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Jef, t'es pas tout seul – Chapitre 1

Jef, t'es pas tout seul - Chapitre 1



Ça fait qu’on était allés aux vues, moi puis Jef, puis en ressortant il y avait deux poupounes qui attendaient l’autobus en avant du Cinérama. Vous auriez dû voir ça le pétard ! Elle avait les cheveux qui lui descendaient quasiment jusqu’aux fesses, des grosses babines de suceuse, puis des nîmes tellement serrées qu’on pouvait voir qu’elle avait rien en-dessous, l’ostie de cochonne. L’autre, par contre, c’était un pichou : une grosse torche avec les boules qui pendaient puis les dents par en avant. Mais je me suis dit : « C’est pas grave : qui se ressemble, s’assemble; c’est Jef qui va se la faire. » Parce que Jef avec, il est pas beau tout de suite : il a une tête à faire peur aux corneilles.

Mais apparence que sa tête fait pas peur aux poules, parce qu’elles ont pas crissé le camp quand il est allé leur dire bonjour. Parce que moi, vous me connaissez : je suis un séducteur; je serais capable de charmer un serpent, pas de flûte puis pas de turban sur la tête ! Ça fait que ramasser deux nounounes à l’arrêt d’autobus, c’était trop facile. J’ai dit à Jef : « Vas-y, va voir si ça mord; au pire, ça va te faire de la pratique pour plus tard. » Puis en fin de compte, ça mordait en tabarnac ce soir-là, puis c’était pas juste à cause de la bougraisse avec ses grandes palettes. Ces deux plottes-là avaient pas dû se faire mettre depuis des mois !

— Quel autobus que vous attendez, les filles ? qu’il leur demande. Le numéro dix ?

— Non, que la plus grosse répond, le cent soixante.

— Cent soixante ? Calvaire ! Où c’est que vous allez avec un numéro de même, à Mercier-Station ?

— Non, mais pas loin : on reste à Havre-Saint-Louis.

— Havre-Saint-Louis ? Ça tombe bien, on allait justement par là. J’ai mon char stationné sur la Piquette; je vous embarque.

Ça fait qu’elles nous ont suivi. Moi, j’étais en beau câlisse après Jef : qu’est-c’est qu’on allait faire à Havre-Saint-Louis ? Il aurait pas pu laisser faire puis aller trouver deux autres poupounes qui restaient pas à l’autre bout du monde ? Mais quand je me retournais pour jeter un coup d’oeil à la fille avec les beaux petits tetons puis les grandes jambes dans ses nîmes serrées, je me disais que ça valait peut-être le voyage. Sauf que je savais pas comment j’allais me retenir jusqu’à ce qu’on soit rendus là-bas: j’étais déjà raide comme un pendu. Il allait falloir qu’elle me fasse une pipe en chemin, ma grande suceuse…

Dans ce temps-là, le char à Jef, c’était une Clio 1991 gris charbon pas de chapeaux de roues puis avec du plastique à la place des vitres d’en arrière. (J’ai la mémoire des détails.) Quand les filles ont vu ça, elles ont eu l’air de vouloir retourner à l’arrêt d’autobus. Pourtant, la face à Jef les avait pas faites virer de bord; il faut croire que son char était encore plus laid que lui ! Mais juste à ce moment-là, on a vu l’autobus cent soixante qui descendait la rue Blanquet : il est passé en avant de nous autres sans s’arrêter. Il paraît que le prochain allait seulement passer trois heures plus tard, ça fait que les deux poupounes ont décidé d’embarquer, en fin de compte. Jef a fait monter la bacaisse à côté de lui, puis moi je me suis assis en arrière avec Caroline (ou Catherine – je sais plus trop).

Ça nous a pris une secousse pour partir, parce que le moteur passait son temps à étouffer. À un moment donné, Caroline a dit qu’elles allaient prendre un taxi, à la place, mais juste comme elle ouvrait la porte pour débarquer, Jef a trouvé le tour de démarrer. Ça fait qu’elle est restée assise puis on est partis. « Voyez-vous, les filles » que je leur ai dit « un char, c’est comme une femme : il faut y aller en douceur puis prendre son temps. » Je suis comme ça, moi : je sais comment les prendre, les poules. Sauf qu’à voir comment c’est que Jef changeait de vitesse en remontant l’Amiral-Rigault, elles ont dû se dire qu’on allait leur défoncer la plotte de bord en bord tout à l’heure ! Puis elles avaient pas tort : moi puis Jef, on est comme les pistons d’un moteur deux-cylindres. Bang! bang!

