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Tabatha… L'esclavagiste – Chapitre 7

Tabatha... L'esclavagiste - Chapitre 7



— Les gâteaux au miel —

Conan avait pris soin de ménager la fatigue de létalon en alternant les galops et le pas. Une bruine froide ne cessait pas de tomber depuis le milieu de la matinée et la grisaille du brouillard était assez opaque pour quil ne puisse voir aussi loin quil le souhaitait. La route de terre plutôt bien entretenue jusquici sétait rétrécie devenant un large chemin rocailleux. Galoper devenait dangereux et Conan lâcha un juron.

Au mieux il mènerait Alf au trot, privilégiant la prudence à une chute qui pourrait le priver de son compagnon ou sans envisager le pire, le retarderait. Daprès le père de Léna, il ne devait plus être très loin du poste de garde quil cherchait.

Le guerrier devait compter sur la chance.

Les dieux sils existaient vraiment ne pouvaient pas lignorer.

Sils existaient vraiment

Ce quil avait vu de sa vie de guerrier, dans ses patrouilles ou dans les batailles ne prêchaient pas en leurs faveurs.

Tout comme le vilain tour quils lui jouaient avec lenlèvement de Tabatha !

Le bruit samplifiait, le martèlement caractéristique des sabots de plusieurs chevaux sur la terre. Des cavaliers approchaient. Ces cavaliers eux par contre ne pouvaient pas lavoir entendu. Conan ne connaissait pas la région mais peu de brigands avaient les moyens de voyager à cheval. Un cheval valait cher et son entretien nétait pas gratuit. Et ce serait vraiment le comble de la malchance sil croisait une troupe de freux en maraude.

Un bouquet darbres aux branches basses et touffues bordait la gauche de la piste, la configuration des lieux lui permettait donc dopter pour la prudence. Il lui suffisait de quitter le sentier, de sengouffrer entre les arbres et dattendre.

Les cavaliers ne tarderaient plus

Ils étaient sept. Sept cavaliers vêtus de noirs, de longues épées tressautant dans leurs dos.

Conan flatta lencolure de sa monture et sourit pour la première fois de la journée.

Il talonna légèrement les flancs de létalon qui sébroua puis lâcha un court hennissement.

– Frères !

La petite troupe avait déjà fait volte-face quand Conan quitta labri des arbres.

La largeur de la piste le leur permettait et ils chevauchaient par deux de front, gardant un trot soutenu. Conan caracolait aux côtés dun guerrier du nom de Thibault, qui commandait le Tregont.

Le Tregont de Conan, passé sous les ordres de son ami Arno était resté à Mnor. Peut-être quil en reprendrait le commandement un jour.

Thibault devait approcher des cinquante printemps.

Si ses cheveux gris attestaient quil nétait plus de première jeunesse, son corps svelte comme son tempérament étaient loin den faire un vieillard. Il devait être un guerrier aussi intelligent que redoutable.

Ils patrouillaient depuis le matin, le reste du Tregont étant restée au petit fortin qui servait de poste de garde. Thibault ne savait rien dune caravane desclaves mais il avait reçu quelques plaintes venues du Nord de la région. Des rapports sur les disparitions inexpliquées des habitants de villages ou de paysans.

De plus, la semaine passée, des patrouilles lui avaient remis dautres rapports sous formes de plaintes se référant à des vols. Des bêtes de bétail, des porcs et des moutons avaient disparus et il ne sagissait pas de menus larcins. Un paysan parlait de ses trente-deux moutons disparus, un autre de treize gorets volés dans sa ferme.

Deux charrettes chargées de sacs de céréales et celle dun brasseur vendant sa bière avait été attaquées non loin dun autre village à une dizaine de lieues au Nord. On ne savait rien des paysans qui accompagnaient les charrettes de céréales mais le brasseur lui, avait été laissé pour mort sur les lieux de lattaque. Le survivant avait parlé dhommes en armes et non de brigands. Et ces hommes étaient nombreux.

Lavant-poste était le domaine des troupes dOctroi et comptait une population de cinquante soldats. Le Tregont de Thibault nétait là que de passage.

Les guerriers remontaient du Sud après avoir combattu aux frontières les quelques troupes de freux qui saccageaient et pillaient les hameaux et villages isolés.

Ils sapprêtaient à regagner Mnor pour prendre de nouveaux ordres non sans prendre le soin denquêter sur les évènements qui perturbaient la région.

Conan leur demandait de descendre au Sud, sans avoir la moindre certitude de ce quil avançait.

