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Jeremy – Chapitre 4

Jeremy - Chapitre 4



Jeremy

Quatrième chapitre

Cela faisait déjà un sacré moment que je navais pas vu Jeremy ni reçu le moindre contact de sa part. Dans un sens, je ne pouvais lui reprocher car il nétait pas facile pour lui de vivre avec une famille constamment sur son dos. Si ce nétait pas ses parents qui lembêtaient, cétait son grand frère. Si ce nétait pas lui, cétait ses cousins et ainsi de suite. Jaurais pu lui remettre mon adresse afin quil puisse me rendre des visites de temps en temps lorsquil se trouvait en ville pour ses études mais non.

Cette idée ne mavait même pas traversé lesprit ne serait-ce quun seul moment alors que jétais en sa présence. Ainsi, plusieurs mois passèrent sans quon puisse se voir, ce qui me tiraillait le cur mais aussi lesprit. Lété arriva très vite et lors des premiers jours de cette saison, mon téléphone qui reposait sur ma table de chevet se manifesta par sa sonnerie. En décrochant, jentendis ma mère à lautre bout du fil et je savais déjà ce quelle sapprêta à me proposer. Toutefois, je décidais de laisser les choses se faire delle-même.

Je ne tenais absolument pas à me nourrir de faux espoirs mais surtout, faire une sacrée chute si ces derniers ne se réalisaient pas. Il ne lui faut pas beaucoup de secondes avant dentendre de sa part, une nouvelle invitation à venir chez elle. Dès quon se dit « à bientôt », je posais mon téléphone sur ma table de chevet et me leva de mon matelas pour me diriger vers mon placard. Jouvris la porte et en sortit un sac que je mempressai de remplir de vêtements propres et adéquates pour cette saison qui avait si bien débuté. Une fois mon sac prêt, jachevai les derniers préparatifs et une heure plus tard, jétais déjà dans le bus qui me conduisit dans la ville où résidait ma mère.

Pendant le trajet, je narrêtai pas de songer à mon Jeremy. Je me demandai sil se portait bien, si on allait se voir pendant ces quelques jours de vacances mais surtout, si on allait pouvoir recoucher ensemble. Au fur et à mesure quon sisolait pour nous égayer sexuellement, mon bel ami me fournissait la preuve que ces jeux entre homme attisaient sa curiosité. Pour lheure, il ne mavait toujours rien fait juste membrasser mais je ne désespérais pas. De plus, je ne lui mettais aucune pression car jétais davantage préoccupé à lui faire du bien plutôt que linverse donc, cela ne me posait aucun souci.

Le crépuscule commença à colorer le ciel de ses couleurs et cest à ce moment que jarrivai dans la ville en question. Jattendis que les premiers arrêts de bus soient derrière nous pour enfoncer le bouton rouge afin de demander au chauffeur du véhicule de sarrêter au prochain. Dès que le passage à niveaux fut traversé, le bus sengagea sur une petite aire se situant sur sa droite et simmobilisa pour me permettre de descendre. Le sac sur le dos, cest ainsi que je descendis les quelques marches de la sortie du car avant de poser les pieds sur le trottoir bitumé de la bourgade. Jétais enfin arrivé et rapidement, jempruntai la direction qui me mena jusquà lappartement dans lequel résidait ma mère.

Cinq minutes plus tard, me voilà chez elle. On se fit la bise et minvita à prendre place autour de la grande table du salon afin quon puisse boire le café. Bien sûr, pendant que je minstallai tranquillement, ma maman était déjà partie dans la cuisine pour nous préparer nos tasses. Ensuite, elle fut de retour au bout de trois minutes et une fois que les cafés furent déposés devant nos places, ma mère et moi discutâmes aussitôt. On se prit mutuellement de nos nouvelles et de son côté, elle me fit le résumé des situations concernant mes oncles, tantes et grands-parents.

Comme tout le monde semblait se porter plutôt bien, lévidence de sattarder davantage sur le quotidien de leur existence nous parût inutile. Du coup, nous décidâmes de discuter sur les différents moments positifs quelle avait vécu récemment et à la fin de ses mots, je compris que tout allait bien pour elle. Tout en buvant le contenu de ma tasse, je sentis à quel point javais hâte de retrouver celui qui faisait battre mon cur. Par contre, je nétais pas dupe car vu lheure quil se faisait, ce nétait pas encore aujourdhui quon allait pouvoir se rencontrer et coucher ensemble. Bien sûr, je ne disais rien à ma mère mais cette conclusion amère me rendit un peu triste au moment de mendormir quelques heures plus tard.

