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Le Journal de Roxane – Chapitre 4

Le Journal de Roxane - Chapitre 4



CHAPITRE IV – "Vie"

Cela fait plusieurs jours que jai perdu mon premier carnet, et Sombre men a rapporté un nouveau, dérobé qui sait où, après avoir passé des nuits à chercher partout lancien. Autant de nuits sans lui et qui sont froides. Il men a voulu davoir laissé ce carnet là où nous allions nous désaltérer, et cest certainement le torrent qui a dû lemporter. Je lai rassuré, je resterai avec lui quoi quil arrive. Je nai plus de vêtements que ceux quil mapporte selon ses trouvailles et ça minquiète, jaimerais confectionner de quoi habiller ma pudeur avec les moyens du bord. Les aiguilles en os, ça prend du temps à se fabriquer, et cest encore plus pénible à utiliser, peut-être dois-je encore progresser dans la fabrication de ce genre doutil où est-ce normal de passer sa vie à se battre contre eux pour les utiliser? Je reviens au temps des hommes des cavernes, mais cest en sa présence que je trouve le réconfort qui rend dérisoire mon écart de toute civilisation.

Nous passons souvent des heures à nous découvrir, et le 17ème jour de cette vie restera gravé dans ma mémoire pour toujours, mais nos amours restent «distants» malgré que je le désires en moi plus que tout au monde. Il ma dit toutes ses craintes sur la façon dont la génétique pourrait opérer sur mon corps depuis le sien. Il a parlé de fécondation, et les légendes étant vraies, je le sais maintenant, je mattends à ce que je puisse être enceinte de lui si jamais il saccouplait à moi. Je suppose que cela ne se produirait que dans la période féconde de mon cycle, et je lui apprendrai que je peux laimer et quil peut aussi maimer, et on saura tous les deux trouver en ça la retenue qui sera sensée me sauver.

Jai passé 4 jours à lui faire des avances, à feinter pour quil me prenne, et je laisse ce matin derrière moi une nuit qui me laisse son goût dans la bouche et sa chaleur dans le ventre.

Je lai supplié en regardant le soleil se coucher et en lui rappelant que cétait une des choses liées à ce qui mavait rapprochée de lui physiquement. Je lui ai demandé de me laisser faire, de ne pas bouger, de le prendre à mon rythme, et quand il sest rendu à lévidence que jamais je ne céderais à cette limite insupportable entre nous, il faisait déjà nuit et seul les rayons du premier quartier de lune me guidaient sur la peau sombre de son membre tendu, que javais lavé de mes mains le midi au ruisseau. Précautionneusement, comme le reste de son corps.

Il a souvent parlé de saccoupler, et moi jai décidé de lui montrer ce quétait lamour, même si cela devait un jour nous mener à prendre le risque quil me féconde. Jai empli mes poumons de lodeur un peu boisée que son intimité dégageait, et je lai embrassé, longuement, depuis la naissance de sa base, entre les tendons souples et noueux qui lencadraient contre son ventre plein. Jusquà remonter à lanneau calleux qui, à la moitié de sa verge, soulignait la tâche irrégulière et rose pâle qui en ornait la partie supérieure. Jen embrassais les contours, de baisers légers, secs, longuement posés, avant douvrir de nouveau mes lèvres sur cet anneau qui entourait sa queue qui avait atteint sa pleine longueur, dès linstant où il savait que notre rendez-vous nocturne le mènerait à faire de moi réellement sa femelle. Lidée de se laisser aller dans mon ventre le rendait fou, mais il ne pouvait pas bouger, il ne devait pas, il avait accepté que je lui offre mon corps de cette façon, pour découvrir les sensations qui memporteraient sans douleur.

