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Bouillie de couilles – Chapitre 1

Bouillie de couilles - Chapitre 1



Bouillie de couilles

Il fait beau ce matin, le ciel est dégagé, les mouettes crient autour des bateaux de pêche qui rentrent au port de la plage sud. Julie barbote dans les vaguelettes avec Emilie et Clovis. Du haut de la promenade qui domine la plage, après quelques courses, je savoure ces instants de paix retrouvée. Victor et Aude, nos voisins ont proposé à Clovis de lemmener cet après-midi à lAquarium de La Rochelle.

Apres le repas de midi et une sieste à deux, heureux de nous retrouver en face à face, nous connaissons des moments de béatitude sur loreiller. Julie et moi renouons avec des relations charnelles paisibles de mari et de femme dans la sérénité retrouvée. Lirruption dAndré dans notre vie de couple est oubliée. Un air daccordéon nous incite à sortir pour découvrir la ville. Attirés par la musique nous aboutissons devant le casino. Lendroit est ombragé, des couples dansent sur la terrasse, des tables cernent la piste, nous entrons dans la danse. Ah ! Les chouettes vacances. Lambiance est propice à lépanouissement de notre amour.

Le lundi nous partons en famille avec la petite Emilie en visite au zoo de La Palmyre. Le mardi nous nous promenons et atteignons le fort Enet en traversant les espaces délevage de moules et dhuîtres. Le mercredi nous visitons les fortifications de Vauban à Brouage. Nous faisons ainsi alterner un jour de repos sur place et un jour de découverte des environs. Au programme il y aura une journée à la corderie royale de Rochefort-sur- mer, et un embarquement sur lHermione en construction dans les chantiers navals de cette ville. La Rochelle méritera un ou deux déplacements. Pour nous rendre à Soulac nous monterons sur le bac à Royan. Enfin selon le temps nous préférerons peut-être les plages dOléron et la visite du phare de Chassions. Les vacances vont paraître bien courtes ! Quel bonheur .

Julie à la plage, seule avec Clovis, lorsque je suis retenu pour le ravitaillement, est très souvent entourée de jeunes gens attirés par sa beauté. Ainsi le mardi en soirée, tandis que Clovis construit son château de sable, au moment où jarrive sur la promenade, je vois trois jeunes gaillards en train de la soulever par les bras et les jambes. Ils courent vers les vagues et la jettent dans leau. Personne ne sémeut dun incident aussi banal. Les jeunes gens se congratulent, se tapent dans les mains. Julie crache de leau, sessuie le visage de la main, relève la tête, rajuste son soutien-gorge sur les seins passés à lair libre, remonte son maillot sur sa toison pubienne. Elle a failli se retrouver nue au cours de la bousculade et craint de sortir et dêtre victime dune nouvelle attaque. Elle me voit, lève les mains, Clovis accourt vers le mur qui limite la plage et crie ;

-Papa, ils veulent noyer maman.

Il redescend la pente de sable et crie :

-Maman, papa arrive.

Le trio disparaît dans la foule des baigneurs. Julie regagne sa serviette de bain et me déclare :

-Je ne viendrai plus sans toi à la plage. Ces jeunes crétins samusent avec les inconnues. Ils mont tripotée à pleines mains avant de me jeter à leau. Cest dégoûtant. Lun mavait mis la main sur le sexe et voulait marracher mon maillot.

Jeudi, il faut se lever tôt pour pouvoir nager. Dans laprès-midi le soleil tape fort. Julie lit son roman de vacances, Clovis joue avec Emilie chez les voisins. Une sieste simpose. Mes paupières tombent, jentends pourtant frapper à la porte. Une voix joyeuse salue Julie. Est-ce possible ? Je connais bien cette voix : cest Victoire. Doù sort-elle ? Est-elle accompagnée dAndré ? Ce sont de véritables sangsues.

-Parle bas, sil te plaît, Jean vient dentamer sa sieste. Que fais-tu là ? Comment es-tu venue ? Comment nous as-tu trouvés ? Es-tu seule ?