Le lendemain, la chaleur de lété se fit sentir de plus en plus forte et il était clair quon devait trouver une façon de se rafraîchir pour faire passer cette journée le plus agréablement possible. Du coup, avec mon frère et ma sur, on se mit daccord sur une idée : se baigner dans le fleuve qui traversait la ville. Ni une ni deux, on enfila nos maillots de bains et dès que laprès-midi débuta, on quitta lappartement pour se rendre sur les berges du Cher. Chacun ayant un sac sur le dos, on discuta tout en rigolant sur le chemin afin de rendre notre promenade plus joyeuse. Toutefois, on le fit vraiment pour nous donner limpression que le trajet serait plus court en sesclaffant par moment.

Lorsquon arriva sur lîle qui abritait une bonne partie des stades sportifs de la ville, il était évident que le reste de route à faire nétait pas le plus long. On emprunta le sentier principal qui contournait le stade de football et plus loin, on entra dans ce petit bois présent sur ce morceau de terre. Toujours en suivant le chemin caillouteux, on arriva rapidement à lendroit décidé quelques heures plus tôt et cest sur le sable de la berge quon déposa nos sacs. Nous les ouvrîmes pour en sortir nos serviettes et on allongea ces dernières sur la rive. Une fois le terrain prêt, ils nous restâmes plus quune seule chose à faire : séclater dans leau.

Dès que je me retrouvai à lintérieur, je me suis rendu compte que sa température navait rien à avoir avec celle qui régnait dans lair de cette belle journée. Des frissons me parcouraient le corps et très vite, une chair de poule fit son apparition sur ma peau. Toutefois, je menfonçais davantage pour vaincre la morsure de cette froideur et lorsque leau se trouva au niveau de mes pectoraux, je nhésitais nullement pour piquer une tête. Mon frère imita mon comportement mais notre sur décida de rester un peu en retrait. Le fait de se mouiller le corps jusquau cou lui était amplement suffisant.

Très vite, je mamusai avec mon frangin et pour tenter de mettre lautre en difficulté, on multiplia les éclaboussures. Par moment, on entendit le dernier membre de notre fratrie rouspéter car celui-ci recevait des gouttes bien malgré lui. Dès que ma sur se mit en sécurité de nos jeux masculins, on poursuivit et cette fois, on se montrait bien plus brusque. Désormais, on faisait de notre mieux, mon frère et moi, pour se faire tomber à leau en sagrippant par les bras. Combien de fois avons-nous bu la tasse, surtout moi ?

Au bout dune demi-heure, nous entendîmes des voix. Etant extrêmement pudique, je rejoignis la berge afin de me rhabiller un peu. Très vite, je messuyai le torse à laide de ma serviette et dès que ma peau était sèche, jenfilai mon tee-shirt pour être sûr que la partie supérieure de mon corps ne serait visible des personnes qui approchèrent. Peu de temps après, je vis une première tête qui métait familière, puis une deuxième et enfin, une troisième. Cétait Nicolas qui passait dans le coin, en compagnie de son petit frère Michael et dun pote, Alvino. Ces trois garçons habitaient dans le voisinage de ma mère et le premier était celui que jappréciai le plus.

Cétait un garçon très grand. Ses cheveux étaient châtains foncés, ses yeux marrons et sa peau était plutôt bronzé. Par contre, son petit frère était tout son contraire. Ce dernier était blanc comme un cachet daspirine, présentait des cheveux noirs et ses yeux étaient verts. Autant le grand frère mattirait assez par son physique, autant le second me laissait complètement de glace. En plus, il était lunatique et à part chouiner et faire chier son monde, il ne savait pas quoi faire dautre.

Enfin, Alvino. Lui, cétait le frère cadet dAlexandre, un garçon aux origines portugaises. Il était plutôt petit, avait des caractéristiques physiques assez similaires à celles de Michael. Toutefois, une différence assez importante existait puisque la peau dAlvino était légèrement plus colorée. Sachant que je navais rien à craindre de ses trois garçons, je baissai rapidement ma garde pour les saluer. Visiblement, ce superbe après-midi allait se poursuivre et être en la présence de Nicolas ne me posait aucun souci.

