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Vacances, sexe et exhib. – Chapitre 13

Vacances, sexe et exhib. - Chapitre 13



Soirée au club libertin.

Dans la chambre dhôtel, je me prépare. Pour moi, cest string et robe filet très courte, piercing au nombril et faux piercing aux tétons ; leffet est très sexy. Cette robe moulante redessine et met mon corps en valeur. Pour Élodie, ce nest pas du tout la tenue que javais vue au magasin : elle a mis une tenue décolière avec la jupe plissée écossaise grise et blanche, le chemisier blanc noué entre les seins et les couettes, sandales et chaussettes. En la voyant, jéclate de rire.

Mademoiselle Élodie, au coin ! Les mains sur la tête ! je lui dis.

Comme réponse elle me tire la langue. Pour Tatiana, cest le short en vinyle noir, soutien-gorge pigeonnant noir et bottes assorties ; je ne sais pas où elles on trouvé ça, mais cest top !

Tatiana, il ne te manque plus que le fouet et tu es une vraie dominatrice !

Tinquiète pas : je vais men faire prêter un au club et je vais moccuper de vos fesses à toutes les deux ; et toc !

Élodie et moi lui décrochons un « Oh ouiii, Maîtresse Venez fouetter notre joli petit cul ! »

Pour mon chéri, sous son short cest string en vinyle noir ; en haut, débardeur filet. Jai bien envie de le voir les fesses à lair et se faire peloter par des nanas, et pourquoi pas des mecs.

Lhumeur est taquine ; nous chahutons et rions de bon cur. Élodie sest retrouvée les fesses à lair pour avoir osé la culotte en coton blanc ; elle a dû la remplacer par un string blanc. Elles se sont mises à jouer avec Pat, blotties contre lui avec des yeux de cocker.

Humm, Julie Ton mec, on va en faire notre casse-croûte, ce soir. Hein, quest-ce que tu en penses, Pat ? dit Tatiana.

Moi ? Je suis à disposition. Servez-vous : cest gratis aujourdhui !

Tu vois, il veut bien, précise Élodie.

Hé, vous vous calmez : il est à moi, celui-là ! Si vous voulez des mecs, vous trouverez votre bonheur en boîte.

Humm- humm Jalouse, la petite cochonne, hein ? conclut Tatiana.

Il est temps de se rendre dans ce fameux club au nom qui rime avec amour.

Il fait presque nuit. Nous marchons, moi pieds nus : jadore. Le souffle de la tramontane rafraîchissante soulève la jupe plissée dÉlodie, nous dévoilant son joli derrière aux belles joues rondes. Jai bien envie de lui mettre une main aux fesses !

À lentrée de la boîte, deux vigiles de la taille de Pat inspectent les sacs à main, pour celles qui en ont. Pat avait acheté des forfaits entrée / boisson tout compris et nous sert de coffre fort ; cest plus simple : pas dargent, pas de clefs. Pour lhôtel, un code appris par cur suffit. Pat présente les billets. Mon regard est attiré par une pancarte qui donne les consignes ; en résumé, cest simple : à partir du moment où lon franchit la porte, on assume tout ; lambiance se doit dêtre cordiale dans le respect de tous. En gros : « Tu fais le con, tes viré. » Le « Cool » dÉlodie sur le texte les a visiblement définitivement rassurées.

Après avoir passé le vestiaire où je nai rien à déposer, nous sommes dans une grande salle où des tables forment un cercle autour du dance-floor où se contorsionnent des garçons presque tous habillés et des filles presque toutes nues ou partiellement nues. La musique rock donne envie de danser. Jentraîne Pat dans mon sillage ; suivis par les filles, nous nous déhanchons. Lambiance est déjà chaude : au centre de la piste, une scène avec des barres de pole-dance où des filles entièrement nues sy embrassent, se caressent et se contorsionnent pour se lécher. Je veux en savoir plus sur ces lieux. Avec Pat nous poursuivons notre visite, laissant les deux filles bien trop occupées à danser et à sembrasser.

Nous pénétrons dans une salle où est indiqué « Coin câlins ». Tout autour, des banquettes ; des couples y font lamour, des filles sucent des queues encapotées, dautres sont en position de 69, des filles se lâchent entre elles ; toutes ces visions mexcitent terriblement. Nous continuons dans un couloir avec de chaque côté des pièces vitrées pour certaines, une cellule de prison avec des barreaux où un homme est attaché les bras au plafond, une femme est en train de le fouetter pendant quune autre le suce. Il gémit avec des « Ah oui » de plaisir. Puis une chambre protégée par une vitre ; des gens regardent un couple faire lamour avec ardeur sur un lit.

