Histoires de sexe à l'école Histoires de tromper Histoires érotiques

Pierre, où l'itinéraire d'un gars pas doué – Chapitre 11

Pierre, où l'itinéraire d'un gars pas doué - Chapitre 11



CH 11 – Bienvenu en argentine !

Ça faisait bientôt cinq ans que je bossais avec Rodolphe soit en tant quacteur, recruteur, cameraman et preneur de son. Et ça encore cétait uniquement au studio. En plus de ça jassurais le montage chez moi. A accumuler tout ce boulot, je commençais à devenir dingue. En faisant mes comptes je me suis rendu compte que je gagnais plus à bosser pour le studio quen tant que chauffeur. Jai donc pris une décision : Démissionner. Mon député de patron a fait un peu la tronche sur le moment mais il a compris. On est tout de même resté en contact. Jai donc employé mon préavis à me trouver un logement sur Paris. A y est, enfin je navais plus de journée à rallonge. Tant mieux car Rodolphe sabsentait de plus en plus pour raison personnelle. Résultat, cest moi qui assurais lintérim. Ça navait rien de désagréable. Je tournais de temps en temps, menvoyais les candidates qui voulaient tourner et en plus je matais les scènes comme je voulais. Un vrai pervers pépère. Un jour Rodolphe ma fait une proposition que je nimaginais pas.

— Ah ! Pierre entre. Jai à te parler. Si je te dis Rodrigo Garcia Mortis, tu me dis quoi ?

— Cest le patron dun des sites gay partenaire du réseau, ils sont basés à Buenos Aires je crois.

— Exactement. Comme tu le sais, les infos sur tous les acteurs de tout le réseau sont centralisées. Chaque site y a accès.

— Quand tu commences ce genre de phrase, je sens quune quenelle va marriver dans la tronche.

— Ok allons droit au but. Selon lui, tu fais partie des acteurs préféré chez SES adhérents. Il a fait un sondage pour savoir quel acteur ils voulaient pour sa vidéo anniversaire et cest ton nom qui est sorti. Pour les dix ans de son site, il voudrait que tu participes à sa vidéo. Donc, il me harcèle pour tavoir. Ça fait six mois que ça dure.

— Hein ? . Tu peux me répéter ça ? pendant un moment jai cru que tu me disais que tu voulais que fasse une vidéo Gay.

— Je ne veux pas. Dailleurs cest toi qui décide au final. Mais pour tavoir il est prêt à tout.

— Mais je men fous. Je ne veux pas me faire enculer moi. cest Niet.

— Alors détrompe-toi. La vidéo quil te propose, jai lu le script, ton partenaire sera un petit minot, très efféminé genre folle tordue totalement passif. Cest toi qui lencule, il te suce, enfin bref comme une femme.

— Ça reste quand même un mec avec une bite.

— Oui mais sache quil est prêt à te payé grassement pour te faire tourner.

— Me faire tourner ? Mais je ne suis pas un pétard. Et puis je ne vois vraiment pas ce que ça me rapporterait à part une réputation pourrie si jamais ça se savait..

— 2000

— Quoi 2000 ?

— Cest ce quil te propose pour le tournage. Il te paie le billet davion. En plus, pendant quinze jours, tu seras nourris, logé, blanchi, .

— On dirait que tu veux te débarrasser de moi. Moi qui me suis investi dans ce boulot. Moi qui aie lâché mon autre travail pour toi, Moi qui mériterais presque de prendre ta place quand tu décideras de partir.

— Alors cest ça ? tu veux prendre ma place ?

— Bah quand je vois le turn-over des acteurs, léquipe technique qui ne semble pas simpliquer plus que ça alors que moi je reste. Je pense le mériter.

— Ce nest pas faux. Et je dois dire que ça marrange. Ecoute, jai des problèmes personnels tu as remarqué mes absences. Si jai pas arrêté, cest que je navais personne pour me remplacer. Alors on va passer un marché. Tu prendras ma suite si tu acceptes pour quil nous lâche enfin la grappe.

— Je veux 5000

— Comment ça ?

— Cest 5000 ou rien.

— Ok je vais négocier ça.

— Cest ça en attendant jai deux films à monter.

Jétais en train de terminer le montage de ma dernière scène quand Rodolphe ma mis sa main sur mon épaule en me disant « prépare ta valise. Ils tattendent le mois prochain. Quand taura fini tu passeras me voir pour ton billet davion. ». Et Merde ! Moi qui pensais quil allait refuser, je sens que jai fait une belle connerie, si javais su je lui aurais demandé plus.

Un mois plus tard, je débarquais à Buenos Aires. Je déambulais dans les couloirs de laéroport quand jai aperçu un jeune blondinet en brosse minterpeller. Cétait un des acteurs du studio argentin. Mon espagnol se limitant à savoir commander une bière au bar du coin, on a parlé en anglais. Il était tout sourire de me rencontrer. Comme quoi ce nétait pas une connerie le fait que je plaise aux fans. On a pris un taxi pour rejoindre léquipe locale. Durant le trajet je le voyais me dévisager de haut en bas. Il commençait à me faire peur. Une fois arrivé, jai vite vue quil ny avait que des mecs. Y avait de tout. Des gros poilu vêtus de cuir, des folles décolorées au T-shirt bariolés des couleurs de larc en ciel et dautre plus quelconque qui ne ressemblaient pas aux caricatures que lon peut voir au cinéma. Rodrigo ma pris à part pour me parler.