Les questions se succèdent trop vite pour laisser à Victoire le temps de répondre. Japprends enfin quAndré et elle ont décidé de passer des vacances à Fouras. Ils sont arrivés hier par le train et le bus, logent à lhôtel de lArrivée, dans une grande chambre louée pour dix jours. Victoire a reconnu notre voiture devant la porte et Clovis lui a montré notre pavillon.

— . Attends un instant, je vais réveiller Jean pour quil te salue. Je ne te promets pas de le faire sauter de joie…

-Au contraire laisse-le dormir. André aussi fait sa sieste. Nous serons plus libres pour discuter.

Des pas approchent, je fais semblant de dormir. La porte de la chambre entrebâillée se referme. Des pas feutrés séloignent. Je saute de mon lit, jouvre la porte et je tends loreille. La paix naura pas duré longtemps.

-Pourquoi avez-vous choisi Fouras ? La France est grande. Vous allez mattirer des ennuis. Nous étions si bien. Victoire, las-tu fait exprès pour gâcher nos vacances ?

-Ma pauvre, jai essayé en vain de détourner André. Je nai pas pu lemmener ailleurs, je lai suivi pour freiner ses pulsions. Il est comme fou. Nous avions discuté de cet après-midi avant votre départ pour la Tunisie. Jai imprudemment parlé de la substitution des corps sur la table, de Toi et de Maud. Je voulais lui prouver que tu ne souhaitais pas lui appartenir il y a trois ans et quil perdait son temps à te poursuivre. Il sest vexé, est entré en colère, est sorti. Le soir il avait réservé à lhôtel, pris les billets de train. Il ma regardé droit dans les yeux pour mannoncer :

-Ah ! Elle sest foutue de ma gueule, elle a cédé sa place et croyant la baiser jai tiré ma crampe avec une autre. Elle va voir, je vais lui apprendre à vivre. La salope ne perd rien pour attendre. Je jure que je ne quitterai pas le pays sans la payer en nature. Je vais la coincer, la culbuter et la foutre. Je parie que je vais lui foutre un polichinelle dans le tiroir pour faire chier son grand connard. Merde, je la baiserai, je la ferai hurler de plaisir.

Il se met le doigt dans lil !

-Voilà dans quelles dispositions il est venu ici. Une seule chose le préoccupe. Ca fait deux jours quil ne me touche plus. Il se réserve pour te troncher et te bourrer de sperme. Tu as intérêt à te méfier.

-Mais il est fou. Je ne laime pas. Que faire ? Je ne pourrai plus sortir sans maccrocher au bras de Jean. Il faut que je le réveille et que je le tienne au courant du danger.

-Surtout pas, malheureuse. Tu vas provoquer un combat de coqs dont nous ne connaissons pas lissue. André menace de casser la figure à Jean. Il a même projeté en dernière limite denlever votre fils pour tobliger à le rejoindre et à te laisser bourrer comme un sac. Cest un furieux. Il veut te défoncer par tous les trous et naura de cesse avant de sêtre bagué le nud dans ta chatte et dans tes fesses: cest son langage.

-Il veut sen prendre à mon mari ou à mon fils ? Cest horrible. Javertis Jean et nous fuirons.

-Ca ne sert à rien, il vous retrouvera, quitte a-t-il précisé à prolonger son séjour en France. Il est dingue de toi, il te veut et il finira par tavoir.

-Et si je le dénonçais à la police ?

-Avec quelles preuves ? Il ne ta encore rien fait. Personne ne te croira. Je pourrais te donner un conseil. Veux-tu mécouter ?Ce nest pas de gaîté de cur, mais je pense que cest la meilleure solution. Rejoins-le à lhôtel, envoie-toi en lair avec lui une bonne fois et ensuite il toubliera. Il est obsédé, quand son envie de tirer son coup avec toi sera satisfaite, il sestimera vengé et me reviendra.

-Tu crois ? Tu es sincère ? Comment peux-tu penser ça ? Céder à la menace, non ! Victoire jaime Jean.

