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SHANA – Chapitre 42

SHANA - Chapitre 42



Lacceptation de tout ce qui est, de tout ce qui se passe en nous et autour de nous, est le plus haut sommet de la méditation.

Chloé de Montsur

Combien dheures sétaient écoulées depuis que javais perdu connaissance ? Les yeux fermés, je m’enivrais encore des offenses que javais endurées et savourais celles que, bientôt, jallais subir ! Jamais je navais été torturée si cruellement par les amis dEric. La froideur avec laquelle Sakis mavait pincé les tétons et le clitoris me laissait plus guère de doute sur la nature de l’esclavage qui mattendait. Ce satyre nhésiterait pas une seule seconde à outrepasser les rives de ma tolérance pour satisfaire son sadisme.

Dieu seul sait par quel sortilège je me réveillais dans un lit si différent de celui de la veille. Pourtant, les murs et les baies vitrées étaient bien ceux de la chambre bleue. . Le plafond avait été remplacé par un gigantesque miroir qui allait me permettre de faire le bilan des dégâts, en position horizontale, quand jaurai un peu récupéré. Des mousquetons pendaient un peu partout et renvoyaient comme une menace les rayons du soleil levant. Les caméras aussi avaient été repositionnées. Il y en avait partout comme sur un plateau de tournage.

La grande peinture coquine avait laissé sa place à un bahut.

Ouf ! Ma garde-robe avait refusé daccompagner les déménageurs.

Eric et sa conduite inexcusable étaient les seuls coupables. Malgré cela, il hantait toujours mes pensées. Il savait pourtant mieux que personne que, lorsque je suis émoustillée, je suis capable de faire de grosses bêtises.

Dans quel but machiavélique avait-il si facilement accepté de me laisser seule à la merci de ce ramassis de dépravés ?

Avant de me vendre, Eric avait fait le vide autour de moi et je n’avais plus aucune relation à contacter. Mes cousins et cousines m’avaient rayée de leur vie quand papa et maman avaient disparu. Les seules relations qui me restaient désormais, ne sintéressaient à moi que pour mabuser sexuellement.

Sur lécran, défilait en boucle mon serment dallégeance.

En sous-titre, le prix que 1062 personnes avaient déboursé pour mon acquisition et dans le coin supérieur, le nombre de spectateurs branchés sur la retransmission en direct et qui oscillait entre 950 et 970.

Je sentais leurs yeux qui reluquaient mes jambes, supputaient mon angoisse et se repaissaient à l’avance de mon martyre.

Cette prise de pouvoir collégiale de mon destin minondait d’un désir suffocant.

Leur paiement anticipatif leur donnait toute légitimité pour se livrer sans arrière-pensées à leurs immondes pulsions sadiques.

Tous ces regards fixés sur son corps me remplissaient à la fois de honte et d’une indéfinissable fierté.

Je me sentais complètement vidée. Jaurai du être calmée pour dix ans.

Pourtant, le feu allumé dans mon être me tourmentait toujours, refusant obstinément de s’éteindre.

Une phrase que Sakis avait prononcée lors de notre première rencontre, résumait à elle seule toute la situation.

« Pour interpréter une symphonie brillante, il faut un groupe suffisant de musiciens de haut niveau, des instruments de qualité, un chef d’orchestre inspiré et une partition captivante. »

Dans quelle galère la partition captivante sétait-elle fourrée?

Une petite fille de vingt quatre ans qui, depuis trois jours, avait le sexe qui avait prià la place de son cerveau.

Elle aurait du être horrifiée à la pensée de s’être donnée en pâture mais ses démons lincitaient à jouer encore de ses charmes pour stimuler les esprits pernicieux de ses admirateurs.

Tout dans ma chambre me rappelait limportance de mon engagement et pour que je prenne conscience de n’être plus qu’un objet purement sexuel à la merci de limagination fertile dune cohorte dexcités de la cravache : le bahut entrouvert qui recelait tant et tant d’accessoires plus démoniaques et horripilants les uns que les autres, les manivelles des treuils aux quatre coins du lit qui mattendaient que mes chevilles et mes poignets pour mécarteler et le ciel de lit qui reflétait limage de la beauté parfaite qui serait bientôt immolée.

