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Les tourments érotiques du jeune Markus Milka – Chapitre 9

Les tourments érotiques du jeune Markus Milka - Chapitre 9



Au matin du vendredi, les jeunes pénitents furent regroupés dans la cour et enfermés dans de petites cages individuelles. Progressivement, des spectateurs arrivèrent ; chacun pouvait à loisir admirer lanatomie des jeunes détenus dont les accessoires de chasteté avaient été retirés, sous la surveillance sévère et constante des geôlières.

Enfin, Markus sut ce qui lattendait : il allait être crucifié ! En apercevant les grands instruments de bois que lon amenait, il se figura que sa dernière heure était venue, les pieds et les mains clouées jusquà ce que mort sensuive. Lun de ses compagnons dinfortune, qui avait déjà vécu cette expérience, lui expliqua : en réalité, il nétait pas question de supplice mortel comme au temps des Romains, mais dun jeu aussi pervers quérotique consistant à être attaché sur la croix dune manière très particulière, ce qui allait provoquer beaucoup dexcitation. Tous allaient être exhibés nus en public dans la situation la plus humiliante possible. Notre héros, bien quun peu déçu de nêtre pas transpercé de clous, car son masochisme était extrême, redoubla denthousiasme à lidée dêtre exposé devant des inconnus, parmi lesquels se trouvaient de nombreuses femmes. La suite allait lui montrer combien limagination obscène des religieuses était féconde dans le domaine érotique.

Il y avait huit jeunes pénitents, autant de garçons que de filles, préparés par une semaine de dressage féroce destinée à briser en eux tout sentiment de pudeur et de dignité personnelle. Tous étaient destinés à subir le châtiment final, sensé leur servir de leçon et les remettre sur le droit chemin de la tempérance. Quand lheure fut venue, chacune et chacun fut extrait sans ménagements de sa cage afin avoir les mains et le cou emprisonnés dans un carcan de fer très lourd, les obligeant à marcher tête baissée, sous les quolibets et les rires des spectateurs et des gardiennes qui, pour loccasion, sétaient habillées en soldats romains et munies de fouets afin de faire presser le mouvement en meurtrissant le dos des retardataires. Celles et ceux qui tombaient étaient flagellés sans aucune pitié, jusqu’à ce qu’ils se relèvent péniblement, et s’ils ne tombaient pas d’eux-mêmes, un croc-en-jambe s’en assurait, de sorte que personne ne pouvait rester indemne des longues lanières de cuir et des moqueries qui les accompagnaient. Markus avait, de tous, le carcan le plus inconfortable et le plus lourd, car lesté de gros poids supplémentaires suspendus à des chaînes de fer. Chargé de la sorte, il lui était impossible d’avancer normalement, il chutait presque à chaque pas et son dos était strié de longues zébrures rouges.

Les garçons étaient tenus en laisse, non pas par le cou, mais par les bourses, d’une ficelle fermement nouée emprisonnant ensemble leurs testicules, de sorte que toute traction était douloureuse, ce dont les geôlières ne manquaient naturellement pas d’abuser. Les filles n’étaient pas en reste, car leurs liens leur étaient fixés aux tétons via des pinces à linge qui les tourmentaient un peu plus à chaque traction. À tous, on brancha dans l’anus des objets de verre dont un côté lisse emplissait le rectum et d’où sortaient, de l’autre côté, de grands plumes

multicolores, afin de rendre les condamnés plus ridicules encore aux yeux des témoins qui commençaient à affluer pour admirer le croustillant spectacle.

À l’étape suivante , une fois le carcan retiré, il fallait marcher à quatre pattes, face contre terre, puis sagenouiller devant une Hérode, pour l’occasion féminine, à moins que ce fût sa nièce, la cruelle Salomé qui avait obtenu sur un plateau la tête de Jean le Baptiste. Elle était assise sur son trône, la face sévère et vêtue dune large toge. Elle tenait une baguette en bois dont elle se servait pour cingler les dos qui lui étaient offert, pleinement vulnérables. Les pénitents avaient ordre de lécher les pieds de cette reine afin dimplorer sa grâce. Inutile de dire que cela narrivait jamais, et que les condamnations à mort sur la croix étaient toujours confirmées. Afin de donner un peu de piquant à ce jeu, elle avait préalablement enduit ses pieds de Bitrex, un produit extrêmement amer sans être un poison pour autant il est utilisé industriellement pour dissuader les enfants davaler du détergeant ou de lantigel, par exemple. Les religieuses riaient des grimaces que faisaient les jeunes condamnés en suçant les orteils au goût infect, enfoncés systématiquement jusquau fond de leur gorge où ils s’agitaient afin de titiller la glotte, ce qui leur causait des nausées voire des vomissements dans lesquels ils devaient obligatoirement se rouler, afin de les dépouiller de tout ce qui aurait éventuellement pu leur rester d’amour-propre.

