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Un fantasme devenu réalité. 1 – Chapitre 5

Un fantasme devenu réalité. 1 - Chapitre 5



Un fantasme devenu réalité. 5

 

  

 (Cette histoire est écrite avec la complicité d’une de mes lectrices. Mais je ne vous dirai pas si tout ou partie est fantasme ou réalité. L’auteur)

  

 Mission 2 : preuve de confiance.

 Patrick, mon mentor, mon fantasme, mon réel maintenant. Il prend une place que je ne savais même pas exister.

 J’ai reçu un message ce matin :

 "Sophie. Tu me dis que, depuis des années, tes seules satisfactions sexuelles ont été tes jeux, en solo. Seule, tu t’apportes plaisir et jouissance. Donne-toi à moi, donne-moi tes plaisirs, donne-moi tes jouissances. Montre-moi."

  

 Rien que de Le lire, je contracte mon bas-ventre, encore. Depuis que je suis en contact avec Lui, l’excitation ne me quitte plus, mes seins ne connaissent plus le repos et mon vagin est continuellement humide. Rien que de voir que j’ai reçu un nouveau message de Lui, mon corps se tend, attend, attend, attend…. Il me donne envie de tout, tout de Lui.

 Il faut que j’attende, encore, pour assouvir mes envies, pour lui montrer. Il est 14h12, mes enfants sont là, mes responsabilités, je dois attendre. Il m’habite, se loge dans mon ventre et m’accompagne toute la journée. J’ai envie, envie de lui, envie de le satisfaire, envie de lui offrir mon plaisir.

  

 La journée passe, Lui pas, il est toujours là, en moi. Mon sexe m’envoie toutes sortes de signaux. Il ne m’appartient plus, c’est Lui, Lui qui me commande, me dirige.

  Mon clitoris est gonflé, dressé, sensible. Contraction, décharge, frisson qui passe dans mes reins et remonte dans la colonne. J’ai envie… Lui, Lui, Lui….

 Ça y est, la journée est passée, arrivent enfin les heures où je m’appartiens. Non ! Elles ne m’appartiennent plus ces heures. Il s’est insinué dans mes heures, mes nuits, mon ventre… Il est là. 

 Je ne connais pas son odeur, je n’ai jamais touché sa peau mais Il est là, immatériel, en moi.

  

 Je me déshabille, comme pour Lui, lentement, sensuellement, je laisse glisser les tissus sur ma peau, frissons. La chaleur qui ne m’a pas quitté s’intensifie, je brûle. Ma chatte brûle, je l’inonde, cela ne m’apaise pas.

 Je m’allonge, nue sur mon lit, je ferme les yeux. Toi, Lui, moi… Je regarde ses photos et ses petites vidéos en boucle.

 Mes mains vont directement sur mes seins, je pince, fort, contraction du vagin, mes hanches montent, j’ai envie, envie, envie de Lui, de Toi !

 Ma main gauche reste en haut, la droite descend, appuie fort sur mon ventre, il se creuse, je contracte, spasme dans mes lèvres et vite je glisse ma main entre mes cuisses que j’écarte. 

 Un doigt, vite, pour s’imprégner de mon liquide, mon essence, Ta liqueur. Oh, s’il Te plait, viens ! Viens, Toi en moi ! Mon majeur trouve mon bouton et s’agite, appuie, tourne, descend, monte, tourne, appuie. Oui ! Viens, s’il Te plait, viens !

  Je suis vide, monstrueusement vide, ma main gauche attrape un godemiché qui pourrait pâlir de honte, trop minable par rapport à Toi, et pourtant, il m’a bien aidé pendant des années à trouver mon plaisir, mais maintenant, il y a Toi. Ta Majestueuse Bite. Plus rien ne pourra être comme avant.

  

 En T’attendant, j’enfonce cet ersatz, pas besoin de lubrifiant, je suis trempée H24 depuis Toi, et mes doigts continuent de s’agiter autour de mon petit clito qui devient grand. Toi, Viens, s’il Te plait, viens. Oui, Oui….

 Encore ! S’il Te plait, encore Tes messages, encore Tes missions, encore TOI. S’il Te plaît, viens ! Oui ! Oui ! OUiiiiiiiii ! Pour Toi. .Je Te donne, je Te montre….

  

 Même seule, je ne suis plus seule. Patrick, mon mentor, mon fantasme. Mon Orgasme.

  

 Mon « Maître » hausse le niveau dans mon éducation de femme soumise.

 Il veut que je profite de la belle journée annoncée pour m’habiller d’une simple jupe et d’un chemisier, sans dessous.

 Après m’avoir demandé de  m’exhiber en présence d’inconnus, il veut que je le fasse devant une connaissance, un collègue.

 Je veux relever le défi, et c’est véritablement un défi pour moi. Ça ne sera pas facile.

 J’ai mis trois jours avant de me décider. Ce sera avec Jean, depuis le temps qu’il essaie de me draguer.