Au beau milieu du couloir, une petite estrade avec une femme attachée nue à une barre de pole-dance, et à ses pieds une pancarte où est inscrit « Touchez-moi, SVP. » Si gentiment demandé, on ne va pas sen priver. Je commence à la caresser des pieds aux cuisses puis lentrejambe, le ventre, les seins. Pat regarde le spectacle. Je lui prends la main et la pose sur la femme avec un « Fais-toi plaisir ! » dencouragement. Visiblement surpris, Pat hésite ; il ny a pas de raison pour quil ne samuse pas. Un clin dil pour confirmer, et nous caressons la femme sur tout le corps ; elle aime car elle ondule dans tous les sens. Pendant que Pat lui palpe les fesses et les seins, je lui fais un doigté denfer. Je me vois bien prendre sa place Je monte sur lestrade pour lui demander comment faire pour la remplacer ; elle me répond quil suffit de le demander. Je le lui demande tout en la libérant des ses liens.

Une fois libre, elle mattache à la barre et sen va après mavoir palpée copieusement et roulé une galoche denfer. Mon chéri, excité et heureux de la situation, me tripote partout. Dautres mains arrivent, me caressent partout ; certaines passent sous ma robe filet et simmiscent sous mon string. Mon excitation augmente de plus en plus. Du haut de mon estrade, japerçois les deux filles en visite. Je croise leur regard. Élodie me désigne du doigt ; elles sapprochent. Humm, je me réjouis de la situation : ce que jespérais arrive. Elles commencent à soccuper de moi avec Pat et dautres. Cette séance est un délice ! Elles me déshabillent entièrement et me rattachent à la barre, les mains au-dessus de la tête. Toutes les mains disponibles des gens autour de moi viennent me palper et me caresser : cest à la fois sensuel et sublime. Au bout dun moment je suis détachée.

Je pousse Tatiana et Élodie sur la petite estrade. Enlacées, elles sembrassent avec tendresse. Élodie vient de dégrafer son soutien-gorge. Tatiana passe ses mains sous le chemisier de sa chérie et défait le nud, libérant ainsi sa poitrine arrogante. Je profite de cette situation pour ouvrir la jupe décolière dÉlodie et la faire glisser au sol accompagnée de son string. Je fais disparaître également le mini-short de Tatiana, les laissant à demi-nues, offertes aux curieux qui semparent de leur corps. Linstant est long ; le plaisir visuel intense sonne le début dun tableau au plus haut point érotique.

Leur étreinte sachève. Une chambre vitrée est libre. Sans un regard avec qui que ce soit, elles entrent dans la pièce et sallongent sur limmense lit, collées lune à lautre. Leurs baisers sont sensuels, leurs doigts parcourent leur corps, glissent sur leur peau. Debout devant la vitre, une vingtaine de personnes au moins assiste à cette démonstration damour tendre et attentionné. Personne ne bouge ; pas de câlins, sauf Pat dont je caresse le dos et les fesses. Les spectateurs sont comme hypnotisés, le nez collé à la vitre.

Élodie lèche et suce les tétons de sa chérie qui ondule doucement en caressant les cheveux, puis les bras de sa puce. Élodie, au-dessus de Tatiana, débute un 69 mais par le haut, ce qui leur permet de se lécher les seins mutuellement tout en se caressant comme pour un massage, puis elle glisse pour jouer avec le nombril puis le mont de Vénus, et enfin arriver à lendroit tant convoité, celui qui dans un instant va ressembler à un volcan en éruption. Les gens sont toujours là. Pas un mot. Juste un slow venant de la piste comme fond musical.

Les filles saffairent, se lèchent la fleur. Elles roulent sur elles-mêmes ; Tatiana, maintenant dessus, entreprend une exploration minutieuse et systématique du corps de sa puce. Moi aussi je suis hypnotisée par ce quelles font ; je suis en train de prendre conscience de ce quest faire lamour avec amour, et non le cul vulgaire et pervers.

Aussi bizarre que cela puisse paraître dans ce que sont en train de faire les filles, je ressens de lémotion, de la sensualité et de lamour. Elles avaient dit vouloir faire une exhib jusquà, pourquoi pas, faire lamour devant tout le monde, se défier, se surprendre. Jusquoù peut-on aller, par amour ? En ce moment, elles sont en train de saimer devant des inconnus. Quelques jours plus tôt, elles auraient à peine montré un bout de fesse sur une plage. Je trouve que ce quelles font, cest un joli doigt dhonneur à tous ces mecs quelles croisent dans la rue, tout juste bons à les siffler parce quelles on un beau cul ou à les insulter en les traitant de gouines, de brouteuses de minou, et dautres appellations encore plus infâmes parce quelles marchent dans la rue main dans la main comme le font tous les couples hétéros, parce quelles osent montrer leur différence. La différence entre lintolérance, le non-respect et lamour tendre, vrai et sans détour. Ici en ce moment, elles saiment, tout simplement.

Les gens qui assistent à ce spectacle restent immobiles. Les hommes ne bandent même pas ; personne ne se touche le sexe ni se masturbe comme les mecs de la plage des cochons qui viennent là pour voir, pour mater, se branler et éjaculer sur une nana, comme moi cet après-midi. Ça, jai voulu essayer pour voir ; jai vu, et je ne pense pas que je le referai. Cest infect et abaissant ; jai failli partir en courant, mais je suis restée pour les satisfaire. Jai voulu surprendre mon chéri, mais il na pas vraiment aimé ; il me la dit.