Simultanément, une soldate revêtue d’un gode-ceinture arrivait silencieusement par-derrière afin de les sodomiser par surprise. Les anus, tous dilatés et formatés par une semaine dentraînement intensif, accueillaient facilement la tige de plastique, mais l’expression de saisissement qui se lisait sur les visages, sous l’effet de cette pénétration inattendue, provoquait toujours l’hilarité infernale des cerbères. Le godemiché qui encula Markus était celui dont le diamètre était le plus fort, car il était le garçon que l’on avait décidé de faire souffrir le plus, se délectant d’avance de ses grimaces d’affliction. Il fut ensuite forcé de boire une grande coupe remplie de la semence que venaient de produire, au cours de la visite médicale, ceux de la promotion suivante. C’était un litre entier de foutre gluant et tiède à l’odeur écurante qu’il dut avaler jusqu’à la goutte ultime ; il fut aussi contraint de lécher les parois du calice afin de ne pas en laisser la moindre goutte.

Au cours de sa Passion, Jésus fut cruellement flagellé avant daller sur le lieu de son supplice : les détenus de linstitution eurent à subir de même. Certains pleuraient et imploraient bruyamment la pitié, mais leurs larmes nappelèrent que rires et moqueries. Un garçon, par trop effrayé de cette mise en scène, prononça le mot de sécurité : il dut aller sur le champ se rhabiller puis quitter la place, mais ensuite il regretta amèrement davoir manqué de courage et manqué de vivre une expérience dune débauche exceptionnelle.

Parmi les spectateurs se trouvaient quelques dames qui se découvrirent à cette occasion une vocation de bourreau, lorsque faire souffrir de jeunes garçons ou de jeunes filles leur procurait de délicieuses sensations dans le bas-ventre. Les religieuses leur prêtèrent un fouet afin de permettre de donner libre cours à leur férocité, et devant leur joie sauvage à faire souffrir, il fallut retenir leur bras, autrement elles auraient bien pu tuer leurs victimes. Mais la règle était que nul bourrèlement ne devait mettre en danger celui ou celle qui le subissait, ni laisser de séquelles définitives. Ceci assuré, tout était permis, surtout le plus vicieux et plus diabolique. Ainsi, les garçons aux membres entravés étaient sucés de fellations les emmenant presque à lorgasme et les laissait frustrés dans une excitation confinant à la folie. Markus, plus que les autres, fut exposé à ces tourments libertins, ce qui le comblait de joie tout en le menant au bord de la folie. Mais il attendait avec impatience son crucifiement dont lhorreur promise lattirait.

Les couronnes dépines étaient prêtes : chacun avait la sienne, tressée selon la taille de son crâne dans la peau duquel elle senfonçait douloureusement, faisant couler sur les joues quelques gouttes de sang se mêlant aux larmes du martyre.

Au milieu de la cour, les croix attendaient au sol. Elles avaient été construites spécialement pour chaque condamné, à sa mesure. En haut du mât, une pancarte affichait, par exemple :

Markus dévergondé lubrique.

Les croix avaient une particularité : elles étaient munies dun sédile, cest-à-dire un tenon incliné à quarante-cinq degrés à hauteur du bassin, de manière à sodomiser les condamnés. On appelle cela également un cornu, probablement à cause de sa forme recourbée vers le haut. De leur temps, les Romains y avaient recours afin de punir les esclaves qui avaient commis un crime sexuel, comme avoir des relations non autorisées entre eux, ou le viol de leurs maîtres. Cétait le pire châtiment que leur imagination aussi perverse que féconde avait pu trouver.