– Si le gamin de ton auberge a menti ou sil sest trompé en relatant ce que ces hommes disaient, tu nous feras perdre notre temps

– Il y a forcément des esclavagistes ! Les femmes du village de Fullah ont bien été enlevées ! Une douzaine de villages détruits, leurs habitants mâles massacrés et leurs femmes disparues ! Et il ny avait quune piste à suivre, le Sud !

– Ou lOuest et locéan Conan ! Pourquoi ces esclavagistes nauraient-ils pas pris la mer ? Y as-tu bien réfléchis mon ami ?

Conan leva sa chope de bière vide à lintention de la jeune serveuse qui sempressa de sapprocher de leur tablée. Elle remplit les deux chopes en souriant gentiment au compliment de Thibault sur la qualité de sa boisson.

– Je ne te blâme pas mais tu as pris un gros risque Conan Moi jaurai parié sur locéan. Un bateau et lassurance dune traversée sans les risques de représailles. De plus les tempêtes sont rares en cette saison. Je crois que tu as fait le mauvais choix mon ami.

Canon avala une gorgée de sa bière et reposa sa chope. Il attrapa un morceau de pain noir et le porta à sa bouche. Il prit le temps de le manger avant de répondre au guerrier.

– Un bateau oui Mais jai su avant de partir quil y avait plusieurs femmes de capturées dans ces villages. Sept femmes et trois fillettes à Fullah, quatre gamines et onze femmes dans le village voisin et au moins autant dans les suivants. Et peut-être bien plus encore dans trois petits bourgs plus au Sud ! Les nouvelles parlaient dattaques faites par de nombreux assaillants et ce, chaque fois. Pour attaquer tant de villages si éloignés les uns des autres, il fallait des chevaux. Et ils ont commencé par Fullah et sont descendus vers le Sud. Donc il faudrait que ces ordures possèdent plusieurs bateaux Et un bateau coûte une fortune. Et pour les vivres et leau ? Les fourrages ? Contourner par la mer leur prendrait moins de temps mais leur compliquerait énormément la tâche. Et pourquoi descendre aussi loin vers le Sud en attaquant ces villages, pour embarquer et prendre la mer alors quils se rapprochaient dune frontière leur permettant de quitter lOctroi en continuant par les terres ? Et maintenant ces disparitions et ces vols dans le coin renforcent ma confiance

Thibault avait laissé parler Conan sans linterrompre et avait fini par avouer quil espérait se tromper. Puis il le questionna plus avant sur ce quil pensait faire.

Enfin il se décida à prendre une décision. Le Tregont partirait en chasse avec Conan. Un peu plus dune journée de cheval et ils seraient au col dElnes.

Ils avaient longuement hésité sur la direction à prendre.

Valait-il mieux tenter daller au-devant de ce convoi où lattendre on ne savait combien de temps à Elnes ?

Si ce que Léna avait dit était vrai, le col dElnes était la destination prévue par les esclavagistes pour quitter lOctroi.

Partir à la recherche de la caravane pourrait savérer risqué. Il y avait trop de chances de la manquer. Pour avoir fait tant de chemin, ces gens devaient être très prudents.

Et aussi patients que sûrs deux ! Jusquici, ils avaient su rester discrets, ce qui prouvait une organisation de premier plan.

Prudence, ruse, ordre et discipline, démontraient une remarquable intelligence tactique.

– Nous pourrions nous servir des hommes du poste. Diviser la troupe en plusieurs patrouilles de reconnaissance pour rechercher ce convoi. Quitte à ne pas intervenir sils le trouvent et nous envoyer un éclaireur pour nous prévenir. Nous, nous déciderions de rester au col ou de les retrouver pour attaquer la caravane. Nous pouvons également envoyer des pigeons aux postes avancés les plus proches pour quils fassent de même en descendant vers le Sud.

Thibault hocha la tête dun air dubitatif. Il étudiait une carte de cette région peu peuplée que le chef du poste lui avait trouvé.

– Chercher un convoi dans ces coins perdus Il va nous falloir laide de Porcia la chanceuse !

– Nous navons pas dautres options Thibault

Launis et le guérisseur du convoi avaient tout dabord recherché déventuelles blessures sans ne rien trouver. Puis la femme avait demandé au guérisseur employé par Lugos, si une maladie quelconque avait sévit parmi les gens de la caravane depuis leur capture. Lautre était formel, quelques blessures dues à des armes chez les gardes et deux brûlures graves chez les esclaves mais aucune maladie.

