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L'île du levant – Chapitre 3

L'île du levant - Chapitre 3



Nous sommes sur les rochers, Clémentine, Lola, Anne, Françoise et moi même. A cinq personnes ensemble, c’est quasiment impossible de trouver assez d’espace pour se mettre côte à côte. Clémentine voit un espace pour trois.

— Nous le prenons, Jean?

— Non dit Anne, nous le prenons Lola, Françoise et moi.

Toutes les trois se dirigent vers la place et nous trouvons un peu plus loin une place pour nos deux serviettes. L’eau est à monté en température petit à petit et est maintenant à 26 ou 27 degrés. Ca me convient et je décide d’aller me baigner. Clémentine me suit et nous voilà dans l’eau entrain de nous frôler, nous toucher sur tout le corps, nous enlacer comme des gamins. Nous jouons pendant une dizaine de minutes quand arrivent les filles. Elles se mêlent à nos jeux et l’ambiance devient vite érotique. Je commence à bander sec et dans le coin, c’est très mal vu. Je m’écarte donc du groupe pour me réfugier à côté d’un rocher. J’ai la surprise de voir que derrière le rocher, il y a une minuscule plage de sable de peut être deux mètres carrés. Cet espace est occupé par deux femmes qui se caressent, le corps à moitié dans l’eau. Elles s’embrassent, l’une d’elle descend le long du corps de sa compagne et lui fait une délicieuse minette à en croire l’expression de celle qui la reçoit, elle ferme les yeux et pose ses mains sur la tête de sa compagne. Elle se cabre, envoie son pubis à la rencontre de la bouche suceuse.

— OOOOOOOOOOOOOOOOOHHHHHHHHHHHHHHHHHH

Son extase est relativement silencieuse, nous sommes dans la Mecque du naturisme pur et dur, pas question de galipettes, ça ne se fait pas, et donc il faut être très discret. Il ne faut pas oublier quà lépoque, 1983, le naturisme était considéré par beaucoup comme une perversion. Les pratiquants devaient avoir une attitude exemplaire. Il nempêche que ces deux femmes saimaient, bien cachées par le rocher. Je vais pour faire demi-tour quand je vois deux hommes nager vers nous.

— Tien, voilà quelquun.

Les deux femmes mentendent et se mettent côte à côte sur le dos à un demi-mètre de distance l’une de l’autre quand les hommes arrivent sur la plage. Lune delle me voit et me fait un signe de la main pour me remercier de les avoir prévenu. Je rejoins les filles qui continuent de se chauffer dans leau. Clémentine vient vers moi.

— Jai envie de rentrer, je suis un peu fatiguée.

Nous sortons de leau, récupérons nos serviettes et nous dirigeons vers sa tente. Là, elle me pousse sur les matelas et se jette sur moi.

— Ta femme ma excité, je veux que se soit toi qui en profite.

Sa bouche parcoure mon corps, va des pieds à la tête, embrasse toutes les zones rencontrées sans sy arrêter, et retourne doù elle vient. Mon corps est électrisé, ma peau frissonne, jai la chair de poule, ses mains me caressent, ses doigts me pince doucement les tétons. Elle sait que je naime pas quon me pince fort. Je ferme les yeux et savoure ses mains et sa bouche sur mon corps. Je bande comme un taureau, sa bouche vient entretenir mon érection. Elle monte sur moi, son pubis à hauteur de ma bouche. Je happe son sexe et y introduis ma langue. Je titille son clitoris, elle mouille et minonde de son jus que jadore. Elle descend le long de mon corps, je sens son sexe mouillé laisser une trace sur mon menton, mon cou, ma poitrine, mon ventre et arriver à mon sexe. Celui-ci trouve immédiatement le chemin du bonheur et entre dans son puits damour chaud et humide. Elle bouge son bassin et me branle avec son sexe. Je sens monter en moi le plaisir, elle est de tout son poids sur moi, elle essaie de se fondre en moi, de ne faire quun avec moi. Elle membrasse tendrement en me caressant les cheveux avec ses mains. Je suis aux anges, je ne veux pas résister et je me vide en elle. Elle sent mon sperme se rependre dans sa vulve et se crispe, elle joui aussi. Pas un mot, pas un son, nous jouissons dans un parfait silence. Nos corps sentre choquent, se colle, se décolle, seul nos sexes restent unis. Nous nous calmons doucement, elle reste sur moi et le sommeil gagne, nous dormons.

— Cest lheure de faire des courses.

Cest Anne qui est entrée dans la tente. Nous nous levons un peu vasouillards, mais nous suivons les filles au village pour faire les courses. Nous avons pratiquement finis les courses que Clémentine se penche à mon oreille.

— Dis donc, cette fille commence à ménerver, elle narrête pas de te regarder, elle pourrait être plus discrète.

Je me retourne et je vois une des filles de la petite plage, elle me sourit et vient vers nous.

— Excusez moi, mais je voulais vous remercier pour tout à lheure, cétait nos maris qui nous cherchez et je crois que si ils nous avaient trouvé entrain de nous faire lamour, ça se serait très mal passé. Nous pensions être tranquilles, mais ils ne nous lâchent pas la grappe. Merci encore.