Rendu à la hauteur de Ville-Lambert, la grosse torche en avant s’est retournée vers moi puis m’a demandé : « Venez-vous de Morial ? Vous avez l’accent. » Ostie d’épaisse ! Le monde de Montréal a pas d’accent; c’est vous autres, ici-dedans, qui en avez un. (Mais je l’ai pas dit tout fort, parce qu’à Montréal, on sait vivre.) Je vous jure qu’on était pas tombés sur des lumières ce soir-là ! Puis avec tout ça, j’attendais toujours après ma pipe. Qu’est-c’est qu’elle avait à niaiser de même, Catherine ? À quoi ça lui servait, ses grosses babines, si c’était pas pour sucer ? Ça fait que je me suis mis à me frotter le braque à travers mes culottes, pour l’exciter; mais il faisait noir comme dans le cul d’un ours en arrière du char, puis elle avait pas l’air de se rendre compte de rien.

Pendant ce temps-là, la bougraisse à Jef nous contait sa vie, ou je sais pas quoi. Puis l’autre sans-dessein qui l’encourageait en lui posant des questions : « Qu’est-c’est que tu fais dans la vie ? », « Quel film que vous êtes allées voir ? », « Où c’est que t’as pris ça, cette belle robe-là ? »; ça en finissait plus. Elle allait jamais fermer sa crisse de gueule, à ce train-là ! Moi, je commençais à perdre patience. C’est bien beau, toutes vos histoires, mais quand est-ce qu’on fourre, simonaque ? Je lui donnais encore deux minutes pour me sauter dessus comme une chienne en chaleur, à Caroline, puis après ça…

On venait de prendre la route des Brûlis qui fait le tour de la montagne à Ville-Lambert puis va jusqu’à Havre-Saint-Louis, puis tout à coup on s’est mis à ralentir. Le char à Jef avançait plus; ça lui a tout pris pour se rendre sur le bord de la route avant de s’arrêter complètement. On était dans le bois, au milieu de nulle part : pas une câlisse de lumière d’un bord ou de l’autre de la route ! Les deux poupounes ont demandé qu’est-c’est qui se passait, mais Jef répondait rien; il tournait la clé dans le contact puis donnait des coups de poing sur le volant. Puis après ça, il leur a dit : « Carabosse, les filles ! Il nous reste plus de gaz ! »

Oh, Jef, mon ratoureux ! Où c’est qu’il va chercher des idées de même, voulez-vous bien me dire ? Faire semblant de manquer de gaz pour qu’on puisse s’envoyer les deux plottes sur le siège d’en arrière en attendant que la remorqueuse arrive : moi, je vous avoue que j’y aurais pas pensé. Puis le plus drôle, c’est que nos deux nounounes pouvaient pas savoir qu’en fait, on avait fait le plein juste avant d’aller aux vues; l’aiguille devait encore être aux trois quarts. Puis mon aiguille avec, elle était aux trois quarts : je bandais comme un troupeau de chevreuils au complet !

Ça fait que j’ai baissé mes culottes avant que la queue me casse en deux; puis en même temps, j’entendais Catherine dans le noir, à côté de moi, qui défaisait sa ceinture de sécurité. « Ceinture ou pas de ceinture, ça fera pas de différence », que je me suis dit, « je vais te la mettre tellement profond que ça va leur prendre les mâchoires de vie pour me sortir de là, tabarnac ! » Sauf qu’après ça, au lieu d’enlever ses nîmes puis de venir s’embrocher sur moi, comme je pensais, elle est sortie du char en disant qu’il y avait un Pétro-Canada pas loin puis qu’elle allait acheter du gaz. J’ai même pas été capable de courir après elle : le temps que je remonte mes culottes, elle était déjà partie.

L’ostie d’agace-pissette ! Me laisser de même, dans le char, avec la queue dans les mains ! Puis pendant ce temps-là, Jef puis sa charrue avaient déjà commencé. Je voyais pas grand-chose, mais je les entendais s’embrasser, en avant. Puis ça faisait des grands flchss, puis ça faisait des grands flchss, comme disait l’autre. Moi, en attendant, j’avais pensé me crosser tranquillement, sur le siège d’en arrière, comme ça je serais dur comme une barre de fer quand Caroline allait revenir. Mais après ça, je me suis rendu compte que mais qu’elle nous ramène le bidon de gaz, on allait être obligés de repartir; ça fait que tant qu’à bander pour rien, j’ai laissé faire.

