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Un don particulier – Chapitre 3

Un don particulier - Chapitre 3



CHAPITRE 3 : UN DON PARTICULIER

8h27.

Heureusement que nous étions vendredi. Le week-end me permet de profiter de la matinée pour dormir et me réveiller naturellement, sans réveil. Enfin, naturellement

Je suis nu, allongé sur le tapis du salon, avec une sensation de chaleur particulièrement agréable. En écarquillant les yeux, je constate de Julia s’est réveillée, et qu’elle a déjà repris son activité favorite. J’écarte légèrement les jambes pour lui faciliter la tâche, et je me laisse envahir par la douce sensation de ses allers-retours sur mon sexe tendu. Je mets une main derrière sa tête, même si en réalité, je ne force rien et ne donne pas la cadence, Julia n’a pas besoin d’être guidée pour faire ça parfaitement bien. Mon autre main, après un moment d’hésitation car il n’était pas question de ça, finit quand même par venir se poser sur sa poitrine. Julia me laisse faire, alors je continue mes caresses tandis qu’elle continue sa pipe. L’huile de massage appliquée la veille par Mathilde a séché et est devenue collante sur sa poitrine, mais je profite quand même du moment.

8h58.

Encore une fois, Julia a été experte pour faire une fellation qui soit excitante et qui dure, mais comme la veille, toute bonne chose a une faim, et j’attrape sa tête pour la bloquer sur mon chibre et reverser dans sa bouche toute ma semence. Elle avale tout, se redresse et se pose assise contre le canapé. Je l’imite et me pose contre le fauteuil sur lequel j’étais la veille au soir. Alors que, sans un mot, nous nous regardons dans les yeux, nous entendons l’horloge de la cuisine faire de « bip » brefs.

Il est 9h.

Toujours sans un mot, je lui désigne la cuisine afin de lui proposer un petit déjeuner. Elle accepte en hochant la tête. Non sans difficulté, je me lève et, en gentleman, lui tend une main qu’elle accepte. Nous ne prenons pas la peine de nous rhabiller, et elle me suit dans la pièce voisine. Tandis que j’ouvre un placard, elle s’assoit sur l’un des tabourets. Je sors du pain de mie et en met deux tranches au grille-pain. Je mets du beurre et quelques pots de confitures et pâtes à tartiner en tout genre sur la table avant de lui montrer un sachet de café soluble. Elle acquiesce de la tête. Une fois que plusieurs toasts sont prêts et les cafés chauds, je mets tout ça sur la table et vient m’assoir en face d’elle. Et dans un silence d’abbaye, nous entamons notre petit déjeuner.

9h17.

Il ne s’est pas écoulé beaucoup de temps, mais qu’est-ce que ça parut long Une tension était palpable entre nous. Mais quelle tension ? Sexuelle ? Était-elle contente de cette soirée ? J’avais beau tenter de la dévisager, impossible de savoir ce qu’il se passait dans sa tête. Et pourtant, ce fut elle qui rompit le silence.

— Mathilde est partie faire du shopping. Et si elle a le temps, elle se fera peut-être un ciné. Elle m’a dit revenir vers 14-15h.

Elle avait donc décidé de profiter pleinement de l’aide de son amie. Elle ne se sentait pas obligée de rester avec moi pour me satisfaire et elle faisait ce qu’elle voulait. J’en suis heureux. Il est encore tôt pour juger, mais nous avons peut-être trouvé un équilibre sexuel.

— Elle m’a dit qu’elle te suce souvent quand tu manges, même au petit déjeuner, quand c’est le week-end.

— Euh, oui, c’est vrai balbutié-je, mais c’est pas systématique. Je Surtout ne te sens pas obligée de

— Je ne me sens obligée de rien. Je fais ce que je veux, je suce qui je veux, et j’emmerde ceux qui voudraient soit m’empêcher de sucer qui je veux, soit ceux qui voudrait au contraire me forcer.

— C’est bien. C’est bien

Je ne sais pas quoi répondre, c’est horrible.

— C’est agréable de te sucer, tu sais.

— Merci. Heureux que la soirée t’ai plu.

— Je n’ai pas dit que la soirée m’avait plu.

