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Histoires de cocus (extra)ordinaires – Chapitre 8

Histoires de cocus (extra)ordinaires - Chapitre 8



Mon futur ex-mari avait pris soin de planquer toutes les clefs, sauf celles de ma chambre. Ainsi, quand j’étais sous la douche, il en profitait pour s’immiscer dans la salle de bain et enfilait une recrue penchée sur le lavabo. J’étais obligée de me sécher et de les bousculer carrément pour sortir. Puis ils en vinrent à piquer mes vêtements et les serviettes pour que je sois obligée de paraître nue. Moi qui ne m’étais montrée ainsi qu’à mon mari et mon médecin ! Quelle honte ! Mais à chaque fois, je fis comme si je n’étais pas affectée… d’ailleurs, à quoi cela servait-il puisque leurs soumis semblaient peu intéressés par ma plastique ne me jetant qu’un regard étonné comme si la présence d’une femme en ce lieu était incongrue… alors, ils trouvaient autre chose. Et montaient encore d’un cran, toujours dans l’exhibitionnisme.

Quant à Vidane, il affectait de se promener à poil, surtout après leurs ébats, la queue encore tout humide et les poils pubiens couverts de sperme. Il exhibait mon cocufiage et son corps d’athlète dans un sadisme et une vengeance obscènes. Il avait l’ascendant et même s’il respectait pour la forme les écarts de rang, c’était bel et bien lui le mâle dominant. Il se faisait un malin plaisir quand il sodomisait mon mari, de me le faire savoir bruyamment si la vision ne m’en était pas imposée…

Une à deux fois par semaine, mon mari, privé de son amant, ramenait une recrue pour la nuit. Les ébats étaient plus discrets, comme s’il était gêné, en l’absence de son "mec" de se montrer devant moi. Il n’était pas rare que je revisse ensuite le lauréat avec son grade de caporal.

J’évitais les "retrouvailles" du vendredi soir pour rester le moins possible en leur présence… l’humiliation ne comptait plus. J’étais habituée, mais je me dissimulais mal l’intérêt que je portais à ces garçons bien membrés qui me rappelaient désormais plus ma solitude et mon envie d’amour que mon infortune. Eux, ils avaient du plaisir ! Eux, on les aimait… tandis que moi, j’étais bien seule.

Quand je rentrai vers une heure du matin, ça sentait l’homme et le sexe dans toute la maison, car bien sûr, ils évitaient de trop se laver et les effluves de mâles, de sperme, de sueur et de rut envahissaient les pièces. Parfois, ils n’étaient pas couchés et s’occupaient d’un ou deux jeunes soldats. Dans le silence de ma chambre, encore troublée par les derniers râles de l’orgasme d’un soldat, je me faisais jouir de la main en désirant qu’une queue vînt faire son office là où mes doigts ne pouvaient m’apporter qu’une maigre consolation face à l’appétit charnel qui me consumait. Chaque jour davantage.

J’eus, une nuit, en me levant, l’idée d’aller sucer le sexe d’un garçon qu’on avait laissé dormir sur le canapé du salon… je me mis à genoux, contemplai la bite au repos, humai l’odeur du sexe… et passai.

Dans la cuisine, ils avaient laissé un désordre indescriptible. Une assiette, où gisaient encore quelques biscuits d’une célèbre marque chocolatée avait servi de cible à un concours. On n’avait pas tout mangé, mais les fines galettes étaient couvertes de sperme. Moi qui n’avais jamais goûté celui de mon mari, du moins autrement que le mince filet qui s’en échappait avant son éjaculation, j’eus la tentation… et j’en léchai un. Je ne trouvai pas cela bon, mais pourtant, je continuai et finalement les mangeai tous… tout en fouillant ma chatte avec mes doigts… sexe par procuration. Si je restais là encore longtemps, sûrement, je deviendrais folle !

Plus mon départ s’approchait, plus le sergent et mon mari gagnaient en perversité. Mais je n’y faisais même plus attention et cela les rendait dingues, je crois. Ils ne savaient plus qu’inventer et je crois, ils prenaient plus de plaisir à baiser en ma présence qu’en mon absence.

On peut légitimement se demander comment j’en étais venue à supporter tout cela. Au départ, j’étais profondément choquée d’avoir été trompée. J’aurais dû partir dès la première fois. Pourquoi ne l’avais-je pas fait ? Par amour ?

Il me fallut du temps pour réaliser. En fait, j’avais épousé un jeune et très bel officier, à la carrière pleine d’avenir. Je croyais l’aimer en reproduisant ce que l’on faisait dans ma famille ; les filles d’officiers épousaient des officiers. J’avais su gré à celui-ci de me permettre de poursuivre mes études et de les terminer, croyant qu’il respectait ainsi ma liberté. En fait, il n’en avait rien à foutre. J’étais pour lui un alibi, un certificat de respectabilité qui lui permettait de se livrer à ses penchants homosexuels sans laisser place au doute. Personne ne soupçonnait alors un homme marié d’être gay comme on dit aujourd’hui… et pourtant combien de garçons de cette génération ont dû se marier incapables de faire leur coming-out ?

