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L'héritage de Franck ou Histoire de Famille. – Chapitre 9

L'héritage de Franck ou Histoire de Famille. - Chapitre 9



Marc pensait de plus en plus souvent à Charlotte. Il savait que la partie ne serait pas facile, elle l’évitait autant qu’elle le pouvait et quand elle ne pouvait faire autrement qu’être en sa présence, elle se montrait, au mieux indifférente, au pire désagréable.

Pour elle, il était l’opposé de son père. Elle savait qu’ils s’appréciaient mutuellement, mais elle n’avait jamais compris comment son père avait pu s’associer avec un individu comme lui, fut-il excellent en affaire.

Charlotte n’appréciait pas non plus que sa mère passe tant de temps avec Marc, bien entendu, elle ne soupçonnait rien de leur liaison, elle connaissait trop sa mère, il n’était pas du tout son style d’homme, mais sa mère avait décidé de s’investir dans les affaires de son père et comme elle avait aussi gardé son travail, elle était beaucoup moins présente.

Afin de gagner du temps, elle allait de plus en plus souvent directement de son travail au bureau de la société qu’elle gérait maintenant avec Marc et y dormait même de temps en temps.

Enfin c’est ce qu’elle disait à Charlotte.

Quand Marc se leva, Chantal sortait de la salle de bain.

–    Je suis à la bourre

Il s’approcha d’elle, posa un baiser sur ses lèvres et lui donna une petite tape sur le cul.

–    Tu me verses un café ?

Elle le regarda, un peu surprise de sa demande. Elle était en retard et il lui demandait de lui préparer un café.

–    Mais je suis en retard, je ne suis même pas encore maquillée.

–    Et alors, ça te prendra 2 secondes bon je vais pisser en attendant.

Elle prit une tasse et lui versa son café.

Marc laissa ensuite partir Chantal, il n’avait pas vraiment envie d’aller au bureau ce matin.

En buvant son café, il prit son téléphone et envoya un texto à Chantal.

–    Vivement que j’inonde à nouveau ta bouche de mon sperme !

Chantal venait à peine de s’installer quand elle entendit la notification lui annonçant l’arrivée d’un nouveau message.

En découvrant le contenu du texto de Marc, elle dodelina de la tête en soupirant.

–    Quel con !

Elle supprima le message en continuant à maugréer après lui.

Marc, fier de son message décida d’appeler Charlotte.

Sa mère lui avait dit qu’elle avait un devoir à faire sur les énergies renouvelables, un domaine où Marc excelle.

Il s’est toujours intéressé à l’énergie alternative, il adore d’ailleurs tout ce qui est alternatif, pas uniquement les énergies.

Elle lui avait demandé s’il n’avait pas quelques documents à fournir pour Charlotte et il lui avait promis de regarder.

En fait, elle lui avait fourni involontairement un moyen de se rapprocher de sa fille.

–    Charlotte, c’est Marc !

–    Salut.

Le ton de sa voix n’indiquait pas l’enthousiasme, loin s’en faut. Elle ne marqua pourtant aucune surprise de l’entendre, même si elle ne lui avait jamais donné son numéro de téléphone.

–    Ta mère m’a dit que tu avais besoin d’info sur les énergies renouvelables

–    Ouais possible

Dit-elle toujours aussi placide.

Il ne chercha pas à la baratiner au téléphone, car il connaissait son animosité à son égard et savait que cela était peine perdue. Il lui indiqua simplement qu’il avait promis à sa mère de l’aider et que c’était pour cela qu’il l’appelait.

Elle se montra un peu réticente, mais finalement elle accepta son aide.

–    Tu termines à quelle heure ? J’ai un peu de temps libre cet après-midi

–    15h00.

–    OK, je passe te prendre au lycée, cela sera plus facile pour toi.