Ma bouche sentrouvrait sur cette épaisse ride qui cerclait sa bite, mes lèvres en enserraient la masse charnue, ma langue sy glissa, lentement, pour le goûter, cet étalon au goût presque sucré, à la peau si incroyablement douce en ces endroits intimes. Agenouillée sous lui, je me glissai ventre en avant, à frôler de ma gorge sa longueur pesante, à la faire vibrer de mots que je lui offrais à voix basse. «Ne bouge pas Laisse toi faire Avant que je sois à toi, il faut que toi tu sois à moi sens moi contre toi, sens mes lèvres tembrasser» alors quune mince traînée chaude et fluide courut sous le ventre de cet énorme pénis, se répandait sur mon front, mes cheveux, mes joues, ma bouche. Je louvrais pour coller ma lèvre inférieure contre cette peau aussi noueuse que veloutée, et son plaisir liquide a coulé dans ma bouche, lui, il grondait sourdement, régulièrement. Il ne pensait à rien et me regardait, lencolure fléchie, le regard brillant dun éclat de lune dans lobscurité qui nous tenait. Mes mains ont pris ses bourses, les ont tenues, soupesées, massées. Deux pesants sacs ronds et pleins, luisants comme du cuir, chauds et rassurants, je savais quils se rétractaient complètement dans son ventre, entre ses cuisses quand il était sur le point déjaculer, et mes doigts qui nen entouraient pas la moitié à deux mains, les sentaient remonter quand mes caresses sattardaient. Jai serré la longue hampe sur ma gorge, la tête basculée en arrière, jai cambré les reins pour offrir à cette tige la chaleur de mes seins que jai serrés autour delle de mes deux bras. Je me suis doucement frottée contre elle, glissante, ruisselante dune rivière de semence de cheval, celle que les ricains appellent precum, et qui ne contiendrait pas encore la quantité de spermatozoïdes que son instinct le poussait à déverser dans mon utérus.

Il men inondait au point que cette liqueur traçait de fines volutes sous mes seins, cherchaient leur chemin et se regroupaient de nouveau dans le sillon de mon ventre, remplissaient mon nombril, et couraient vers mon entrejambes. Jétais lisse, épilée à la gomme dacacias mêlée au sucre des fruits dont javais pressé le jus sur les anfractuosités brûlantes de la pierre de notre nid daigle. Il ny avait pas dautre chaleur que celle quil ruisselait sur moi, comme un ressac, comme une marée qui avance par trains de vaguelettes sur une mer dhuile conquérant le sable. Il tremblait par moment, et le lécoulement sinterrompait je marrêtais. Ma bouche souvrir sur lui, son champignon chaud pressé sur les lèvres, son goût qui minondait la bouche, je ne lui parlais plus. Ma gorge le buvait, ma langue lencerclait, jouait avec les aspérités de sa surface, sinsérait dans le moindre de ses sillons, sengouffrait dans ce petit trou doù sa semence séchappait par lentes saccades dès que je relâchais la pression.

Mes doigts le tenaient, et je me relevais, lentement contre son flanc, serrée contre lui qui me donnait sa chaleur, un peu déséquilibrée par lampleur de sa respiration.

«Me traiteras-tu jusquau bout de cette nuit comme un cheval, la fée ?

Oui comme un cheval. Que tu es ! Ailé ou pas, tu es mon cheval et tu ne bouges pas, tu es à moi et cest moi qui commande.

Si je ne suis quun cheval, alors cest dune jument que jai besoin.

Cest ce que je suis, Sombre. Ta jument. Je suis ta jument, mais tu dois quand même me laisser te guider parce que tu ne dois pas me faire de mal, tu te souviens, cheval ?

Quil en soit ainsi

Il ne pensa rien de plus, rien qui aurait pu résonner comme des mots et renâcla, frappant si fort le sol de son antérieur quil trembla sous moi à men faire vibrer le corps tout entier.

Ce fut moi qui minondais, moi que la manifestation de sa force faisait trembler dintimidation et de désir alors que mes lèvres étaient subitement devenues trempées de cyprine huileuse. Mon ventre se resserrait, et dressée contre lui, je me penchais vers lavant, sous son torse qui se gonflait et me laissait à nouveau un peu despace, au rythme du souffle chaud que ses naseaux dirigeaient sur ma peau, effleurant presque le creux de mes hanches. Mes mains saisirent ses coudes, ses canons, remontaient à ses épaules, cherchaient un appui «Tiens ma crinière, accroches-toi à elle» et je tissais mes doigts dans les épaisses mèches anthracites et ondulées de la longue crinière qui recouvrait son épaule.