— Bon Pierre, je tiens à te remercier davoir accepté, je sais que tu es hétéro et que tes pas forcement enthousiaste dêtre là.

— Si je suis venu cest déjà parce que Rodolphe ma promis quelque chose. Mais aussi parce que je pensais que tallais refuser pour les 5000. Tas accepté je me suis fait avoir moi-même.

— Je comprends. Tu sais, quand javais tourné avec Rodolphe il .

— Quoi ? Tu peux répéter ? Rodolphe a tourné dans un film Gay ?

— Oui pourquoi ? Il ne tas rien dit ?

— Non . Oh lenculé ! (oui je sais elle est facile celle là)

— Et bien comme ça vous aurez ça en commun. Lui non plus nétait pas chaud et puis finalement, ça sest bien passé. Sauf que contrairement à toi, lui, il est passé à la casserole. Il faut que tu sache que pour un homo, ya rien de plus troublant quun hétéro. Et comme tes tu genre « bear », ten a fait craquer plus dun, ici.

— Ça me fout un peu les chton. Je ne te le cache pas.

— Ça se passera bien. Bon léquipe te chambrera peut-être à te faire peur mais tu verras on nest pas méchant. Tiens, voila ton fric. Tu me diras quand tes prêt pour tourner. On est là pour quinze jours encore donc .

— Si on pouvait faire vite et sen débarrasser le plus tôt possible je me sentirais plus soulagé.

— Ok. Après demain ça te va ? tu pourras voir la vidéo de demain pour tinspirer.

Le lendemain, un tournage était prévu. Lhistoire cétait un jeune étudiant, style Harry lempoter Euh Harry Potter, pardon qui était pris en stop par un gros motard, poilu, costaud, avec un blouson cuir et des Santiags. Il allait devoir payer son chauffeur pour son trajet. Comment me direz-vous ? Je ne vais pas vous faire un dessin, vous lavez déjà deviné. Si vous navez toujours pas deviné, je peux vous dire quaprès la scène on pouvait lappeler « Harry le Rempoté ». Après le tournage, les acteurs restaient très pro, même si jen ai vu deux sisoler derrière un fourré (où lun deux a dû se faire fourrer dailleurs). Sachant que je nétais pas du même bord, ils ont tout fait pour me rassurer. Ils ont aussi plaisanté en me menaçant de faire de moi leur jouet sexuel si je ratais ma scène. Le bizutage du petit nouveau surement. Cest vrai que jétais anxieux, je nai presque pas dormi de la nuit. Dhabitude je tombe comme une masse mais là cétait différent.

Ça y est cétait le grand jour. Cétait à moi de jouer. Jai enfilé la tenue quon avait prévu pour moi (avant denfiler mon partenaire) : une tenue dépicier de quartier et je suis descendu au sous sol. La scène que je devais tourner cétait lhistoire dun jeune gay encore puceau travaillant dans un magasin dalimentaire qui, pour se préparer à son dépucelage, senfonçait des carottes dans le fondement. Seulement là, il était sensé se faire surprendre par son patron (moi) qui allait passer un marché avec lui : tes pas viré si tu me laisse faire ton éducation.

Le moins quon puisse dire cest quils avaient plus de moyen que nous. En plus de fournir tous les costumes, ils étaient parvenus à récréer un véritable étalage de magasin dans le sous sol. Ils devaient vraiment avoir plus dabonné que nous pour me proposer autant de pognon pour à peine une heure de tournage (plus lhébergement). On sest mis en position et on a commencé.

« ACTION »

— Bon Pedro, tu me ranges ces cageots de légumes et après tu balayeras lentrée avant larrivé des clients. Moi je place les pancartes de promotion.

— Oui monsieur.

Ensuite, on le voyait en train de ranger des légumes, puis il a sorti une carotte dun bon diamètre, au bout émoussé. Il a alors baissé son pantalon, commencé à sintroduire la carotte et à faire des va et viens. Cest là que je devais le surprendre.

— Eh oh ! Faut pas se gêner. Tu peux mexpliquer ce que tu fais ?

— Ben Je .

— Ben quoi ? moi ce que je vois cest que tu salope la marchandise. Et de façon obscène en plus.

— Cest que

— Cest que quoi ? Explique-toi avant que je ne te vire à coup de pied ou je pense.

Après un monologue larmoyant où il mexpliquait son mal-être et la raison de son acte, et après mavoir supplié à genou, cétait à moi de jouer le gros méchant de service.

— Ok je comprends. Chui aussi passé par là. Je peux éventuellement envisager de ne pas te virer mais à une condition.

— Laquelle ?

— Tes plutôt mignon. Je veux pouvoir te faire ton éducation. Je veux pouvoir profiter de toi. Quen penses-tu ?