Ainsi, Markus, comme les autres, fut contraint de sallonger sur le bois de sa croix afin dy être attaché par des cordes au niveau des poignets et des chevilles, après quon avait positionné le sédile dans son orifice anal, sans chercher à l’enfoncer complètement. Malgré la rudesse dont faisaient preuve celles qui le manipulaient, il se laissait faire sans opposer de résistance, trop heureux de se trouver là.

Puis, ce fut lélévation, une croix après lautre. Cétait le moment que tout le monde attendait. Le spectacle fut grandiose et saisissant pour les spectateurs ! Car contrairement au Christ des Évangiles, point de pagne pudique : les organes génitaux, exposés à hauteur de visage, sétalaient à la vue de tous, de manière à brimer totalement la pudeur des condamnés. Ceux-ci, à cause de linconfort de leur position, se tortillaient selon une danse particulièrement lascive, dont chaque mouvement enfonçait un peu plus profondément le cornu dans leurs profondeurs rectales. Les garçons, dont lobjet fouillant appuyait de plus en plus fortement sur leur prostate, avaient des verges magnifiquement dressées en position de midi. Les moins bien équipés suscitaient rires et moqueries de la part de la gent féminine, index tendus, malicieux, vers leurs piètres attributs, pour leur plus grande confusion. En outre, quelle que soit la taille de leur mentule, ils éprouvaient à cause de la pression sur leur prostate un besoin pressant et désespéré déjaculer les quantités de semence acculée au cours de leur long jeûne sexuel, mais évidemment, les deux mains attachées à lhorizontale, ils ne pouvaient pas se stimuler eux-mêmes, et en étaient réduits à supplier les spectatrices de leur caresser le membre viril. On entendait en continu un concert de pleurs et de gémissements misérables.

Pour leur part, les filles ainsi châtiées dévoilaient, grâce à une épilation complète, les moindres détails des replis de leur zone vulvaire, permettant aux messieurs les plus curieux de parfaire

leurs connaissances en anatomie, sous le regard amusé de leur épouse. Ils pouvaient librement glisser leurs doigts dans la cavité naturelle, extraire entre pouce et index le clitoris de son petit capuchon afin d’en admirer la rondeur pourpre et brillante, s’extasier en verbes poétiques de ce superbe tableau, puis user de leur langue afin de se délecter de la cyprine que l’excitation suscitait. Cela réveillait parfois des libidos endormies par les habitudes conjugales, pour le bonheur des dames dont le conjoint vieillissant retrouvait pour un temps, le soir venu, de son ardeur au lit.

Celles et ceux qui étaient venus assister à cet événement nen croyaient pas leurs yeux, tant tout cela était dune obscénité grandiose. Afin den garder un souvenir durable, les parents photographiaient leurs enfants suspendus, grimaçants et nus, sur le bois dinfamie. Ou bien, une religieuse acceptait de tenir l’appareil et l’on posait en famille au pied de la croix, afin de garder de cette journée un souvenir durable dans les albums secrets. Les pères avaient le sexe puissamment durci par les vulves humides et superbement mises en évidence de leurs filles, alors que les mères, sous leur jupe, mouillaient de voir les phallus bien droits et suintant la rosée du désir de leurs fils, tout juste majeurs, enculés profondément sur la croix libertine. Là naissaient les projets d’orgies familiales au cours desquelles le tabou incestueux serait brisé. Certains couples, inspirés par cette incroyable débauche, copulaient déjà, à lombre du mât de leur enfant qui regardait, incrédule, ses géniteurs se délecter de ses souffrances. Parfois se préparait à cet endroit inattendu la naissance dun petit frère ou dune petite sur, dont on attendra la majorité avant de lui raconter comment sa conception a eu lieu. Caméra à l’épaule, deux religieuses filmaient la scène ; dès le montage réalisé, la vidéo se vendrait facilement et à bon prix sur Internet, promettant de copieux profits qui seraient utilisés afin de financer les parties fines de létablissement. Les gros plans sur les visages des jeunes exaspérés par le supplice, pleurant, gémissants, étaient particulièrement excitants pour le client avide de perversité.

