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Mélanie, étudiante à Bordeaux – Chapitre 25

Mélanie, étudiante à Bordeaux - Chapitre 25



Ce n’est que la semaine suivante, après avoir laissé à sa fille le temps de trouver ses marques, qu’il lui intima de le rejoindre dans le salon. C’était un lundi ; il était à peine 15 heures. Mélanie était à l’ENM et Sandrine chez le coiffeur. Ils étaient donc seuls dans la maison. Il attendit la jeune fille assis dans son fauteuil préféré. Quand elle arriva, ne sachant pas trop ce qu’il voulait lui dire, elle comprit tout de suite que quelque chose n’allait pas : son visage était sévère ; glacial, même.

Sandrine m’a expliqué que tu étais tentée par les tatouages qu’elle porte comme par les piercings de Mélanie. Si c’est vrai, sais-tu ce qu’ils symbolisent ?

Oui, mais je voudrais des explications ; je n’ai pas osé trop demander à Mélanie.

Ces marquages signifient qu’elles sont toutes deux des esclaves, de simples putes dont les orifices sont disponibles pour leur maître et pour tous ceux qu’il leur désigne. Elles ont abandonné leur libre-arbitre et se sont mises corps et âme entre les mains de leur propriétaire.

Mais… elles ne semblent pas malheureuses : Sandrine va chez le coiffeur, fait du yoga ; Mélanie va être juge bientôt. Elles font du vélo ensemble, du squash…

Oui. Tout ça est vrai. Elles sont heureuses ainsi. Je vais te montrer la portée de leur engagement en te faisant lire le contrat d’esclavage de Sandrine.

Il avait tout prévu ; une chemise cartonnée noire attendait sur la table basse. Anita l’ouvrit et lut en diagonale les obligations, engagements et renonciations pris par Sandrine, signés et contresignés par Arnaud. Les yeux écarquillés et la bouche formant un O, elle était l’image même de la stupéfaction.

Mon Dieu, elle a accepté tant… Elle t’a fait confiance à ce point…

Oui. Sachant tout ce que ça implique, elle a signé. Et je suis sûr qu’elle ne l’a jamais regretté. Alors, qu’en penses-tu ?

Tu crois que je pourrais devenir une esclave moi aussi ?

Il te faut avoir suffisamment confiance en quelqu’un pour lui remettre les clés de ton corps.

Toi, je te fais confiance.

Je comprends, mais c’est une lourde responsabilité de te présenter un maître qui t’accepte et que tu acceptes. Il faut que je demande son avis à Sandrine. Et aussi à Mélanie, je pense.

Lenoir interrogea les deux femmes le soir même et en parla sur Skype à Thomas, qui réfléchit un long moment avant de répondre :

Je descends vendredi soir, ça me permettra de serrer dans mes bras ma jolie petite sur. J’ai peut-être une solution, si vous acceptez que je joue les entremetteurs.

Il refusa d’en dire plus, mais conseilla à son père de commencer le dressage d’Anita le plus tôt possible. Le lendemain, mardi, il lui demanda de le rejoindre à 9 heures ; il savait que Sandrine serait en cours de yoga, il serait donc seul avec sa fille.

Elle entra dans le salon pile à l’heure, manifestement mal à l’aise. Il ne fit rien pour la rassurer.

Tu es ponctuelle, c’est bien. Mais tu aurais dû arriver deux ou trois minutes plus tôt et attendre dans l’entrée. Bon, à partir de maintenant, tu ne parles que quand je te demande quelque chose, tu me vouvoies et m’appelle « Monsieur » à chaque fois. Compris ?

Oui Monsieur.

Sa voix oppressée n’était qu’un souffle, ce qui irrita Lenoir.

Parle plus fort, bon sang ! Je n’ai quasiment rien entendu.

Oui Monsieur !

C’est mieux. Déshabille-toi entièrement ; une soumise doit se présenter dans le plus simple appareil devant son maître.

Anita commença à ouvrir la bouche pour répondre, se ravisa, rougit jusqu’à la racine de ses cheveux, puis céda. Elle enleva son sweater qu’elle posa soigneusement sur une chaise, se voûtant pour masquer son soutien-gorge tout simple en coton, puis enleva son pantalon de jogging. Elle le plia en deux, le posa sur le sweater avant de tordre ses doigts nerveusement, regardant son père à la dérobée. Son regard était froid et inflexible ; elle comprit qu’il exigeait qu’elle continue.

Elle défit en tremblant l’attache de son soutien-gorge qu’elle plaça sur le pantalon avant de faire glisser sa petite culotte en coton sur ses jambes. Complètement nue, elle se replia sur elle-même, prête à entrer dans un trou de souris.

Ma fille, tu te rappelles la position que j’avais exigée de Mélanie, l’autre jour ? Je veux que tu prennes la même, face à moi.

Elle avala sa salive difficilement et hocha la tête. Elle pouvait le faire. Malgré la honte qui mettait le feu à ses oreilles, elle s’appliqua à reproduire la position à l’identique, écartant largement les pieds sur le parquet, bien cambrée, yeux vers le plafond… « Voilà, c’est comme ça » se dit-elle, soudain fière d’arriver à passer outre sa pudeur.

C’est bien, ma fille. Ouvre la bouche, suce mes doigts… Non, ne ferme pas les yeux : tu peux me regarder, maintenant. Ne bouge plus, je vais chercher de quoi te harnacher.

