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L'étalon aiguille (Tome 3) – Chapitre 11

L'étalon aiguille (Tome 3) - Chapitre 11



"Alors Raconte !"

Lydie se leva pour aller reposer son verre sur la table basse, puis alla se rasseoir sur l’accoudoir du fauteuil  dans lequel était assis Philippe. Elle planta à nouveau ses yeux dans les miens pour me demander :

— Je suppose que tu sais ce qu’on appelle un "she-male" ?

— Un she-male ? Bien sûr, c’est quelqu’un qui en est à l’étape intermédiaire entre le simple travesti et le transsexuel complet !

— J’étais sûre que tu le savais, ça ne m’étonne pas de toi Et je suis même certaine que ça te branche grave, ce genre de trip, non ?

— Grave, grave, je sais pas, mais c’est vrai, je trouve ça   troublant. Pourquoi ?

Tout en me questionnant, elle avait glissé sa main entre ses jambes serrées, et, avant que j’aie eu le temps de réaliser ce qui se tramait, Tiffanny poussa un cri et se plia en deux sur le canapé. Je compris immédiatement.

— Oh putain ! C’est pas vrai, tu vas pas recommencer, merde !

— Oh si, Sam, oh si ! J’ai envie qu’on s’amuse un peu, tous les quatre. On va même s’éclater total !

— Je ne suis pas d’accord, tu vas arrêter tes conneries. On est venu chez toi parce que tu m’as mis dans la merde et que j’exige que tu m’en sortes, là, maintenant, pas pour que tu mettes Tiff’ dans la panade à son tour ! Ça suffit !!!

— Ne t’inquiète pas, je te jure que ce n’est que pour cette nuit. Tiens, regarde, je le dis même en touchant la braguette magique : "on va faire des trucs pas possibles tous les quatre, mais, quoiqu’il arrive, le sortilège sera brisé à la fin de la nuit". Ça te va comme ça ?

Le visage de Tiffanny traduisait son désarroi : elle s’était relevée et avait posé ses mains sur son pubis comme si cela avait pu changer ce qui venait de se passer

— Je J’ai C’est une bite, je rêve pas ? J’ai une bite qui a poussé, c’est ça ?

— Oui, Tiffanny. Une bite et une bonne grosse paire de couilles en prime ! Tu es devenue un she-male ! Allez, détendez-vous, j’ai dit qu’on allait s’éclater et on va s’éclater.

Lydie n’avait pas retiré sa main. Je sentis ma colère fondre et le désir monter en moi. Bien que mon sens critique et toutes mes réticences disparaissent petit à petit, je réalisais que tout ceci était bel et bien dû à la "braguette magique",  que Philippe, Tiffanny et moi étions maintenant tous les trois passé sous son contrôle.

Elle commença à se relever. Philippe posa sa main sur ses fesses et l’aida dans son mouvement. Une fois debout, elle se retourna, se pencha vers lui en posant une main sur chacun de ses genoux et l’embrassa sur la bouche en le remerciant. Puis se tournant vers moi, elle dit :

— Bon, c’est pas tout ça, mais j’ai envie de te voir habillée autrement, toi. Suis-moi !

— Où ça ?

— Dans ma chambre, idiote !

Elle se tourna vers Philippe et lui lança un clin d’il appuyé.

— On n’en a pas pour longtemps. Soyez sage !

Puis elle plaqua sa main sur la raie de mes fesses moulées par la robe de cuir pour me pousser hors du salon. Une fois dans son alcôve, elle me fit pivoter en me saisissant par les épaules et, tout en faisant glisser mon chemiser en satin, vint plaquer ses lèvres contre les miennes. Elle les décolla un instant puis renfourna sa langue dans ma bouche, presque avec rage, tout en me pelotant de manière très appuyée. Elle pressait tellement fort mes seins que c’en était presque douloureux. En même temps, j’étais tellement excitée que je prenais un réel plaisir à cette douleur. Tout en continuant à m’embrasser, elle retroussa ma robe et fit glisser au sol mon shorty de satin rouge. En se baissant pour le ramasser, elle le reconnût.

— Ah ouais, tu nous la joues total "Retour vers le Futur", là

— Pardon?

— Bin oui, tu portes bien l’intégralité de ce que j’avais sur moi l’autre soir, non?