En avant, ils ont continué à se manger la face une secousse, mais je pense qu’ils voulaient passer à autre chose, parce que tout à coup Jef s’est arrêté puis il m’a demandé si je voulais leur laisser la place. Moi, ça me faisait pas un pli sur la poche, ça fait que je suis sorti du char puis je les ai laissés embarquer en arrière. Je me suis assis dans le siège du conducteur puis j’ai essayé d’ajuster les miroirs pour voir qu’est-c’est qui se passait, mais il faisait trop noir. La seule affaire que j’ai vue, c’est quand Jef a enlevé sa robe à la grosse torche. (C’était dur à manquer : il l’a accrochée après l’appuie-tête à côté de moi.)

Ça fait que je voyait rien, mais par contre j’entendais tout : les petits cris de jouissance de la bougraisse, Jef qui râlait en lui ramonant le minou, les flchss flchss comme tantôt mais en plus fort, le char qui grinçait à chaque coup de reins… Au bruit que ça faisait, j’avais l’impression que ça allait lui prendre une nouvelle suspension, à Jef ! C’est pas fait solide, ces chars-là. À ce train-là, on allait avoir besoin de se faire remorquer pour vrai mais qu’ils aient fini. C’est l’autre nounoune qui allait avoir l’air folle en calvaire en revenant avec le gaz : le réservoir quasiment plein, mais le derrière du char qui traîne à terre.

En attendant, la grosse torche avec les dents par en avant avait l’air de se pâmer. « Ah oui, Jef, baise-moi ! » qu’elle couinait, « Ah, j’aime ta queue, Jef ! Bourre-moi avec ta grosse queue ! »; ça fait que Jef la fourrait encore plus vite. À un moment donné le char a arrêté de grincer : je pense que la suspension arrivait plus à suivre. Mais la fille jappait encore plus fort pour compenser : « Oh, Jef ! Jef ! Fais-moi jouir, Jef ! » Apparence que Jef a fait en plein qu’est-c’est qu’elle lui demandait, parce qu’après ça elle s’est comme étouffée puis on l’a plus entendue rien dire, puis lui, en sentant sa plotte lui serrer tout le tour du braque, il s’est mis à gueuler : « Tiens, ma crisse ! T’aimes ça, hein ? »

Moi, j’étais content pour eux autres, mais je commençais à trouver le temps long en tabarnac. J’étais toujours aussi bandé que tantôt, puis ça aidait pas, de les entendre fourrer juste derrière moi comme ça ! Comment c’est que ça prend de temps, aller chez Pétro-Canada puis revenir ? Ça fait qu’en attendant, j’ai rebaissé mes culottes puis je me suis crossé un peu pendant que Jef continuait de sauter sa grosse nounoune. Ils se rendaient-tu compte que j’étais en train de les écouter en bandant ? Puis que je pouvais tout entendre, même les petits pets de plotte qu’elle lâchait à chaque fois que Jef ressortait sa queue ? J’étais juste en avant d’eux autres : ils pouvaient quand même pas s’imaginer que j’entendais rien ! Pour moi, ça les excitait de savoir qu’il y avait quelqu’un qui les écoutait s’envoyer en l’air.

Ça fait que le char brassait tranquillement; moi, je me laissais bercer. Je me disais que si Catherine revenait puis me voyait bandé de même pendant que les deux autres baisaient sur le siège d’en arrière, elle voudrait peut-être me sucer un peu avant de mettre du gaz dans le char. Il aurait fallu qu’elle revienne puis qu’on puisse continuer, ou bien que Jef vienne puis qu’il s’arrête. Ça fait que quand la bougraisse à Jef s’est mise à beugler des « Hon ! » puis des « Han ! », puis que j’ai vu qu’ils étaient pas prêts d’avoir fini, puis que l’autre poupoune revenait toujours pas, j’ai perdu patience.

— Câlisse, Jef, que je lui dis, ça t’arrive-tu de penser un peu aux autres, des fois ?

— Qu’est-c’est que j’ai fait ? qu’il me demande.