-Il ma juré de se contenter dune fois, pour le principe. Il ne conçoit pas quune femme puisse lui résister. Finalement tu lui offres une partie de jambes en lair et tu retournes avec Jean. Ecoute, Jean dort, jemmène Clovis sur les manèges de la plage nord, tu fonces à lhôtel, tu demandes à voir un ami chambre 5. André sera fou de joie, il va te fêter. Tu lui accordes une heure. Et finis les ennuis. Une femme doit savoir se sacrifier pour le bien de sa famille. Epargne ton fils et ton mari. De plus, entre nous, se faire farcir pendant une heure, ce nest pas forcément mauvais pour la santé ! Cest bon pour le moral

-Une heure ? Mais dans une heure Jean sera réveillé et me demandera doù je viens. Ce nest pas bon pour la morale. Tu me pousses au mal.

-Au retour tu passes aux manèges, tu rentres avec ton fils. Ni vu ni connu, je tembrouille, Jean ny verra que du feu. Comme André va te charger comme un bonobo, pour éviter de montrer ta vulve irritée par les frottements de son braquemart emmène tes hommes en promenade. Ah ! Ne permets pas à André de te marquer de suçons ou de pinçons trop visibles lorsque tu seras en maillot de bain. Il ne contrôle pas toujours ses pulsions. Sois prudente. Va !Cours.

-Il faut que je regarde si Jean dort. Je ne veux pas le perdre. Tu es sure quAndré ne fera pas de mal à Jean ou à Clovis, si je couche ? Je nai jamais fait ça. Cest peut-être le prix à payer pour retrouver la paix. O, mon dieu, quest-ce que tu me fais faire. Jai toujours été fidèle.

-Cest juste un mauvais moment à passer. Mauvais, pas si sûr, tu sais. Positive, ça facilite la vie. Tu garderas cette aventure pour toi. Tu nen parleras jamais à personne. Après la partie de cul, tu effaceras ça de ta mémoire et tu vivras heureuse et sans souci avec Jean. Ne perds pas cela de vue. La fin justifie les moyens. Va. Ne perds surtout pas de temps, file.

Jai refermé la porte. Julie louvre en douceur, entend ma respiration, jémets un ronflement. La porte se referme. Je me lève, ouvre la même porte et je me prépare.

-Tu en mets du temps. Courage, Julie. Dans le fond, dis-toi que ça peut être une expérience enrichissante. Ne te contracte pas. Il faut y passer : tire le maximum de plaisir de lunion de vos corps. Crois-moi, je ne sais pas ce que Jean vaut sous la couette, mais André est un champion du carambolage. Ne boude pas ton plaisir, Jean ne sera pas là pour compter tes orgasmes.

-Il faut que je me parfume. Ma culotte est humide, il fait si lourd. Baiser par une telle chaleur on va coller lun contre lautre dégouliner de transpiration.

-Enlève cette culotte. Tu nen as pas besoin pour aller moucher la chandelle dAndré. Ta robe suffit, gagne du temps au déshabillage et au rhabillage. Allez, cesse dhésiter. Fonce et jouis, sue sil le faut !

-Cest que

-Tu préfères quAndré use de la force ? Offre-toi, laisse-toi prendre, force ta nature, exagère tes cris de plaisir, jouis puisquil faut flatter son amour propre et débarrasse-toi de cette corvée pas si désagréable que ça.. Cest pour votre bonheur. Cest un sacrifice que tu feras pour sauver ta famille. Viens, confie-moi ton fils. Tu passes par la rue Duguay Trouin. En bas tu tournes à droite, tu trouveras facilement lhôtel. Courage, vois le bon côté de cette escapade.

Jai enfilé mon short, mes sandales et un tee-shirt. Je sais où se trouve cet hôtel, je passe par la rue de la gare, le chemin est plus court. Jy serai le premier si Julie ne court pas vers cette chambre afin de dérouiller le braquemart de lobsédé. Jentre. Personne à laccueil. Dans la rue je vois avancer Julie. Elle est bien pressée daller se faire embrocher. Je sors, je la bouscule légèrement dans les marches de lescalier daccès. Elle lève les yeux et se fige :

-Jean. Mais que fais-tu là. Tu dormais. Euh

-Et toi, où galopes-tu ? Tu ne sais plus ? Pourtant tu avançais à grands pas. Bon, ne te fatigue pas à me mentir. Jai entendu ta conversation avec Victoire. Va, André tattend. Tu connais ce carton, lis ce que tu as écrit :

« Si par inadvertance je me trouve seule en compagnie dAndré, montre-moi ce carton. Si je misole volontairement avec lui, tu pourras me quitter »

Julie est sidérée, muette, terrifiée.