— Bin oui ! Je te rappelle que je suis venue pour te les rendre et que

— Et au fait, on n’a même jamais eu le temps d’en parler : ça t’a fait quoi de pouvoir les porter? Parce que, finalement, c’était bien ça que tu voulais quand on s’est retrouvés dans cette chambre d’hôtel, non? Comment tu disais déjà, que tu voulais pouvoir me faire l’amour en portant mes bottes afin qu’on se souvienne toute notre vie de cette nuit, c’est ça?

— Je ne me souviens plus

— Et alors, qu’on se souvienne toute notre vie de cette nuit, je crois que c’est pas la peine d’en rajouter, hein, mais, concrètement pour toi, les porter?

J’aurais voulu être désagréable avec elle, mais je n’arrivais pas à ressentir de la rancune, juste une immense envie de plaisir.

— Oh ça aussi, c’était vraiment bon !

— Et ça, tu aimes? Tu aimes que je te caresse à travers le cuir?

— Oh ouiiiii

Elle me fit alors basculer sur le lit et écarta mes jambes pour entamer un délicieux cunnilingus tout en étirant ses bras afin de malaxer ma poitrine. J’avais très envie qu’elle me fasse jouir ainsi, mais je pensai soudain à mes amis dans la pièce voisine.

— Lydie, non Tu oublies Tiff’ et Philippe !

— Je ne les oublie pas, mais crois-moi, tu as tort de te faire du souci ! En ce moment même, ton Philippe est en train d’enculer un she-male, c’est une grande première pour lui, et tu pourras constater tout à l’heure par toi-même que ça ne déplait à aucun des deux!!!

— Tu as tout prévu, tout planifié, c’est ça ?

— On peut dire ça comme ça si tu veux. Mais je ne t’ai pas amenée ici pour bavarder ! Je t’ai dit que je voulais t’habiller autrement, mais avant

Elle se tut et replongea sa bouche sur ma vulve. Son doigt tendu pénétrait mon vagin aussi bien que mon anus. Je mouillais et miaulais comme une chatte en chaleur, mais Lydie ne s’arrêta pas avant que je ne me mette à trembler de tous mes membres sous la puissance de l’orgasme.

— Voilà ! C’est bon, maintenant, enlève tout ! Tes bottes et ta robe !

Balayant d’un revers de la main l’objection que je souhaitais qu’elle "m’accorde le temps de reprendre mes esprits", elle fit coulisser l’une des trois portes miroirs fermant la penderie qui couvrait un pan entier de mur. Soumise à ses volontés, je me redressai donc et me défis de la douce robe de cuir après m’être déchaussée. Elle me tendit alors un ensemble en cuir blanc non doublé : il s’agissait d’un soutien-gorge et d’un micro short taille basse qui s’ajustait par une fine fermeture éclair. Machinalement, je le portais à mes narines. Elle sourit.

— Tiens, c’est marrant, toi aussi, tu as ce réflexe

Voyant ma tête, elle poursuivit :

— Et oui, c’est bien ce que tu penses, j’ai moi-même joui dedans il n’y a pas longtemps. Et je veux que tu l’enfiles tout de suite, tant que tu es encore trempée de ce que je viens de te faire. Je veux aussi que nos deux mouilles se mélangent, histoire de

Je me tortillai un peu pour me glisser dedans et remontai le minuscule zip sur les trois centimètres de sa longueur. Avant que je n’aie eu le temps d’enfiler le soutien-gorge, elle plaqua la paume de sa main sur mon pubis et se remit à me caresser.  Mais de lascives, ces caresses devinrent bien vite plus appuyées. Ses doigts pressaient tellement fort la lingerie de cuir entre mes jambes qu’ils l’enfonçaient presque entre mes grandes lèvres. Je me remis à trembler malgré moi; au même moment, je sentis mon plaisir couler. Satisfaite d’elle-même, elle agrafa sur moi le soutif tout en m’embrassant sur la bouche.

— C’est bon, il ne manque plus que

Elle fit coulisser la porte centrale de la penderie, ouvrit un tiroir et me tendit une paire de cuissardes rouges.

— Ça !

Deux zips sur le dessus du pied et deux autres sur la cuisse rappelaient le métal des talons "stilettos" et soulignaient la longue fermeture éclair qui permettait de chausser ces bottes par le devant et non classiquement par le côté.

