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La tentation d'un quadra – Chapitre 8

La tentation d'un quadra - Chapitre 8



Gilles, Janvier 86

Je rentre d’une semaine de ski avec Hélène. Ça a été à la fois sportif et très coquin, un superbe moment. Les parents de Lucie m’ont invité à boire le champagne pour fêter la nouvelle année et faire connaissance puisqu’ils n’ont pas pu venir à mon apéro. On devrait être neuf puisque les parents de Virginie seront là eux aussi ainsi que les deux filles probablement.

J’emmène deux bouteilles de champ bien frais et des cadeaux pour les filles : des CD, Madonna et Stevie Wonder. J’espère qu’un des deux au moins leur plaira. Les parents de Virginie font les présentations. Annie, la mère de Lucie est une bien belle femme, elle me plaît. On se fait tous la bise pour la nouvelle année, mon champagne disparaît au frigo, mes CD sont accueillis avec politesse, mais sans enthousiasme. Annie me donne l’explication : ni l’une ni l’autre n’ont de lecteur de CD. C’est tout récent, je suis le dernier des imbéciles, j’aurais dû y penser. Je me rattrape en proposant d’en faire un enregistrement sur cassette pour leurs baladeurs, les sourires reviennent.

Tout le monde s’assoit, les deux filles me font face sur deux chaises. Elles boivent du coca, picorent et chuchotent. De temps en temps, elles pouffent de rire. J’ai l’impression qu’elles me regardent bien souvent et que je suis peut-être bien l’objet de beaucoup de ces chuchotements et sans doute de ces rires. Ça me met un peu mal à l’aise. Les parents accaparent mon attention, mais je sens peser sur moi leurs regards ou tout au moins, je le ressens ainsi et je ne peux pas m’empêcher de leur jeter de trop fréquents coups d’il.

Toutes les deux en jean, toutes les deux avec un pull fin, col en V. Virginie en blanc, Lucie en noir et toutes les deux la poitrine arrogante, manifestement sans soutien-gorge comme Annie d’ailleurs. Quelque part, au fond de moi, je compare des tétons. Je cherche celui qui pointe le plus. A ce jeu, Annie l’emporte haut la main quand même. J’essaie de donner le change, j’espère y parvenir, mais alors que mes yeux s’attardent un peu sur les seins de sa femme, le regard quelque peu amusé du mari d’Annie me laisse quelques doutes.

Faut dire qu’elle est drôlement sexy, Annie ! Brune, cheveux longs comme sa fille, plutôt grande, la silhouette élancée, beaucoup d’allure et des yeux…

De grands yeux verts-émeraude, de longs cils et un regard qui me déshabille. Je l’imagine chasseresse, je suis proie, elle me dévorerait tout cru… ou du moins c’est ce que j’espère sans doute. Elle porte un pantalon noir, un chemisier blanc entrouvert. Ses seins bougent librement à chacun de ses gestes et quand elle se penche vers moi pour me présenter un plateau d’amuse-gueule, je le découvre jusqu’aux mamelons. Elle s’attarde même un peu, me semble-t-il. Puis, quand finalement, elle s’éloigne, c’est lentement comme en ondulant, le plateau de la main droite, le bras gauche le long du corps, cambrée, fière de ses fesses parfaitement mises en valeur par son pantalon. Quelle croupe ! Ce n’est pas callipyge, non, c’est tout simplement rond, ferme, j’éprouve une furieuse envie d’y promener ma main. J’imagine leur élasticité, leur douceur… je l’imagine offerte à mes caresses, à mes baisers, à ma queue…

A ce moment, elle se retourne, surprend mon regard, et me fixe droit dans les yeux. Ses yeux à elle sont rieurs, un peu moqueurs, très sûrs d’elle, est manifestement assez satisfaite de son petit effet, elle chuchote quelques mots à l’oreille de sa fille. A son tour, Lucie se penche à l’oreille de Virginie qui glousse à son tour tout en me fixant outrageusement. Je cherche désespérément un sujet de conversation avec mon voisin de droite, je ne sais plus du tout de quoi on a bien pu parler, mais ça a marché et j’ai un moment oublié leurs regards insistants.

A un moment de la discussion, on en revient aux CD puis sur la musique en général. Je parle des Pink Floyd, ça a l’air d’éveiller l’intérêt des deux filles. Je finis par proposer, si les parents sont d’accord, de les écouter sur ma chaîne Hi-fi.

Les bouteilles succèdent aux bouteilles, quand je rentre chez moi, je ne suis pas très clair.

Virginie 14 janvier, à la sortie du Lycée

17h, avec Lucy, on sort bras dessus bras dessous. On déconne un peu, on ne se presse pas. Les garçons, eux, ils sont déjà dehors à discuter en allumant leur clope.

Tu rentres avec qui ce soir ?

Je vais prendre un pot avec des copains, tu viens ?

Non, pas ce soir.

C’est qui ?

Je ne réponds pas, je lui fais la bise. Cédric m’attend un peu à l’écart.

Tu me raconteras, hein ?

Cédric, c’est tout nouveau. Ce midi, au réfectoire, on s’est croisés avec nos plateaux. Il m’a demandé s’il pouvait me raccompagner. Il me plaît bien, Cédric. Il est grand, pas très baraqué, il a un peu l’air du grand duduche avec ses lunettes rondes. A mon avis, il le fait exprès, mais ça va, j’aime bien le grand duduche. Il a un très beau sourire et il est plutôt timide. Ce midi, il narrêtait pas de bafouiller, c’était rigolo.