On prenait soin de la santé des esclaves ajouta-t-il, agacé que lune de ces esclaves justement, se permette de le questionner.

Mais il nosa pas aller plus loin que lagacement, cette femme comme ses compagnes de capture appartenant à Lugos. Et sa réputation lui donnait de la valeur, les esclaves saccordant à dire quelle était une excellente guérisseuse.

Lun comme lautre ny comprenait rien et si Tabatha ne délirait plus, elle était inconsciente.

Launis alors, demanda si Tabatha avait bu ou mangé quelque chose dinhabituel.

Et Tully se souvint des gâteaux au miel

Le fouet dabord, lui laissant les omoplates à nu, puis la pointe de la lame dune dague chauffée à blanc lui crevant lil gauche et lhomme avait tout avoué. Lacheteur et son complice, Otis le marchand, estimaient que Lugos prenait trop de risques et cette journée darrêt pour organiser des joutes était la goutte deau qui avait fait déborder le vase. Et cette esclave était la cause de tout ce retard. Lacheteur avait juré en hurlant de douleur quil ne savait pas ce que son acolyte avait fait, ni comment il sy était pris.

Après quoi, Lugos avait ouvert la gorge de lhomme dun geste presque désinvolte de sa dague favorite. Les gardes cherchaient maintenant Otis son complice et Lugos sen occuperait aussitôt. Son sort était réglé. Il parlerait et ensuite il servirait dexemple aux autres mécontents. Lugos ne se considérait pas uniquement comme le maître de ses esclaves. Il était le maître de toute la caravane.

Launis insista sur le temps qui passait et surtout sur le fait que lhomme devait être capturé vivant et en état de parler. Il sagissait de poison très certainement.

Dans le cas dun empoisonnement, connaître le poison employé, était décisif.

Belladone. Peut-être

Launis se parlait à elle-même.

Farla avait dit que Tabatha sétait plainte de troubles de la vision. Launis avait remarqué les rougeurs vives sur le visage de la malade et ses pupilles dilatées.

Et Tabatha avait beaucoup déliré avant quelle ne sombre dans linconscience.

De plus, la baie de belladone avait un petit goût sucré parfaitement caché par le miel des gâteaux.

Mais Launis devait en être sûre

Des gardes avaient déshabillé lhomme et lavaient attaché à un tronc darbre sec et noueux. De nouveau, un fouet déchira les chairs tandis quune dague entaillait le torse et très vite, le corps de lhomme ruissela de sang. La victime hurla longtemps, longtemps encore après avoir dit tout ce quelle savait.

Otis le marchand avait tout avoué. Empoisonnement à la Belladone.

Lugos avait donné lordre de continuer à lentailler sur tout le corps, après quoi il ordonnait des directives pour que les préparatifs de départ soient lancés. La caravane devait quitter lendroit au plus tôt. Otis lui, resterait à la merci des carnassiers qui ne devaient pas rôder très loin.

Launis espérait que le guérisseur du convoi avait ce quil fallait. Ces réserves de remèdes et tout son attirail avait dû brûler avec son village.

Le marchand avait bien usé de Belladone et ses gâteaux au miel étaient bien la cause de ce qui arrivait à la malheureuse Tabatha.

Lempoisonnement à la Belladone pouvait être mortel très vite mais délicat à préparer et Otis navait pas osé abuser de la plante. Il ne tenait pas à ce que Tabatha meure durant les joutes. Quelle soit affaiblie et perdre toute crédibilité lui suffisait dans la première partie de son plan. Lesclave perdait ses combats et Lugos lui, perdait la face. Lugos devait cesser de trop privilégier cette femme et soccuper à se hâter de passer la frontière. Otis avait prévu dautres gâteaux et ceux-là sauraient être plus efficaces. Lesclave pourrait mourir et tout le monde y gagnerait en tranquillité.

LAngélique était beaucoup plus efficace fraîchement cueillie et sa racine aurait eu plus de puissance de guérison mais le guérisseur du convoi nen avait pas. Et lAngélique ne poussait pas dans cette partie du pays. Heureusement, la racine séchée quil avait dans ces réserves devrait faire laffaire.

Launis ne perdit pas de temps en prières. Il lui fallait faire vite

Lugos ne décolérait pas. Il avait été trahi pour la première fois et sil ne sen inquiétait pas outre mesure, cela lui déplaisait fortement. Certains remettaient en cause son autorité et il devait montrer quil restait le seul maître du convoi.

