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Adam : un garçon extraordinaire – Chapitre 1

Adam : un garçon extraordinaire - Chapitre 1



Adam : un garçon extraordinaire

Nouvelle qui s’adresse à des lecteurs cherchant une histoire progressive et sensuelle.

J’irai en enfer, pensa Adam. Il était à genoux, dans le couloir, l’il posé contre la serrure. Une ombre drue enveloppait sa silhouette. Seule un mince cône de lumière blanche se diffusait par intermittence dans l’obscurité lorsque le jeune homme redressait son mètre-quatre vingt quinze pour soulager son dos douloureux. La lumière blanche, en se répandant dans le couloir, avait une forme élégante. Alors que la tension était à son comble, Adam se laissa distraire par la source de lumière dont il modulait la forme et l’intensité en bougeant la tête. Il se retourna et suivit des yeux le vol silencieux des rayons dans l’espace.

Un pouffement de rire venant de la chambre le rappela à son dessein. Il colla son il à l’ovale de la serrure. Trois jeunes filles étaient assises par terre dans un champ douillet de coussins roses et verts ; derrière elles se dressait un mur peint en bleu ciel. Adam, qui était très ignorant en art mais très sensible à la beauté, eut un pincement au cur en voyant ce charmant tableau. Emilie, la plus jeune de ses cousines, s’adressait aux deux autres en se tenant accroupie. Adam, du regard, caressa le dos frêle qui s’offrait à lui, les os qui saillaient à travers la peau pâle. Ses cheveux mouillés tombaient en paquets sur sa nuque. Il ne put s’empêcher de glisser un il vers le bas de son dos. Elle portait une simple culotte rose.

Son il était écarquillé. Adam tentait d’imprimer durablement ces images dans sa mémoire. A nouveau, les deux filles allongées côte à côte sur les coussins moelleux s’esclaffèrent devant les gesticulations d’Emilie, survoltée, qui interprétait différents personnages dans une grande comédie baroque. Marguerite battait des pieds sous le coup de l’excitation tandis que Johanna riait plus doucement, comme entre ses dents.

Bien que le silence fût total dans le couloir, Adam ne comprenait pas ce qu’elle disait ; seuls des pouffements, des rires et des petits cris aiguës parvenaient à ses oreilles.

Bientôt, Emilie se mit à mimer les mouvements d’un félin ; elle marchait à quatre pattes vers ses cousines et mettait des coups de pattes dans le vide. Ses petites fesses s’offraient à la vue d’Adam ; elles étaient belles et fermes. Sous la culotte rose, on voyait se dessiner les lèvres de son sexe.

Marguerite se roulait par terre de rire, sa poitrine rebondissait au rythme de ses éclats. Johanna demeurait silencieuse. Soudain elle s’approcha d’Emilie, la prit par la nuque et colla sa bouche contre celle de sa cousine. Marguerite arrêta de rire et les regarda avec attention. Emilie ne bougeait pas et se laissait faire malgré la surprise. Leur baiser était long et langoureux. La main de Johanna se posa sur la hanche de sa cousine, puis glissa doucement vers ses fesses qu’elle palpa et caressa. Tandis que Marguerite rougissait et s’approchait pour déposer consciencieusement un essaim de petits bisous sur le pied de Johanna.

Adam n’en croyait pas ses yeux. Sa virilité se réveilla, il la sentit grossir lentement dans son caleçon.

Il devait être près de minuit maintenant. Des rayons de lune mouillaient le parquet. Tout se bousculait dans sa tête. À tout moment, les parents pouvaient entendre du bruit et monter à l’étage. Ils découvriraient Adam, le gosse bizarre et simplet, à genoux en train d’épier ses cousines courtement vêtues en plein jeux interdits. Ils étaient déjà si peu à avoir défendu sa présence, à avoir insister pour l’inviter. « Adam a autant sa place ici que ta fille. Après tout, il s’agit de la maison de ses parents Que penseraient-ils s’ils étaient encore là ? », avait dit oncle Alain. Son argument était valable, mais la véritable raison pour laquelle il l’avait secouru n’était pas le respect de la mémoire de ses défunts parents ; Alain comptait fermement utiliser la force herculéenne de son neveu dans les divers travaux qui attendaient depuis des mois au fond du bois. L’élagage des arbres, l’abattage de quelques maroniers malades, le traçage d’un chemin de gros cailloux Adam avait conscience de sa force extraordinaire.

Il l’avait entrevue dans le regard apeuré des gens. Il haïssait sa taille démesurée, ses épaules dignes d’une bête de trait, son torse puissant comme le tronc d’un chêne. Son corps le rendait monstrueux aux yeux de ceux qui ne le connaissaient pas et, depuis la mort de ses parents, les seules personnes qui l’avaient connu n’étaient plus de ce monde.

