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Le Resort – Chapitre 15

Le Resort - Chapitre 15



Nous retraversons la porte. Alicia et Catherine sont toujours assises et silencieuses, Catherine ayant pris la tête d’Alicia dans ses bras et la serrant contre elle. Sophie s’approche de Catherine et l’invite à se lever alors que je me dirige vers l’autre fille.

 « Simon m’a tout conté, Catherine. Je te dois des excuses, ainsi que tous mes remerciements. Tu as été une fille formidable ! Merci, merci de m’avoir gardé et de m’avoir soigné mon Ali !

 – Oh, Sophie, Sophie ! fait la blonde en éclatant en sanglots dans les bras de la rousse. Je me sentais si mal ! J’étais si déchirée, si tu savais ! Alicia m’a tant parlé de toi. Vous êtes toutes les deux des filles courageuses. Je vous admire! »

 Alicia et moi sommes maintenant debout. Nous nous enlaçons très fort, ayant été témoins de la scène. Je l’entends renifler et me susurrer à l’oreille :

 « Simon, merci, merci ! Toi seul pouvais l’aider à rassembler ce puzzle. Je n’avais plus la force de dire quoi que ce soit et Sophie n’aurait jamais accepté d’entendre Catherine. »

 Portant de nouveau les yeux sur les deux ennemies d’un temps, Alicia et moi constatons que la période de paix est véritablement entamée : dans son ardeur, Sophie n’a pas hésité à manifester sa gratitude envers Catherine en l’embrassant longuement à pleine bouche. Gratitude acceptée de la part de la principale intéressée avec un sourire coquin. L’étreinte ne semble plus vouloir prendre fin.

 C’est également dans les pleurs qu’Alicia et Sophie s’enlacent à leur tour:

 « Oh, ma belle biche d’amour ! Tous mes efforts de survie ont été pour toi, et j’ai tout tenté pour

 – Tut tut ! Ne dis rien, l’interrompt Sophie en serrant très fort son amoureuse. Rien de ce qui s’est passé n’est de ta faute. C’est pour nous un nouveau départ, chérie ! Embrassons-nous comme les deux tourterelles que nous avons toujours été !  »

 Pendant cette étreinte de réconciliation, Catherine vient discrètement me retrouver :

 « Pendant votre absence, tantôt, Alicia m’a tout révélé concernant ta personne. C’est extraordinaire, je n’arrivais pas à la croire mais je savais qu’elle ne divaguait pas. Ses propos étaient si cohérents »

 Elle me fixe du regard, avec ses yeux toujours bleus et pétillants :

 « Et puis, je savais de toute façon que c’était la vérité. Ces pouvoirs surnaturels, ton nectar revivifiant et tout. Mais cette révélation m’était déjà venue lors de notre première rencontre à Montréal. Dès que tu as commencé à entrer en moi, lorsque je me suis empalée sur ta queue, Simon, j’ai tout de suite ressenti ce bien-être intérieur, cette paix dans l’esprit, ce quelque chose qui vient assurément d’une autre dimension. C’était une expérience qu’on ne décrit pas, mais qui se vit, tout simplement. Pendant que je faisais mon idiote devant Cynthia, je jouissais de corps et d’esprit avec toi. »

 Les sourires sont réapparus sur tous les visages. La tension s’est estompée comme le font les brumes du matin. Une paix s’est installée dans la pièce. Alicia et Sophie sont de nouveau réunies, amoureuses et heureuses comme jamais, malgré la fatigue et la tension résiduelles. Catherine a, comme ses nouvelles amies, trouvé réponses à toutes ces questions qu’elle se posait à mon sujet.

 L’atmosphère n’est pas encore à la fête, mais l’espoir est plus grand que jamais alors que j’informe les filles des développements des prochaines heures. Le soleil se lèvera bientôt sur notre libération à tous.

 Dans un élan de coquinerie soudaine permettant aux esprits de maintenant mieux profiter du moment présent, les langues se délient afin de donner libre cours à leur esprit ludique.

