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La cure – Chapitre 13

La cure - Chapitre 13



La cure 13

Julie parle à côté de moi :

-Depuis le réveil et notre départ je revois la suite des événements et je les interprète différemment. Laveuglement de la passion passe, jaccorde plus dimportance à une histoire que ma racontée Marco pendant notre voyage aller. Sur le moment, je nai pas voulu le contredire pour ne pas augmenter son excitation, mais jai jugé son récit incroyable et dicté par le ressentiment : le baiser de M-J, sa mère et de son ami Albert , à lorigine de la rage de Marco, était-il réel ou simplement le fruit de son imagination. Je regardais ma route, je navais pas vu Marie-Joséphine.

Vrai ou imaginé ce baiser ou cette étreinte avait été un déclencheur puissant de colère. Marco navait-il pas traité sa mère bien aimée de « salope »? Puis il avait considéré notre départ comme une ruse de sa mère pour léloigner delle et de son amour adultère. Enfin il sinquiétait moins de savoir son père cocu, que davoir laissé le champ libre aux amours de sa mère et de son ami Albert. Il fustigeait la conduite maternelle, scandalisé par la différence dâge des amoureux en oubliant que la même différence le séparait de moi. Son jugement était altéré, il en voulait à sa mère, avait reporté sa rage sur moi et mavait plus maltraitée quaimée à larrière de la voiture sur le parking.

Non content de sêtre soulagé comme un sauvage en me traitant comme il aurait voulu traiter sa mère, il sest mis à me raconter une histoire tellement scandaleuse pour moi que je ny ai vu que le fruit de sa colère et un désir débordant de se venger de la liaison de sa mère avec le jeune Albert. Limage tournait en boucle dans son cerveau. Je ne lai pas cru, cétait trop invraisemblable. Puis jai voulu oublier ces divagations. Il a pris le volant et sest concentré sur la conduite, a délaissé le sujet.

Maintenant me reviennent en mémoire les horreurs quil a dites à propos de sa mère et tout ce qui sest passé pendant notre séjour me fait changer davis. Il disait vrai.

— Te décideras-tu bientôt à me raconter ces « horreurs » que je puisse comprendre qui est cette mère qui refile son fils à une femme du même âge quelle pour que celle-ci déniaise son fils et lui enseigne les rudiments de lamour. Est-il nécessaire de recevoir des cours pratiques pour apprendre à aimer ?

Lui si tendre avant la rencontre des deux amoureux en bord de route est devenu plus dur avec moi. Il devait massimiler à sa mère et reportait sur moi son mépris pour les femmes, « toutes pareilles, toutes infidèles » et pour les maris « cocus et aveugles. » Il lexprimait de ci de là en phrases courtes après des minutes de mutisme inquiétant. Je me faisais plus douce, je me montrais maternelle ou amante soumise et il réagissait comme un être atteint de cyclothymie, passant de moments deuphorie à des instants de dépression. Au début jai cru à des caprices denfant gâté, jai voulu me montrer patiente et je me suis attachée à lui au fur et à mesure que je sentais chez lui une souffrance à soulager.

Ce besoin continuel de déguiser en bonne action les comportements dictés par la passion amoureuse ménerve et me fait protester :

— Oh ! Lâme généreuse. Nexagère pas, tu as soulagé autre chose que de la souffrance. La partie organisée hier soir sadressait plus aux corps quaux âmes, tu as soulagés les bourses de ces voyous, tu leur a vidé les couilles, ça na pas rendu leurs âmes meilleures si on pense à ce quils prévoyaient de tinfliger sur la plage. Toi-même,tu as pris ton pied quand ils tont prise en double. Tu tes soumise aux ordres et aux menaces, mais sans la moindre protestation et plutôt avec zèle.

Alors tu reviens à ces horreurs scandaleuses ? Car je ne vois pas ce qui peut scandaliser une femme comme toi après laventure inqualifiable à laquelle tu as consenti, même si tu invoques la menace ou les coups pour te justifier. Peut-on faire pire ?

— En gros, il sagit dun cas dinceste. M-J prétendait adorer son fils et aimer sentir son corps contre elle. Cela sentend quand on parle dun bébé ou dun jeune garçon. Quand lenfant grandit, cette proximité physique a des limites au-delà desquelles on sengage dans des sentiers boueux. Je cite les accusations de Marco:

— Pour mon 16e anniversaire javais invité deux copains et une copine. Les deux premiers mavaient annoncé quils seraient accompagnés dune petite amie. La dernière, que jespérais conquérir, est arrivée au bras dun garçon de classe terminale. A leur départ, jai pleuré de déception. Ma mère a voulu me consoler, ma garanti quun jour une princesse viendrait. : « Ne sois pas si pressé, en attendant ta maman est là. ». Elle ma serré très fort contre elle, bercé tendrement. Ce contact a soudain déclenché un phénomène physique surprenant; jai senti gonfler ma verge contre une cuisse de ma mère, mon sang sest mis à bouillir Jai étreint maman plus fort, jai caché ma face en larmes dans son corsage. Maman a placé sa main sous mon menton et a relevé ma tête pour me regarde dans les yeux et a dit:

— Mon pauvre chéri, ne dramatise pas, tu connaîtras dautres chagrins, mais tu seras aimé comme tu le mérites. Fais confiance à ta maman. Mais, quest-ce que je sens là ? Mon Dieu, tu es un homme.