Je reculais et encadrait son sexe entre mes cuisses, sentais son gland toucher mon ventre, il le frappa sèchement, pris de spasmes, trois fois, quatre fois, une épaisse vague de fluide dégorgeant de sa bite, pour sétirer comme un long fil de plus en plus fin vers le sol. Il était au bord de la jouissance, ses testicules contractés comme des pierres chaudes voulaient disparaître entre ses cuisses et pousser leur flot de sperme de cheval sous mon ventre, et lui voulait oh il voulait tellement attendre le bon moment et il séchappait à lui-même de plus en plus, les reins ondulant imperceptiblement.

«Aimes-tu que je tappelle cheval ?

Non

Cheval. Veux-tu te tenir tranquille ? Tu la veux, ta jument, ou pas ? Vas-tu te contenter de léclabousser de ta semence au lieu de faire ton travail détalon ?

Tu mas dit petite jument, que tu nétais pas féconde !

Non, pas cette nuit, je ne suis pas encore féconde. Mais si tu veux que je portes

Ma pensée senraillait ma gorge se nouait

Dis le, jument.

Il jubilait un peu, reprenait son assurance, il était heureux dy parvenir au moment où il me désirait si violemment.

si tu veux que je portes ton poulain tu le voudrais ?

Il trempa encore davantage la poussière du sol, léclaboussa dune longue traînée que sa bite expulsa dune nonchalance qui contrastait avec la quantité de liquide qui venait de se déverser, et en disait long sur ce quil souhaitait plus que tout.

«Calme toi mon Sombre il ny a pas que ce soir pour que je tappartiennes, alors redeviens fort» je le tenais, immobile, et attendis quil montre un signe daccalmie pour le poser à lentrée de mon vagin. Il faisait diversion, imaginait des milliers de choses qui ne lui fassent pas penser à moi et à cette grosse tige quil braquait entre mes jambes et que les pétales de ma vulve commençaient à envelopper, à avaler millimètre après millimètre.

Il était énorme, le chapeau de son gland grotesquement gros, large entre mes cuisses, au point de les toucher lune et lautre. Il sassouplissait une brève seconde, et son coeur martelait mon dos à travers son poitrail, et je me poussais contre sa verge tendue. Ce champignon tantôt ferme, inflexible et envahissant, puis le temps dun de ses soupirs souple et spongieux. Il pulsait comme une espèce que grosse fleur, dont la corolle disparaissait lentement, difficilement dans ma chatte.

Mais nous y étions à présent, je le sentais lentement sintroduire en moi, son gland que ma bouche ne pouvait que lécher, que mes deux mains contenaient tout juste. Cette grosse chose vivante entrait en moi et mécartait, métirait sans les ménagements habiles de la langue qui mavait maintes fois mise en chute libre et que mon amant savait affiner. Cette massue épaisse pressait les lèvres de ma chatte contre lintérieur de mes cuisses, forçait un passage trop large entre les tendons de mes aines. Mon étalon vidait des rivières contre moi, en moi, minondait maladroitement, pris de soubresauts qui raidissaient sa queue soudainement et spasmodiquement. Il était sur larête dune falaise, prêt à basculer, et mon envie se transformait en lutte de gamine impatiente. Comme une chieuse qui naccepterait ni le tort ni la défaite. Je me poussais contre lui, cambrais les reins, offrait ma croupe comme une jument en chaleur qui céderait après des dizaines desquives.

Cette masse qui menvahissait mélargissait à cause de son plaisir grandissant, me tiraillait méchamment sur la vulve, sinsérait comme un outil plus inflexible que de lacier. Son sexe, énorme gourdin de cheval, gras de ma mouille et dabondance de son propre écoulement annonçant un orgasme sans cesse réprimé, était dune taille qui remplissait mon bassin. Une douleur sourde semparait de mon bas-ventre et noyait toute autre sensation. Je sentis son pieu se raidir comme de lébène à mon entrée et linconfort devenait dune intensité qui semblait avoir atteint son maximum.