— Elle ne t’a pas plu ?

— Je ne dis pas ça non plus. Je dis juste que c’est agréable de te sucer. Très agréable même.

Un silence se fait entre nous. Nous nous dévisageons.

— Et pour répondre à ta question silencieuse qui te tracasse depuis tout à l’heure, oui, la soirée m’a plu. Et je la revivrai avec plaisir. C’était surprenant, mais j’ai beaucoup aimé.

— Qu’est-ce qui t’a surpris ?

— Je ne m’attendais pas à apprécier certaines choses.

Nouveau silence.

— Mais j’ai une question pour toi.

— Je t’écoute.

— Pourquoi toi ? Enfin je veux dire, qu’est-ce qu’elle te trouve, Mathilde ?

Je souris.

— Ne le prends pas mal. Tu es très bien foutu, tu as une belle situation, la nature t’a bien doté, tu es cultivé, drôle à entendre Mathilde, mais ça ne fais pas de toi un type si extraordinaire, alors pourquoi une telle dévotion de sa part ? Je te suce parce que j’adore ça, mais Mathilde se comporte presque comme une esclave sexuelle avec toi. Qu’est-ce que tu as de plus que tous ces types.

Je la regarde un moment avant de répondre :

— J’ai un don.

— Un don ? Quel genre de don ?

— Un don particulier. Effectivement, je ne suis pas quelqu’un d’exceptionnel, mais je suis né avec une capacité incroyable. Peu de gens sont au courant.

— Bon, arrête de me faire languir, accouche.

— Je comprends les femmes.

— Pardon ?

— Je lis en vous comme dans un livre ouvert. Pour la partie sexuelle, j’entends. Mais quelque soit la femme que j’observe, il me faut juste quelques minutes pour savoir exactement ce qu’elle aime, ce qu’elle recherche, ce qu’elle fantasme, et même certaines choses qu’elle adore mais dont elle n’est pas encore consciente.

Julia ne dit rien. Devant ce silence, je continue.

— Il m’est donc aisé d’aborder une femme, et surtout, quand je couche avec elle, je suis capable de lui faire ressentir des choses qu’elle ne ressentira jamais avec aucun autre homme. J’ai fait hurler de plaisir des femmes qui se croyaient frigides.

— Te fous pas de moi.

— C’est la vraie vérité vraie. Et c’est pour ça que Mathilde est prête à tout pour moi. Elle veut que je continue à l’honorer.

— Et tu t’es rendu compte de ça comment ?

— Houlà ! Ça fait un bail. Je commençais à peine à découvrir ma sexualité. Enfin, moi, je commençais surtout à comprendre les femmes qui m’entouraient. La plupart n’avaient rien de particulier, trop jeunes. Mais une avais une libido très développée et refoulée.

— Qui ça ?

— Ma sur. Elle avait six ans de plus que moi, mais vivais toujours chez nous. Elle se cherchait. Elle ne savait pas ce qu’elle voulait faire de sa vie, elle enchaînait les mecs mais aucune de ses histoires n’était vraiment sérieuse, elle enchaînait les petits boulots. Mais je sentais un certain mal-être chez elle. Elle avait toujours été très gentille et tendre avec moi, et j’avais envie de l’aider. Alors je me suis mis à l’observer. À l’époque, il me fallait beaucoup plus de temps qu’aujourd’hui pour cerner une femme. Mais j’ai quand même fini par comprendre.

Je marque une pause volontaire pour faire durer le suspense chez Julia, et je poursuis :

— Elle était sexuellement très frustrée. Elle n’était pas consciente d’être malheureuse, et encore moins que ça venait de là, mais moi, je le savais. Je le lisais. J’ai alors décidé de l’aider.

— Qu’est-ce que tu as fait ?

— J’y suis allé par étapes. Tout d’abord, un jour qu’elle rentrait d’un petit job et que nos parents étaient absents, je lui ai préparé le repas. Elle a été touchée par ce geste. J’ai été au petit soin avec elle toute la soirée et j’ai fini par lui proposer un massage. Je n’ai pas vraiment eu besoin d’insister pour la faire accepter. On est donc allé dans sa chambre. Là, elle a retiré son haut, pas le soutif, hein, et s’est couchée sur son lit. Je lui ai alors prodigué un massage en m’appliquant le plus possible et j’ai senti qu’elle adorait. Ça a duré près de trente minutes, après quoi nos parents sont rentrés, j’ai donc dû arrêter.

