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La naufragée de la route – Chapitre 1

La naufragée de la route - Chapitre 1



ELYNE

22h00…, je termine enfin mon travail, je suis serveuse dans un petit restaurant situé dans une petite ville du sud-ouest.

Je n’ai qu’une hâte… rentrer chez moi, me déshabiller et me délasser dans un grand bain chaud.

Il faut dire qu’avec mes talons de 10 cm, j’en parcours des kilomètres au service des nombreux clients de ce restaurant.

Les derniers clients sont enfin partis, je me presse d’enlever mon petit tablier blanc, de passer mon manteau de type "imper", et d’attraper les clés de ma petite voiture C3.

Je me dirige d’un pas décidé sur le parking désert a cette heure-ci et me précipite au chaud dans l’habitacle de mon coin douillet.

Direction mon appartement…situé à une trentaine de kilomètres.

Plus que 10 kms et je serai enfin arrivé chez moi

Alors que je m’engage sur la route de déviation comme tous jours, le moteur de ma voiture se met d’un seul coup à tousser ! Je ne comprends pas… j’ai fait la révision il n’y a pas si longtemps que ça pourtant !

Un ou deux kilomètres plus tard, le moteur me lâche….

Je me retrouve alors coincée en pleine campagne et pour clôturer le tout…il commence à pleuvoir à grosses gouttes ! L’orage menace…

Après plusieurs essais infructueux, je me décide à prendre mon portable et à appeler une amie habitant à une vingtaine de kilomètres.

La poisse me suit ! Ce n’est pas possible ! Pas de réseau !!!

Je frappe le volant de colère m’infligeant une petite douleur au poignet. Les larmes viennent caresser mes joues rosies par le froid.

Je ne peux pas rester là ! Je vais être frigorifiée !

Je prends mon courage à deux mains, le col de mon manteau bien relevé sur mon cou, et je décide d’explorer les environs à la recherche d’une quelconque habitation…

Punaise ! Je ne sens plus mes pieds ! Et cette satanée pluie qui est de plus en plus dense !

La chance me sourit enfin ! J’aperçois au loin une grande bâtisse blanche. De la lumière apparaît faiblement au rez de chaussée. Je me mets à courir, manquant à plusieurs fois de tomber… et j’arrive enfin devant la porte d’entrée !

Pas de sonnette… juste un gros anneau en fer forgé sur la porte en bois.

Je le saisis…. et frappe trois fois….

La porte s’ouvre… et laisse découvrir un homme….

C’est un homme grand, brun aux yeux noisettes, mesurant environ 1m76, je dirai âgé d’une quarantaine d’années voir cinquante au plus.

Plutôt pas mal… le type d’homme que j’aurai sûrement charmé dans le restaurant où je travaille…

La chaleur provenant de l’intérieur de la bâtisse vient me réchauffer le visage… cette douce chaleur sur mon corps me procure un petit frisson.

GERMAIN

Je suis seul chez moi ce mercredi soir.

Je reçois régulièrement des femmes dans ma maison, isolée à la lisière d’une forêt privée. Souvent, des épouses ou des jeunes filles de la bonne société, à la recherche de sensations fortes, rencontrées sur des sites de bdsm que je fréquente assidument, et qui participent à des soirées que j’organise de temps en temps avec des amis. Mais en cette fin octobre, elles semblent être toutes parties pour le pont de la Toussaint.

Il y a deux heures, un violent orage a éclaté. Des pluies diluviennes ont transformé la campagne environnante en bourbier, et nous avons même eu droit à une coupure de courant de près d’une heure.

L’électricité a été rétablie depuis quelques minutes, quand on frappe à la porte. Je n’attends personne, et avec ce temps, je me demande qui a été assez fou pour venir jusqu’ici, dans ce trou perdu.

Les coups redoublent. Mon visiteur doit être très impatient. Ou inquiet?

J’ouvre, et je me trouve face à une jeune femme. Belle, car c’est la première chose que je regarde. Elle est trempée. Sa chevelure brune est plaquée par la pluie qui ruisselle sur son visage fin, illuminé par de magnifiques yeux verts, en amandes. Son manteau ressemble à une serpillère et, dépassant de sa courte jupe, j’aperçois de jolies jambes, souillées par la boue. Elle tient à la main des escarpins à hauts talons, qu’elle a surement dû ôter pour pouvoir marcher.

— Bonjour, lui dis-je avec un sourire. Que puis-je pour vous?

— Excusez moi de vous déranger, me répond-elle. Je me suis retrouvée sur la déviation, sous l’orage, et ma voiture est tombée en panne. J’ai essayé d’appeler du secours, mais il n’y a pas de réseau.

— Ça, par ici, vous ne pourrez pas capter avec un téléphone portable, malheureusement.

— Je ne sais pas quoi faire, poursuit-elle. Je rentre du travail, et je suis encore à une bonne dizaine de kilomètres de chez moi.

— Vous voulez prévenir quelqu’un?

— Non, je vis seule. Pourriez vous appeler une dépanneuse?