— C’est pas qu’est-c’est que t’as fait; c’est qu’est-c’est que moi, je fais pas.

— Énerve-toi pas : elle s’en vient, ta morue.

— Oui, mais ça te tenterait pas de me laisser une chance, en attendant ?

— Calme-toi le pompon ! J’ai même pas fini.

— Puis, ça ? À la grosseur qu’elle a, il y en a assez pour deux.

— Ah oui, Jef ! que la nounoune lui dit avant qu’il ait le temps de répliquer. On fait ça à trois; ça va être cochon !

— Bon, bon, d’accord, que Jef me répond. Mais allume la lumière, qu’on voie où c’est qu’on s’en va.

C’est qu’avec tout ça, j’avais oublié qu’il y avait une lumière dans le plafond du char à Jef. Tout ce temps-là, j’aurais pu voir clair puis les regarder faire, au lieu d’être dans le noir à essayer de deviner qu’est-c’est que c’était que j’entendais ! Ça fait que j’ai allumé la lumière du plafond puis j’ai regardé qu’est-c’est qui se passait sur le siège d’en arrière. Jef avait ses nîmes baissées jusqu’aux chevilles puis il était en train de se relever. La fille, elle, était quasiment toute nue : il lui restait juste sa brassière puis ses sandales. Elle était effoirée dans le fond du siège, les jambes écartées. Ses cuisses étaient comme deux gros jambons, puis sa plotte était rose puis juteuse comme un rôti de boeuf. Je saurais pas vous dire si j’avais envie d’elle ou bien si j’avais juste faim…

Sauf que c’est bizarre : quand la poupoune à Jef m’a vu la queue sortie, elle a eu une drôle de réaction : elle s’est mise à rire. Ça devait être nerveux. Je la comprenais, la pauvre : elle était pas habituée de se faire sauter par deux gars en même temps, ça fait que le fou rire la prenait. On l’a laissée se calmer un peu pendant que moi puis Jef, on cherchait comment c’est qu’on allait s’y prendre. Pas besoin de vous dire que c’était un moyen casse-tête, parce que le char à Jef était déjà pas gros pour deux personnes; mais trois personnes – surtout avec une grosse torche de même – ça rentrerait jamais sur le siège d’en arrière.

En fin de compte, qu’est-c’est qu’on a fait, c’est que Jef s’est assis sur le siège, la queue en l’air, puis la bougraisse est allée se mettre dessus, penchée par en avant, face à moi. Comme ça, Jef pouvait la prendre par en arrière, puis moi je m’étais installé entre les deux sièges d’en avant pour qu’elle puisse me sucer. C’était elle qui allait tout faire, parce que Jef était pas capable de bouger avec deux cent cinquante livres de plotte sur la queue, puis moi, il fallait que je me tienne après les appuie-tête pour pas crisser le camp à terre. Heureusement qu’on était tombés sur une ostie de grosse cochonne : elle avait pas besoin de notre aide…

Elle a commencé par prendre ma queue dans sa main pour me crosser. En même temps, elle se tortillait les hanches pour s’embrocher le plus loin possible sur le gros braque à Jef; lui, il vous lui serrait les deux fesses en râlant. Moi, je sentais ses doigts comme des petites saucisses autour de ma queue, puis son pouce qui me frottait le bout jusqu’à ce que ça mouille. Après ça, elle a avancé la tête vers moi puis elle ma liché d’un bout à l’autre, puis elle est retournée s’effoirer le cul sur Jef. Elle est revenue encore, puis cette fois-là elle m’a avalé au complet; après ça, elle a laissé ses lèvres glisser lentement sur ma queue en reculant. Pour une fille avec des dents de lapin, je vous dis qu’elle suçait bien en calvaire !

Puis elle a continué comme ça, en faisant aller ses hanches puis en me lichant ou me suçant à chaque fois qu’elle était rendue au bout. Je voyais ses gros tetons balloter dans sa brassière, en-dessous; j’aurais voulu lui enlever sa brassière puis les prendre dans mes mains pendant qu’elle me crossait, mais c’était des plans pour tomber sur le cul. Heureusement, Jef a eu la même idée que moi; puis il avait les mains libres, lui. Ça fait qu’il a défait la brassière de sa poupoune puis l’a laissée tomber dans le fond du char. Vous auriez dû voir ça, les belles grosses boules qui pendaient après ça ! On aurait dit deux pamplemousses bien juteux ! Je me suis poigné bien comme il faut après un appuie-tête, puis je suis allé lui pincer les mamelons avec mon autre main.