— Et c’est tout ?

— Non, car j’avais mis le pied dans la porte. Jours après jours, je lui proposais régulièrement des massages. Jusqu’au fameux jour où c’est elle qui est venue m’en demander un. Là, j’ai su que j’avais gagné. Au fur et à mesure des jours, j’ai réussi à augmenter les zones que je massais. Tout d’abord, en la faisant se retourner à la moitié du massage. Je lui massais ainsi les épaules, le ventre et le visage, mais pas les seins, même si je me rapprochais de plus en plus près. Après, j’ai réussi à lui faire enlever son pantalon. Mais le grand pas, ça a été dans j’ai réussi à la mettre nue.

— Nue ? Direct ?

— Pas complètement. Je mettais une serviette sur ses fesses et une autre sur ses seins quand je massais le devant. Mais au fur et à mesure des jours et des semaines, elles étaient pliées de plus en plus courtes, mes mains allaient de plus en plus loin, et je m’attardais de plus en plus longtemps sur ces zones. Pour le jour de son anniversaire, je lui ai offert, en cachette évidemment, un flacon d’huile de massage. DU coup, le soir même, obligé, je l’utilise.

— Elle a aimé, j’imagine.

— Beaucoup. Ses sensations ont été décuplées, d’autant plus qu’avec l’entrainement, je me perfectionnais. Ça a été la première fois, alors que je la massais depuis près d’une heure, que j’ai osé lui masser les seins. Elle m’a laissé faire. Quelques jours à ce régime, et elle a fini par ne même plus mettre la serviette sur le haut. Mais l’histoire va encore plus loin ?

— Qu’est-ce que tu as fait ?

— Un jour, je suis venu dans sa chambre pour lui faire son massage quotidien. Parce que oui, c’était devenu quotidien, même si ça devait se faire la nuit, en cachette. Et là, je n’avais pas ramené l’huile. Quand elle m’a demandé pourquoi, je lui ai simplement répondu que c’était pour une surprise. Elle s’est alors déshabillée devant moi et s’est allongée sur le lit. J’y suis allé, et j’ai commencé par enlever la serviette sur ses fesses. Elle a paru surprise, mais a laissé faire. Puis, j’ai commencé mon massage. Mais au bout d’une demi-heure, j’ai commencé à y mettre des petits bisous. Et comme elle ne disait rien, j’y ai carrément mis la langue. En plus de la masser de façon plus appuyée, je léchais tout son dos, sa nuque, ses jambes. Je me suis même occupé de ses fesses, pour son plus grand plaisir.

— Elle t’a laissé faire ça ?

— Non seulement elle m’a laissé faire, mais un moment, j’étais sur ses omoplates, c’est elle qui s’est retournée, me mettant ainsi son sein dans la bouche. Je m’en suis bien évidemment occupé. Elle s’est assise et a placé sa main derrière ma tête alors que je continuais à sucer ses seins. Au bout de cinq minutes, elle me dit « Fabien, c’est mal ce qu’on fait. ». J’ai alors descendu ma tête, j’ai posé ma main sur sa jambe et je n’ai même pas eu besoin de pousser pour qu’elle écarte les cuisses. Je me suis glissé entre et lui ai offert mon premier cunnilingus. Depuis ce jour, nous n’avons pas arrêté de faire l’amour toute les nuits. Elle m’a fait découvrir les fellations et bien d’autre choses tandis que moi, j’explorais sa sexualité et lui faisais découvrir des plaisirs qu’elle ne soupçonnait même pas. Elle était devenue accro à moi.

9h45.

Je viens d’achever mon histoire et je regarde Julia. Visiblement, ça ne l’a pas laissée insensible, car elle a la main entre les cuisses et elle est carrément en train de se masturber. Elle aussi, j’ai lu en elle et je viens de la conquérir.

Il va maintenant falloir que je la soulage

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