— Une veille de week-end prolongé, il n’y a pas de garagiste ouvert dans la région. Rien avant lundi. Mais rentrez, ne restez pas ainsi sous la pluie. Je m’appelle Germain, et vous?

— Elyne.

Je m’écarte pour la laisser franchir la porte, et lorsqu’elle passe devant moi, j’en profite pour la détailler. Difficile de lui donner un âge, car elle est très séduisante. Je dirais une trentaine d’années, peut-être quarante.

Elle retire son manteau traversé par la pluie, dévoilant une jolie silhouette moulée par ses vêtements, eux-aussi mouillés.

Nous discutons quelques minutes de sa situation et, pour la convaincre de ma bonne foi, je passe quelques appels sur mon téléphone fixe. Je la laisse écouter les messages des répondeurs: "le garage est fermé, rappelez lundi…"

Je lui offre de passer la nuit ici, et d’aviser demain. Je peux lui proposer une petite chambre, où elle sera tranquille, et elle finit par accepter.

— Vous ne pouvez pas rester avec vos vêtements mouillés, lui fais-je remarquer.

— Mais je n’ai rien pour me changer, me répond-elle, gênée.

— Si vous voulez, vous pouvez prendre une douche et mettre vos vêtements à sécher. Il y a des peignoirs accrochés dans la salle de bains, vous en trouverez bien un à votre taille. Et nous pourrons boire un verre ensuite, pour vous remettre de votre mésaventure.

Après une courte hésitation, elle me remercie pour mon hospitalité, et je la conduis dans la salle de bains.

Bientôt, j’entends l’eau couler. Pendant qu’elle se douche, j’allume le feu dans la cheminée, et je sors deux verres et une bouteille de whisky. Je sers deux bonnes doses, et dans un des verres, je laisse tomber quelques gouttes d’une fiole rangée au fond du bar. Puis je prépare quelques glaçons dans un seau en cristal.

Une minute après, Elyne sort de la salle de bains, et me rejoint. Elle porte un peignoir assez court, rouge sombre, appartenant à une des femmes qui vient ici, et je cherche déjà à deviner son corps nu sous l’éponge moelleuse.

Elyne s’installe dans un fauteuil, face à moi, et en s’asseyant, le peignoir remonte et s’entrouvre sur ses jambes, me laissant apercevoir la dentelle de ce qui me semble être un string. Il n’en faut pas plus pour que mon imagination s’enflamme…

Nous trinquons, et nous commençons à déguster ce vieux whisky, qu’Elyne semble apprécier. Sans méfiance, elle le boit par petites gorgées, pendant que nous discutons. Bientôt, ses joues deviennent plus rouges, ses yeux se mettent à briller, et ses propos se font de plus en plus… libres. Elle rit fort, sans retenue, et je sais que mon breuvage commence à produire son effet: il diminue les défenses et les inhibitions de celles qui le boivent, sans altérer leurs sensations.

Je vais rechercher quelques biscuits dans la cuisine, et en revenant dans le séjour, je trouve Elyne debout, en train de regarder mes tableaux et mes sculptures, disséminées dans la pièce. Tous sont des nus féminins, avec une forte charge érotique, et plusieurs de mes uvres représentent des femmes soumises aux caprices d’hommes ou de femmes.

— C’est vous qui avez réalisé ces peintures et ces sculptures, me demande-t-elle?

— Oui. Elles vous plaisent.

— Elles sont très belles, je trouve ces femmes vraiment jolies et excitantes…

— La plupart sont des amies, ou des femmes qui viennent parfois ici.

— Et elles acceptent de poser… comment dire…

— Bien sur, elles aiment être soumises et s’exhiber. Vous ferez d’ailleurs un très bon modèle aussi, je le sais déjà. Je ne me trompe jamais.

— Mais… Je ne vous ai jamais dit que j’accepterais de me montrer ainsi devant vous!

— Nous allons en parler. Mais pour l’instant, asseyez vous, et buvons, dis-je en remplissant de nouveau nos verres.

Je me place derrière le canapé, et quand Elyne est assise, je pose mes mains sur ses épaules, ouvrant un peu l’encolure du peignoir..

— Vous savez que vous êtes très belle, Elyne? lui dis-je à l’oreille, en posant des baisers légers dans son cou.

— Germain… Qu’est ce que vous faites?

— Je découvre mon futur modèle, et en prononçant ces mots, je dénoue la ceinture du peignoir.

Elyne proteste faiblement, et elle fait un geste pour me repousser, sans conviction.

— Ne croyez vous pas que vous pourriez passer un agréable week-end, ici, avec moi?

Elle hésite un court instant, et j’ai déjà dégagé du peignoir ses seins, avec leurs petites aréoles sombres et saillantes. D’une main, je pince un des tétons, tandis que de l’autre, je l’oblige à lever la tête vers moi.

Ma bouche se pose sur la sienne, et étouffe ses petits cris de protestation. Elle suffoque, et finit par écarter les lèvres, laissant ma langue chercher la sienne.

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