Il venait de renvoyer ceux quil avait convoqués sous sa tente. Les paris proposés par Octor et Azus concernant le combat lopposant à sa princesse étaient annulés.

Puis il avait annoncé avec un regard haineux que la moindre parole prononcée à son encontre serait immédiatement punie de mort. Et Octor et Azus en seraient tenus pour responsables. A eux de passer le mot au reste de la caravane.

La caravane avait quitté lendroit des joutes, laissant Otis à son triste sort.

Le coucher de soleil et les premiers hurlements de loups qui retentissaient depuis un moment ne lui laissaient aucune chance de voir laube se lever.

Les éclaireurs étaient partis depuis peu et les gardes avaient des ordres précis. Ils devaient épier les moindres faits et gestes des marchands et autres acheteurs. La surveillance des esclaves restait maintenue mais les gardes ne devaient plus perdre de temps à samuser avec les captives. Aucune esclave ne devait plus être violée tant que le convoi ne serait pas en sûreté.

Les chariots à bufs ne roulaient pas bien vite mais Lugos pensait que la caravane passerait le col dElnes sous trois jours.

Ensuite Freudia et il aurait gagné la partie.

Farla le caressait de la main tout en le suçant et lesclave connaissait son affaire.

Quand il lavait prise la toute première fois, il avait tout de suite compris quelle aimait les jeux du sexe. Malgré la peur, malgré sa fierté foulée aux pieds, elle avait jouit quand il lavait baisée. Cette jolie blonde lexcitait au plus haut point. Pas autant que sa princesse bien sûr mais il aimait prendre son plaisir avec elle. Tabatha serait à lui bientôt. Il ne la baiserait pas au début, en tous cas il tenterait de repousser cette tentation. Une virginité valait de lor. Mais son joli cul, sa bouche et le reste de sa personne Il en abuserait

– Comment va la princesse ?

Le ton restait ironique mais Farla descella une note dinquiétude dans la voix de Lugos.

– Tabatha vivra maître. Elle est très faible mais Launis est une excellente guérisseuse.

– Parfait ! Combien de temps avant que je puisse profiter delle ?

– Je ne sais pas maître Longtemps je pense

Lugos tira brutalement sur les cheveux dune Farla qui ne put retenir une plainte.

– Ne me mens pas esclave ! Combien de temps ?

– Je ne sais pas maître Launis dit quelle risque

Lesclavagiste tira plus fort sur les mèches de chevaux blonds et sa voix se fit menaçante.

– Préviens Tully quelle aille veiller sur la princesse. Va me chercher cette guérisseuse ! Je veux son avis ! Hâte-toi esclave !

Farla lâcha très vite que Tully devait être au chevet de Tabatha. Elle était déjà debout et prête à quitter le vaste chariot pour obéir à lhomme quand il lui prit la main.

– Reviens vite que je te baise esclave ! Et je baiserai cette Launis aussi ! Elle ma semblé assez jolie.

Lugos avait passé sa colère sur une Launis soumise mais aux réponses immuables.

Il faudrait au moins deux semaines pour que Tabatha soit assez rétablie pour se lever.

Cétait faux et Tabatha avait déjà repris des forces mais Lugos nen savait rien. Et Tarkis le guérisseur nétait pas assez doué avec les poisons pour contredire Launis. Cette dernière lavait déjà convaincu que la malade avait frôlé la mort et devait prendre le temps de se remettre. Même si Lugos demandait lavis de Tarkis, elle navait aucune crainte à avoir sur ce que le guérisseur dirait à son maître.

Launis ne risquait rien à mentir.

Launis avait perdu son époux quelques saisons auparavant dune mauvaise fièvre. Elle avait été très amoureuse de son mari et désespérée de navoir pu le sauver.

La guérisseuse était une jolie femme. Discrète et effacée, dhumeur sérieuse la plupart du temps, elle souriait souvent si elle riait peu.

Comme les autres captives de Fullah, elle avait subi les viols dès le lendemain de leur capture. Et cela avait continué presque chaque nuit jusquà ce que Lugos daigne rencontrer Tabatha et soctroie les femmes de Fullah comme esclaves personnelles.

Launis avait les cheveux châtains presque toujours relevés en chignon, des yeux noisette et une bouche sensuelle. Son visage comme son corps ne révélant en rien quelle avait vue passer trente-cinq saisons. Une belle femme qui ne se mettait pas assez en valeur daprès ses amies. Depuis sa capture, elle regrettait de plaire et aurait préféré être laide et contrefaite.