 Catherine est la première à parler :

 « Simon, est-ce que mes nichons vont redevenir comme avant, maintenant que ma tâche de laitière tire à sa fin ?

 – Je pourrais peut-être t’aider à les faire reprendre leur taille ? Je tolère bien le lactose, moi! fait candidement Sophie, se sentant redevenir espiègle. »

 Un rire généralisé retentit.

 « Hon, Sophie, t’as pas honte ? dit Alicia. Respecte un peu ma nourrice et cesse de te moquer de mes flatulences !

 – S’il te plaît, Ali, tu veux bien me la prêter ? fait l’autre, feignant de l’implorer.

 – Elle n’est pas à moi ! Tu n’as qu’à lui demander, c’est tout ! »

 Amusée, Catherine prend la main de la rousse et la porte à sa poitrine qu’elle a dénudée en ouvrant sa robe de chambre :

 « Si tu me tords le sein un peu moins fort, je ne dis pas non! Allez, goûte, nourris-toi comme l’a fait ta belle! »

 Sans aucune gêne, Sophie répond à l’invitation et, sans se soucier de notre présence, avale une gorgée du liquide tiède et crémeux.

 « Wow, c’est bon, c’est très doux !

 – Voudrais-tu terminer ton lunch dans ta chambre ? Je suis prête à te suivre. Si Alicia est d’accord comme de raison !

 – Allez en paix ! J’allais justement demander à Simon si des draps refroidis par ta mouille ne le dérangeraient pas trop. »

 C’est une invitation on ne peut plus évidente. Mais je sais aussi qu’Alicia cherchait l’occasion de m’adresser une toute petite requête, quelque chose qui lui tient énormément à cur.

 « Je suis partant, dis-je en me tournant vers la doc. Et j’ai le feeling que tu attends quelque chose de moi.

 – Tu lis dans mes pensées, Simon. Je sens que ce sera une fin de nuit inoubliable ! »

 Sophie et Catherine s’apprêtent à quitter. Les gardes les escorteront jusque chez la rousse, selon les ordres du chef de la Brigade.

 « Est-ce qu’Alicia t’a déjà parlé de mon petit papillon ?

 – Non, je ne crois pas.

 – Je vais te le montrer, je suis certaine que tu vas le trouver mignon. C’était une surprise pour notre nuit de noces! »

 Elles s’éloignent dans le couloir. Le son de la voix de Sophie s’estompe graduellement :

 « À voir vos draps et ta petite culotte, on dirait vraiment que ton abricot pisse la mouille! J’ai vraiment hâte de »

 Je suis maintenant seul avec Ali. Elle m’enlace de ses bras. Auprès de moi, elle savoure déjà sa délivrance. Ses forces la regagnent doucement.

 « Je t’aime, Simon! Nous avons retrouvé un sens à la vie. On se croyait condamnées à mourir ici, sur cette île. Et c’est notre dernière nuit ici. Je veux te faire savoir à quel point je te suis redevable. Je t’offre un cadeau. Il est devant toi. Déballe-le quand tu voudras.

 – Ali, c’est gentil de ta part, ne te sens toutefois pas obligée.

 – Prends-moi, Simon! Prends-moi comme si tu ne m’avais pas créée gouine. Prends-moi comme seul un homme peut le faire. Fais comme si tu avais devant toi une vierge impatiente de se faire posséder par un taureau! »

 Nos nez se frottent. Je sens de nouveau sa chaleur dans mon cou. Mon cur recommence à palpiter.

 « Mais en même temps, j’aimerais, j’aimerais, oh ! tu sais quoi !

 – Oui, chère ! ton petit trou trop serré pour toi ?

 – Sophie est si mal à l’aise, si hésitante quand je lui demande de me prendre par là. Elle ne veut pas me faire souffrir, avec cette histoire d’hypertonie bénigne. »

 Elle fait une pause, réfléchissant. Elle me fait un regard réprobateur.

