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Natalia – Une boîte de chocolats – Chapitre 5

Natalia - Une boîte de chocolats - Chapitre 5



Tandis que les garçons sont assis sur le rebord de la piscine, les filles ne tardent pas à les rejoindre. Coline invite ses amis à prendre place sur les transats en bambou tressé, bien plus confortables que les bords en béton de la piscine. Elle finit par remarquer les coups d’il indiscrets de Pierre et décide alors de s’asseoir tout près de lui sur le même transat.

Pierre tente, tant bien que mal, de dissimuler un début d’érection en croisant les jambes. Coline ne lui facilite pas la tâche en exposant son corps luisant à sa vue. Elle comprend qu’elle lui fait de l’effet, et ne se gêne pas pour le chauffer volontairement en le tripotant d’un air naturel.

Dis donc, tu fais de la musculation maintenant ? demande-t-elle en lui touchant les biceps.

Oui, je m’y suis mis, répond timidement Pierre.

Tu ne vas plus être tout maigrichon alors ? Tu commences même à avoir des p’tits abdos, s’exclame-t-elle en lui posant la main sur son ventre maigre.

Voir Coline toucher un autre garçon que son bien-aimé, ce n’est pas étonnant, car c’est une fille très tactile avec tout le monde. Karim n’est pas du genre petit ami jaloux ; il se fiche qu’elle reluque les autres garçons, mais ce n’est pas réciproque.

Les parents de Coline étant présents, elle évite exceptionnellement de se coller à Karim ; ils invitent les jeunes à boire quelques rafraîchissements. Les amis s’installent sur un petit salon de jardin et démarrent une conversation orientée sur les films. Chacun d’eux a une préférence particulière, Coline et Pierre aiment tous les deux les films d’horreur ; est-ce une simple coïncidence ? Karim et Louise adorent les films d’action du genre James Bond, tandis que Natalia évoque avec Benoît leur passion pour les films fantastiques. Les inséparables amis terminent leur verre, retournent dans la piscine et s’ébattent joyeusement.

Dis Ben, tu… tu as quelque chose de prévu ce week-end ? demande timidement Natalia.

Samedi aprèm, j’ai un tournoi de tennis, mais dimanche, je suis libre, pourquoi ? répond Benoît.

Oh pour rien… Je pensais juste qu’on pourrait… enfin peut-être qu’on pourrait aller voir un film au cinéma… ensemble, dit Natalia avec beaucoup d’hésitation.

Franchement, le cinéma, j’ai la flemme d’y aller, et puis y a rien d’intéressant en ce moment. Mais si ça te dit, on pourrait toujours se faire un truc, propose Benoît.

Natalia accepte avec un grand sourire aux lèvres. Alors que l’après-midi touche à sa fin, les amis rentrent les uns après les autres, chacun chez soi. Louise raccompagne Natalia à pied puisque leurs maisons se trouvent sur le même chemin. Les deux filles parlent du tournoi auquel Benoît participera dans quelques jours et songent à aller le voir jouer pour l’encourager.

Natalia est troublée. Elle ne cesse de penser à l’après-midi qu’elle vient de passer chez Coline, mais surtout à Benoît qui envahit son esprit. Son visage parfait, ses magnifiques cheveux en bataille, son corps musclé au teint hâlé, ces images ne cessent de repasser dans sa tête.

« Je savais pas que tu faisais du sport comme ça Nat, ça te va bien et tu es ravissante.» lui avait-il dit. Pourquoi ce compliment sur son physique tout d’un coup ? Cet éloge l’a particulièrement touchée. Elle sait que Benoît est sincère, car ce n’est pas le genre de garçon à complimenter une fille simplement dans l’espoir de la baiser.

Le soir en prenant sa douche, la jeune fille ne peut s’empêcher de penser à lui. Elle l’imagine lorsqu’il sourit ; ses yeux se plissent légèrement et brillent d’une manière très singulière. Elle tente ensuite de se changer les idées en reprenant la lecture du livre de Schopenhauer. "La femme est un animal à cheveux longs et à idées courtes".

Je l’aime bien, mais ce qu’il peut être con parfois ! marmonne-t-elle avec colère.