«Cheval tu es mon amour tu nest pas quun cheval tu es tout pour moi, je taime. Je te le jure !

Mais toi restes-tu ma jument ?

Tu le voudrais ?

Oui Jai mal de ne pas memporter

Je suis ta jument, traite moi comme telle et laisse toi enfin aller maintenant, ça ira bien je le sens. Aime moi comme une jument !»

Jai senti son corps vibrer tout comme le sol quil frappait encore de cette longue patte arrière qui tenait le manche dont je tenais le bout à grand peine. Jai senti son torse se gonfler dans mon dos, ses naseaux souffler vers moi, et son dos sest voûté. Il marcha vers les pierres qui contre une paroi formaient une sorte de marche, me poussant, moi tenue à sa crinière, memmenant dun pas hésitant, toujours fiché en moi, dans ma chatte engourdie. Une fois son torse plaqué au mur, il posa ses sabots sur cette marche haute, et ses larges hanches poussèrent brutalement vers lavant la tige déformée qui senfonça en moi, outre le pincement furieux de ma vulve autour de sa coupole déquidé. Son gland remplissait mon ventre, laissant derrière son passage ma vulve comme en flammes, déjà bousculée par le train de veines de sa hampe qui senfonçait en moi. Il coulissait entre mes cuisses si fines en comparaison de sa masse que je me sentais plus frêle quune fillette. Sa queue fouetta mes chevilles et lintérieur de mes jambes, plusieurs fois, et il semballa son dos sarquait et se creusait, sarquait encore, il se faisait léger, danseur, se sabots raclant le sol, son cou se tordant pour matteindre, me chercher sous son torse, il me percutait, mavançait entre ses antérieurs qui me serrèrent les épaules et il put atteindre mon cou. Il referma sa mâchoire sur ma nuque, les dents enfoncées dans la finesse de ma peau. Les cheveux rapidement trempés de son écume chaude qui ruisselait sur mes clavicules et mon cou, il touchait le fond de mon vagin, le dépassait, forçait mon utérus et jai hurlé dans une série de hoquets lorsque je lai senti passer, pris en moi une seconde fois, profonde, plaqué contre mon diaphragme. Javais le souffle coupé, et je sentais le sien sarrêter en même temps.

Son dos, ses reins, son corps entier me fouettèrent, mutilisèrent pour masser sa chair épaisse et plantée en moi et comme lui, je fus sur le point de perdre mon équilibre, mon clitoris pressé contre les veines de cette énorme tige danimal me donnant des éclats électriques, une onde de choc qui dévasta mes cuisses et mes reins et marracha un long cri de plaisir alors que lui simmobilisait enfin dans un profond grondement chevrotant. Sa semence bouillonnait en moi, frappait mon utérus comme une vague, le remplissait en jets si abondants que le gargouillement frénétique des deux premiers fut suivi dune sensation de lourdeur et de chaleur qui envahit tout mon bas ventre. Ma chatte contenait sa tige et pourtant dégorgeait son sperme en épaisses vagues qui dégoulinèrent tout le long de mes jambes jusquà mes pieds je le tenais en moi et il serrait toujours mon cou, sa langue un peu plus pesante, son souffle de plus en plus paisible, et sa verge massive sassouplissant dans mon ventre qui sétait arrondi en crampes autour de son gland.

Il sétira hors de moi dans une gerbe de son sperme et glissa, pesant et flexible, pendant sous son ventre. Il continuait de mordre ma nuque et je glissais mes doigts autour de ses naseaux, les caressais

«Cest fini cest fini mon amour»

Il desserra létau qui me tenait fermement sous son ventre et recula, maladroit, titubant, des larmes sur le chanfrein et ses lèvres noires encore mouillées décume, ses ailes anthracite balayant le sol comme un immense oiseau blessé le ferait. Il sagenouilla et me garde contre lui, entre son aile et son épaule, le cou enroulé contre mon visage. Ma vulve endolorie répandait sur mes chevilles des grumeaux de sperme chaud.

«Sombre amour, quand tu mas demandé si jétais féconde, je tai répondu que je ne létais pas. Tu as su que cétait faux, n’est-ce pas»

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