-Cest de la faute de Victoire. Mais je nai pas rencontré André, tu vois bien. Tu nas pas de raison de me quitter. Partons

-Et tu navais évidemment pas lintention daller te faire sauter par cet individu. Un petit coup dans le con, du foutre plein le ventre, le cul éclaté et hop, mine de rien tu revenais du manège et tu membrassais. André te carambolait, tu passais à la casserole et tu venais embrasser ton fils et son père, la conscience en paix ? Belle mentalité.

-Victoire ma conseillé de me sacrifier pour sauvegarder notre mariage. André veut juste tirer un coup. Après il me fichera la paix. Tu as entendu, je nai pas eu le temps de réfléchir. Oui je prenais quelques coups de queue, mais après André moubliait.

-Tu devrais connaître sa façon de procéder. As-tu perdu la mémoire ? Nous tavions expliqué sa façon dagir avec les femmes. En premier il compromet sa proie et ensuite il la fait chanter, menace de révéler son faux pas au mari. Et la malheureuse devient son esclave, couche quand il le désire, fornique en cachette, se fait dindonner pour échapper aux cris ou aux coups du cocu. Je te croyais plus futée, là tu fonces dans le panneau. Victoire est complice dAndré. Tu cours en secret lui donner loccasion de te faire chanter. Est-ce de la naïveté ou du vice ? Une fois seulement ? Ce sera au contraire la première dune série. Ou tu maimes et il te fera tourner en bourrique et te bourriquera à lenvi, parce que tu ne voudras pas me voir fuir ! Ou cest lui que tu aimes et tu risques de déchanter quand il sentichera dune autre paire de nichons ou de fesses. Cest un Don Juan, un type qui collectionne les femmes. Cest un compteur, il enregistre le nombre de ses conquêtes, tiens des listes de ses aventures. Ta vertu le fait enrager, tu seras le numéro x, juste devant la suivante.

-Rentrons, je nirai pas dans sa chambre. Dis, tu ne vas pas me quitter. Je te jure

-Relis ton carton. Pour moi, aujourdhui lintention suffit. Tu y allais de bon cur. Sans moi tu serais couchée sous lui en train de gémir et de transpirer à grosses gouttes à cause de la chaleur.

— Jai eu tort et je le reconnais. Cétait par amour de toi et de mon fils. Pardon.

-Drôle de façon de maimer. Une fois de plus tu nas pas eu confiance en moi.

-Quaurais-je dû faire ? Tu as facile à me juger. Je nai rien fait de mal. Je voulais, je voulais dire à André de me laisser tranquille.

-Et pour lui faire cette déclaration tu tes parfumée et tu es partie sans culotte ?Tu continues à te payer ma tête. Si tu maimais, tu maurais réveillé et tu maurais mis au courant. Tu me déçois.

-Notre mariage est foutu ? Tu vas mabandonner. Si je tavais parlé du plan de Victoire, quest-ce que ça aurait changé ?

-Tout. Tu lui aurais coupé lherbe sous les pieds. Il naurait pas pu exercer de pression sur toi.

-Tu dis ça maintenant. Tu te donnes le beau rôle. Tu aurais dû te lever et venir contredire Victoire. Je taurais écouté.

-Ainsi tu te serais cachée derrière moi pour refuser de suivre le mauvais conseil de ta cousine. Je tenais à savoir quelle décision tu prendrais, parce quà la première occasion tu serais allée maimer dans les bras dAndré, en secret comme tu croyais le faire il y a quelques minutes. Ta présence ici montre à quel point tu as envie de te faire défoncer par ton masseur par amour de moi !

