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Sonia en webcam – Chapitre 4

Sonia en webcam - Chapitre 4



Quand j’appelle l’hôtel où est géolocalisée Fabienne, le réceptionniste refuse de me passer sa chambre et, même en insistant, eut égard à l’urgence de la situation, il me déclare tout de go, qu’il ne trouve pas le nom que je lui ai donné dans la liste de ses clients.

La réponse du gars me laisse perplexe. Où est mon épouse alors ?

Il est encore tôt, mais je retrouve dans un ancien répertoire de Fabienne, le numéro de Caroline, une de ses collègues de travail, que je connais un peu pour l’avoir rencontrée une fois ou deux, lors de pots organisés par le bureau et auxquels j’avais pu participer.

Caroline est plutôt une rivale professionnelle, mais je ne connais qu’elle qui soit susceptible de me renseigner.

La voix pâteuse de sommeil, elle me répond un :

Mouais, allo ?…

Bonjour Caroline, c’est Michel, le mari de Fabienne, je cherche à la joindre en urgence, pouvez-vous me dire où se fait son séminaire et à quel hôtel elle est descendue ?

Quel séminaire ? Il n’y en a pas en cette saison ! … Et, je crois me souvenir qu’elle a pris des jours de congé…

Je bafouille un remerciement embarrassé à Caroline.

Je n’y comprends plus rien à cette histoire !

Il faut que j’en aie le cur net, que j’aille voir ça en me rendant directement à l’hôtel repéré, ça sera vite fait, car ce n’est pas bien loin !

Sur place, le réceptionniste est affairé avec des clients et quand arrive mon tour, il me fait la même réponse que le gars que j’ai eu au téléphone. Ce n’est pas dans la politique de l’hôtel de révéler les identités des clients à des inconnus … bla-bla …

Comme j’insiste avec un air désespéré, il prend pitié et m’avoue qu’il a pris son service depuis peu et qu’il va poser la question à son collègue de nuit qui est sur le point de partir.

Je ressors mon baratin à ce dernier et lui montre une photo de Fabienne, sans préciser que je suis son mari.

Sans me donner de réponse, il m’invite à rejoindre le salon et d’attendre dans un fauteuil. Je l’entends téléphoner à voix basse :

… désolé de vous déranger Monsieur … voilà … il y a une personne qui …’

Je n’entends pas la suite, mais pourquoi a-t-il dit « Monsieur » ?

Je patiente quelques minutes, avant de voir mon épouse débouler les cheveux en bataille et surtout nue dans sa robe courte presque transparente, moulée sur son corps et collée par la transpiration. Je n’aime pas cette robe, justement parce qu’elle est trop transparente et qu’elle attire le regard des mecs. Elle avait pourtant promis de s’en débarrasser, suite à mes récriminations. Là, en plus, elle est à poil en dessous, on distingue même sa toison brune à travers le tissu.

Quand Fabienne m’aperçoit au salon de l’hôtel, ses yeux lancent des éclairs de colère, elle me crache :

Qu’est-ce que tu fous ici !?

Je peux te retourner la question !

Bon, puisque tu es là, autant que tu le saches ! Si je suis ici, c’est pour profiter tranquillement de mon amant et ne pas être emmerdée !

De … De quoi parles-tu, de qui parles-tu ?

De Pierre ! Mon chef de service et amant ! Un gars qui me fait si bien l’amour ! Tu as compris que mes séminaires n’étaient que prétextes pour que l’on puisse baiser toute la journée lui et moi. Et pas, comme les autres jours, à la sauvette sur son bureau.

Mais Fabienne ! Je croyais que tu …

Bon, on parlera de ça plus tard, je dois te laisser, car il voulait m’enculer quand tu nous as dérangés. Et moi, j’adore ça quand il me prend par le cul !

Mais enfin, pourtant …

Allez, bye. Je rentrerai vendredi.

Elle m’abandonne à mon hébétement en me tournant le dos, toujours en furie. Je reste éberlué de la voir trottiner avec empressement vers l’ascenseur, la raie des fesses bien apparente sous sa robe diaphane.

Je n’ai même pas donné la raison de ma visite et suis complètement hagard en sortant de l’hôtel. C’est d’un pas traînant que je me dirige vers ma voiture. Quand j’entre dans mon véhicule, je me demande comment mes cornes de cocu arrivent à me laisser passer.

Oui, même si je tombe des nues, je prends totalement conscience que ma femme m’est infidèle. Plus que ça ! Elle n’en a rien à faire de me blesser en public, en me jetant tout ça à la figure et en étant d’une grossièreté qui ne lui ressemble pas du tout !

Je viens de recevoir une claque magistrale de bon matin. Non, plutôt un gros coup de poing dans le ventre ! Non, dans les couilles !

C’est mû par des automatismes que j’arrive à conduire la voiture pour revenir à la maison. Ce n’est pas un vent de pensées, mais une tornade qui tourbillonne dans mon esprit.