 « Et puis, pourquoi tu m’as faite comme ça ? T’aurais pas pu me donner un trou de cul normal comme tout le monde ?? »

 Amusé de sa remarque, je souris simplement. Elle va répondre elle-même à sa question :

 « Je sais : c’est pour que je te demande de me l’arranger. Un beau prétexte pour venir jouer dans mon intimité, n’est-ce pas ? »

 Elle me regarde toujours droit dans les yeux, se collant sur moi, et de nouveau :

 « J’ai terriblement envie de toi, Simon. Faisons-le maintenant ! Si je n’ai qu’une seule expérience avec un homme, je veux que ce soit avec toi. »

 Elle referme la porte de sa chambre derrière nous et allume une lampe, créant l’ambiance tamisée parfaite. Je la défais de sa robe de chambre. Sa nudité s’expose à mes yeux. L’ombre créé par ses formes sur son corps la rend plus désirable que jamais. Je vais enfin vivre une expérience d’interaction unique avec la belle lesbienne que j’ai conçue dans l’Envol des tourterelles’.

 Nous restons debout. Nos lèvres se cherchent, s’effleurent, se touchent, s’aspirent. Chacun joue dans les cheveux de l’autre. Les mains descendent là où c’est interdit, là où le plaisir se trouve. Les miennes font le tour de ses seins, ma bouche fait pointer leurs mamelons. Elle a posé ses mains sur mes fesses qu’elle masse doucement. Elle saisit mon organe viril durci et volumineux avec une excitation qui lui occasionne des décharges électriques dans le bas-ventre. Pour la première fois de sa vie, elle va bientôt sentir au fond de sa féminité l’instrument de fécondation et de jouissance d’un mâle, d’un vrai, pas d’un gode ou d’un quelconque sextoy.

 Un torrent de cyprine s’écoule de son fruit juteux. Ses cuisses en sont rendues glissantes. Je la regarde dans les yeux : c’est le moment de lui montrer ce qu’un homme peut faire.

 Toujours debout, je la retourne devant moi. Elle me fait dos.

 « Penche-toi, Ali, et appuie-toi sur la commode. »

 Silencieuse, elle s’exécute. Je la sens presque frissonner dans son expectative. Je sais qu’elle est prête, mais je veux la faire un peu patienter. Je m’accroupis derrière elle. J’écarte ses grandes lèvres humides. Ma langue cherche son bouton d’amour. Pas difficile à trouver, j’ai même l’impression que c’est lui qui me cherchait. Le contact est électrisant. Les genoux de ma gouine d’amour fléchissent sous l’intensité des sensations. Les gémissements de la fille sont maintenant au rendez-vous. Son entrejambe dégage un parfum de cyprine exaltant alors que son cul m’enivre de ses vapeurs sauvages.

 « Prends-moi, prends-moi, Simon!» Son ton est maintenant suppliant.

 Je sens qu’elle n’en peut plus, ses gémissements et ses ondulations de corps m’appellent de plus en plus fort. Le pieu va maintenant entrer dans le fourreau. Elle le sait. Elle le sent. Toujours appuyée sur la commode, le nez presque en contact avec la surface de bois, elle sent son vagin se fait envahir, doucement mais avec autorité, par un imposant pénis chaud et déterminé.

 Je pousse lentement jusqu’au fond de sa grotte. Un cri de plaisir à peine étouffé s’est fait entendre. Elle sent qu’elle va jouir bientôt, l’attente était trop forte. Mais elle n’a encore rien vu.

 Pendant qu’elle reste appuyée sur la commode de bois, nos sexes soudés, je la saisis par les cuisses et ses pieds quittent le sol. Maintenant complètement à l’horizontale alors que je demeure debout, elle noue ses pieds derrière mes reins. La tenant toujours de la sorte par les cuisses, je la pilonne comme seul un mâle sait le faire. J’admire en même temps ce corps d’athlète qui s’est abandonné à moi, ces épaules musclées, ces fesses et ces cuisses de nageuse olympique. Le micro-bikini laisse encore timidement paraître sa marque sur cette anatomie virginale. À chaque coup de butoir, elle me répond par un cri ou un gémissement de plaisir. À chaque mouvement, je vois ses ballons fermes rebondir sur mon bas-ventre. 