-Grâce à toi, il ne sest rien passé. Viens, oublie un moment de faiblesse. Je te promets de toujours tavertir. Il faudra faire attention désormais pour quil ne te fasse pas de mal et pour quil ne touche pas à Clovis. Si on quittait la ville ?

-Ce sont des menaces en lair, des propos de lâche irresponsable. La punition pour le rapt denfant est dissuasive, il ne sy risquerait pas. Quant à se battre avec moi, je doute quil ose. Que crains-tu pour moi, me prends-tu pour une mauviette ? As-tu vraiment cru quil cesserait de te harceler si tu allais faire la planche chez lui ? Sincèrement ? Nétais-tu pas frustrée davoir dû céder ta place à Maud autrefois ou nétais-tu pas curieuse de goûter une sacrée foutée avec un autre que moi ? As-tu vraiment cru quil cesserait de te harceler si tu allais faire la salope chez lui ? Sincèrement ?

-Je lai espéré. Jaurais tellement aimé payer ma liberté. Tout est foutu, tu me détestes, il me méprisera. Tu ne pourras jamais me pardonner, hein ?

-Puisque tu las espéré, essayons ce remède. Flattons son orgueil. La gloire de mhumilier et de te soumettre va le gonfler. Il se vantera de son succès et sen ira sûr de sa supériorité vers dautres filles à croquer. Victoire pourrait avoir raison.

-Essayons quoi ? Tu veux que jaille me faire tringler et défoncer par André ? Alors toi aussi tu penses quil abandonnera. Oui, mais il sagit de moi, pas de toi. Cest mon corps.

-Nétait-ce pas le même corps qui se précipitait pour se faire passer sur le nombril ? Tu y courais. Il tattend, alors tu vas te faire trousser et tu prendras des coups de queue. Tu nen mourras pas. Tu étais résignée, donc suis ce plan. Pour moi lintention vaut acte… . Tu connais notre accord. Il est temps de mettre ce type hors jeu. Tu as cru quil suffirait de te faire sauter une fois. Admettons que cela suffise à chasser son obsession. Tu voulais y passer dans de mauvaises conditions. Je toffre loccasion dexpérimenter la réelle valeur de sa promesse. Quil te possède, te saute, te tringle, te défonce, te bourre, tenconne et tencule, mais que ce soit pour lunique fois.

-Tu nes pas sérieux. Tu cherches à te débarrasser de moi, parce que je tai dégoûté. Tu veux quil puisse mutiliser, me cochonner et te donner une bonne raison de me répudier ?

-Non. Allons-y à deux. Il ne pourra plus te menacer de me révéler une relation qui se sera déroulée sous mes yeux.

-Non, je ne peux pas. Souviens-toi de la fellation ; tu mavais jetée dans ses bras à cause de cette fellation. Non je ne veux pas me faire prendre par lui devant toi. Je ne veux pas que tu le voies me limer et me besogner. Et tu voudrais assister à ma sodomie ? Que tarrive-t-il ? Tu ne maimes plus !

-Tu préfères reporter à plus tard ? Veux-tu que joublie une dernière fois ton attirance pour ce queutard ? Fais ce que je te demande et nous reprendrons notre route ensemble. Débarrasse-moi de cet ignoble saligaud.

-Non, je nai pas dattirance pour André. Tu me demandes limpossible ; pas devant toi, je ten supplie.

-Comme tu voudras, mais ne compte plus jamais sur moi. Ton refus condamne notre couple à la séparation.

-Oh ! Non, Jean. Bon, jy vais. Que devrai-je faire ? Tout ce quil voudra ? Est-ce que tu supporteras de me voir prise, limée, défoncée par un forcené ? Et si jy prenais goût.

-Je serrerai les dents et les poings à condition quil sengage à te respecter après. Si ça te plaît, tu partiras en Tunisie avec lui.

-Non, je ne laime pas.

Cela pourrait se faire. Je te regretterais, mais rien nest encore fait. Allons !

Je frappe à la porte. André sempresse douvrir, me voit, recule dun pas.

-Tiens, voilà Jean et Julie. Vous venez me présenter vos excuses. Entrez, jai de la boisson au frais. Dommage que Victoire ne soit pas là. Alors comment se passent ces vacances ?