Elle sétait écartée, avait posé sa main sur la bosse de mon pantalon, me regardait avec étonnement et promenait sa main, pour sassurer quelle ne faisait pas erreur, sur la première manifestation officielle de ma virilité. Jétais dans mes petits souliers , devais-je être fier de montrer aussi indiscrètement mon émotion sexuelle, devais-je avoir honte de bander à la chaleur du corps qui mavait enfanté ? Elle et moi étions troublés. Pour vaincre ce trouble inconnu maman a déposé un baiser sur mon front, des baisers sur mes joues. Lenlacement s est reformé, sa main restait collé sur mon érection, la faisait grandir. Jai répondu instinctivement à ses baisers, nos bouches se sont rencontrées et il y a eu un trou noir.

Je ne sais pas comment je me suis retrouvé couché tout nu dans le lit de ma mère. Elle pleurait, me racontait que je lui avais fait peur en mévanouissant, que jétais lourd à transporter.

— Jai froid, ai-je prononcé

— Oh mon trésor, attends je vais te réchauffer.

Elle me couvrit dune couverture de laine. Elle venait de remettre de lordre dans sa toilette après le désordre causé par le déplacement de mon corps. Aussitôt elle se dévêtit et vint se coucher contre moi. Ainsi la chaleur de son corps réchaufferait naturellement le mien. Elle était heureuse de me transmettre sa chaleur, me couvrait de mots tendres, de baisers : tout ce que je rêvais de recevoir de la décevante Louise quand je lavais invitée à ma fête danniversaire.

Pour accélérer le réchauffement maman se coucha sur le côté gauche, tout contre moi et je sentis la douceur de ses seins, le gauche sécrasait contre mon bras droit, le droit se posa en douceur sur mon torse lorsquelle reprit ses baisers sur mon visage. Sa jambe droite cherchait à réchauffer mes jambes et pesa sur ma cuisse droite. Enfin entre le sein et la cuisse de maman son bras droit balaya ma poitrine, mon ventre et vint constater que jétais réceptif à toute cette bonne chaleur humaine : sa main bienfaisante se referma sur une érection en voie de rétablissement. Jétais au paradis.

Ma mère veillait sur moi, mais sinquiétait encore et voulut faire mieux encore, elle sallongea sur moi. A quarante ans et à force de régimes elle ne pesait pas trop,. Dune main elle essuyait mes dernières larmes de bonheur. La douceur de ses seins sur ma poitrine me ramenait à ma petite enfance. Que faisait son autre main entre nos bassins. Elle touchait ma verge dure, elle cherchait au-dessus entre les cuisses chaudes, elle poussait mon gland vers des contrées humides et plus chaudes. Mon membre disparut dans une fournaise, comme mis sous un éteignoir de grande chaleur, dans un bain confortable. Je ne pus exprimer aucun étonnement, la bouche de maman me réduisait au silence. Elle était immobile sur moi, jétais ravi davoir une mère aussi aimante. Le bonheur cest ça, me disais-je, pourvu que cela dure. Ensuite jai passé de nombreuses nuits à faire lamour à maman. Pourquoi Albert prend-il ma place

— Comment, Julie as-tu pu douter de la sincérité de Marco? Autant de précision sur sa première relation incestueuse aurait dû te convaincre

— Cétait trop de précision justement. Attention, Marco nétait plus un puceau. Il avait de lexpérience lors de notre première relation. Tu las relevé toi-même. Entre ses seize ans et le moment où sa mère me le confia il pouvait avoir eu de nombreuses amantes en cachette. Il pouvait donc inventer un scénario pour compromettre sa mère. Il lavait vue avec son ami Albert, il pouvait éprouver du dépit, quil ait eu des relations sexuelles ou non avec sa génitrice. Donc je mettais sa rage pendant le déplacement sur le compte de la surprise davoir vu Albert prendre la place du père ou voler une part daffection due au fils.

Ce sont ses excès de la semaine et dhier particulièrement, contre moi, représentation de sa mère, quadragénaire infidèle devenue souffre douleur offerte à des étrangers qui mont ouvert les yeux et ont rendu crédible sa version. Sa mère incestueuse la trahi, lui le fils qui se croyait amant unique. De plus jai été bien malgré moi le moyen utilisé par cette mère pour éloigner le fils dans le but de le remplacer par Albert. En se vengeant sur moi, en me livrant à dautres il a cru se venger de sa mère. Il a voulu me souiller pour souiller M-J. Jai compris quil y a un transfert sur moi de la haine vouée à la traîtresse. Lamour davant notre séjour sest mué en détestation.

— Tu analyses très bien les sentiments de ton amant. Car tu viens de parler de « Lamour davant notre séjour ». Jaimerais que tu appliques tes dons de compréhension à mes sentiments. Réfléchis à ce que peut vivre un mari trompé et à la résonance dans mon cur dune phrase comme celle que tu as prononcée en acceptant la présence de 4 jeunes dans notre chambre pour une union avec Marco, juste après avoir décidé de refuser tout contact sexuel avec lui :« une fois de plus ou une fois de moins ». Pour moi, cela a fait « une fois de trop ». Je tai tirée des pattes de ton amant diabolique, en frappant mais y compris en te chargeant dans cette voiture ce matin. Tu as accumulé les reniements, tu as attendu lextrême limite pour te détacher de Marco et pour maider à le maîtriser sur la plage. Que diras-tu à sa mère ce soir ou demain, comment lui expliqueras-tu labsence de son fils.? Réfléchis aussi à ce que toi et moi pourrons devenir. Je ne sais pas si notre couple pourra survivre à ta passion pour Marco, à tout ce que je viens de vivre par ta faute.

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