Probablement, de mon côté, ne l’avais-je pas aimé ? Il était beau oui, brillant oui, rassurant… L’image du mari et du gendre idéal en vogue dans mon milieu. Mon amour propre était touché, bien sûr, mais plus par le fait d’avoir été couillonnée sur la marchandise. De plus, je lui en voulais de m’avoir empêchée de vivre une vie normale avec un autre homme.

Du reste, il ne me fallait pas tout regretter et d’abord, sa bite.

Car j’avais aimé sa bite. Grosse, lourde, dure. J’en appréciais la rigidité et la douceur du gland et son goût incomparable. Cela avait été ma première queue, et la seule à ce jour, et si je n’avais pas laissé libre cours à toutes les envies de mon mari (me sodomiser, boire son jus), je me dis que j’avais peut-être raté des occasions.

Il me fallait reconnaître que ce qui me faisait supporter les coucheries auxquelles j’assistais, c’est le plaisir de voir des bites, cette curiosité chaque jour plus intense pour le sexe de l’homme. Mon mari me délaissait, notre dernier rapport n’avait rien produit en moi et je voulais une bite, de plus en plus, jusqu’à l’obsession. Je voulais reconnaître le plaisir avec un homme. Je me caressai souvent désormais sans honte, en rêvant à toutes ces queues dressées que je voyais. Il m’arrivait quotidiennement de fantasmer sur l’un des amants de mon mari, tous choisis avec soin, et de désirer être prise, même par Vidane que je détestais pourtant, mais dont le corps était sublime, il faut bien en convenir.

Un samedi soir, peu avant mon départ définitif, bien que je rentrasse très tard pour éviter qu’on m’impose une scène de cul qui n’aurait fait qu’attiser mon désir, je trouvai la maison occupée par les partouzeurs du week-end. Pour être sûrs que je ne pourrais pas échapper à leur perversion, ils s’ étaient purement et simplement installés dans le couloir.

Au sol, un soldat en levrette se faisait monter par le sergent-chef Vidane. Pendant qu’il encaissait les formidables coups de bite, (je dois bien en convenir), le pauvre troufion qui méritait la première syllabe de ce substantif tout autant que la seconde en renvoyant d’ailleurs l’intégralité du mot à son fondement, suçait mon ex avec application. Mon regard ne pouvait faire que de plonger sur la croupe magnifique du sous-of, sur ses cuisses solides arc-boutées au-dessus du fessier de la recrue et aux couilles qui se balançaient follement.

Dos au mur, entièrement nus, trois autres conscrits, se tenaient au garde-à-vous, deux d’entre eux, bandant avec toute la puissance d’étalons en rut.

Ainsi obstrué, le passage m’était interdit.

Toutefois, je fus surprise de voir un jeune garçon qui ne bandait pas rougir jusqu’aux oreilles.

C’était le plus petit des trois. Il avait ce physique trapu des paysans bretons dans la peinture du XIXe siècle. Ses traits étaient épais, le nez fort, les lèvres grosses, l’arcade sourcilière marquée, le poil très noir qui donnait à son crâne rasé et son menton, où déjà la barbe repoussait, une marque sombre. Son torse était velu, mais les tétons roses saillaient. Le pubis était touffu, très brun.

Un zob lourd et mou pendait, le prépuce épais recouvrant un gland dont on devinait toute la forme.

Dès qu’il m’aperçut, il croisa ses mains sur son sexe, mais fut rappelé à l’ordre par un "garde-à-vous" tonitruant de mon mari. Il remit ses bras le long de son corps, regardant le mur droit devant lui, humilié sans doute d’être nu devant une inconnue.

Le pauvre garçon faisait pitié. Il avait l’air jeune et rougissait de honte.

Mon mari se moqua de lui et le sergent en fit autant en se retournant vers moi.

Alors ? On se masturbe sous les douches avec son petit camarade, on fait sa chochotte pour sucer la bite qu’on mâtait en se branlant ; on prétend qu’on n’est pas une fiotte et on fait le timide devant la dame.

J’vous jure mon capitaine, c’était juste un concours de bites avec le sold…

Ta gueule larve. On n’a pas fini avec toi. Après ta bouche, on va s’occuper de tes fesses. Elle est bonne ta bouche, tu sais bien pomper… tu vas bien encaisser la queue dans ton fion…

S’il vous plaît mon capitaine, j’ai jamais fait…

Ta gueule on te dit !

La colère me vint.

Vous me dégoûtez. Si j’ai bien compris, vous le forcez. S’il veut porter plainte, je témoignerais !

Porter plainte, reprit Vidane. Vu comment il suçait, ça m’étonne qu’il veuille porter plainte. Il aime l’homme, ça se sent, mais là, il a honte devant une femme.

