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Une vie de soumis – Chapitre 5

Une vie de soumis - Chapitre 5



CHAPITRE V

Pour quinze jours, j’allais vivre seule dans ce bel appartement. Mon Amant parti au petit matin, la première journée c’est déroulé dans une grande nonchalance. Je n’ai même pas eu envie de m’habiller. Je suis restée nue sous la longue chemise de nuit en dentelle rouge achetée la veille. Chaque fois que je passais devant une glace, perchée sur mes mules à talon aiguille, je me trouvais très belle.

C’est alors qu’en fouillant dans la bibliothèque j’ai découvert un roman érotique que je ne connaissais pas : HISTOIRE D’O. Je l’ai dévoré, relisant certains chapitres plusieurs fois. Je me voyais dans le pensionnat de Roissy, au milieu de toutes ces jeunes femmes subissant une éducation sévère dans une soumission complète :

? Porter le corset de cuir qui étouffe mais affine la taille. Accepter sans gémir la pose des anneaux ce qui me rappelait la séance d’hier chez le médecin (chapitre précédent). Aller au réfectoire un plug énorme planté dans les fesses en punition, incapable de m’asseoir, obligée de prendre mon repas à genoux, humiliation totale devant mes consoeurs. Enfermée en cellule hurler de douleur sous les coups de fouets infligés par un domestique répugnant. Descendre au salon entièrement nue, subir les attouchements d’inconnus hautains et dominateurs sans avoir le droit de parler, être prise comme une chienne devant tout le monde ?.

A la fin de ma lecture j’étais dans un état d’excitation intense. Je me suis masturbée. Le soir au téléphone j’ai tout raconté à mon Amant, il était ravi.

Mes journées de solitude passaient ainsi dans la nonchalance. Les hormones que je prenais tous les matins commençaient à produire leur effet. Les pointes de mes seins devenaient turgescentes et douloureuses je sentais que ma poitrine enflait. Tous les matins je prenais mon lavement, je voulais être impeccable si mon Amant arrivait à l’improviste. Tous les jours je portais le plug au moins pendant une heure pour éviter que mon petit oeillet se resserre, je n’avais pas envie de supporter à nouveau les douleurs que j’avais enduré le jour de mon dépucelage (chapitre I).

Ayant refait mon pansement dans l’entrejambe, la petite incision était déjà cicatrisée, je pouvais maintenant mettre une culotte et un pantalon. Au troisième jour j’ai décidé de m’habiller et de sortir. Pour la première fois j’allais me promener seule dans ma nouvelle apparence, j’étais maintenant une fille. Mon Amant toujours généreux m’avait laissé beaucoup d’argent. J’ai pris plaisir à faire quelques achats féminins, chaussures, ceinture, sac à mains. Je suis allée au restaurant puis au cinéma. Plusieurs hommes ont cherché à me draguer, j’en étais très fière mais je savais que je ne devais pas céder. Il me fallait attendre samedi où j’avais rendez-vous avec le médecin et les vendeurs de prêt-à-porter et là j’avais ordre de mon Amant, mon Maître de tout accepter d’eux.

Enfin ce samedi tant attendu est arrivé. C’était le printemps, il faisait très beau. Après beaucoup d’hésitations sur ma tenue, finalement j’ai décidé de mettre un string noir en dentelle, un pantalon assez moulant, un chemisier de soie qui mettait en valeur ma poitrine naissante et bien sur mes talons aiguilles.

Quand je suis arrivée chez le médecin la salle d’attente était pleine, il m’a reçu sans trop me faire attendre, toujours aussi courtois :

— bonjour ma petite Florence, comment allez vous ? J’espère que ma petite intervention de samedi dernier ne vous a pas fait trop souffrir. Je vous ai fait passer avant mes autres patients, vous devez avoir hâte d’être débarrassée de ce pansement qui encombre votre entrejambes. Veuillez vous déshabiller et allongez vous sur la table de soin.

— merci docteur, mais en réalité je n’ai vraiment un peu souffert que le premier jour. Le seul problème est que je ne pouvais supporter ni culotte ni pantalon et je n’osais pas sortir seule en minijupe sans rien en dessous.

