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Marion – Chapitre 1

Marion - Chapitre 1



Marion est professeur de Français dans un lycée de province.

Elle a trente-sept ans, mais ne les paraît pas, personne ne devine son âge ; les plus perspicaces lui donnent la trentaine.

Elle rencontra son futur mari, alors quils étaient tous deux étudiants.

Ils se fréquentèrent un moment, puis Marion tomba enceinte ; ils décidèrent de se marier, aussitôt, cétait pour eux une évidence.

Par réaction, contre les préjugés dune époque qui réduisait linstitution du mariage à une formalité dépassée, dun intolérable conformisme.

Ils étaient jeunes, ils saimaient ; ils voulurent le prouver au monde entier.

Ils eurent deux fils.

Martin, laîné, fêtera bientôt ses vingt ans ; Mathieu vient tout juste davoir dix-huit ans.

Lorsquelle annonça à ses parents, à dix-sept ans seulement, quelle était enceinte et avait, non seulement, lintention de garder son bébé, mais, également, lintention dépouser Mathis, ils furent anéantis.

Ils neurent de cesse de la persuader dy renoncer, en vain.

Marion était une étudiante sérieuse et brillante, au parcours jusqualors exemplaire ; avoir un enfant si jeune nétait pas une option raisonnable dans son cursus universitaire.

Pour le malheur de ses parents, elle était déjà animée par une détermination peu commune pour une aussi jeune fille ; elle aurait cet enfant et vivrait son amour au grand jour, avec ou sans leur permission.

Par chance, Mathis se révéla un garçon tout aussi sérieux ; ils purent assumer la vie mouvementée dun jeune couple, avec un bébé, tout en restant des étudiants modèles.

Ils se marièrent, puis eurent un second fils, deux ans plus tard.

Dévorée dambition, sûre delle, Marion croquait dans la vie avec un appétit féroce.

Avec son mari complice et ses deux beaux garçons, elle était armée pour affronter le destin sous les meilleurs auspices.

Mais le bonheur est une notion fragile et tout sécroula, tel un château de cartes, après des années dharmonie, insolentes de perfection.

On diagnostiqua une tumeur inopérable à Mathis, qui se mit à dépérir, très vite.

Dévastée par linjustice qui frappait à sa porte sans prévenir, Marion ne put quaccompagner son époux durant sa fulgurante agonie.

À tout juste trente ans, quand la vie sourit, est au zénith pour certains, Marion se retrouvait veuve, avec deux enfants de douze et neuf ans à élever, inconsolables.

Mais Marion était une battante, elle lavait toujours été et elle sut très vite se relever et affronter ladversité.

Avec laide dévouée de ses parents et de ses beaux-parents elle soccupa, sans faillir, de ses enfants, les plaçant au-dessus de toutes ses priorités et géra, en conscience, une situation qui avait vu sombrer plus dune mère éplorée.

Elle y gagna une carapace à toute épreuve et la capacité de toujours relativiser les épreuves infligées par la vie quotidienne

Depuis quelle est veuve dix ans déjà Marion inspire aux gens, à-priori, un sentiment où se mêlent respect et admiration ; elle renvoie limage dune femme très soignée, confiante et séduisante, qui a su transcender la fatalité dont elle a été victime.

Plutôt grande, toujours tirée à quatre épingles, elle sait, depuis toujours, comment tirer profit de son physique avantageux ; elle a de belles formes, qui affolent les hommes ; elle sarrange pour les mettre en valeur, mais avec discrétion, recherche et bon goût.

Quand elle sourit, confiante et détendue, sa grande bouche et ses jolies dents blanches, éclairent son beau visage.

Dorigine Italienne, elle garde en elle, comme une signature, cet irrésistible pouvoir de séduction innée, commun à certaines célèbres actrices transalpines, alchimie miraculeuse, qui combine la promesse dune sexualité explosive, à celle dune attention plus maternelle.

Elle a conservé létrange rituel de nouer ses longs cheveux noirs en arrière, dans une queue de cheval stricte ou un chignon serré, comme dans un rappel à son deuil eternel.

Cette coiffure la drape dun air austère, dune dignité presque glaciale, quelle semble rechercher, mais qui dénote avec limpression que dégagent les courbes voluptueuses de son corps et la finesse de ses traits.

Ce curieux contraste lenveloppe en permanence dune aura mystérieuse et inquiétante aux yeux des hommes.

Ils sont en sa présence, pour la plupart, timides et empruntés ; elle le sait, et joue de leur maladresse en conséquence.

De fait, ils sont peu nombreux à pouvoir soutenir son regard, lorsquelle les dévisage, avec ses grands yeux noirs constamment aux aguets

Depuis de nombreuses années, la vie de Marion sorganise en fonction de ses cours quelle prépare méticuleusement et du temps quelle consacre à léducation de ses deux fils, ses trésors.

Martin saffirme, avec le temps, comme le digne héritier de sa mère, déterminé et étudiant modèle ; il ne vit plus chez elle depuis quil a commencé ses études supérieures, mais ne manque jamais une occasion de rentrer au bercail.

En prenant de lâge, il développe une ressemblance physique avec son père qui trouble Marion un peu plus chaque fois, lorsquils restent sans se voir assez longtemps.