Non sans émotion, je descendis la fermeture éclair (de la même couleur que les bottes) qui courait sur toute la longueur de la tige. Je m’assis sur le rebord du lit et glissais mon mollet dedans.

— Waôw !

— Qu’est-ce qui t’impressionne le plus, la hauteur des talons ou celle de la tige?

— Peut-être encore les talons ! Je crois pas avoir jamais marché sur des trucs aussi hauts. Ils font quoi, treize ou quatorze centimètres au moins, non?

— Putain, t’as l’il, toi dis donc ! Oui, ce sont effectivement des talons de cinq pouces et demi ou quatorze centimètres si tu préfères. Comment t’as fait pour deviner?

— J’ai comparé par rapport aux dix et demi de mes Versace et aux différentes paires de Tiff’.

— Parce que tu as des Versace, toi?

— Oui, celles que Tiff a sur elle, elles sont à moi.

— Tu t’es offert ça pendant la semaine? T’étais pas si traumatisée par ce qu’il t’est arrivé alors !

— Non, pour tout te dire, je les avais achetées juste avant.

— Ah ouais, d’accord Je vois, je vois Bon, et alors, mes cuissardes? Qu’est-ce que tu en dis?

– Elles sont hautes de hautes, je dirais même "hot de hot" ! Waôw ! C’est ce que Tiff’ appelle dans sa langue maternelle des "crotch thigh high". Quant à Phil, lui, il appelle ça des "ras la foune" !

— Je sais pas pourquoi, mais ça non plus, ça ne m’étonne pas !!! Bref Allez, comme dirait l’autre, "Lève-toi et marche" !

Je me redressai en prenant appui sur mes bras. Bien que j’aie déjà porté -ou à tout le moins essayé- des dizaines et des dizaines de paires de bottes, je n’avais effectivement jamais auparavant chaussé un tel modèle, excepté une fois lors d’une tournée des sex-shops parisiennes alors que j’étais adolescent.

Dès que je fus debout, je fis une grimace qui n’échappa pas à Lydie.

— Quoi? Elles ne te plaisent plus? Tu ne fais plus "Waôw"?

— C’est pas qu’elles me plaisent plus, c’est juste que je suis pas trop à l’aise !

— T’es pas habituée à la hauteur des talons, c’est tout !

— Y a un peu de ça, mais pas que. J’ai tout le poids du corps sur la plante des pieds, et

— Ben ça, c’est normal ! Comment veux-tu que ça se passe autrement avec une telle hauteur de talon et avec même pas un demi-centimètre de compensé sous la semelle ?

— Mais je me retrouve vachement en avant, je suis pas très à l’aise comme ça

— Et tu as l’impression que ton pied va glisser tout au bout de la botte, et puis le bout est hyper pointu et ça commence déjà à te faire mal?

— Mal, non, mais, enfin, oui, c’est un peu ça

— Chonchon, va ! Et bien tant mieux ! C’est exactement ce que je veux. Ces cuissardes sont inconfortables à cause de l’instabilité du talon (hauteur autant que finesse), même pour une femme, comme Tiff ou moi, qui avons l’habitude d’en porter. Mais elles sont hyper provoc’ et c’est ce que je veux ! Je veux que tous les mecs qui te voient aient envie de te sauter dessus, même les filles, aussi, après tout. Je veux que tu sois un véritable appel au sexe, mais je veux aussi que ça te coûte !

Elle vint se placer derrière moi et me fit approcher de la porte miroir. Posant ses mains sur mes hanches, elle me fit pivoter de droite à gauche, puis de gauche à droite.

— Merde alors ! J’ai même pas besoin de me forcer pour te dire que tu es belle ! Tu es non seulement hyper sexy, mais aussi très belle. Putain, j’en serais presque jalouse

Ses longues mains glissèrent alors, l’une vers ma poitrine, l’autre sur le devant du short. Ses caresses langoureuses associées aux baisers et aux petits coups de langue qu’elle appliquait dans mon cou ou juste derrière mes oreilles eurent rapidement l’effet qu’elle escomptait. Je me raidis sur mes jambes et sentis une nouvelle vague de cyprine imprégner l’entrejambe du micro short en cuir blanc.

Manifestement satisfaite d’elle-même, elle me fit me retourner vers elle, se hissa sur la pointe des pieds et m’embrassa à nouveau à pleine bouche.

