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L'héritage de Franck ou Histoire de Famille. – Chapitre 34

L'héritage de Franck ou Histoire de Famille. - Chapitre 34



Charlotte sursauta quand Marc surgit de nulle part.

Elle était assise au bord de la piscine, elle repensait à tout ce qu’elle avait entendu, elle maugréait contre elle et sentait qu’elle allait perdre Antoine. Marc avait tout suivi de sa chambre. Elle était idéalement placée et il avait pu zoomer sur le Visage de Charlotte pour mieux la regarder.

Elle avait un corps qui devait certes encore mûrir, mais il était déjà femme, cependant Marc avait délaissé l’agréable anatomie de Charlotte pour faire un gros plan de son visage. Il voulait y lire le moindre clignement d’il, la moindre moue et espérait voir dans son regard la tristesse, voire la détresse.

C’est quand il vit une larme naître dans ses yeux qu’il se décida à la surprendre. Il ferma l’écran de contrôle et sortit de la chambre pour se diriger vers la piscine.

Je t’ai fait peur ?

Je ne t’avais pas entendu venir ?

Mais, tu pleures ?

Non, non ce n’est rien. Une poussière, mentit-elle sans conviction.

Tu aimerais tellement faire plaisir à ton petit ami… ?

Elle bredouilla des phrases inaudibles et sans aucun sens. Marc avait continué quelques insinuations pouvant se comprendre de multiples manières, mais Charlotte n’en comprit qu’une : que voulait-il dire par là ? Savait-il pour elle et Antoine ? Avait-il deviné, ou pire, avait-il vu quelque chose…

Le désarroi de Charlotte était grand et Marc, ne voulant pas la faire souffrir plus, décida de clarifier son propos.

Tu regrettes d’avoir laissé ton petit ami et il te manque ? Tu as peur qu’il aille voir ailleurs ?

Elle fut soulagée de voir qu’il ne savait rien, qu’il pensait qu’elle avait un petit copain qui l’attendait chez elle. Elle ne voulait pas qu’il sache pour Antoine et elle.

Non. Enfin peut-être. Je ne sais pas…

Que ne sais-tu pas ?

Marc vint s’asseoir à côté d’elle et commença à lui parler doucement, à chercher à la rassurer.

Tu as peur qu’il ne t’aime plus ?

Oui…

Mais tu es belle, comment ne pourrait-il pas vouloir d’une si belle femme ?

Il savait que ses propos n’étaient pas forcément « rassurants », il parlait de sa beauté et ses propos laissaient entendre que son copain devait avoir envie de son corps…

Une femme aussi belle que toi, n’importe quel homme n’aurait qu’une envie…

Je ne sais pas…

Quel homme pourrait ne pas vouloir te prendre dans ses bras ? Caresser tes cheveux…

Il l’attira vers elle et caressa doucement ses cheveux, elle le laissa faire et resta blotti contre lui sans dire un mot.

Marc lui parlait de sa beauté, de son « petit ami » qui devait être fier. Il insistait aussi sur son jeune âge et celui de ce « prétendu ami ». De l’insouciance, de l’innocence…

Charlotte se laissait bercer par la douceur de ses mots, mais loin de la réconforter, elle accentuait sa peur.

Mais s’il n’est pas aussi innocent que…

Que toi ? compléta Marc en caressant cette fois la joue de Charlotte et en séchant ses larmes avec ses doigts.

Tu veux dire qu’il a plus d’expérience que toi. Pour ces choses-là ?

Euh…

Ne t’inquiète pas, quand on me fait une confidence, j’en suis honoré et je sais alors tenir ma langue.

Charlotte soupira sans savoir ce qu’elle pouvait répondre, perdue, elle ne savait plus trop ce qu’elle devait dire, ce qu’elle devait faire.

Les garçons de ton âge sont souvent rassurés d’être avec une fille qui en connaît moins qu’eux.

Il se fit silencieux pendant quelques secondes puis posa un baiser sur son front.

Ce n’est que lorsqu’ils ont beaucoup plus d’expériences qu’ils choisiront plutôt des filles plus « savantes sur la chose », dit-il ensuite.

L’air de rien, il faisait germer la graine qu’Antoine et lui avait déposé dans le cerveau de Charlotte.

Enfin certains. D’autres se sentent l’âme d’un professeur.

Il avait dit cette dernière phrase presque en chuchotant, comme un aveu honteux qu’il n’osait accepter…

Charlotte découvrit un Marc fragile et tendre. Mais où était cet odieux personnage, si sûr de lui et surtout si imbu de lui-même.

Il l’écoutait et la consolait, il se laissait même, sans le dire vraiment, aller à un partage de confidence. Elle en avait assez entendu l’autre jour quand elle avait surpris sa conversation avec Antoine pour comprendre qu’il parlait de lui…

Marc posa un baiser sur la joue de Charlotte et lécha délicatement la larme naissante. Charlotte soupira.

N’aie pas peur Charlotte, je suis là, susurra-t-il à l’oreille…

Tu peux compter sur moi, et si ton petit copain n’est pas…

Il laissa sa phrase en suspens et chercha le regard de Charlotte.