Lenoir revint quelques longues minutes plus tard, satisfait de voir que la jeune fille n’avait pas bougé. Se tenant derrière elle, il admira ses petites fesses bien rondes et musclées, sa taille fine qui faisait ressortir de jolies hanches. Elle tremblait de manière imperceptible en se sachant si vulnérable sous le regard de prédateur de son père. Elle tressaillit et retint un cri quand il referma une attache en cuir autour de sa cheville gauche, l’assujettissant avec un petit cadenas. Il fit de même pour l’autre cheville, puis lui demanda d’écarter les bras à l’horizontale ; il put ainsi fixer de lourds bracelets à ses poignets avant de passer un épais collier de cuir à son cou gracile.

C’est bon ?

Oui. Oui Monsieur.

Une claque sèche sur la fesse droite lui arracha un geignement surpris.

La politesse, toujours, sinon je te punirai. Compris ?

Oui, Monsieur. Pardon, Monsieur, renifla la jeune fille.

Je vais t’apprendre plusieurs positions de soumission. Tu vas les mémoriser ; tu as une heure pour cela. Et d’ici midi tu recevras dix coups toutes les vingt minutes. En changeant d’instrument et d’emplacement ; ceci juste pour te faire connaître les différentes punitions que tu pourrais recevoir. Compris ?

Oui Monsieur.

Sa voix tremblait un peu ; elle avait plus chuchoté que parlé, mais Lenoir ne releva pas pour cette fois. Elle était novice, après tout : il ne fallait pas la braquer contre le monde qu’elle s’apprêtait à découvrir. Quand midi sonna, Lenoir examina sa fille qui pleurait à chaudes larmes en tâtant les nombreuses contusions qui marquaient son corps. Fesses, cuisses, dos, ventre et poitrine présentaient de longues boursouflures plus ou moins rouges, voire violacées ; il avait administré des séries de coups de canne, cravache, paddle, martinet ou jonc, sans trop appuyer ses frappes. Suffisamment quand même pour qu’elle retienne durablement l’effet de chaque instrument.

Il était fier car elle n’avait pas craqué : à aucun moment elle n’avait demandé d’arrêter, alors qu’il lui avait bien rappelé l’usage des mots de sécurité. Il souleva son menton du bout de la cravache qu’il venait d’utiliser et fixa Anita durement.

File te doucher. J’arrive dans cinq minutes pour te passer de l’onguent apaisant sur les zones sensibles. Tu verras, ça fait un bien fou.

La jeune fille fila sans demander son reste ; quand il entra dans sa chambre à l’issue des cinq minutes, elle patientait déjà en position d’attente. Les jambes bien écartées, très cambrée et le menton haut, elle était magnifique ; sa respiration lourde creusait son ventre plat et faisait ressortir le bombé de son pubis couvert d’une fine toison brune.

Cet après-midi, tu as rendez-vous pour une épilation laser. C’est chez une amie esthéticienne, elle a l’habitude de faire ça.

Monsieur, c’est définitif ?

C’est ce que dit la pub. Maintenant, en plusieurs séances, je crois que oui. Ça te gêne ?

Non, absolument pas… Monsieur.

Anita fit une petite grimace, se morigénant d’oublier cette règle de politesse. Enfin, elle avait juste failli oublier, non ? Son père sourit, pas dupe.

Allez, allonge-toi sur le ventre, je m’occupe de tout… Ta peau marque moins que celles de 32 et 36, je vois. Le privilège des brunes.

Vous avez aimé me frapper, Monsieur ?

Ce n’est pas le fait de frapper que j’aime, mais le fait de frapper une personne qui m’aime et me fait assez confiance pour donner ce qu’elle a de plus cher. Tu suis ?

Oui ; je n’aurais accepté cela de personne d’autre que toi… que vous, Monsieur.

Attention à tes fesses, apprentie !

Je sais ; pardonnez-moi, Monsieur. J’ai hâte de rencontrer Thomas, de comprendre comment il est avec Mélanie. Elle est géniale, Mél. Tous, vous êtes géniaux. Même vous, Monsieur. Sous vos airs de gros dur, vous êtes plus humain et doté de compassion que bien des gens que j’ai rencontrés.

Merci ; tourne-toi maintenant.

Euh, devant, je peux le faire, Monsieur.

Sa voix avait grimpé d’une octave, gagnée par l’inquiétude et un sursaut de pudeur.

Si tu veux que j’arrête, tu dis « rouge » ; mais tu dois apprendre une chose : un bon maître prend soin de sa soumise après l’avoir punie. C’est son rôle premier de la soigner.

Euh… d’accord. Allez-y, Monsieur.

Quand Lenoir eut fini sa tâche, il se releva en bouchant son tube de pommade et claqua dans ses mains sèchement.

Allez, finies les leçons ; on repasse en mode classique. Tu peux arrêter tes formules de politesse. J’ai remarqué que tu as beaucoup de mal, mais c’est la première fois. La prochaine fois je serai moins coulant avec toi ; il t’en cuira d’omettre les « Monsieur » ou de ne pas parler à haute et intelligible voix. Lève-toi, je vais t’enlever le harnachement… Tu as encore mal ?

Mmmm… non, ça va. Je pensais que ce serait plus difficile à supporter ; tu as retenu tes coups, n’est-ce pas ?

Oui, beaucoup même. L’objectif n’était pas de te punir, mais simplement de te faire découvrir quelques aspects de punitions corporelles. Habille-toi léger, une robe sans sous-vêtements, et rejoins-moi dans la cuisine pour le repas.

D’accord ; je peux mettre des ballerines ? Je n’aime pas être pieds nus, j’attrape vite froid.

Oui, mais tu devras bien t’habituer à la nudité totale sans quémander des égards.

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