— Allez, viens, on retourne au salon. Tu vas voir où ils en sont tes amis ! J’ai une de ces envies de baiser, moi, tu peux pas savoir Oh, attends ! J’ai une idée, on peut encore faire mieux Tiens.

Elle sortit de la penderie un superbe manteau de cuir noir au col orné de fourrure gris-bleue. Il était aussi long que celui qu’elle m’avait laissé en héritage huit jours plus tôt. Lydie m’aida à l’enfiler. Je frissonnais en sentant la caresse du satin sur ma peau nue.

— Tu te sens bien?

— Oui, oui. C’est juste que j’ai les nerfs à fleur de peau ! Mais ça va, merci.

— Alors? Qu’est-ce que tu en penses?

— J’adore ! Il est magnifique !

Quand nous pénétrâmes dans la pièce, ils étaient en pleine action, et arrivaient manifestement "au moment crucial" ! Tiffanny, uniquement vêtue de mes bottes Versace et de ses Dim-Up, était cambrée, jambes tendues et bras en appui sur la table en verre. Philippe était lui aussi nu comme un ver; sa queue s’enfonçait jusqu’à la garde entre les fesses de son épouse, et ses ahanements annonçaient l’imminence de son plaisir. Elle gardait les yeux fermés et semblait savourer intensément ce moment.

Quand il nous aperçut toutes les deux, lui, si attentif en temps normal à faire atterrir sa partenaire "en douceur", s’arrêta net et sortit d’elle sans ménagements. Surprise, Tiffanny rouvrit les yeux brutalement et resta bouche bée.

— "Nom de Moi", comme tu disais !!!

— Et voilà ! Putain, mais c’est pas possible, ça ! Dès que ça a une queue, ça peut pas voir une gonzesse habillée sexy sans commencer à baver !

Il faut dire que mon manteau ouvert laissait entrevoir juste ce qu’il fallait de peau et de cuir pour me rendre particulièrement excitante. De plus, la hauteur de mes talons (inversement proportionnelle à celle de mon short) faisait paraître mes jambes encore plus longues.

Un désir presque animal montait en moi depuis plusieurs minutes, et l’atmosphère qui devenait de plus en plus électrique n’était pas pour me calmer. Je sentis des vibrations dans la voix de Lydie quand elle reprit la parole pour demander à mes amis :

— Bon, alors Vous voyez ça comment, là? Je vous raconte la fin de mon histoire tout de suite, vous lui sautez dessus tous les deux en même temps, ou je finis illico celui des deux qui ne se tape pas cette petite salope maintenant?

— Tu n’es pas obligée d’être vulgaire et d’humilier Sam !

— Ma chère Tiffanny, j’ai bien compris qu’il y a un lien particulier entre Samantha et toi, n’empêche que cette nuit, elle aura tout d’une salope ! Et si jamais ton mec vient de découvrir ce qu’il y avait entre elle et toi et qu’il veut se venger en vous humiliant, elle et toi, moi, je le soutiendrai !

— Je sais très bien ce qu’il y a entre elles, mais là, tu vois, concrètement, tout ce que je veux, c’est le manteau !

— Son manteau? Pour quoi faire?

J’aurais pu parier très gros sur ce qu’il allait répondre à Lydie, et j’aurais gagné !

— Ben, le mettre, pardi !

— Mais tu ne rentreras jamais dedans, il est bien trop près du corps !

— Ne t’occupe pas de ça, Sam, file-le moi !

J’étais déjà tellement excitée que la pensée de voir Phil se caresser avec provoqua une nouvelle décharge de cyprine dans mon bas-ventre. Docile, je lui tendis le fruit de sa convoitise.

Il réussit tant bien que mal à l’enfiler mais dut se rendre à l’évidence : une nouvelle fois, sa carrure athlétique le privait des facilités qui étaient les miennes -à l’époque où j’étais un mec- à emprunter les habits des copines. Il frotta sa verge turgescente contre la doublure en satin, mais il était vraiment trop engoncé dans le manteau. En se contorsionnant un peu, il l’ôta, puis recouvrit le devant de son corps en tenant le manteau de la main gauche par le col. Il saisit alors sa verge à travers le cuir et se branla ainsi quelques instants avant de réitérer l’opération, coté cuir cette fois. Finalement, il se résigna et sans s’occuper le moins du monde de notre présence à Lydie et à moi, il le fit enfiler à Tiffanny. Quand elle l’eut passé, il se frotta un peu contre elle tout en caressant ses seins à travers le cuir, puis il la fit se courber en avant, écarta les longs pans du manteau et pointa son phallus entre les fesses de sa femme. Il la saisit par les hanches, profitant pleinement de sentir le cuir sous ses mains et s’apprêtait à s’enfoncer lentement mais inexorablement au creux de ses reins quand Lydie reprit la direction des opérations. Nous reprîmes tous les quatre les mêmes places