La seule chose qui mempêchait de faire des avances à ce jeune homme était son âge. Ben ouais, il était encore mineur et vu ce quil traversait au sein de sa famille, javais plus lhabitude de me tracasser pour lui plutôt quautre chose. Du coup, à chaque fois quil nallait pas bien, ce jeune homme venait me voir et il est clair que jaurais été un monstre si javais profité de cette occasion pour lapprocher de cette façon. Le trio sapprocha du nôtre et on échangea très vite des poignées de mains, sauf pour ma sur qui se devait de distribuer quelques bises. On discuta un moment et notre baignade attisa grandement lenvie chez chacun dentre eux.

Le premier à se mettre en caleçon était Nicolas et bien sûr, jai pu en profiter pour le mater un petit peu. Son petit frère le rejoignit en adoptant la même décontraction sur le plan vestimentaire tandis quAlvino traînait un peu des pieds. Tandis que tout ce petit monde se baignait tout en rigolant et en se montrant bruyant, je minstallai sur ma serviette. Tout en allongeant mes jambes sur celle-ci, jobservais cette joyeuse troupe samuser. Mes yeux ne quittèrent pas Nicolas mais très vite, mes oreilles perçurent un bruit sur ma gauche.

Je tournai la tête dans cette direction et remarqua que deux autres personnes arrivèrent vers notre berge. Lorsquelles apparurent à la sortie du chemin, je me rendis compte que les individus nétaient autres que Jeremy et Danny, son cousin que je ne pouvais pas encadrer. Avec lui dans les parages, il était clair que la journée allait prendre une tournure différente par rapport à son début. A plusieurs mètres de là, dans leau, mon frangin, ma sur, Nicolas et les deux derniers garçons sarrêtèrent de samuser pour savoir ce quils venaient faire dans le coin. Moi, je ne quittai pas ma serviette et je ne fus pas surpris de voir Jeremy marcher dans ma direction.

Une fois près de moi, il saccroupit et me présenta sa main droite pour quune poignée puisse séchanger entre nous deux. Comme Danny était présent, mon amant ne pouvait se montrer affectueux comme il avait prit lhabitude de le faire. Non, avec un tel con dans son dos, ce jeune homme devait se la jouer réglo sous peine de se voir attirer de gros problèmes. Son cousin était un lâche et une pure balance. Par devant, il jouait lami sincère et nhésitait pas à défendre votre position lorsque le besoin se faisait sentir.

Une fois le dos tourné, ce mécréant vous enfonçait des poignards et sarrangeait pour vous créer une mauvaise réputation. Ce genre de mec, jai vraiment du mal à les supporter et savoir ce gars dans les parages me mettait déjà sur les nerfs. Toutefois, je narrivai pas à comprendre pourquoi Jeremy trainait avec lui alors quil ne pouvait pas le blairer. Fallait croire que lhypocrisie était un trait commun pour tous les membres masculins de cette même famille et je ne fus pas étonné de le constater. Ouais, la journée navait plus du tout lambiance du départ.

Par contre, comme Jeremy était avec moi désormais, il était évident de mes idées perverses le concernant habitaient mon esprit. Je me devais de misoler avec lui pour satisfaire mon appétit sexuel mais de quelle façon allais-je bien pouvoir my prendre ? Toutefois, avec ce Danny qui se doutait bien quil y avait anguille sous roche entre son cousin et moi, la tâche savérait bien plus difficile quà laccoutumée. Alors que je cherchais une idée tout en conservant le silence, Jeremy séloigna et ne commençait à se déshabiller. Très vite, mes yeux se posèrent sur lui et une fois que le jeune homme se retrouva en caleçon, jen profitai pour le mater correctement.

Dès que ses vêtements se retrouvèrent sur le sable de la berge, Jeremy ne perdit aucune minute pour se rendre dans le Cher. Etant moins téméraire, Danny exprima son envie de partir et nous souhaita une bonne journée. Je nosais y croire. Pour une fois, le cousin du garçon que jaimais quittait les lieux sans nous poser le moindre problème. Si javais un calendrier sous la main, il était évident que jaurais marqué ce jour au feutre rouge.

Maintenant que Danny avait disparu de la berge en empruntant ce sentier qui disparaissait sous les arbres du bois bordant, jallais pouvoir nourrir mes projets sans la moindre craindre. Restait maintenant à savoir si Jeremy était partant et sil accepterait de me suivre pour quon puisse sisoler. De son coté, mon amant samusa avec Nicolas et mon frère lorsque tout à coup, Michael samusa à faire le poirier dans leau. Dans cette position et sans défense, Alvino en profita pour lui jouer un mauvais tour. Sans prévenir personne, il sapprocha du cadet de Nicolas et lui retira son sous-vêtement.