Mathieu est plus secret, il est parfois ombrageux et souvent même. très arrogant.

Marion a du mal à cerner le comportement lunatique de son fils adoré.

Lorsquils débattent ou saffrontent sur un sujet quelconque, elle est sidérée par la violence de ses réactions ; elles paraissent disproportionnées et tout à fait inadaptées à la nature de leurs échanges.

Mathieu sagite, devient irritable, il lui répond avec une agressivité qui frôle lirrespect.

Elle na jamais limpression, pourtant, davoir dit ou fait quoi que se soit, qui justifierait de tels débordements ; mais elle devine, sans en comprendre les raisons, quelle doit en être obscurément la cause.

Alors, pour éviter les conflits, elle veut bien se convaincre que cette attitude nest que le résultat dune crise dadolescence, qui séternise.

Elle pense, avec mépris, que toutes ces théories sur les gènes et lhérédité sont de sacrées foutaises.

Ils ont le même père, tous les deux, fruits de son ventre ; on ne peut, pourtant, faire plus différents que ne le sont ses deux garçons

Justement, voici que Mathieu ouvre la porte de la salle de bain et tombe sur sa maman en train de se brosser les dents.

Elle lève la tête et intercepte le reflet de son fils, dans le miroir mural ; elle lui sourit, à travers la glace et lui envoie un petit signe de la main ; il se contente de baisser le visage, boudeur, refusant de participer.

« Encore deux minutes, mon chéri, jai presque fini, je te laisse la place tout de suite ! Dit Marion.

Ça va, Maman, je ne suis pas pressé, prends ton temps ! répond Mathieu.

Non, reste là, mon chéri, jy vais ! » Insiste Marion.

Elle se frictionne les cheveux à la hâte, constate que sa sortie de bain bâille un peu trop, la remet en place en enfilant ses mules ; lui gratte, tendrement, en passant, la joue du revers de lindex et sort en refermant la porte.

Ladolescent na pas bougé ; il reste immobile, aux aguets.

Si elle sétait montrée plus attentive, Marion naurait pas manqué de remarquer la petite étincelle qui venait de sallumer dans les prunelles du jeune homme.

Elle aurait aperçu la lueur de désir qui clignotait, dans le regard braqué de son garçon, découvrant dans le peignoir ouvert de sa mère, lesquisse de sa belle poitrine, lamorce de ses deux gros seins, au parfait arrondi galbé.

Si Marion avait pu simplement se douter que son fils nourrissait de telles pensées à son égard, elle aurait ressenti un profond malaise, une répulsion à la mesure de son indignation.

Mais bien-sûr, Marion, qui savait pourtant tant de choses, ne pouvait pas savoir ce quelle était, ce quelle représentait et depuis si longtemps, vis-à-vis de son fils.

Que cétait le trouble, permanent, que lui inspirait sa mère, qui était responsable de son comportement fantasque, lorsquils se retrouvaient en tête à tête.

Cela avait commencé à la puberté.

Grandir sans père, lorsque lon est âgé de seulement dix ans, représente un handicap certain pour certains enfants, plus fragiles, plus prédisposés à une mélancolie durable.

Ils focalisent toute leur attention sur le parent présent.

De plus, Mathieu avait toujours ressenti que sa mère était plus affectueuse avec son fils ainé.

Il savait quelle laimait lui aussi, bien-sûr, là nétait pas la question.

Mais cétait plus fort que lui : il navait pu sempêcher de ressentir, au fil des années, une pointe de jalousie envers ce frère adoré, aimé plus qui ne lavait jamais été.

Jalousie inutile qui sétait transformée en rivalité, vers lâge de treize ans.

Il avait alors pris conscience que sa mère avait un corps et quil avait de plus en plus envie de toucher ce corps.

Paradoxalement, quand elle lui manifestait de laffection, quelle le pressait contre son sein, il était terrifié à lidée quelle saperçoive que ce simple geste innocent le faisait bander.

Il avait alors commencé à fuir tout contact charnel avec sa mère.

Elle avait mis cet embarras passager sur le compte du changement, ce débordement hormonal si difficile à gérer par les jeunes garçons qui cherchent à saffranchir de lemprise maternelle pour se prouver quils grandissent.

Puis, voyant que les choses névoluaient pas, quil la fuyait encore, elle avait tout simplement oublié de lui manifester son affection de manière physique.

Dautant que Martin, pourtant plus âgé, passait son temps collé aux jupes de sa mère, toujours en quête deffusions tendres, le soir, devant la télé.

Mathieu avait grandi en se privant volontairement de tout contact intime avec elle.

Du coup, la tendresse et laffection ratées entre eux depuis si longtemps lui manquaient de manière désordonnée, confuse.

Aujourdhui, à dix-huit ans, il développait, envers sa mère, une attirance énorme et refoulée, de nature explicitement sexuelle.

Marion aurait été anéantie si elle avait simplement pu imaginer quelle était la cause et la raison, des incessantes masturbations nocturnes dont se gratifiait son fils.

Il est bien évident que Marion était très loin de se douter à quel point son fils mourait denvie de la baiser

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