Foutez-lui la paix gros porc !

Oh, mais c’est qu’elle le voudrait pour elle, la salope, reprit le sergent-chef, c’est vrai qu’elle n’a plus d’hommes… S’il est pas écuré, on te le laisse ! Allez soldat, baise la dame si t’en es capable ! et on te fout la paix… sans cela, gare à ton cul !

Viens avec moi, lui dis-je.

Eh ! on veut l’entendre jouir la dame, hein, mon capitaine ? Il paraît qu’elle est frigide, un vrai glaçon. Alors t’entends soldat, tu la fais crier et tu pars ! Sans cela, on te sodomise tous les cinq. Tu pourras plus marcher au pas pendant une semaine.

Le pauvre garçon ne savait pas quoi faire.

Viens ! Allez, viens !

Fermez pas la porte, on veut vérifier.

Je me fis un chemin entre les quatre types en traînant par la main le soldat Mazac’h et refermai la porte de ma chambre derrière moi. Je dois dire que j’avais une folle envie de faire l’amour. Depuis la dernière fois avec mon mari, durant laquelle je n’avais rien senti, il ne s’était rien passé. J’aurais pu prendre un amant, mais je ne savais pas draguer. J’avais envie d’une queue maintenant. Après tout, du temps où j’avais des relations "normales" avec mon mari, il ne me restait que de bons souvenirs. Et puis, lui qui n’était plus apte à m’arracher même un gémissement, il entendrait… même si je devais simuler. Cela lui ferait les pieds !

Aussitôt dans ma chambre, les deux autres gars entrèrent et enlevèrent la porte de ses gonds.

On a dit qu’on veut voir et entendre… s’il vous plaît…, dit Vidane.

Le garçon s’expliqua.

Vous savez Madame, c’était un pari idiot avec le soldat Le Calch… Le sergent-chef nous a surpris et on a été forcé. Mais moi, je voulais pas avoir de rapport sexuel avec un garçon, c’était…

T’inquiète, tu t’es fait piéger.

Moins de blabla dans la turne ! Ou tu la sautes ou tu te fais sauter, c’est simple ! hurla le sergent-chef depuis le couloir.

Tu as envie de te faire sodomiser ? demandai-je au jeune homme.

Pas trop…

J’enlevai mon pull, mon chemisier, mon pantalon… être nue devant ces porcs ne me faisait plus rien. Ils m’y avaient habituée. Du moins le croyais-je.

L’un des soldats qui tenait la faction devant la porte s’adressa au club des partouzeurs.

Elle se fout à poil, chef !

Putain, elle va le faire, elle va le faire ! Elle va vraiment le faire !

Oui, j’allais le faire. J’enlevai mon soutien-gorge, un peu perturbée quand même, mais faisant mon possible pour n’en rien laisser paraître. Le garçon se mit à bander et le fait de voir que je plaisais à un homme me fit reprendre confiance.

Après avoir enlevé ma culotte, je m’agenouillai.

Elle va le sucer !

Mais c’est qu’elle rougit la salope. Elle est mignonne toute timide comme ça ! commenta Vidane d’un ton sarcastique.

Je devais rougir beaucoup pour qu’il s’en rende compte vu la faiblesse de la lumière provenant du couloir.

Mais je continuai et comme que je prenais la bite dans la bouche, mon mari entra comme une furie.

Baise pas ma femme, c’est un ordre ! hurla-t-il au jeune type en le frappant.

Vidane intervint pour empêcher mon mari de cogner encore.

Laissez, capitaine, laissez… du coup, ça vous enlève les remords et tous ces trucs à la con. C’est presque plus vot’ femme maintenant. Et puis qu’est-ce que ça peut vous foutre…

Non, je ne suis plus ta femme… ta femme c’est lui, dis-je à mon mari en désignant Vidane… Lui et tous les autres… A moins que ce ne soit toi leur pute…

J’avais touché juste. Il me fixa en fermant les poings et voulut me cracher au visage, mais il ne m’atteint pas. Ce coup de colère contre ce gros con qui prétendait être jaloux alors qu’il me cocufiait à qui mieux mieux acheva de me désinhiber. Je me remis à pomper de plus belle, d’autant que je le faisais désormais par provocation.

Ouais, j’en ai rien à foutre de cette pute ! Si vous aimez la chatte qui pue, vous pouvez bien tous vous la mettre au bout du nud, j’en ai rien à foutre !

Garde à vous ! hurla le sous-of aussitôt.

Les quatre gars s’alignèrent contre le mur de la pièce, serrés comme des sardines.

Ceux qui ont déjà baisé une femme, un pas en avant.

Un seul soldat s’avança.

Ceux qui veulent tirer celle-là, un pas en avant !

Le même s’avança ainsi que mon petit breton.

Toi, occupe-toi du capitaine et toi, viens me sucer !

A suivre

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