Deux petites nattes bien sages me donnaient un faux air de jeune fille immature, suffisamment capricieuse pour mériter de nombreuses punitions. Ils m’avaient revêtue d’une sortie de bain de soie blanche très sexy.

Ma peau fleurait un mélange de lavande et de jasmin. La poupée du plafond avait les cheveux encore mouillés. Sa peau tannée était si lumineuse qu’elle semblait éclairée de l’intérieur. Dans son regard de jade brillait une lueur d’orgueil.

Un visage masqué apparut à lécran, me tirant de ma rêverie.

– Avale tes petits comprimés au jasmin et fous-toi à poil, salope ! Et les cuisses grandes ouvertes ! Montre-moi ce que tu as à offrir aujourdhui ! Je déciderai ensuite si loiseau est digne de sa cage.

La manière brusque et féroce dont il mapostropha, me fit trembler.

– Vous avez l’art de parler aux femmes.

– Ta jolie petite gueule et ta langue trop bien pendue te vaudra la première punition de la journée. Mon esprit fécond a besoin de sérénité pour se concentrer sur les affres que tu vas endurer aujourdhui. Je te promets une belle vacherie pour calmer ton arrogance.

Jangoissais un peu à lidée de meffeuiller devant les objectifs. Je sentais que l’érection de mon clitoris dépasserait les bornes. Il n’avait pas dégonflé de la nuit et, dans mon sexe, une franche humidité avait remplacé la simple moiteur habituelle.

A peine eussé-je ôté une manche que mes tétons pointèrent avec orgueil vers le firmament.

Je fis une boule du peignoir et me servis de limage du miroir pour m’exhiber comme une redoutable séductrice.

La première chose qui me choqua fut la rigidité de mon clitoris et de mes mamelons, douloureusement enserrés à leur base par les cruels anneaux argentés.

Il fallait me faire une raison. Cette souffrance me tiendrait désormais compagnie pour que jamais le désir ne séteigne. Jaimais ce que je voyais. Finalement, cette bague sertie qui offrait Cerise comme un solitaire serti au sommet de ma fente fine était plutôt joli et me faisait une chatte hyper sexy voire irrésistible.

La fille du plafond était si belle quelle semblait avoir été conçue pour être dénudée.

Sa taille fine découverte et ses longues jambes trop parfaites appelaient à offenser leur harmonie.

Ses seins moelleux aux pointes acérées donnaient lenvie irrésistible de les étirer.

– Ah! Le beau corps! Comment ne pas abuser de courbes si tentantes? Jétais certain que l’effeuillage texciterait, salope. Et si je te disais que la séance dhier soir nétait quune promenade de santé à côté à côté de ce que tes clients te préparent. Pommade-toi ! Je veux te voir bander comme une génisse avant la traite.

Je pensais être un peu redescendue sur terre mais ces quelques paroles et les premières caresses sur mes tétons et mon sexe m’enflammèrent comme une torche.

Diable! Le baume du Dr Kirsh était drôlement plus concentré que celui dhier !

Il valait mieux arrêter tout de suite le massacre.

Trop tard ! le mal sétait déjà insinué dans mon sexe et mes seins, comme une brûlure lancinante qui devenait graduellement insupportable. Ma vulve arborait une turgescence saisissante qui me fit frémir. Plus moyen de tenir en place. Il fallait que je me lève. Jai toujours été très chatouilleuse côté clitoris mais avec ce baume, cétait Versailles sans les grandes eaux. Impossible de me faire plus mal !

Le visage de l’écran se régalait de l’extrême cruauté de la torture infligée. La première punition de la journée était terriblement cuisante et bien disproportionnée par rapport à la faute.

Le scélérat suivait mes contorsions en les ponctuant dun petit rire sarcastique plus caractéristique que ses empreintes digitales.

Et la porte de cette fichue salle de bain qui était fermée à clé de lintérieur !!!!

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