Je pense que ça l’a fait jouir, quand elle a senti que je lui taponnais les boules, parce qu’elle a arrêté de grouiller puis elle est restée effoirée sur Jef, la gueule grande ouverte, les yeux fermés. Elle me serrait toujours le manche de plus en plus fort entre ses doigts, puis avec son autre main, elle se jouait après le capuchon. Jef avec, il l’a senti quand elle est venue : elle devait lui serrer la queue avec sa plotte aussi fort que la mienne avec sa main ! Il l’a prise par les cuisses puis l’a tirée vers lui pour pas qu’elle bouge de là. « Ah, oui ! » qu’elle disait, « Fais-moi jouir, oui, c’est bon ! »; mais je sais toujours pas à qui c’est qu’elle parlait, au juste – à moi ou bien à Jef ?

Quand elle a eu fini, elle s’est lâchée le piton puis elle s’est repenchée vers l’avant pour venir me sucer. Elle bougeait plus les hanches, mais entre deux bouchées elle nous disait : « Bourre-moi ! Défonce-moi avec ta grosse queue, Jef ! » Ça fait que Jef s’est accroché après, puis en se donnant des élans, il était capable de se lever du siège pour aller vous la fourrer jusqu’aux gosses; puis après ça, il retombait sur le cul. À chaque fois qu’il l’embraquait, ça faisait gigoter ses bourrelets puis ses gros tetons, puis elle était obligée de se tenir après le siège d’en avant. Plus Jef lui ouvrait la plotte, plus elle serrait les lèvres; j’étais à la veille de lui exploser dans la gorge, tabarnac !

Elle a dû sentir, qu’on était proches, moi puis Jef, parce qu’elle s’est ressortie ma queue de la gueule pour nous encourager. « Oh ! Viens, Jef ! », qu’elle nous criait, « Viens, oui ! » Puis en même temps, elle m’enroulait ses doigts autour du manche puis me secouait comme un prunier pendant que Jef lui rentrait dedans. Quand elle a entendu Jef souffler un grand coup puis qu’elle l’a senti jouir, elle s’est jetée par en arrière sur lui, pour qu’il lui crache tout ça le plus profond possible. Elle nous a dit : « Oui, Jef ! Oui ! Viens ! », puis elle m’a lâché la queue pour aller se défroquer le capuchon puis se faire jouir une dernière fois.

Moi, j’étais quasiment rendu, ça fait que je me suis crossé comme un câlisse de malade en les regardant jouir, tous les deux. Jef, je voyais juste ses jambes qui dépassaient d’en-dessous; mais je pouvais voir le rôti de boeuf à sa bougraisse qui suintait le bon jus de baise, puis ses beaux gros crisse de jambons de chaque côté, puis ses deux pamplemousses qui se balançaient juste en avant de moi… C’était tout un festin qu’ils m’avaient cuisiné là ! J’aurais voulu aller lui bouffer les fesses, à la grosse torche; lui avaler les cuisses, lui sucer les tetons jusqu’à l’os puis me bourrer la face avec la sienne. Mais en fin de compte, c’est moi qui lui ai servi une bonne cuillerée à soupe de gland-manger pour dessert !

Pas besoin de vous dire que Jef était à moitié mort après ça, puis qu’il était pas en état de conduire. Ça fait que j’ai remonté mes culottes, je me suis rassis dans le siège, j’ai parti le char puis j’ai demandé à la bougraisse en arrière où c’est qu’elle voulait que je la dépose, à Havre-Saint-Louis.

— Comment ça que ça marche ? qu’elle me demande en remettant sa robe. Il me semblait qu’il vous restait plus de gaz…

— Tantôt, il nous restait plus de gaz, que je lui dis; maintenant, il nous reste plus de jus.

— On attend pas Madeleine ?

— Pour qu’est-c’est faire que j’attendrais Madeleine ? Je sais même pas c’est qui !

— Mais voyons donc ! Vous pouvez pas partir comme ça !

— C’est vrai, ça, que Jef me dit : on peut pas partir de même.

— Comment ça ? que je lui demande.

— Parce que t’es encore sur le neutre, ostie de niaiseux !

Ça fait que je me suis mis en première puis on a décrissé.

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