En temps ordinaire, elle aurait détourné la tête, mais là, elle soutenait le regard, et cela, sans aucun défi, sans aucune animosité. Ses yeux fixaient ceux de Marc, elle était comme hypnotisée !

Tu es si belle !!! murmura-t-il en approchant ses lèvres de celles de Charlotte.

Charlotte, paralysée par les émotions qu’elle éprouvait, ne chercha pas à fuir le baiser qui s’annonçait.

Marc, assez déchaîné pour ne pas dire brutal dans sa manière de prendre une femme d’habitude, se montra, cette fois, doux voire un peu hésitant. Ses lèvres bécotèrent celles de Charlotte. Charlotte fut un peu déroutée par l’attitude de Marc. Elle l’imaginait violent et fougueux et il se comportait comme un adolescent trop timide.

Marc laissa ensuite sa main explorer le corps de Charlotte, il pelotait en douceur la poitrine de celle qui sera bientôt sa maîtresse. Il n’avait aucun doute sur ce point.

Elle le laissait faire, mais ne chercha pas à l’encourager. Il s’écarta un peu et la regarda une nouvelle fois dans les yeux.

Tu es si belle…

Un petit sourire se dessina sur son visage. Charlotte hésita un peu et lui rendit son sourire.

Je peux t’aider. Tout ce que tu veux. Tu n’as qu’à me demander, lui dit-il en la fixant tout le temps du regard.

Troublée, elle s’abandonnait doucement dans le regard de Marc et soupira d’une petite voix :

Je ne sais pas !

Il se mit debout, prit la main de Charlotte pour l’inviter à le suivre.

Sans un mot, ils prirent la direction de Sa chambre.

Antoine avait quant à lui prétexté avoir besoin de l’expertise de Chantal pour s’isoler avec elle. Ils étaient partis voir un client. Il avait invité ce client à dîner pour avoir un prétexte pour passer la nuit loin de la villa.

Marc et lui avaient convenu de ce scénario pour leur permettre, à tous les deux, d’avoir un peu de « tranquillité » afin de parvenir à leur fin.

Charlotte était seule avec Marc à la villa et Antoine dînait avec Chantal.

Le client les quitta vers 22h00 et il proposa à Chantal de prendre un dernier verre au bar de l’hôtel. Innocemment, elle accepta.

Ils s’installèrent dans l’un des canapés du bar de l’hôtel et discutèrent en buvant un cocktail. Chantal, un peu « pompette », écoutait Antoine lui parler littérature. Il connaissait ses goûts et s’était intéressé, avant cette soirée, à l’auteur préféré de Chantal.

Ils bavardèrent ainsi pendant presque deux heures. Elle était captivée par les propos d’Antoine et remarqua à peine quand ce dernier fit un geste au barman pour lui dire de remettre une tournée…

La voix d’Antoine était douce et son attitude prévenante. Chantal se sentait bien en sa compagnie…

Cela me change de la goujaterie d’Alain et de la brutalité de Marc ! se dit-elle en regardant le visage souriant d’Antoine. Elle l’écoutait parler et avait envie de se blottir dans ses bras. Elle fixait ses lèvres qui discouraient avec aisance, mais les propos d’Antoine se perdaient pour devenir incompréhensibles. Elle voguait dans un doux rêve, scrutait les lèvres d’Antoine et n’avait qu’une seule envie, les mordiller doucement, les écarter de sa langue curieuse. Elle voulait sentir les mains d’Antoine sur son corps, sur ses seins.

Elle se tortilla un peu… Était-ce l’alcool ? La fatigue ? Elle n’en savait rien, mais elle n’avait qu’une envie. Se donner à lui.

Antoine n’était pas dupe, il voyait ce regard qui le suppliait d’abandonner ses mots pour venir dévorer les lèvres entrouvertes de sa partenaire. Il comprenait aussi l’attitude gestuelle de sa compagne. Elle était prête, il le savait.

Il se décida donc à passer à l’étape suivante, en parlant, il posa sa main sur le genou de Chantal, un geste qui ne se voulait pas coquin, un peu comme pour l’interpeller. Il avait la certitude que « l’affaire était dans le sac », mais il ne voulait prendre aucun risque et il voulait que sa première approche « tactile » puisse laisser une place au doute ; il testait sa réaction.

Chantal hésita, la main n’était pas « intrusive », le geste n’était pas vraiment déplacé, mais elle savait que si elle ne réagissait pas…

Que devait-elle faire ?

Lui faire le reproche ?

Quel reproche ?

Le geste avait été fait « naturellement » et ne méritait donc pas qu’elle s’en indigne.

Mais il fallait qu’elle réagisse, laisser la main d’Antoine sur son genou serait certainement pris par son compagnon comme une invitation à continuer…

Devait-elle enlever la main de manière brutale ? Ou le faire de manière discrète, l’air de rien. Comme pour lui dire qu’elle ne le prenait pas mal, mais qu’elle ne voulait pas lui permettre d’aller plus loin…

Que devait-elle faire ?

Finalement, elle ne fit rien !

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