 Je la sens de plus en plus proche de l’orgasme. Je contrôle mes mouvements : je ne veux pas me répandre en elle. J’ai une autre tâche à compléter sur son trou numéro deux qui me regarde pendant que je m’occupe de son voisin d’en avant. Les secousses la saisissent, je la maintiens en place alors qu’elle connaît des spasmes de jouissance et qu’elle crie comme une perdue, noyée dans son extase.

 « Redresse-toi maintenant. »

 Nous restons en coït. Elle redresse son dos et le colle sur ma poitrine. Elle m’entoure de ses bras par en arrière. Ses genoux sont pliés et ses pieds toujours noués, maintenant derrière mes cuisses. Le soutenant par les hanches, je la transporte sur le bord du lit sur lequel elle dépose les genoux. Nous haletons à l’unisson. Elle libère mes cuisses de son étreinte et se positionne en levrette, agenouillée sur le bord du matelas. Demeurant debout derrière Alicia, je reprends lentement les mouvements qui l’ont amenée au septième ciel.

 Au moment de répandre mon baume apaisant, je me retire de cette grotte qui veut continuer de m’aspirer. Un peu d’air s’y engouffre pendant que mes jets blanchâtres s’échappent et s’écoulent sur sa rondelle sauvage et serrée qui a encore besoin d’être apprivoisée. Toute la raie devient une rigole qu’inonde le blanc et crémeux liquide.

 Au bout de ses forces et de son plaisir, Alicia s’étend sur le ventre, exprimant un bruyant gaz vaginal. Elle laisse ses pieds pendre dans le vide. M’étant allongé moi-même à ses côtés, je me mets à masser doucement sa rondelle enduite du liquide visqueux, avec un doigt, puis deux. La fille garde les yeux fermés, le visage complètement détendu. Elle s’abandonne à ce traitement qui va la réconcilier avec les joies du sexe anal. Mon majeur s’infiltre à travers le sphincter qui reste serré malgré elle. Avec le temps, deux doigts permettent maintenant à mon foutre magique de couler à l’intérieur du petit canal qui s’est timidement entrouvert. Cette infiltration lubrifie le passage et permet le travail du doigt qui s’affaire maintenant à l’intérieur de la bête sauvage qui se laisse flatter de plus en plus docilement. Plus mon foutre la pénètre, plus Alicia sent son muscle s’ouvrir.

 Alicia me sourit. Elle ne s’est jamais sentie aussi détendue, aussi confiante, aussi abandonnée depuis ses derniers moments d’intimité avec Sophie.

 Elle me voit saisir le gode qui traînait sur le bureau. Elle appréhende un peu le moment, mais veut me faire confiance. Elle accepte l’instrument en bouche, l’enduisant de salive qui, additionnée à mon sperme, permettra une intromission anale en douceur.

 « Vas-y mollo, Simon, ce gode était toujours laborieux à utiliser dans cette entrée. »

 Elle le sent sur ses muqueuses externes, il cogne à la porte. Elle garde les yeux fermés, se mordant la lèvre. Sans douleur, mais au contraire avec volupté, elle se sent envahir par cet objet que son corps ne voulait jamais laisser passer par cette porte. Elle sourit. Ne perdant pas de temps, elle se cambre légèrement et laisse ses doigts annoncer à son bouton d’amour l’heureuse nouvelle. Celui-ci répond sans tarder par une excitation sans pareille, inspirant ma gouine chérie d’aller chercher une nouvelle extase, un nouveau plaisir indécent et interdit.

 L’artifice n’aura pas le temps d’explorer les profondeurs de ses entrailles longtemps. L’ayant retiré, la fille se jette sur moi et me renverse sur le lit:

 « Maintenant, c’est le vrai test. C’est toi que je veux à cet endroit. Prend-moi entièrement. Je veux connaître les feelings que tu as fait connaître à Sophie quand tu l’as envoyée vers son père pour qu’il la sodomise. Fraie ton chemin entre mes fesses et encule-moi de toutes tes forces!»