Elles viennent de changer de position. Assises face à face en tailleur, elles se masturbent en se caressant la nuque mutuellement. Elles sattirent et sembrassent comme des folles ; je suis certaine quelles sont arrivées à lorgasme. Elles se relèvent et sortent de la chambre. Les gens sécartent sur leur passage. Je vois des regards étonnés, dautres admiratifs. Elles nous rejoignent, et nous nous rendons au « coin câlins », où nous nous installons non loin les uns des autres. Je caresse mon chéri, lui enlève son short : jai envie de le voir aller chercher des boissons en string et débardeur filet. Je le lui demande ; il propose aux filles une boisson plus par gestes que par mots à cause de la musique et il part chercher les consommations et déposer nos maigre fringues au vestiaire. Je me régale de le voir en string « Putain, il a un des ces culs, mon mec ! » Je suis trop fière de mon nounours.

Il revient avec les boissons ; nous trinquons. Tatiana me fait des signes de la tête. Je les rejoins ; elles sont comme ces oiseaux, les inséparables. Que veut-elle ?

Je leur crie presque :

Votre show était merveilleux !

Merci. Tu ne fais pas un truc avec Pat ? me demande Tatiana.

Pourquoi ?

Comme ça.

Ah bon Tu veux quoi ?

Que vous fassiez lamour maintenant.

Ah ? Mais vous naimez pas !

Non, mais on voudrait vous voir, vous

OK.

Je rejoins mon chéri. De toute façon, je suis chaude comme la braise. Sans rien lui dire, je maccroupis devant lui, extirpe son sexe du string et commence à le sucer avec application en lui jetant un regarde coquin ; puis je me relève, glisse sur ses cuisses pour aller lembrasser tendrement. Je redescends à nouveau. Cette fois, cest le string qui disparaît, libérant la totalité de son sexe.

Les filles sont reparties dans leur câlins et se caressent tout en nous regardant. Je remonte à nouveau et glisse encore ; cette fois, cest pour mempaler sur lui. Je suis tellement trempée à cause des filles, bien évidemment quil rentre tout seul. Cest lextase, je vibre. Je me retire pour retourner à ma fellation ; cest ce que je vais faire : un coup en haut, un coup en bas jusquà ce quil éjacule en moi ou dans ma bouche. Cambrée sur mes jambes, pliée en deux, je le suce quand je sens comme un sexe se présenter à mon entrée. Je regarde qui est cet intrus : une queue emballée dans une capote, dans la bonne position et prête à me harponner. Je remonte jusqu’à loreille de mon chéri pour lui expliquer la situation. À ma grande surprise, jobtiens un « Si cela te fait envie, alors vas-y. » Mince alors : pour une surprise, ça cen est une ! Je retourne à mes occupations en faisant un oui à la tête, celle qui est au-dessus de la tête de nud.

Jai la bouche pleine quand deux mains me prennent par la taille, et la capote vivante pénètre mon intimité. « Oh, Julie, tu es en train de sucer ton mec pendant quun autre te saute Belle mentalité. Fais-toi enculer pendant que tu y es, ma cocotte ! » Non, ce nest pas Pat qui me parle : cest ma conscience. En tout cas pour le « enculer », jy vais. Je passe ma main entre mes jambes, attrape lintrus et le fais sortir pour lui indiquer le chemin du dessus quil prend sans broncher. Il me pilonne comme un fou ; à chaque coup, le vit de Pat me tape au fond de la gorge. Le mec va de plus en plus vite jusqu’à ce que je le sente éjaculer en moi. Moi, je suis au bord de lorgasme mais je le maîtrise ; tant mieux, car un autre mec remplace le premier. Jarrête de le sucer pour lembrasser avec une bite dans le cul : cest avec mon chéri que je veux arriver à lorgasme, pas avec un autre. Lhomme a fini ; il se retire. Puis un nouveau, et encore un autre. Je prends un énorme plaisir, mais jai trop envie. Je me relève ; il me dit un merci à loreille. Cest avec mon homme que je veux conclure.

Je glisse sur ses cuisses, rencontre sa verge et me place au-dessus pour pouvoir my embrocher doucement. Cest lextase, cest doux. Il me caresse le dos. Je suis tout contre lui, bien calée, les bras autour de son cou. Notre baiser et amoureux, tendre ; jen oublie ce quil se passe autour, puis jentame un mouvement de va-et-vient. Il vole à mon secours en me soulevant, ses mains sous mes fesses, et me besogne sans ménagement.

Le moment suprême arrive ; pourvu que lui aussi arrive en même temps que moi, ce serait génial ! Cest le cas : ensemble à la fraction de seconde près, notre bonheur est commun. Je lui entoure le cou et lembrasse avec passion ; lui me serre le torse. Son étreinte est si forte que je ne peux plus respirer. Je lui tapote la tête « Au secours, au secours, je vais mourir ! »

Une pose, un bon verre. Pat en string ; nous les filles, à poil. Et tant pis pour les mains aux fesses, nous allons danser au rythme endiablé de la musique.

Cette première découverte dun club libertin est géniale. Nous allons nous coucher à la fermeture du club, à lheure où le soleil se lève.

[ à suivre ]

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