Du coup, Michael se retrouva les fesses à lair ainsi que son sexe. Sur ma plage, je rigolais à cette plaisanterie de mauvais goût et je nétais pas le seul. Son frère, le mien et Jeremy se moquèrent de lui et ma sur, qui navait rien loupé du spectacle sesclaffa également. Alors que Michael changea sa position pour sortir sa tête hors de leau, Jeremy abandonna la bande pour venir près de moi. Une fois devant mes yeux, il saccroupi et mon regard se plaça sur son entrejambe.

Celui-ci sétait glissé hors du sous-vêtement sur lun des côtés et pendait dans lair. Toutefois, son sexe gagnait très vite en centimètres et je compris que si Jeremy était venu me voir, cétait uniquement pour que je moccupe de lui. Bien sûr, cest naturellement que jacceptai de satisfaire cette requête. Sans trop me presser, jabandonnai ma serviette pour me mettre debout et cest en compagnie de mon bel ami que je quittai cette plage. Derrière nous, les autres ne sinquiétèrent pas de notre absence et cétait une bonne chose.

Se tenant lun à côté de lautre, on marchant le long du sentier en cherchant un endroit isolé de nos regards.

« Ca va être chaud pour le faire ici, dis-je à Jeremy.

— Je sais mais comme nous sommes tranquilles, je ne vois pas pourquoi on se priverait. »

Et aussitôt, Jeremy continua à avancer mais en séloignant du sentier. Visiblement, il voulait trouver une zone sûre mais cette dernière ne devait pas se trouver aussi près de lunique voie qui traversait ce bout de forêt. Amoureusement, je le suivis à travers les nombreux arbres et quelques minutes plus tard, nous trouvâmes deux pieds darbres coupés depuis un moment. Leur base était si large que chacun dentre nous pouvait se poser dessus sans être inquiété de tomber. Autre détail qui avait toute son importance : les pieds se trouvaient lun à côté de lautre.

Lendroit était propre et comme on se trouvait pas très loin du lit du fleuve, il était normal que le sol qui se trouvait sous nos pieds était humide. Toutefois, cela ne nous empêcha pas de nous mettre au travail. Très vite, Jeremy vint se placer juste devant moi et membrassa tendrement, sans pour autant y mettre la langue. Cela ne me posait aucun problème car le plus important pour moi à ce moment était davoir sa grosse queue dans ma bouche. Une fois ce premier baiser échangé, il ouvrit son pantalon et sallongea sur le sol en posant sa tête sur lun des pieds végétaux.

Peu après, cest moi qui mallongeai sur le sol en prenant bien soin de placer mon visage à hauteur de sa verge. Je la prit en main et glissa le gland dans ma bouche. Rapidement, les premiers coups de langue eurent lieu et aussitôt, des gémissements se firent entendre. Par contre, sucer uniquement son gland nallait pas rassasier ma faim et cest par gourmandise que jenfonçai davantage son chibre avant de débuter une véritable fellation. Les minutes sécoulèrent sans le moindre problème et tout en samusant, nos ouïes étaient à laffût du moindre bruit suspect.

Pour ma part, javais pensé que ma bande se serait vocalement manifestée lorsque lun dentre eux se serait rendu compte de notre disparition mais non. La seule chose que nos oreilles percevaient était le chant des oiseaux, ce qui apporta un cadre plutôt romantique à lacte que nous étions en train de réaliser. Alors que jattendais patiemment que mon amant crache sa semence comme à laccoutumé, je fus surpris de lentendre me parler. Dhabitude, il gardait le silence lors de ces moments et se contentait juste de se concentrer sur son plaisir. Par contre, ce que jallais entendre de sa bouche me désarma totalement.

« Je voudrais te sucer. »

Sous le coup de létonnement, je libérais sa verge de ma bouche et le regardai droit dans les yeux. Visiblement, Jeremy était sincère dans sa volonté mais javais besoin den être sûr. Tout en le masturbant doucement, je lui posa cette question :

« Tu es sûr de vouloir me le faire. Tu sais, je ressens beaucoup de plaisir à te sucer donc, cela ne me dérange pas de poursuivre comme ça. »

Et ce quil sapprêtait à me répondre me remplit de joie, surtout depuis le temps que jattendais ces mots de sa bouche

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