À tout moment, tante Marthe pouvait tourner au coin du couloir et tomber nez-à-nez avec le neveu qu’elle détestait. Marthe craignait pour sa petite Emilie. « Tu comprends, elle est si fluette, il pourrait lui faire mal en jouant Tu sais qu’il ne contrôle pas bien ses émotions Je veux protéger ma fille, Alain ! »

Jusqu’à cet instant, Adam avait trouvé complètement stupide l’inquiétude hystérique de sa tante. Jusqu’à cet instant où, à genoux devant la serrure, il avait vu ce qu’il n’aurait pas dû voir. Ce que tante Marthe et tous les adultes avaient à tout prix voulu lui cacher Il avait vu la pâleur innocente de sa cousine. Les jeux voluptueux de ces trois nymphes. Il serra le poing jusqu’à entendre ses phalanges craquer et marmonna un serment confus.

Le flot de ces douloureux souvenirs a coulé comme un rideau argenté devant ses yeux. Lorsqu’il recouvre la vue, Adam voit que la mise en scène a été bouleversée. Plus rien n’est allumé, seule une faible lueur qui crépite dans un coin de la pièce. Emilie est couchée dans son lit. Elle semble prête à s’endormir.

Marguerite et Johanna, elles, discutent à voix basse en faisant de grands gestes démesurés qui projettent sur les murs des ombres à l’envergure fantastique. Adam cligne de l’il pour l’humidifier et y voir avec plus de netteté. Marguerite effectue des allers retours de l’armoire en bois jusqu’à l’autre bout de la pièce. Elle a le souffle court et sa poitrine imposante rebondit au rythme de ses pas. Elle balance sa croupe sans aucune volonté de séduire, naturellement, comme s’il fût inscrit dans sa nature qu’elle ferait toujours l’amour au vide et jamais aux hommes. Elle revient de l’armoire avec dans les bras une pile de vêtements froissés et les tend à Emilie.

Adam ne la voit pas, elle est cachée par l’angle ové de la serrure. Alors le jeune homme se redresse. Il sent dans son dos une vive douleur. Puis il s’accroupit quelques centimètres à côté et se dépêche de positionner son il, qui devient de plus en plus moite d’avidité. D’abord, il ne voit qu’une ombre mal éclairée par la lueur tremblante de la lampe. Mais bientôt, les traits de Johanna s’accusent, ils se font plus nets ; elle délaisse avec grâce le manteau d’ombres dont la lampe l’habillait une seconde plus tôt.

Adam voudrait se frotter les yeux. Il ne voudrait pas perdre une seule goutte de la peinture : du portrait de Johanna, nue. La jeune fille s’appuie sur une jambe et balade l’autre dans un mouvement circulaire sur le parquet. Ses seins sont petits et fermes. Mal proportionnés aux mains d’Adam. En revanche, ses fesses Jamais il n’a vu de fesses aussi imposantes, lourdes, charnues, sur une fille aussi mince ! Comment a-t-il pu manquer ces formes par le passé ? Peut-être était-ce la façon sérieuse qu’elle avait de se tenir et les habits austères qu’elle portait qui escamotaient la sensualité délirante de son derrière ? Ou peut-être était-ce parce qu’Adam n’avait jamais pu voir le corps des âmes qui le révulsaient ? Et Johanna, avec ses moqueries, ses insultes, son intelligence froide, était largement la pire de ses tortionnaires. Cependant, à cet instant, tout cela était balayé par l’obscurité, par la lune qui faisait briller sa sensuelle nudité.

Il la contemple passer un string noir en dentelles qui épousait la forme de son cul rond. Puis un soutien-gorge assorti. Ses longues boucles noires se coulaient dans l’ombre, tandis que sa peau pâlissait dans un touchant clair-obscur. Elle était sur le point d’enfiler ses bas Adam sentit une chaleur ardente irriguer le creux de ses reins et le sang battre ses tempes. Les collants l’ont toujours rendu fou. Sûrement à cause de l’élégante fragilité des jambes qu’ils habillent, à l’opposé de sa puissante carrure sans détail et sans raffinement. La jeune fille glisse ses longues jambes dans les collants noirs. Puis, elle enfile une jupe en cuir qui se fend à mi-cuisse. Enfin, un débardeur échancré.

Marguerite porte une robe courte qui dévoile un décolleté débordant ; une poitrine lourde et soyeuse. Les jeunes filles se dirigent alors vers la porte. Pris de panique, Adam cherche désespérément un moyen de s’enfuir. Rien. A part un meuble, non loin de là, derrière lequel il se jette. Les cousines sortent. La lune les éclaire, elles sont terriblement sexy ; leurs peaux pâles brillent dans la pénombre.

Je vais les suivre, pense Adam. Je vais les suivre et je verrai ce qu’il advient. Peut-être

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