-André, allons droit au but. Victoire nous a fait part de ton impérieuse envie de faire lamour à ma femme. Tu te serais engagé à ne plus la solliciter si tu pouvais la baiser une fois.

-Oh ! La vilaine expression ! Pas baiser ! Je veux lui faire lamour, jen brûle denvie. Tu saisis la nuance ? Je veux laimer et ensuite je respecterai ses vux. Je ne la poursuivrai plus. Cependant après mavoir appartenu, il y a de fortes chances que ce soit elle qui ne puisse plus se passer de moi. Voilà ce que je peux promettre. Elle choisira lhomme qui lui plaît en connaissance de cause. Elle a lhabitude de copuler avec toi. Il serait juste quelle puisse avoir des points de comparaison. Vous avez une longue vie de couple en commun. Je relève le défi : en une heure je lui donne lenvie de ne connaître que moi à lavenir. Alors que décide-t-elle ? Jean écoute sa réponse, ne lui coupe pas la parole, ne cherche pas à linfluencer. Julie ?

-Jean et moi sommes tombés daccord. Je veux bien faire lamour avec toi mais une fois seulement.

-Quoi ? Tu acceptes ? Jean aussi ? Où, quand et comment ?

-Ici, maintenant et comme tu voudras, mais à la condition que Jean puisse assister à laffaire.

-Laffaire ? Il sagit dun acte damour, de lunion sexuelle complète dun homme et dune femme. Tu es prête à te donner sans retenue, à fond et de toutes les façons ? Et Jean, où se tiendra-t-il ?

-Dans ce fauteuil. Il ma promis de ne pas bouger et de se contenter de me voir jouir. Ce sera notre première expérience, sans doute aussi la dernière, sauf si Jean y prend goût et me demande de recommencer avec un autre homme.

-Ce nest pas possible ! Il se dégourdit enfin ton Jean. Je lui souhaite bien du plaisir. Tu évoques la possibilité dintroduire un autre homme, jespère être choisi comme partenaire. Bravo mes amis. Jean, prends place et toi ma chérie approche. Viens tout contre moi. Tu parles et je técoute. A la fin, tu pourras demander un sandwich et si Jean veut te plaire, nous te prendrons à deux pour touvrir de nouveaux horizons. Embrasse-moi pour me prouver que tu es daccord. Je suis fier de vous voir évoluer.

Il me fait face, attire ma femme devant lui, tournée vers moi. Par-dessus son épaule sa bouche vient chercher les lèvres de Julie.

-Ouvre la bouche, sors ta langue. Hum, y a bon Julie. Tu vois comme elle embrasse bien, elle a des besoins.

Je vois sengager un duel de langues. André tend le cou et ferme la bouche de ma femme avec la sienne. Sa mains gauche posée sur le sein gauche le caresse délicatement, lautre descend de laisselle le long du thorax, palpe au passage la base du sein, accroche la hanche. Le pied droit passe au dessus de celui de Julie et la jambe enlace lautre droite, limite ses mouvements comme une cale. Les bouches se désunissent

-Ma petite chérie tu es volontaire. Tu ne fais pas les choses à fond. Ce coup ne comptera pas si tu ne mets pas plus de conviction dans notre baiser. Ouvre ton bec, apporte plus de fougue.

Julie se tord le cou pour mieux recevoir le baiser venu de trois quarts. Son sein gauche est pétri, malaxé. Lourlet de sa courte robe remonte. André sétonne :

-Oh ! La brave fille. Jean, le sais-tu ? Elle est nue sous sa robe. Jai tâté à travers le tissu, je nai trouvé aucune couture, ni sur le côté, ni devant, ni derrière. Elle est donc bien venue avec lintention de se faire mettre et rapidement. Le savais-tu ? La bonne garce. Elle a envie, cest certain.

-Nous avons pensé simplifier les contacts. Ton unique fois est servie sur un plateau. Ma femme accepte ton hommage. Réjouis-toi, mais noublie pas : une fois seulement, pas deux. Comme elle a toujours raison, je suis forcé de me plier à sa volonté. Fais vite, nabuse pas de notre bonne volonté et de notre patience.