 Elle me domine. Elle tente d’avaler ma queue qui veut reprendre sa forme. Elle la caresse, la cajole, la masse. Elle lui exprime son amour, ses attentes, son désir pervers. Elle lui parle à travers sa langue et ses lèvres pulpeuses.

 La main de la gouine se referme maintenant sur ma barre de fer de nouveau chaude et juteuse.

 Alicia se repositionne sur le dos. Elle m’ouvre son giron. Je suis à genoux entre ses cuisses. Ses seins sont superbes. Ils me dardent agressivement. L’ex-prisonnière d’Evnika lève devant moi ses jambes qu’elle dépose elle-même sur mes épaules, invitant le mâle que je suis à prendre possession de ce cul de lesbienne qui attend cette première expérience anale avec un homme.

 « Vas-y, défonce ! It’s a go ! »

 L’esprit de compétition de la capitaine de volleyball et de hockey féminin ne se dément pas. Elle veut que ce soit dur, violent, sportif. Elle saisit elle-même mon bâton. Elle va se scorer elle-même. Je sens le contact de mon organe avec les chaudes muqueuses externes de la fille. Je n’ai qu’à pousser et les buts se remplissent. Des cris à peine étouffés s’expriment comme elle se fait pistonner par mon canon. Elle le veut le plus loin possible. Ses abdominaux durcissent sous ses efforts. Des gaz sont exprimés discrètement de cet antre de plaisirs interdits. La mouille qui descend de son abricot augmente l’effet de glisse dans l’orifice interdit mais combien libidineux.

 Je suis au plus profond d’elle. Mon pénis est maintenant un piston de cylindre de moteur de Formule 1. Elle aime ça, se faire cochonner, bien que lorsqu’elle se trouve avec Sophie, c’est généralement elle qui cochonne sa petite rousse.

 Sous ses cris de jouissance et ses spasmes de plaisir, je la remplis de mon nectar chaud et crémeux. Nous sommes toujours en coït, elle redépose ses jambes. Nous soupirons. Nous nous sourions. J’ai posé ma tête sur son épaule. Ses doigts sont dans mes cheveux. Le temps s’est arrêté pour nous deux. Nous nous séparons presque à contrecur. Le retrait de l’agresseur anal est accompagné d’un souffle discret exprimé des entrailles.

 Nous sommes maintenant côte à côte, sur le lit dont les draps sont refroidis par l’évaporation de la mouille de Catherine. Le corps d’Alicia est sorti de sa transe. Elle me sourit de bonheur.

 « Simon, c’était merveilleux! Je n’oublierai jamais cette expérience! C’était bon et c’était chaud. Je ne me suis jamais sentie aussi cochonne! Et tu as de nouveau fait opérer ta magie en moi. Je ne me suis jamais sentie si détendue, si relâchée, si abandonnée au plaisir! J’ai tellement hâte de voir la réaction de Sophie quand elle saura qu’elle peut maintenant me prendre par derrière sans aucune retenue!

 – Bien, je réponds. Très bien. Et je te dis merci pour t’être donnée à moi. En écrivant mes récits, je te voyais de haut. De tellement haut que je ne pouvais t’atteindre. Aujourd’hui, j’ai eu une expérience intime avec toi. Ça m’a comblé d’un tel bonheur! Tu sais maintenant de quoi est capable un mâle, un vrai.

 – Et comment! Mais tu ne feras jamais de moi autre qu’une gouine fidèle et sensible. Il n’y aura jamais personne d’autre que Sophie dans mon cur. »

 Le matin va bientôt se lever. Nous n’avons point sommeil. Cette nuit a été merveilleuse. Nous nous sourions. Nos pensées se rejoignent : nous sommes persuadés que Catherine et Sophie ont également passé un bon temps ensemble, qu’elles ont aussi pu faire connaissance dans leur plus profonde intimité. Mais personne n’est jaloux. Ces deux-là ont également connu leur part de souffrance. Leur récompense était pleinement méritée.

 Aujourd’hui est un grand jour.

 (À venir : Opération Mur de Jéricho)

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