La guérisseuse était nue et narrivait pas à regarder Farla aller et venir de sa bouche sur le sexe de lhomme.

– Allez viens là guérisseuse !

Launis suçait le membre dressé quand la bouche de Farla le délaissait, Lugos leur faisant comprendre laquelle il désirait sur lui en les attirant, la main empoignant leurs cheveux pour amener leurs bouches sur sa queue.

Puis elles durent le lécher et Launis fut très gênée de sentir la langue de Farla entrer plusieurs fois en contact avec la sienne. Sa honte de laisser Farla lembrasser ne dura que peu de temps. Farla leur avait très vite expliqué à toutes quelles devaient tout faire, tout accepter, pour rester en vie. Cela seul comptait vraiment !

Rester en vie pour avoir une chance plus tard Une chance de retrouver la liberté !

Les grognements de plaisir de Lugos lécuraient mais embrasser Farla était doux et presque tendre. Launis surprise daimer le faire délaissait de plus en plus souvent la queue dure pour embrasser sa compagne et Lugos le lui précisa en riant.

– Décidemment ma Farla va vous donner à toutes lenvie des femmes ! Mais jaime ça ! Quoi de plus excitant que de regarder et de baiser deux femmes qui prennent du plaisir ensembles !

Tandis que les deux femmes à genoux soccupaient de son sexe, léchant et suçant sa verge tendue, Lugos confortablement installé sur un large siège à dossier de bois massif, exprimait ses envies à haute voix, expliquant quil avait hâte que sa princesse soit là elle aussi pour son plaisir. Tabatha était devenue son obsession et il fantasmait sur ce quil lui ferait bientôt. Puis il demanda à Launis de venir sur lui.

La guérisseuse sétait empalée sur le membre de lesclavagiste, surprise de constater quelle avait le sexe mouillé. Embrasser Farla lui avait plu et cétait une réelle surprise. Farla elle, lui caressait les fesses dune main, tout en lui caressant un sein et son téton de lautre. Dans le même temps, la bouche de la jolie blonde gobait son autre pointe de seins et Launis sentait monter le plaisir. Si la queue de Lugos en elle faisait son effet et si la guérisseuse en avait honte, elle se concentra sur les caresses de sa compagne. Elle sentit les doigts de Farla passer dans la raie de ses fesses et sarrêter sur son petit trou et quand sa compagne enfonça doucement un doigt dans son anus, elle faillit jouir, rouge de honte. A sa grande honte, Launis aimait sentir le sexe de lhomme pénétrer profondément en elle et les doigts de Farla qui sactivaient entre ses fesses lexcitaient plus encore.

Farla lembrassa en lui disant de de laisser aller et Launis sactiva plus vite sur le sexe de Lugos, se concentrant sur les sensations des deux doigts de Farla dans son petit trou.

Elle jouit deux fois de suite sans pouvoir sarrêter à la grande joie de son maître qui la traita de « bonne petite salope ».

Launis debout offrait sa chatte à la bouche de Lugos qui la dévorait sans la moindre douceur.

Farla ayant remplacé la guérisseuse sur lui, il la laissait monter et descendre sur sa queue. Il donna un ordre à la guérisseuse qui obéit aussitôt et il semploya à lécher le clitoris que Launis lui offrait en sécartant des doigts. Puis lesclavagiste ordonna à Farla de lécher sa compagne et se mit à fesser lesclave blonde des deux mains tandis quelle le chevauchait.

Launis, cette fois, éprouva du plaisir de se faire manger par la jolie blonde. Lugos demandait à Farla de répéter quelle aimait être traitée ainsi et Farla obéissait et semblait réellement aimer être fessée, répétant ce quil voulait quelle dise, la bouche collée contre la fente mouillée de la guérisseuse.

Farla gémit longuement sous lorgasme en fouillant la chatte maintenant trempée de son amie de sa langue.

Toutes deux à quatre pattes et collées lune contre lautre, les deux esclaves sembrassaient.

Farla murmura à sa compagne quelle jouirait quand Lugos la sodomiserait et quelle aimerait quelle aussi le fasse.

Lesclavagiste baisait la guérisseuse et Launis regarda Farla avec incompréhension.

– Je veux ton cul guérisseuse ! Ton maître va tenculer ma jolie

La guérisseuse sentit lhomme presser sur ses fesses de ses mains puissantes pour les écarter et sa queue peser soudain sur son anus. Et Farla réitéra sa demande, une lueur dexcitation non feinte dans les yeux.