Parmi les jeunes condamnés, certains croyaient sincèrement atteindre le paradis au prix de leur épreuve quils enduraient avec beaucoup de patience pour cette raison. Sur leur croix, on les entendait prier à haute voix, d’une manière qui était très émouvante de candeur ; ils n’en étaient que plus beaux dans leur nudité soumise. Dautres, comme Markus, recherchaient la douleur par goût immodéré du masochisme sexuel, aimant particulièrement être torturés par des femmes. Dans ce domaine, il était servi comme jamais, et même dans ses rêves érotiques, jamais il navait espéré atteindre un niveau dexcitation aussi élevé. Quelles que soient leurs motivations, les uns comme les autres ne demandaient qu’à ce que l’on vienne augmenter encore leurs souffrances.

Le garçon remarqua la présence de sa mère qui sabstint de venir lencourager, et fut déçu de cette froideur. Il aurait pourtant aimé sexhiber devant elle en toute impudeur, espérant la voir sextasier devant sa fière virilité et son endurance à supporter les pires tourments. Au lieu de venir le voir, elle passa du temps à bavarder avec la mère supérieure qui faisait partie de ses amies.

Le supplice était prévu pour durer la journée entière : il fallait occuper lassemblée qui autrement risquerait de se lasser. Comme lobscénité du spectacle mettait les invités en appétit, des plateaux circulaient, chargés de petits fours salés et sucrés spécialement cuisinés par les religieuses à cette occasion. Il y avait aussi des animations, telles que la tombola où les prix à gagner étaient les sous-vêtements sales que les jeunes pénitents avaient dû remettre à leur arrivée. Une dame dun certain âge, coiffée d’un petit chapeau noir, fut ainsi ravie de remporter le caleçon souillé de Markus, pièce de coton habitée de délicieuses fragrances de fauve, décorée de traces dexcréments mal essuyés et de sperme mélangés, le garçon ayant lhabitude de se masturber sans se dévêtir, pour gagner du temps, en glissant sa main sous son pantalon. Cela promettait de douces heures de plaisir autonome, afin dalléger la solitude de cette pauvre femme abandonnée par son mari.

Afin d’accabler un peu plus les jeunes condamnés, et aussi daugmenter encore un peu ses revenus, létablissement louait à qui le désirait différents instruments tels que roulettes à pointes parfois ornées dun crucifix à leur extrémité -, bougies à la cire de différentes couleurs avec une effigie de la Vierge ou de Jésus en option -, plumes de paon capable dexaspérer les chatouilleux, martinets ou même longues chambrières pour les plus cruels. Passionnée de traitements scabreux, la dame ayant gagné le caleçon de Markus vida son porte-monnaie et fit lacquisition de tous ces objets afin de sacharner sur le pauvre garçon. Celui-ci craignait beaucoup des chatouilles, de sorte quil eut à subir lenfer sous la plume chatoyante de sa tortionnaire. Lorsqu’il se tortillait sous l’action insupportable de la plume sur la plante de ses pieds, la sédile s’enfonçait un peu plus dans ses entrailles à chaque mouvement, exerçant une pression toujours plus forte sur sa prostate gorgée par l’abstinence, et malmenant péniblement sa rosette anale qui s’en trouvait cruellement écartelée.

On pouvait aussi, bien-sûr, exciter sexuellement les crucifiés en titillant, agaçant, lutinant voire carrément masturbant les organes intimes qui avaient, rappelons-le, lavantage de se situer au niveau des yeux de celles et ceux qui participaient activement au supplice. Profitant de l’occasion, une mère enseignait à sa fille comment exacerber le désir d’un homme en manipulant le priape d’une main experte, après avoir nommé les différentes parties de cet organe dont elle expliquait le fonctionnement à son enfant candide. Puis celle-ci se lançait à son tour, atteignant rapidement le niveau de leur professeure dans ce coquin domaine.