 Il n’avait pas l’intention de la draguer, ni d’obtenir quoi que ce soit de la part de Charlotte, non, il avait le temps pour ça là, il voulait simplement essayer de sympathiser un peu avec elle

Il évita lors de cette rencontre de se montrer entreprenant et soignait son humour. Il était parfois, voire souvent, lourd, mais il savait aussi se montrer délicat et attentionné. Charlotte fut même surprise de la voir si érudit sur le sujet.

–    Finalement, il est peut-être plus sympa qu’il n’en a l’air

Se dit-elle à elle même en le quittant.

A peine séparé de Charlotte, il prit son portable et envoya un texto à Chantal.

–    Cela te dit de te retrouver pleine de mon sperme dans ta chatte ?

Chantal n’était plus choquée pas ses messages obscènes, mais ne les appréciait pas plus pour autant.

–    Mais comment je fais pour être avec lui ?

Se dit-elle en lisant sa messagerie.

Elle ne le trouvait pas particulièrement beau, elle n’aimait pas du tout son côté vulgaire pourtant elle accourait dès qu’il lui disait de venir.

 Elle effaça le message sans y répondre. Elle ne voulait pas l’encourager dans cette voie en lui donnant une réponse par texto.

Mais avait-il besoin d’encouragement pour continuer ?

Elle soupira, puis composa son numéro.

–    Bonjour ma belle

Elle ne le laissa pas terminé sa phrase.

–    Tu es où là ?

–    En voiture.

–    Tu rentres chez toi ?

–    Oui et je t’attends.

Elle n’aimait pas sa vulgarité, mais elle l’avait appelé, et elle savait très bien pourquoi: Elle avait envie de lui.

Quand elle arriva à son appartement, il n’était pas encore là. Elle l’appela une nouvelle fois.

–    Je suis chez toi…

–    J’arrive, attends-moi.

Elle marcha le long du couloir pour patienter, un couple appela l’ascenseur, celui-ci s’ouvrit alors qu’elle était à leur hauteur. Ils entrèrent, puis un homme en sortit.

–    Bonjour

Lui dit-il

–    Bonjour

Répondit-elle par politesse.

–    Vous n’habitez pas dans l’immeuble, il me semble.

–    Non, je viens chez un ami, mais il n’est pas encore arrivé.

–    Oui, je me disais aussi, je vous ai déjà croisé une fois dans l’ascenseur et vu quelques fois en bas

Elle se souvenait à présent de lui. Il semblait porter les mêmes vêtements et son odeur était toujours aussi désagréable.

Elle portait une veste noire sur une robe que lui avait offerte Marc, celle-ci était assez courte et offrait un décolleté qui mettait en valeur sa poitrine.

–    Je préfère de loin cette tenue à votre tailleur.

Elle ne savait pas si elle devait répondre.

–    Même si une femme de votre beauté, on ne l’oublie pas facilement, fut-elle en tailleur.

Sans répondre, Chantal se dirigea vers l’appartement de Marc, mais l’empoisonneur la suivit.

–    Mon ami ne va pas tarder à arriver.

Lui dit-elle finalement pour l’encourager à partir.

–    Vous me dites cela pour que je parte ?

Elle hésita, elle ne voulait pas se montrer désagréable avec lui, son éducation et sa politesse ne lui permettait pas de l’être, mais elle ne voulait pas non plus l’encourager dans sa démarche.

–    Oui, je préfèrerais.

Dit-elle timidement.

–    D’accord, je m’en vais promis mais avant, j’aimerais connaitre votre prénom ?

Elle le regarda surprise. Elle n’avait nullement envie de lui donner son prénom.

–    Promis, ensuite je pars.

Voulant le faire partir au plus vite, elle céda.

–    Chantal

–    Enchanté Chantal, moi c’est Alain.

Il tendit sa main, elle accepta de la lui serrer puis il se dirigea vers l’ascenseur. Quand la porte s’ouvrit, il se tourna vers elle et lui envoya un baiser, puis il disparut.

Marc arriva peut après, un sac plastique dans la main.

En  entrant dans l’appartement, il pelota les fesses de Chantal.