— Bon, ça suffit la baise, on fait une pause, s’il vous plaît. D’autant que je suis sure que ce que je vais vous raconter maintenant va vous plaire. Vous vous souvenez encore qu’il y a à peine 10 minutes, j’ai demandé à Sam si elle savait ce qu’était un she-male ?

— J’aurais du mal à l’avoir oublié !!!

— N’aies pas peur, Tiffanny, je te le répète, je vous ai promis que tout rentrerait dans l’ordre quand vous partiriez. Bref Voilà comment je l’ai achevé ce gros naze de Simon : comme pour Juliette, j’avais en tête un petit scénario. J’ai téléphoné à Henri et Juliette en prétextant que j’avais oublié un truc en partant de chez eux et je leur ai donné rendez-vous à tous les deux dans un café, genre "c’est trop dur pour moi, je ne peux plus retourner chez vous et risquer d’y croiser Simon, il faut qu’on se voie en terrain neutre". Bien entendu, ils ont essayé de me convaincre que j’avais pris la mouche trop vite, que finalement, il ne s’était presque rien passé, que c’était juste que tout le monde était un peu allumé et qu’il y avait juste eu une ébauche de flirt sans conséquence entre Simon et Juliette. Je m’en foutais en fait complètement de savoir comment cette garce avait réussi à faire avaler cette couleuvre à son mec, peut-être que finalement, il était tellement bourré qu’il ne se souvenait de rien Bref, j’ai finalement fait semblant de me laisser convaincre d’aller avec eux récupérer mes affaires et au moins "dire en face à Simon que j’avais été tellement blessée que j’avais besoin de faire le point seule quelques jours". On est donc montés tous les trois chez eux. Le salon était vide, mais les bruits qu’on entendait en provenance de leur chambre étaient sans équivoque. J’ai vu la surprise se peindre sur leur visage à tous les deux, mais ce n’était rien à côté de la tête qu’ils ont fait quand on s’est retrouvés dans l’encadrement de la porte ! Il faut dire que le spectacle était vraiment chaud de chez chaud. En plus, vue la disposition de la pièce, on voyait tout super bien ! Simon était à quatre pattes sur le lit, et un superbe she-male, uniquement vêtu d’une paire de bas résilles auto-fixant et de cuissardes en cuir noir verni était en train de l’enculer. Tout en fixant des yeux la télé sur laquelle passait la vidéo de Juliette que j’avais fait la veille, il gueulait "Je suis Juliette, je suis ta grosse salope ! Oh oui, encule-moi, éclate-moi la rondelle, vas-y ! Défonce-moi, oh oui". Et pour couronner le tout, sans doute pour mieux s’y croire, il avait voulu se refaire le fameux look total pouff’ qu’elle affectionne, sauf qu’il est quand même autrement plus baraqué qu’elle ! Il avait mis sa mini en cuir, mais comme tu t’en doutes, il n’avait pas pu remonter la fermeture éclair. Pareil pour les bottes, il avait réussi je sais pas comment à les enfiler, mais là encore il n’avait pas pu les fermer. Il n’y avait que le soutif qu’il avait pu agrafer tant bien que mal et qu’il avait rembourré. Oh et puis, j’ai failli oublier, il avait pris une de ses petites culottes pour se branler pendant qu’il se faisait ramoner, enfin au début, et là, du coup, elle pendait sur ses couilles, accrochée à sa bite toute raide comme à une patère ! Et toujours sur l’écran, Juliette en plein gang-bang !!! Putain, je te jure, la Juliette, elle était décomposée et son mec, lui, il virait au cramoisi ! Quant à moi, je prenais un pied d’enfer !!!

— Waôw ! Ça a du charcler, là !