— il vous fallait oser Florence, je suis sur que votre Maître vous aurait ordonné de le faire s’il avait été là.

Pendant qu’il parlait, je m’étais déshabillée et allongée sur la table de soins jambes écartées. Je n’ai ressenti qu’un léger picotement quand il m’a enlevé les points de suture.

— c’est parfait et maintenant vous voyez d’une main vous entrouvrez l’anneau, de l’autre vous y enfilez votre petite queue et l’anneau se resserre en arrière du gland, comme je viens de le faire. Vous pouvez vous relever Florence et regardez vous dans la glace, vous êtes une fille.

— oh merci docteur ! maintenant je pourrais me mettre en maillot de bains et sortir en minijupe sans culotte si mon Maître me l’impose.

— Je vois que vos seins commencent à pousser Florence, le traitement me parait efficace. Malheureusement je n’ai pas le temps de vous ausculter en détail et de m’occuper de vous ce matin, il y a trop de clients qui attendent. Revenez mercredi prochain à cinq heures nous serons tranquilles.

Je suis repartie un peu déçue, j’avais tellement envie d’être à nouveau enculée par ce bel homme qui m’impressionnait. Il me restait, en consolation, le rendez vous pour essayage chez les vendeurs de prêt-à-porter.

Quand je suis arrivée au magasin les deux amis étaient là. Comme me l’avait expliqué mon Amant, ils vivaient en couple. Pierre le plus âgé était l’actif, Gerald bien plus jeune était le passif. Il y avait beaucoup de clientes dans le magasin et j’ai vite compris que là aussi une déception m’attendait. Ils ne pourraient pas ? s’occuper de moi ? comme samedi dernier. Gerald m’a conduit vers une cabine d’essayage où je me suis déshabillée devant lui. Il a trouvé mon petit string noir charmant mais je l’ai enlevé, voulant lui montrer l’anneau qui maintenait ma petite queue. Il était admiratif et a fait venir Pierre qui lui aussi s’est montré enthousiaste. Je leurs ai expliqué que maintenant je n’étais plus Ysan mais Florence , ainsi en avait décidé mon Maître. Ils ont trouvé son idée géniale. Les essayages ont été rapides, les retouches parfaites, mais ces deux hommes adorables m’avaient mis dans un état d’excitation intense, ils l’ont bien compris, c’est Pierre qui a parlé :

— avec tout ce monde quel dommage Florence que nous ne puissions pas nous occuper de vous comme la semaine dernière, mais vous n’allez pas pouvoir emporter tous ces paquets on vous les livrera nous même ce soir.

— excellente idée mes amis je vous attend ce soir pour prendre l’apéritif.

Et je suis repartie avec l’espoir d’une soirée amoureuse excitante. J’ai vite téléphoné à mon Maître pour lui demander la permission de recevoir ses deux amis. Il était ravi et m’a imposé la tenue que je devais porter pour la circonstance: le long déshabillé en dentelle noire acheté chez eux ? cela leur fera plaisir ? et en dessous uniquement le serre taille porte jarretelles en satin noir des soirées de ?dressage?(chapitre II), bas noirs et escarpins.

Dès le milieu de l’après midi j’a commencé à me préparer. Lavement, un peu de crème autour de mon oeillet, petite séance de plug pour être bien ouverte puis je me suis habillée. Attente voluptueuse avant d’être livrée à ces deux hommes. En arrivant ils m’ont complimenté sur l’érotisme de ma tenue, je faisais la belle devant eux. Pendant que je servais l’apéritif Gerald s’intéressait à ma petite queue prise dans son anneau pendant que Pierre pelotait ma poitrine naissante et pinçait mes pointes de seins douloureuses. Dans la souffrance je gémissais de plaisir. Ils n’ont pas tardé à se déshabiller et pendant qu’ils sirotaient leur apéritif, moi, à genoux je passais de l’un à l’autre pour les sucer.