En marchant, on ne dit pas grand-chose. Il m’a demandé si les cours s’étaient bien passés et puis ça s’est arrêté là. Moi, j’ai bien tenté de le relancer, j’ai essayé de parler de cinéma, mais ça n’a pas marché. Je me demande un peu ce qu’on fout là.

On approche de chez moi, il est vraiment timide, dommage. Je vais pour lui dire au revoir. Je tends ma joue pour lui faire la bise, lui, ce nest pas ma joue qu’il veut. Ah quand même !

Il me pousse sous le porche, à l’abri des passants, le baiser reprend. Il embrasse bien. Nos langues jouent la sarabande, nos salives se mêlent. Ouah… il nest pas si timide que ça finalement. Je lui prends la main et je l’entraîne plus loin, là où on sera plus tranquilles. On traverse la première cour et je m’arrête sous le deuxième porche.

Là, voilà, j’habite juste au-dessus.

Il m’embrasse à nouveau. C’est vraiment bon, ses baisers. Je passe les bras autour de son cou, il me serre contre lui. Je sens ses mains sur mes fesses à travers le jean. Ça aussi, j’aime bien.

Sa main droite soulève mon blouson et s’insinue dans mon jean, direct sur mes fesses nues.

T’as les mains froides.

Il va pour retirer sa main, je bloque son mouvement.

-Laisse, c’est bon.

Là, du coup, il n’est plus timide du tout, sa main, il la descend le plus loin possible, il est vite bloqué, mais je sens ses doigts dans la raie. Ça me serre un peu le ventre, mais c’est vachement bon. Je tends mon ventre contre le sien. Qu’est-ce qu’il bande ! J’adore.

Lucie m’a dit qu’il avait une bite d’enfer. Ce coup-ci, elle ne sest pas foutue de moi, on dirait. Je bouge un peu contre son ventre, on dirait qu’il va exploser.

-Attends.

Il me repousse doucement, il veut ouvrir mon blouson. Je recule pour m’appuyer contre le mur et je le laisse faire. Il fait très sombre, on ne voit pas grand-chose, pas grave, ce nest pas ça qui compte. Il m’a pris les seins par-dessus mon pull. Il les pétrit à pleines mains. Il nest pas très doux, dommage ! et puis ce foutu soutif me gêne, moi qui n’en met pas bien souvent. C’est vraiment con. Je me serre contre lui, je plaque mes lèvres contre les siennes, nos dents s’entrechoquent, ça, pour les baisers, il est super ! Ses mains abandonnent mes seins pour mes fesses de nouveau, il me plaque contre sa queue et c’est lui qui bouge contre mon ventre cette fois.

On est vraiment très serrés, mais il arrive à glisser une main entre nos deux ventres et il la plaque entre mes cuisses. Moi aussi, alors ! Putain qu’est-ce qu’elle est dure ! J’ai la paume de ma main contre sa queue, je la serre à travers le jean, j’essaie de le branler comme ça, mais ça ne me suffit pas. Finalement, je cherche la tirette de sa fermeture, il m’aide. Je la sens bien mieux maintenant à travers le caleçon, je peux promener mes doigts tout au long de la tige, je sens le renflement du gland. Je sens que le fond de ma culotte est tout trempé.

Je suis vraiment très excitée. Je m’arrête pas là : je sors sa queue du caleçon, cette fois je l’ai toute à moi. Plus d’obstacle ! Même ses couilles sont là pour moi, elles ont l’air grosses, gonflées, je les fais rouler un peu entre mes doigts et je remonte le long de sa tige, le gland est décalotté, il me semble gros, mais la peau est douce, mais douce ! Le bout est humide, il mouille… comme moi en fait.

Il reste là, les bras ballants. J’imagine qu’il est tout surpris de ce qui lui arrive. C’est vrai que je nen ai pas l’air. Je sors complètement sa bite de son jean et de son caleçon et les couilles aussi. Je fais un anneau de mes doigts, je serre un peu, je remonte vers le gland et puis je descends en tirant doucement sur la peau du fourreau. Ça tire sur le prépuce qui est très sensible. Je sais qu’ils aiment ça, c’est Lucie qui me l’a appris, mais j’ai déjà testé et ça marche ! Sa queue est encore plus dure, le bout mouille encore, son souffle est bruyant. Je jette un coup d’il dans la cour, personne. Je m’accroupis et je m’enfourne sa queue dans la bouche. Il en a un hoquet de surprise. Ça dure pas longtemps, j’ai à peine le temps de l’enfoncer deux ou trois fois que je sens sa queue tressauter et un jet chaud m’arrive tout au fond de la bouche puis un autre beaucoup plus puissant, un autre encore. Il y en a plein, je narrive pas à tout avaler. Je m’étouffe.

Je recule et il me sort encore deux ou trois gros jets qui finissent leur course sur mon menton, sur ma joue et jusque dans mes cheveux. Merde, qu’est-ce qu’il en a !

A ce moment-là, la lumière s’allume.

Ça va les amoureux ?

C’est Gilles, je me redresse précipitamment. Il passe en souriant, l’air amusé.

Ne vous dérangez pas pour moi.

Je dois avoir du sperme plein la figure.

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