noté que son impression première était la bonne.

Elle avait bien participé à l’hallali avec Hell’s et elle le referait volontiers, mais comme toutes les femmes, il fallait que ce soit elle qui décide du moment. À cela, il ne trouvait rien à redire. C’était son corps, même si elle le lui prêtait souvent, elle restait libre d’en disposer à sa guise. Un privilège dont elle n’avait peut-être jamais usé et encore moins abusé. De l’autre côté de la porte, malgré les odeurs du gel douche, l’odorat du Brachet lui indiquait que les choses revenaient à la normale. Il sortit de la maison par la porte-fenêtre.

Dans le jardin le soleil inondait tout. Et il fit le tour de sa propriété. Il saurait bien attendre son heure, et le festin qui ce jour-là s’annoncerait serait un pur bonheur sans doute. Chaque chose en son temps mais les animaux n’ont pas ce genre de pensées sans doute

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