Nous n’avons pas tardé à nous diriger vers la chambre et c’est Pierre qui a organisé nos jeux amoureux. Il a demandé à Gerald de s’allonger sur le lit et après avoir libéré ma petite queue de son anneau, je me suis placée sur lui tête aux pieds. Ainsi nous avons commencé à nous pomper réciproquement. Dans cette position, ma croupe bien cambrée laissait mon petit trou offert à qui voulait le prendre. Sans tarder Pierre m’a embrochée et par ses coups saccadés rythmait notre jouissance. Nous avons fais durer le plaisir pour éjaculer tous les trois en même temps. Mes amis sont repartis ravis moi je restais un peu frustrée, il me manquait la violence de mon Maître, une soumission à toutes ses volontés, la jouissance dans la douleur et l’humiliation. Le soir même au téléphone je le lui ai dit :

— Florence je te comprends, tu ais faite pour trouver ton plaisir dans la souffrance. Demain soir je te téléphonerai et là il te faudra te soumettre à ma volonté. Il te faudra attendre mon appel entièrement nue et n’oublie pas de bien préparer ton petit trou comme si j’allais t’enculer. Dors bien ma petite Florence et rendez vous demain soir à vingt heures au téléphone.

J’ai passé toute la journée du lendemain dans l’excitation et l’angoisse. Qu’allait me demander mon Maître ? A vingt heures précises j’étais nue et pantelante, debout dans notre chambre attendant son appel :

— bonsoir Florence es-tu prête ?

— oui mon chéri, j’attendais ton appel

— il me tarde de voir ta petite queue fixée dans son anneau, et tes seins ont-ils poussé sous l’effet des hormones ?

— oui mon chéri, le résultat est formidable j’ai maintenant de petits seins en forme de pomme et des boutons turgescents très sensibles.

— Florence tu m’excites, je veux me branler en t’entendant jouir. Vas chercher le gode dans le tiroir de la commode.

— Mais mon chéri il est énorme, bien plus gros que celui que tu m’avais fait prendre la dernière fois. Jamais je ne pourrais enfiler un tel engin dans mon petit trou.

— Florence tu dois m’obéir, ce gode est au diamètre de six et souviens toi de ce qu’a dit le médecin, tu peux le supporter. Encule toi à quatre pattes sur le tapis !

— oui mon chéri, je t’obéis mais j’ai mal, terriblement mal, je n’arrive pas à forcer ma rondelle.

— insiste Florence tu dois y arriver et mets la vibration en marche, je veux l’entendre.

— oh oui il est rentré !! je souffre mon chéri mais je jouis c’est bon, c’est bon !

— fais comme moi Florence, branle toi, nous allons jouir ensemble.

— je jouis je jouis mon chéri je vais décharger

— mois aussi Florence c’est délicieux, je gicle, imagine que tu prends tout mon sperme dans la bouche.

J’étais épuisée, meurtrie mais comblée, nous venions de faire l’amour par téléphone. Mon Maître était très amoureux de moi.

Le lendemain, mercredi tant attendu, j’avais rendez vous avec le médecin en fin d’après midi. Longtemps j’ai réfléchi pour choisir ma tenue. Finalement j’ai opté pour un petit boxer en soie rose, son caraco assorti, une minijupe et un top très moulant sous lequel pointaient mes petits seins maintenant bien formés. Perchée sur mes talons aiguilles je me trouvais très sexy. Je voulais absolument séduire cet homme que j’admirais, je voulais qu’il m’encule comme le jour de ma première visite.

Quand je suis arrivée, il n’y avait personne dans la salle d’attente. Le médecin m’attendait, il m’a fait entrer dans son bureau :

— bonjour ma petite Florence, vous êtes de plus en plus belle et votre tenue est particulièrement excitante.

— oh merci docteur, je suis contente de vous plaire, enculez moi tout de suite, j’ai tellement envie de sentir à nouveau votre longue bite fouiller au plus profond de mon ventre.

— Florence ce langage ordurier est indigne de vous, vous parlez comme une prostituée de bas étage et puis ce n’est pas à vous de demander ce qui vous plairait. Vous êtes à la disposition de votre maître et des amants qu’il vous choisit. Eux seuls décident comment vous utiliser.

— docteur, je vous demande pardon, à l’avenir je serai toujours très soumise et je parlerai correctement.

— Vos excuses ne me suffisent pas Florence, les petites filles mal élevées et désobéissantes doivent être punies. Déshabillez vous !