Pour exciter les crucifiées, de puissants vibromasseurs, munis de rallonges électriques, étaient à disposition. Déjà échauffées analement, deux ou trois filles hurlaient à pleine poumons, jusqu ’à l’extinction de voix, sous les orgasmes successifs, quand leur clitoris était longuement soumis aux intenses vibrations. Markus, en entendant cela, se réjouit plus encore dêtre là, bien quil puisse difficilement contempler ce spectacle ô combien fascinant, car il avait le soleil en face cétait fait exprès. La sueur sécoulant abondamment de son front, quil ne pouvait pas éponger, entrait dans ses yeux. Mais la seule sensation sonore eut pour effet de renforcer encore son érection qui durait pourtant depuis une bonne heure. À ceux qui faiblissaient, on installait un anneau pénien, mais lui n’en avait pas besoin. De la sorte, il navait plus quune seule idée en tête : éjaculer, enfin ! Le long sevrage le rendait fou. Il lui semblait que son chibre était devenu énorme et autonome, comme une bête sauvage qui prenait possession de son esprit. La transpiration dégoulinait de toutes les parties de son corps jusqu’au pied de sa croix, en une petite flaque. Son odeur, celle du stupre et de l’effort d’un jeune mâle en rut, chatouillait agréablement les narines des femmes alentour. Un petit attroupement féminin se tenait autour de lui. Elles étaient ensorcelées par l’aspect misérable du garçon. Certaines étaient tant troublées par ce qu’elles voyaient, sentaient et touchaient que des mains de glissaient dans les jupes et les pantalons afin de traduire l’infamie de scène en sensations voluptueuses que leur ventre exigeait. Parfois les doigts s’extrayaient des sous-vêtements humides et s’offraient à sentir, humectés de cyprine, sous le nez de Markus, et à goûter aussi dans sa bouche ouverte qui suçait les phalanges qui passaient à sa portée. Une belle au cur généreux sacrifia même sa culotte dont le crucifié pressa la dentelle entre ses dents afin d’en avaler le suc délicieux.

J’ai soif, dit-il à voix haute.

À sa grande surprise, sa demande fut rapidement exaucée : une religieuse, montée sur un escabeau, présenta une bouteille d’un litre de jus d’oranges qu’il but entièrement. Les autres crucifiés eurent droit à la même faveur. Il devina vite la raison cette mansuétude : non qu’on ait pitié de condamnés qui, exposés nus aux rayons directs du soleil, finissaient par se déshydrater, mais l’envie d’uriner, aidée par la compression de la vessie due au sédile, devint rapidement impossible à éluder, et ce malgré l’érection. Rapidement, on vit huit petites belles paraboles jaillir des méats affichés à la vue du public. Pour les plus fiers qui s’obstinaient à refuser cette nouvelle humiliation, les religieuses appuyaient au-dessus du pubis, de sorte qu’il devenait impossible de se retenir. Quelques amatrices de douche dorée se postèrent à l’endroit adéquat pour recevoir la miction sur leur visage et les plus passionnées ouvraient grand la bouche pour y recevoir le flux.

Afin d’agrémenter la séance, les religieuses organisèrent pour les dames un concours consistant à deviner la longueur des verges des quatre garçons. Celle fournissant la meilleure estimation du nombre de centimètres, avec l’écart moyen le plus faible, gagnait un canard vibrant promettant de doux plaisirs dans le bain. Ce fut la mère supérieure qui effectua les mesures, sans se priver de cette occasion pour manipuler vicieusement les tiges masculines afin de les exciter un peu plus : elle les abaissait d’une tape au-dessus du gland, puis s’amusait à les voir remonter aussitôt, plus rigides encore, car désespérément avides d’être manipulées par des doigts féminins… quitte à ce que ces manipulations soient le plus souvent des actes de cruauté. Markus, qui possédait l’organe génital le plus long des quatre crucifiés, était déjà au bord de l’orgasme et n’en pouvait plus. Ce fut à ce moment que la femme au petit chapeau noir lui massa le frein et lui chatouilla en bourses en même temps, puis, sentant venir l’explosion, lâcha tout pour observer le résultat de son geste. L’orgasme fut efficacement ruiné c’était le résultat qu’elle attendait vicieusement. Mais un geyser de sperme fusa à une dizaine de mètres en une gerbe superbe qui arrosa plusieurs personnes, maculant une robe noire d’une longue traînée blanche. On vit plusieurs salves à la suite, ce qui impressionna fortement la gent féminine, qui de toutes parts applaudit et cria bravo. Les messieurs étaient jaloux de tant d’abondance dans l’émission de semence, craignant que leurs chères et tendres n’en viennent à des comparaisons qui leur seraient peu flatteuses mais à leur décharge, si je puis mexprimer ainsi, ils n’avaient plus dix-huit ans depuis longtemps. Une fois l’acmé retombé, essoufflé, le garçon fut pris de tremblements et sanglotait d’avoir été privé de la volupté suprême qu’il espérait.