 Je suis resté concentrée plus que jamais sur mes jambes croisées et les ordres de Patrick, m’exhibant intérieurement de cette manière devant Jean en prenant soin que les autres ne voient pas mon manège.

 Seulement, après mon rapport  des sentiments troubles éprouvés lors de cette deuxième expérience, Il m’invite à aller plus loin. Il veut que je lui fasse une « gâterie ! » 

  

 Je suis horrifiée de ce qu’il me demande. Je fais celle qui n’a rien reçu.  Les jours passent et avec son tact habituel, il ne m’en reparle pas. Ses mails s’espacent.

 Après quinze jours, j’ai peur de le perdre et retomber dans ma solitude sexuelle. Je me fais malgré moi à cette idée, essayant de me persuader.

  Je ne suis pas encore assez soumise à ce que me demande mon « Maître » 

 Je lui envoie un mail pour lui dire que je vais respecter à la lettre ses consignes.

 – Bonjour Maître ! Comme convenu, je mettrai la jupe et le chemisier que vous avez choisis. Je n’aurai rien en dessous, et mes escarpins bleus.

 Il m’a fallu encore deux jours pour me décider.

  

 Mission 3 : La "gâterie" 

 Je suis dans le bureau de Jean. Plein de choses tournent dans ma tête.

 « Je ne peux pas détourner mes pensées de Vos consignes, je me crois incapable de les respecter ».

  

 Jean a un regard encore plus insistant que d’habitude. C’est vrai qu’il a toujours caressé ma silhouette du regard. Dès qu’il en avait l’opportunité, c’était une main qui traînait, la taille un peu trop enroulée pour me faire une bise. Sa tête trop penchée vers moi pour me parler, toujours "correct" mais un comportement qui laissait clairement comprendre qu’il n’attendait qu’un signe pour me dévorer toute crue!

 Je me rappelle les années, mariée mais désespérément seule, trop bonne éducation. Au début, je n’y pensais même pas, mais sur la fin, j’avoue que mon corps, torturé par le manque, réagissait aux hormones des mâles. Oui, il m’est arrivé de fantasmer sur Jean parce qu’il me fallait un objet de désir pour accompagner mes séances.

 Alors, quand Il m’a demandé d’aguicher un collègue, je n’ai pas choisi Jean par hasard, mais maintenant… Il me demande un passage à l’acte : une "gâterie", une fellation, une séance de "je te lèche, tu grossis, je te mange, tu me nourris."

 Jean me regarde, sourit, un sourcil redressé, il se moque, me provoque, attend. Il y a quelques jours, je lui ai fait une séance de "tu vois mes cuisses?, je décroise, vois-tu mon entre jambe?, as-tu remarqué l’absence de string ?, vois-tu ma vulve?, je recroise, décroise, écarte, mouille, et tout cela avec d’autres personnes autour. Il ne pouvait pas me sauter dessus mais qu’est-ce qu’il en avait envie!!!".

 Aujourd’hui, il sourit, moqueur, il croise les bras, attend.

 Je le regarde, rougit un peu. Mais comment vais-je faire??

 – Dis-moi, Sophie, tu voulais me voir?

 – Oui, je …. Un silence gêné de ma part.

 – Tu???

 Re-silence, je me tords les mains, me redresse un peu, et je le regarde, et je dis très vite, dans un souffle :

 – J’aimerais te sucer.

 Il rit. Mon dieu, qu’ai-je fait? Il va me rejeter, je vais perdre mon gage, il va raconter, les autres vont me regarder, tout le monde saura.

 -J’ai perdu! Il est vraiment trop fort, (?? Mais qu’est-ce que me dit Jean?) 

 -Il m’avait dit que tu viendrais avant la fin de la semaine, que tu allais vouloir me faire une fellation ! Franchement, toi, prude et coincée, frustrée, je n’y ai pas cru, on a parié.

  Il a encore gagné !! (Elle te sucera), m’a-t-il dit. Ah, enfin, elle est bien bonne!!!

 Je ne comprends pas tout, parle-t-il de Patrick?

 J’ai tellement parlé à Patrick qu’il a du aller sur le site de ma société. Une petite recherche dans l’organigramme et par déduction, il a su qui était Jean. Mais je n’en reviens pas que mon « Maître l’ait contacté et que Jean marche dans la combine. Enfin si ! Il va enfin pouvoir profiter de moi !

  

 – Allez, dépêche-toi, à genoux, viens déballer le paquet ! 

 Je ne réagis pas immédiatement, les yeux écarquillés, mon cerveau déraille.

 – Allez Sophie ! Pour remporter ta mission, tu dois me sucer et avaler. Si tu veux finir avant ce soir, il serait temps de t’y mettre !

 Alors, je ne veux plus réfléchir.

 Je m’avance, il s’est appuyé les fesses contre le bureau, jambes écartées et légèrement fléchies, posture très révélatrice de son envie.

  

 (À suivre)

  

 SOUMISE AUX ORDRES DE MON MAITRE

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