J’avais perdu ma belle assurance et c’est en pleurant que je retirais mes vêtements. Lui aussi s’est déshabillé, nu il était encore plus beau. Il s’est assis sur le canapé et d’un geste violent m’a attiré sur lui, j’étais à plat ventre sur ses genoux. J’ai compris ce qui m’attendait : la fessée. Ses larges mains, de véritables battoirs martelaient ma croupe à vive cadence. Je pleurais, je gémissais, mes fesses étaient en feu :

— Florence, je taperais tant que vous ne m’aurais pas énuméré tous les mots à bannir de votre langage. Ce que vous devez dire et quel doit être votre comportement

— j’ai bien compris docteur, il ne me faut pas dire enculer mais sodomiser, il ne me faut pas prononcer le mot bite mais parler de sexe, de verge ou de pénis. Et puis je dois rester entièrement soumise aux amants que me choisit mon Maître eux seuls décident de l’utilisation de mon corps. Pitié docteur, j’ai les fesses en feu !!

— bon, j’espère que vous avez compris, mais votre punition n’est pas finie. Vous vouliez avoir ma longue verge au plus profond de vous-même et bien vous allez l’avoir mais pas comme vous le souhaitiez.

Il s’est levé et m’a fait agenouiller devant lui, mon supplice n’était pas fini. Dès que j’ai eu son sexe en bouche par une violente poussée sur ma nuque il l’a enfoncé au plus profonde de ma gorge. J’avais des hauts le coeur et je m’étouffais. Les mouvements de vas et vient qu’il imprimait à ma tête accentuaient ma souffrance. Quand il s’est retiré, j’étais au bord de l’asphyxie.

— maintenant Florence mettez vous en levrette au bout du canapé je vais vous sodomiser parce que c’est moi qui en ai envie.

Quand il s’est approché de moi j’ai pris en main la hampe de son sexe pour bien diriger son gland sur mon petit oeillet qui attendait cette pénétration. Je n’avais pas oublié ses reproches de la semaine dernière (chapitre IV)

— c’est bien Florence, vous avez retenu la leçon maintenant nous allons jouir ensemble, la punition est terminée vous avez mérité un bel orgasme.

Nous avons joui dans un ensemble parfait. J’ai eu droit à un long baiser profond pendant qu’il caressait mes seins. Il était satisfait du traitement aux hormones et rendez vous fut pris pour la semaine suivante.

Malgré ma croupe en feu, j’avais envie de faire les boutiques. Je savais maintenant me comporter en femme dans les magasins pour choisir vêtements, chaussures ou lingerie. J’ai fais tellement d’achats qu’il m’a fallu prendre un taxi pour rentrer. Le chauffeur était un gros bonhomme assez répugnant et dégageant une odeur nauséabonde.

Quand nous sommes arrivés il a voulu me porter les paquets jusqu’à l’appartement mais une fois le seuil franchi il a refermé la porte et s’est collé contre moi pour m’embrasser :

— maintenant, ma petite dame vous allez me payer la course gentiment.

— mais monsieur, je ne suis pas une fille, je suis un garçon.

— Je m’en fous salope, c’est ton cul qui m’intéresse. Il ne te fallait pas me le montrer sous ta minijupe quand tu ais monté dans le taxi. Maintenant prends la position ou je cogne.

Il a accompagné son propos d’une paire de gifles à me décrocher la mâchoire. Je savais que je ne pourrais pas résister à ce monstre et puis, au fond, j’avais très envie de me soumettre à ses violences. De moi-même j’ai enlevé ma petite culotte, ce sauvage me l’aurait déchirée. Courbée en deux, me tenant à la commode de l’entrée je lui ai présenté ma croupe sans rien dire. Il avait déjà sorti sa queue un engin énorme comparable au gode que j’avais pris la veille. Il m’a forcée d’un coup de rein violent et a déchargé très vite. Moi j’ai réalisé que je trouvais ma jouissance dans une soumission complète à ce monstre répugnant.

Le soir au téléphone, j’ai tout raconté à mon Maître. Il m’a grondé pour mon comportement chez le médecin et m’a félicité pour ma soumission à ce chauffeur de taxi répugnant. Maintenant il ne me restait plus que deux jours à attendre son arrivée. J’avais de plus en plus besoin de lui.

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