Elle ferme le livre et le jette sur sa table de chevet. Elle s’allonge sur son lit et ferme les yeux en essayant de faire le vide dans sa tête. Sa main se rapproche inconsciemment sur son pyjama vers son entrejambe ; ses doigts glissent vers sa fleur. Dans son ventre, des papillons semblent prendre leur envol et une bouffée de chaleur monte soudainement en elle. Le visage de Benoît est toujours là, présent dans sa tête, comme si son image voulait rester indéfiniment. Finalement, elle se laisse aller. Sa main se faufile sous son bas de pyjama et lui caresse doucement sa vulve. Son corps frémit sous le plaisir, les battements de son petit cur accélèrent, elle transpire, mais pas autant que son intimité qui la supplie de continuer pour vibrer de plaisir.

Le samedi, Natalia se réveille plus tard qu’à son habitude ; il est déjà dix heures. La météo annonçait du beau temps, mais le ciel semble se couvrir de nuages gris. À l’heure venue d’aller rejoindre Louise, Natalia enfile une tenue adaptée tout en restant assez simple, puis elle s’empresse d’aller chercher sa meilleure amie avant de prendre la direction d’Ajaccio.

Elles prennent sur la route du Stiletto et arrivent à l’entrée de club de tennis. Là, elles aperçoivent Benoît qui est déjà prêt à jouer. Lorsque le tournoi s’apprête à commencer, le jeune homme se positionne sur le court et semble déjà bien concentré. Depuis leurs places, les filles ont une vue imprenable sur le court. Natalia remarque quelque chose d’inhabituel chez Benoît ; le tennisman ne porte pas ses lunettes, mais ses lentilles de contact.

Le jeune tennisman semble parfaitement maîtriser sa technique. Son adversaire est plus petit, mais bien plus musclé que Benoît, il sue abondamment. Le regard déterminé, il lâche un cri à chaque coup de raquette ; Benoît, lui, reste silencieux et parfaitement imperturbable. Puis le résultat tombe : Benoît remporte finalement la victoire (6-3, 7-6, 6-2). Louise et Natalia s’empressent d’aller le féliciter, et Natalia se met sur la pointe des pieds pour lui faire un bisou sur la joue trempée de sueur.

Bravo Benoît, t’as vraiment assuré ! lui dit Natalia.

Merci. J’ai un peu galéré à un moment, mais je m’en suis sorti. Je ne savais pas que vous seriez là, ça fait plaisir ! répond Benoît.

Benoît essuie son front humide avec son serre-poignet. Natalia reste hypnotisée devant la façon qu’il a de remettre en place les mèches de sa crinière collées sur son front en passant sa main dans ses cheveux. Il se recoiffe en secouant la tête et salue ses amies avant d’aller se changer dans les vestiaires.

Sur le chemin du retour, Natalia se rend compte que Benoît n’a pas évoqué leur rencontre du lendemain. L’idée de sortir seule avec son meilleur ami lui faisait comme une boule au ventre. Elle ne s’est jamais réellement retrouvée seule avec lui ces derniers temps, et elle craint de ne pas savoir quoi faire.

Une fois rentrée, alors qu’une pluie battante se met à tomber, Natalia se demande si Benoît n’a pas oublié qu’ils sont censés se voir le lendemain ; quand son téléphone sonne.

Resalut ! Alors pour demain, tu veux toujours sortir ? lui demande Benoît.

Salut ! Bah, ça serait bien, mais bon, vu le temps, ça risque d’être compliqué…

C’est clair. Au pire, on peut se voir chez moi si tu veux. Si jamais il pleut, je pourrais venir te chercher en voiture.

Oui, si ça te dérange pas, répond Natalia un peu timidement.

Nan, t’inquiète pas ! On trouvera bien un truc à faire de toute façon.

Natalia est à la fois contente et un peu angoissée. Son esprit est confus, elle ne sait plus ce qu’elle doit penser ; les idées ont du mal à se mettre en place dans sa tête. Cependant, elle est très impatiente de passer du temps seule avec Benoît ; du moins, sans ses autres amis.

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