— En fait, pas tout de suite. D’abord parce que Juliette et Henri étaient tous deux, mais pour des raisons différentes, muets et scotchés par le spectacle qu’ils avaient sous les yeux. Et puis aussi parce que Simon ne s’était rendu compte de rien et qu’il exhortait Vanessa (c’est le nom que le she-male m’avait donné quand je l’avais recrutée) à "balancer sa purée" ! Comme vous pouvez vous en douter, je portais "LE" fameux pantalon. Je n’eus alors qu’à en effleurer la braguette pour que Simon ait l’envie de se retourner face à Vanessa en la suppliant "Vas-y, coule sur mon visage de pute". Elle se finit rapidement à la main et lui lâcha 3 longs jets de sperme en pleine face. C’est alors seulement qu’il nous vit. C’est Henri qui réagit le premier : sans un mot, il s’approcha du lit sur lequel Simon, toujours agenouillé, restait immobile. Il repoussa Vanessa sur le côté et balança un gigantesque coup de boule à son pote. Pendant que celui-ci s’écroulait sur le matelas en se tenant le visage, il s’approcha de Juliette et, sans un mot, lui décocha une baffe gigantesque ! J’étais vengée Alors, je fis signe à Vanessa de rhabiller tandis qu’Henri fit claquer la porte d’entrée en sortant. Je lui dis "Viens, on n’a plus rien à faire ici" et nous quittâmes toutes deux l’appart’, laissant Juliette qui commençait à pleurer.

— Ouch !

Après avoir ainsi résumé sa pensée, Phil resta la bouche à moitié ouverte. Lydie but une gorgée de champagne et reprit :

— Et toi, Sam, tu ne dis rien ?

— Euh Non, je

— Cette histoire de she-male, ça ne te fait pas plus d’effet que ça?

Je ne répondis rien

— Alors, je finis mon histoire.

— Ah parce qu’en plus, ça n’était pas encore fini !

— Non, pas tout à fait. En quittant l’appart’, j’ai réalisé tout ce que j’avais vécu ces derniers jours. J’avais les nerfs à fleur de peau et j’ai aussi réalisé que j’avais envie de Vanessa, je dirais même qu’en fait, je sentais confusément un besoin, oui c’est ça, un besoin, de vivre une nouvelle expérience pour faire retomber toute cette tension que j’avais emmagasinée.

Lydie, tout en posant sa main sur le genou de Phil, répondit sans la moindre surprise à l’interrogation muette que je venais de soulever en me décidant à franchir le pas et à me tourner vers elle :

— Je me disais bien, aussi Mais non, Samantha, ça ne dérange personne. On peut attendre cinq minutes pour écouter la fin de mon histoire.  Suce-la, puisque tu en as envie ! On va vous regarder tranquillement, Philippe et moi N’est-ce pas, Philippe?

Il ne répondit pas mais acquiesça d’un mouvement de tête tandis que je m’agenouillai aux pieds de Tiffanny qui s’était relevée.

— Oh Tiff’, tu te rends compte, c’est une vraie, cette fois, c’est pas un gode, je vais te sucer

— Oh oui !

Je la pris en bouche et fis montre de toutes mes connaissances afin de maintenir son excitation au plus haut. Parfois je bougeais la tête d’avant en arrière en enroulant ma langue autour du pieu de chair dont Lydie l’avait dotée, parfois, je ne gardais que son gland dans ma bouche et la masturbais de ma main quand mes doigts ne jouaient pas autour de son anus. Je ne manquais pas bien entendu de prendre autant si ce n’est encore plus de plaisir à la caresser à travers le cuir du manteau. J’entendais dans mon dos les voix de Phil et de Lydie qui m’encourageaient.

Cinq minutes plus tard, Tiffanny crispa soudain plus fort ses doigts dans mes cheveux en gémissant;  je sentis alors sa hampe se gonfler encore plus et son sperme vint s’écraser au fond de ma gorge. Philippe et Lydie ne nous avaient pas quitté des yeux un seul instant. Avant que je n’aie eu le temps de finir de me redresser, Tiff’ se baissa vers moi et plongea avec avidité sa langue dans ma bouche pour, dit-elle, "pouvoir y goûter elle aussi". Puis, épuisée par cette tension inconnue d’elle, elle se recula et se laissa tomber dans le canapé. Lydie s’était assise sur les genoux de Philippe, les jambes écartées et il lui caressait doucement les seins. Il ne la pénétrait pas à proprement parler, mais je voyais sa verge tendue qui allait et venait au gré de ses mouvements sur l’entrejambe gainée de cuir de la jeune femme.

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