— Je ne sais pas. Cest que

— Cest que rien du tout. Cest ça ou la porte. Moi je dis que tu devrais en profiter. Tu veux texercer ? Alors va z y. Tu verras, avec moi, cest meilleur quavec une carotte.

— Bon OK.

Il ma alors roulé une pelle. Première fois que je galoche un mec sans avoir dalcool dans le sang. Il avait senti mon hésitation et cest pour ça quil a pris linitiative. Je lai mis à genou, jai, ensuite, défait mon pantalon pour quil me suce. Même avec son look de puceau coincé, ça se voyait quil nen était pas à sa première pipe. Ça en aurait presque été agréable si je navais pas cette appréhension du rapport Gay. Il était loin dêtre mauvais mais avec mes idées très arrêtées, javais quand même du mal à bander. Je ny suis parvenu quen fermant les yeux et en pensant très fort à une jolie blonde.

— Bon, visiblement tu sembles très motivé pour que je tinitie. Alors on va y aller. Enfile moi ça, retourne toi et penche toi en avant, les mains en appuis contre le mur. Lui dis-je en lui tendant un préservatif.

— Oui monsieur.

Il me la mis et la déroulé avec la bouche. Il sest mis en position et je lai enculé en lui soulevant une jambe pour laisser à lun des caméramans la place pour filmer en gros plan. Ce fut la confirmation de se que je supposais. Il nen était pas à son coup dessai. Je suis rentré comme dans du beurre. Son orifice était bien dilaté. Ça glissait tout seul. Jaurai presque pu maintenir une érection correcte en tentant de me persuader que cétait une fille, même plate. Seulement limpact de ses couilles sur ma cuisse à chaque fois que les miennes percutaient ses fesses mont un peu fait perdre mes moyens. Jai continué de le limer pendant quil poussait des cris très exagérés du style « Oh oui Patron Promis je ne le referai plus. Promis je viendrais vous voir quand jaurai envie de me faire remplir mon petit trou. ». Cétait très cliché mais cétait dans le script. On a changé de position plusieurs fois mais javais beau tenter de me persuader que cétait une fille, je ny allais quavec une demi molle. Cétait cependant suffisant pour donner lillusion. Quand ils ont enfin eu les différents plans pour le montage on a filmé léjaculation faciale avec, bien sur, ma grande amie de mes débuts, la poire. Ça faisait des années que je ne men étais pas servi mais là je nétais pas vraiment motivé à 100%. Dordinaire, ils tournaient leurs vidéos dune traite mais avec moi ils avaient deviné quil serait nécessaire de prendre des petits bouts par ci par là et de les assembler au montage.

Une fois rhabillé et le matos rangé, Rodrigo ma remercié. Personnellement je nétais pas convaincu du résultat. Javais limpression davoir été mauvais. On ma de suite rassuré en me disant quils nen étaient pas à leur premier hétéro qui tente lexpérience gay. Il parait que Rodolphe, quand il a essayé, sen était moins bien sorti que moi. En même temps, il avait accepté la sodomie. Je ne sais pas si, à sa place, je men serais aussi bien sorti que lui.

Du coup maintenant que cétait fait, jétais en vacance. Jai passé une bonne semaine à me balader dans la ville, écumer quelques bars et me faire une ou deux jeunes femmes qui me voyaient comme un riche occidental du style Rockefeller. Je les ai très vite éconduites quand jai compris quelles voulaient me presser comme un citron. Plus tard, mes amis argentins mont proposé de jouer les cameramans pour les prochains films quils allaient faire. Je nétais pas très chaud jusquà ce que japprenne que cétait des scènes lesbiennes et que je vois les actrices débarquer en bus. Alors là jai sauté sur loccasion.

Jai participé au tournage de 4 films le temps que mon séjour se termine. Jétais ravi de les filmer en gros plan mais aussi un peu frustré. Voir toutes ces filles se brouter la pelouse était pas déplaisant mais jaurais donné nimporte quoi pour me glisser entre elles. Cétait toutes des bombes, des avions de chasse. Quel gâchis.

A la fin de mon séjour Rodrigo ma lui-même raccompagné à laéroport. Avant dembarquer, il ma glissé deux autres enveloppes dans la poche. Une pour mon aide à la technique et lautre pour Rodolphe. Javais déjà gagné 5000 et je venais den avoir 1000 de plus. Autant vous dire que je nai pas craché dessus. Par contre jai vite compris avec lautre enveloppe, que Rodolphe mavait loué pour loccasion. Jai moyennement apprécié. Rodrigo ma quand même réitérer sa proposition de retravailler avec lui. Je lui ai poliment répondu que cétait non.

Durant mon voyage de retour, Je pensais à Rodolphe. Ce petit cachottier mavait bien caché quil avait tourné avec Rodrigo. Je suis sur que personne nest au courant. Il a intérêt à tenir sa promesse pour la place de patron sinon, je balance tout à léquipe.

A propos de l'auteur

HistoiresDeSexe

Laissez un commentaire