–    J’ai une petite surprise pour toi.

–    Ah, qu’est-ce que c’est ?

–    Si je te le dis, ce ne sera plus une surprise.

Il lui propose de s’asseoir, puis sort de son sac, une jupe kilt écossaise et un chemisier blanc.

–    Tiens, enfile-ça

–    Qu’est-ce que c’est ?

–    Tu vas être ma petite écolière ce soir

–    T’es un vrai pervers

–    Oui et tu aimes ça.

Comme d’habitude, elle finit par abdiquer, va dans la salle de bain et revient vêtue de sa petite jupe et du chemisier.

–    Non mais qu’est-ce que c’est que cette tenue ?

Il l’avait laissé partir s’habiller dans la salle de bain, car il ne voulait pas une nouvelle fois batailler pour qu’elle le fasse devant lui, mais il ne lui avait pas dit de ne rien mettre sous sa tenue et on pouvait donc facilement deviner sous le chemisier le soutien-gorge bleu qu’elle portait.

–    Enlève-moi tes sous-vêtements.

–    Pourquoi ?

–    Ne pose pas de question, enlève tes sous-vêtement et met ça aussi.

Il lui tendit une paire de bas opaque blanc, enfin, entre le bas et le mi-bas.

Là encore, elle se fit prier mais accepta de se présenter sans sous-vêtement.

Il lui tendit ensuite 2 élastiques blanc pour qu’elle fasse 2 petites couettes.

Il lui fit mettre ensuite un doigt dans la bouche en se positionnant debout devant lui.

–    Prend un petit air d’enfant espiègle.

Elle essaya de lui obéir, mais elle n’était pas vraiment  douée pour les jeux de rôles.

Il fit quelques autres tentatives pour lui faire jouer le rôle de la jeune écolière, mais sans véritable succès.

Il la pelota, la fit s’asseoir sur ses genouxle jeu aurait pu être amusant, mais elle n’y mettait pas tout le cur qu’il aurait aimé voir.

Il sortit finalement un bandeau noir et le donna à Chantal.

–    Tiens, met-ça !

Le masque mis, il le guida vers la chambre, lui demanda de s’allonger sur le lit et sortit de son sac un vibromasseur.

Il commença par la caresser avec ses doigts jusqu’au moment où elle commença à s’exciter. Puis, il prit l’appareil, l’alluma.

–    Qu’est-ce que tu fais ?

Demanda-t-elle en entendant le bruit de vibration, mais sans deviner de quoi il s’agissait.

–    Rien

Dit-il en caressant à nouveau avec ses doigts pour écarter un peu ses lèvres intimes.

Puis, sans prévenir, il posa le gode vibrant sur le clitoris de Chantal.

–    Oh, qu’est-ce que c’est ?

Dit-elle en ayant un mouvement de recul.

Sans lui répondre, il continua sa caresse.

Il commença à introduire l’appareil dans sa chatte il alternait maintenant la simulation "coïtale" pas ce sexe synthétique et la caresse vibratoire de son abricot magique.

Chantal n’en pouvait plus, elle cria comme jamais son plaisir.

Il lui enleva ensuite son bandeau. Elle était toujours allongée sur le lit, amorphe et repue par cette séance.

–    Je te présente un nouvel ami.

Elle regarda le vibromasseur maculé de sa cyprine sans rien dire.

–    Dit lui merci au moins, ne me dis pas que tu n’as pas aimé.

Elle hésita, puis murmura du bout des lèvres.

–    Merci.

–    Eh bien, tu n’as pas l’air enthousiaste. Donne-lui au moins un baiser.

Elle posa ses lèvres sur la silicone poisseuse et mima le baiser.

Il lui demanda ensuite de lécher le gode et de le sucer, elle le fit sans rechigner et s’en amusa même.

Elle n’était pas encore prête pour des jeux de rôle, mais elle arrivait maintenant à considérer le sexe comme un jeu

Elle progressait et bien plus vite qu’il ne l’aurait pensée.

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