– Jouis Launis ! Fais-moi plaisir !

Quand elle sentit Lugos la sodomiser dun coup de rein, Launis poussa un cri de douleur. Farla ne la quittait pas des yeux et lencourageait en lui murmurant quelle était excitée de savoir quelle était sodomisée. La guérisseuse ne comprenait pas vraiment ce qui lui arrivait mais les paroles de son amie lexcitèrent. La douleur sestompait et elle laissa la blonde lembrasser. Lugos la prenait brutalement, la sodomisant avec force, son ventre claquant contre ses fesses offertes et Launis fut effarée de comprendre que la vague de plaisir, montée dun coup, balayait sa honte et quelle allait avoir un autre orgasme.

Elle jouit à nouveau, son cri étouffé par les lèvres de Farla qui lembrassait à pleine bouche.

Après lavoir baisée un long moment, Lugos se décida et déclara quil allait soccuper du joli cul de son esclave. Farla cria très vite quand son maître la sodomisa à son tour. Cette fois ce fut Launis qui encouragea sa compagne à jouir tout en lui caressant les seins des mains.

Du porc au miel et du vin, une miche de pain blanc à la croûte dorée, des gâteaux appétissants avaient été apportés par une esclave capturée dans le dernier village. Launis se laissa aller à savourer le diner offert sans se poser de questions.

Farla avait raison. Il fallait tout accepter sans en avoir honte. Elle avait jouit offerte à cet homme qui était devenu son maître, elle nallait pas refuser de manger ce quil lui donnait. Elle mangea donc de bon appétit sans savoir quand elle pourrait goûter à nouveau à de tels mets.

Lugos les prenait à tour de rôle, les baisant ou les sodomisant sans cesser de leurs donner des claques sur les fesses et les deux femmes lui obéissaient en tout.

Puis il leur ordonna de faire lamour entre elles et encore, elles obéirent.

Lugos ordonnait, elles obéissaient Elles se soutenaient du regard et par des mots dencouragements et obéir devenait presque facile.

Launis comprenait maintenant que la jolie blonde avait toujours aimé les femmes.

Et elle comprit également avec surprise quelle-même ne détestait pas.

Non ! Elle aimait vraiment faire lamour à une femme.

Pour la première fois de sa vie Launis faisait lamour avec une autre femme. Et entre Farla et Lugos, elle avait fait son choix. Lugos lavait fait jouir et elle se détestait pour ça. Avec Farla elle navait plus honte, en tout cas beaucoup moins honte que dêtre baisée par lesclavagiste. Quil la regarde se donner à Farla ne la dérangeait pas et si cela lexcitait, cétait parfait. Lugos ne serait enclin quà plus de mansuétude avec elles.

Ses mains saventurèrent sur le corps de son amie qui faisait de même sur son propre corps. Ses doigts ne laissèrent aucun endroit inexploré et Farla qui gémissait sans cesse, répondait de même à chacune de ses caresses. Ses lèvres et sa langue goûtèrent Farla et pas un endroit de la peau de la jeune femme ne leur échappèrent.

Elle lécha et mordilla les tétons de son amie, gémissant elle aussi quand Farla fit de même. Sa langue pénétra encore la fente trempée et elle écouta la demande de Farla et sattarda sur son clitoris. Tout ce quelle faisait à sa compagne lui était rendu et quand Farla lui lécha lanus, elle nhésita quun court instant avant de limiter. Launis aima recevoir cette caresse et la donner. Puis quand elle sentit le doigt de la blonde pénétrer son petit trou, elle fit de même. Delle-même Launis introduisit un second doigt dans le cul de son amie qui aussitôt, lui rendit la pareille.

Lugos se caressait en les regardant, donnant des ordres ou les encourageant, les appelant ses « chéries » ou les traitant de «  salopes ».

Elles jouirent ensembles quand Farla le lui demanda, leurs deux bouches dévorant le sexe de lautre et leurs doigts insinués dans les orifices de lautre.

Puis elles durent faire jouir leur maître

Launis et Farla sucèrent le pieu dur, léchant et avalant la queue de Lugos tout en lui caressant les testicules. Sur un ordre, elles le masturbèrent ensembles, obéissant à sa demande de prendre soin de venir poser leurs bouches ouvertes sur le gland brillant.

Lugos jouit dans un râle et elles reçurent les jets de son plaisir dans la bouche et sur les lèvres.

Farla avala la queue toujours tendue et suça le membre toujours dur attendant que Lugos lui dise quil en avait terminé

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