Je prends conscience que si ma femme se refusait à moi depuis tout ce temps, c’était pour préférer jouir dans les bras d’un autre. Depuis quand ce mec la tripote, la fait sauter sur ses genoux, avant de la prendre sur le bureau ?

Elle refusait que l’on s’embrasse à son retour du boulot, peut-être était-ce parce qu’elle avait encore du jus de couilles dans la bouche. J’en ai la nausée, rien que d’y penser.

Des tas de pensées négatives m’envahissent. Plus que notre probable séparation à venir, je me sens humilié qu’elle ait pu se jouer de moi ainsi. Elle refusait tout dialogue quand j’abordais le sujet de notre manque de relations, je comprends mieux pourquoi maintenant. Elle avait trouvé mieux ailleurs pour se satisfaire.

Je maugrée et la colère m’envahit. J’ai envie de tout détruire, de retourner là-bas pour casser la figure à ce voleur de femme, même si ce n’est pas dans ma nature d’être violent.

J’en suis là quand le téléphone sonne et me tire de mes pulsions agressives … c’est Françoise, ma belle-sur.

C’est avec un ton agacé que je lui réponds et m’en excuse immédiatement. Quand elle me demande pourquoi sa sur ne la rappelle pas, je lui crie presque que c’est "parce qu’elle se fait baiser par son amant".

Gênée par le ton plein de colère que j’utilise, elle me remercie brièvement et raccroche.

Je suis dépité et m’écroule dans un fauteuil pour cogiter.

J’aimerais crier mon désespoir ou, pour le moins, en discuter avec quelqu’un pour me soulager du poids qui m’écrase en ce moment. Mais à qui parler d’une chose si sensible ?

A Sonia bien sûr ! Elle seule peut m’écouter, je ne vois personne d’autre qui soit aussi complice avec moi. Il est peut-être encore trop tôt pour pouvoir l’appeler, aussi je lui envoie un SMS : tu dors ?

Quelques secondes plus tard après l’envoi de mon message, j’entends la voix mélodieuse de ma cousine dans l’écouteur. Elle m’écoute avec patience parler de mon cocufiage, puis me confie :

« Je ne t’en ai pas parlé auparavant, mais ta femme et moi avons un petit secret commun.

Voilà : Nous avons eu une relation toutes les deux !

Ça a commencé d’abord dans la piscine, elle n’avait pas réagi quand je l’ai effleurée plusieurs fois, du coup, je suis allée plus loin dans mes caresses. Elle se mordait les lèvres pour ne pas jouir quand je la doigtais dans l’eau, alors que toi, tu te faisais bronzer à quelques mètres d’elle.

Le lendemain, alors que tu étais parti faire une course, je l’ai enlacée et elle s’est laissé faire. Quand je l’ai emmenée dans mon lit, ça a été génial pour elle comme pour moi. Elle était maladroite au départ, mais bien vite, elle a su se servir de sa langue, je peux te l’affirmer.

Ta femme m’a confié que c’était la première fois qu’elle faisait l’amour avec une femme, mais pas la dernière ! En tout cas, ça a été la seule fois avec moi…»

Ce que tu me dis là me trouble, Sonia. Jamais je n’aurais imaginé ça d’elle !

Les femmes savent rester secrètes, tu sais …

J’en prends conscience ! Mais là, je ne sais plus où j’en suis !

Je crois que tu as besoin d’un gros câlin de ta cousine ! Tu ne veux pas venir me voir ?

Oh que si ! Je pourrais même arriver dans la soirée, si je ne pars pas trop tard.

Je t’attendrai, j’ai trop envie de te revoir mon cousin chéri.

Et moi donc !

À l’issue de notre conversation, je suis pris d’un irrésistible besoin de me défouler physiquement, aussi je vais faire un jogging d’une demi-heure qui me fait un bien fou au mental.

Au retour de mon jogging, je prends une douche pour me rafraîchir et en déposant mes habits au linge sale, j’aperçois dans le fond du panier, une des culottes de ma femme. Je m’en saisis et l’inspecte, car quelque chose de suspect m’attire l’il et ça m’intrigue. Cette culotte, c’est un bouillon de souillures marron séchées. Dans l’entrejambe, je reconnais l’odeur de sperme et de cyprine. Quant à la mixture de couleur brune qui tapisse le fond, il n’y a pas d’équivoque sur sa provenance, c’est ce qui est sorti d’elle après qu’elle se soit fait enculer.

Deux autres culottes et même une paire de bas sont dans le même triste état.

Je reste époustouflé que ma femme se fasse remplir de sperme tous les jours et qu’elle ne cherche même pas à le cacher. Pourquoi laisse-t-elle traîner ses dessous souillés ? Peut-être était-ce pour attirer mon attention ? Je n’avais jamais eu l’idée d’inspecter son linge, j’aurais dû ! D’un geste rageur, je jette toutes ces étoffes sur le sol de la salle de bain.

Il est plus que temps que je me force à réagir !

Il me faut près d’une heure pour préparer mes affaires, faire le plein de carburant, avant de m’engager sur la route et commencer à avaler les centaines de kilomètres qui me séparent de Sonia…

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