Elle séloigne, Clémentine me regarde étonnée et je lui raconte ce qui sest passé. Elle sourit, mais ce petit épisode a fait ressortir la jalousie de Clémentine. Or, je ne supporte pas les gens jaloux. Nous rentrons dans la tente, et la soirée se passe dune manière très agréable. Je me partage entre Clémentine très demandeuse et Françoise très câline. Anne soccupe exclusivement de Lola. Elles sembrassent, se lèchent, se suce les seins, le sexe, elles sont constamment entrain de se donner du plaisir. Là je comprends que cest définitivement fini entre Anne et moi, tout en sachant qui y aura toujours une grande tendresse, une grande complicité et même de lamour entre nous. Clémentine est là, elle se rend compte aussi de ce qui se passe et essaie de compenser par sa présence.

— Il y a une soirée tahitienne ce soir, ça vous intéresse ?

Tout le monde est daccord, Françoise entre chez elle pour se préparer. Il faut dire quici, à part sur les rochers, la nudité totale est interdite et que le soir tout le monde doit être habillé sauf lors des soirées tahitienne, les femmes peuvent être seins nus. Cest pour ça que souvent un des bars en fait une, ça lui assure un excellent taux de remplissage. Les femmes se préparent. Clémentine porte une jupe juste au dessus des genoux mais très transparente, elle est nue dessous, et ça se voit si on le sait. Anne met une mini jupe plissée sans rien dessous de même que Lola. Evidemment, elles sont nues au dessus de la ceinture. Je remonte vers la place accompagné de trois bombes sexuelles. Nous allons rejoindre Françoise qui elle bat tous les records, elle est dans une combinaison faite de tissus opaque et de tulle transparent extrêmement moulante qui ne cache absolument rien de ses charmes. Ses seins pointent comme des obus dans le décolleté bateau. Une bande de tulle dune quinzaine de centimètres descend de sous les bras jusquaux chevilles en laissant voir le manque de sous vêtement. Deux autres bandes viennent du niveau de la ceinture pour mourir sur laine. Elle nous attend dans le bar en ayant réservé une table pour nous cinq. Il y a pas mal de mâles qui tournent autour. Nous commandons et consommons pendant quelques minutes. Comme il y a de la musique, Clémentine magrippe pour aller danser. Anne et Lola dansent ensemble, elles sont littéralement scotchées lune à lautre. Françoise reste seule et Clémentine lui fait signe de nous rejoindre. Nous dansons à trois, tout le monde me regarde, et je vois beaucoup denvie dans le regard des hommes. Danser avec une très belle femme ça donne des envies, mais danser avec deux bombes anatomiques, cest carrément provocateur, surtout quelles montrent à tout le monde leur tendresse vis-à-vis de moi. Elles posent leurs lèvres sur mon cou, mes joues, mes lèvres, elles collent leurs seins nus contre ma poitrine. Je commence à bander sérieux. Clémentine nous entraine dehors, discute deux secondes avec Françoise, va voir Anne et Lola et revient vers nous.

— Cest bon, nous pouvons aller chez toi, elles prendront ma tente.

Nous allons chez Françoise, à peine arrivés, elles se jettent sur moi, me déshabillent, enlèvent le peu de vêtement quelles portent et me poussent sur le divan déplié. Je suis sur le dos, je bande comme un âne, Clémentine monte sur le divan au dessus de ma tête, elle est à genoux et avance vers ma bouche. Son sexe arrive sur mes lèvres, ruisselant de cyprine et je tire la langue pour lécher ses lèvres et aspirer son jus. Françoise soccupe du reste de mon corps, elle me chevauche, remonte le long de mes jambes et arrive à mon sexe. Je sens son sexe humide sur mon gland, il descend pour envelopper ma tige toute entière. Je me laisse faire, je ne veux pas intervenir, je laisse les femmes soccuper de moi, ce nest pas si courant. Françoise savance vers Clémentine et leurs bouches se joignent. Elles sembrassent dans un baiser torride, se caressent le corps, les seins, les fesses, je vois une main de Françoise arriver sur le clitoris de Clémentine, et une de Clémentine sur le clitoris de Françoise.

— Oui, ensemble, je veux que nous jouissions tous ensemble.

Je ne résiste plus, je lâche les vannes et Françoise, sentant mon sperme gicler dans son vagin part aussi dans un énorme orgasme, entrainant Clémentine qui se laisse tomber sur mon visage, je manque détouffer dans son vagin. Quelle belle mort cela aurait put être, mourir dans le sexe de sa maîtresse. Les filles se couchent sur moi, se placent de chaque côté et me couvrent le corps de baisers.

— Ola les filles, que me vaut cet honneur.

— Le bonheur, nous sommes heureuses, tu as assuré, nous te remercions.

Nous avons fini par nous endormir enlacés les uns aux autres. Le lendemain matin, Françoise doit libérer la location. Il lui reste encore quelques jours de vacances et nous décidons quelle reste avec nous pour les quelques jours qui nous reste à passer ici.

Les jours qui ont suivis, nont été quamour, tendresse, sexe et volupté. Je ne pouvais plus assurer complètement, mais les filles lont compris et mont ménagé les derniers jours. Françoise est reparti de son côté, Clémentine est retournée chez elle accompagnée de Lola et dAnne qui a emménagé chez elles.

Pour ma part, je suis retourné à Toulouse ou jai demandé le divorce à lamiable.

Jai passé plusieurs week-end chez Clémentine, mais je me suis rendu compte quelle était très jalouse de ce que je faisais sans elle. Nous nous sommes donc séparés.

Anne vit avec Lola depuis ce temps, je les vois de temps en temps, et nous partageons souvent à ces occasions de tendres moments en présence de Lola. Car, bien qu’aimant surtout les femmes, Anne aime toujours mon sexe et mon sperme. Elle a fait partager ce plaisir à Lola petit à petit.

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