Une croix voisine était occupé par un garçon nommé Thomas, qui avait un pénis de taille relativement modeste le plus petit des quatre -, ce qui provoquait sarcasmes et ironie de la part des spectatrices, montrant d’un doigt moqueur, en pouffant, la courte virgule exhibée devant elles. De surcroît, il était atteint d’un phimosis l’empêchant de décalotter complètement, et il pleurait à chaudes larmes, car la vexation qu’il subissait était abominable, et les rires fusant de l’attroupement féminin furent bien pires toutes les tortures physiques qu’il avait déjà subi. Markus, qui avait le cur innocent et doux, et malgré ce qu’il endurait lui-même, eut pitié de lui, et lui prodigua des paroles de réconfort.

Malgré sa copieuse éjaculation, l’érection de notre héros n’était en rien retombée. Même arrosé de cire brûlante, le gland pointait toujours immodestement vers le ciel bleu. La bonté appela la bonté. Une jeune novice aux jolis yeux noisette et aux beaux cheveux bruns sous sa cornette blanche, entreprit de soulager le garçon d’une gorge profonde, enfournant le long vit tout entier dans sa bouche accueillante. Elle bien quelques hoquets à cause de cette présence étrangère sur sa glotte, mais conserva sa position et pompa vaillamment le sceptre turgescent.

Près d’eux, la mère supérieure croisa le prêtre abbé de l’institution qui lui dit, agaçé :

Vraiment, les gens ne font pas attention : en regardant en l’air, ils ne cessent de me marcher sur les pieds !

Mon Père, pardonnez-les : ils ne savent pas ce qu’ils font, excités comme ils sont par tous ces jolis jeunes gens venus expier pour leurs péchés !

Toutes ces obscénités me donnent faim. Reste-il des petits fours ?

Hélas non, ce spectacle doit aiguiser l’appétit des gens : tout est consommé.

Sur sa croix, Markus sentit venir de son bas-ventre un plaisir d’une intensité jusqu’alors inconnue. Lorsqu’il jouit dans la bouche de la jeune religieuse, il fut secoué de transes si puissantes qu’il sortit de son corps et se vit lui-même attaché et tremblant sous l’effet de l’un orgasme fulgurant : c’est cela qu’on appelle l’extase qui est propre aux grands mystiques. Puis, terrassé par la volupté par trop violente, son pauvre cur lâcha et aussitôt il trépassa: on appelle cela l’épectase, c’est à dire la mort par crise cardiaque au cours de l’acte sexuel.

Il était aux environs de trois heures de l’après-midi ; le ciel tout-à-coup s’assombrit, le vent se leva et l’orage se fit menaçant. En voyant Markus inanimé, la mère supérieure se rendit compte qu’un problème était survenu, puis elle s’avisa, par labsence de pouls et de respiration, que le garçon avait succombé sur sa croix. On détacha son corps inerte. Le médecin appelé d’urgence ne put que constater le décès, mais aussi s’étonner de l’ampleur que prenait cette incroyable partie fine érotico-religieuse : pour éviter les problèmes, on dut acheter son silence à grand prix. Immédiatement la séance fut interrompue, au grand dam des plus excités qui se plaignaient de ne pas en avoir eu pour leur argent.

Après de rapides obsèques, il fut enterré le soir même, dans une tombe voisine de celle de son grand-père. Le samedi passa sans événement notable. Au matin du dimanche, il ressuscita d’entre les morts, souleva la lourde pierre en marbre, s’extrait de lendroit obscur où on l’avait enfermé, et replaça la dalle afin de n’effrayer personne. Il était dans la tenue dans laquelle on l’avait placé là, c’est à dire entièrement nu, n’ayant pas souhaité se vêtir de son linceul, car il trouvait ridicule de se promener avec un drap blanc.

Markus est mort, mais l’histoire n’est pas finie pour autant, car sa passion pour les tortures féminines continua à hanter les environs. A suivre…

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