-Pardon, vous avez décidé ensemble pour cette fois. Je tiendrai mon engagement de ne pas la poursuivre de mes assiduités. Mais après seule Julie décidera, et jai la volonté de lamener à me préférer. Jai limpression quelle joue parfaitement le jeu, son baiser de feu menflamme. Ma chérie, lève les bras.

André sest détaché delle, a saisi à deux mains le bas de la robe, la fait remonter lentement et découvre de bas en haut les fesses si joliment ciselées, la taille bien marquée, les seins aux tétins tendus par ses caresses. Le col franchit la tête un moment masquée, dégage les bras tendus au ciel. Julie est nue, magnifique. André recule de deux pas pour ladmirer et lui demande de pivoter lentement sur place. Il veut pile et face.

Le visage de Julie est sérieux. Son regard minterroge avant le début de la rotation. Faut-il vraiment faire durer cette mise en bouche, ne serait-il pas plus facile et plus supportable de se faire immédiatement pénétrer, de copuler sans fioritures et den terminer ? Cest ce que je crois lire dans ses yeux brouillés de larmes. Je me pose aussi ces questions. André au contraire avance à gestes comptés. Il veut se faire désirer de cette femme, elle doit vouloir longtemps dérouiller et être délivrée de lacte et libérée dune possible dose de gêne à se laisser besogner devant moi. Plus elle est confuse, torturée, plus fort elle frémira à lheure de lintromission de la verge. Sa lenteur a lallure dune vengeance. Il veut faire durer mon supplice de mari témoin de la copulation. Il me voit résigné, il veut mécraser, mhumilier, me laisser le souvenir de ma lâcheté devant ses exigences. Il reprend place derrière Julie, légèrement en biais, jambes droites en lianes. Le sein gauche est de nouveau pris en main. André attrape la main droite de ma femme, la pousse vers la braguette de son pantalon et commande :

-Dégage ma queue et branle-moi. Montre à Jean la queue qui va te faire jouir.

Debout, un sein malaxé, le bras tenu et poussé vers le sexe placé sur son côté, Julie peine à ouvrir trois boutons de braguette. Lhomme déborde sur son flanc, pousse son ventre en avant et de sa main aide celle qui tient un membre gorgé de sang.

-Va, branle-moi. Laisse passer ma main sous ton bras, je touche tes poils. Mon index effleure ta vulve, ouvre tes grandes lèvres. Oh ! Tu mouilles, cest merveilleux. Jean, regarde sur mes doigts ce liquide visqueux : Ta femme est trempée à lidée du bonheur qui lattend. La sublime odeur de femme en chaleur ! Comme sa menotte travaille bien ma queue. Naie pas peur mon amour, astique, serre bien tes doigts sur ma tige, raidis-la au maximum

De mon siège je suis le mouvement vertical de la main de femme sur la verge décalottée, jenrage en silence devant cette main dhomme posée sur la vulve de ma femme et dont les doigts fouillent la fente échauffée et gluante de cyprine. Mais cest le regard de Julie qui me bouleverse. Ce regard à la fois me supplie de mettre fin à la masturbation et trahit le plaisir reçu de cette fouille agitée de son intimité. Le plaisir pris devant moi la trouble et accentue les effets des caresses internes. A chaque respiration pendant le baiser, je constate son désarroi mélangé à lémotion de ses sens. Elle est au supplice, mais cest un supplice accepté, voulu autant que honteux. Honteux parce que je suis là. Mais elle était venue seule, sans cette honte, prête au sacrifice pour le moins. Je ne saurai jamais si elle nespérait pas accomplir lacte de chair, sans témoin et en en tirant un plaisir extrême. Elle remue son bassin lorsque les doigts touchent des zones plus sensibles. André la maintient fermement, me toise et me sourit, car il samuse à lexciter et à me torturer. Cest un sadique. Létat de sa hampe indique quil pourrait aisément forcer le passage dans le ventre de cette volontaire. Il se réjouit de faire attendre et lépouse et le mari.

-Julie à genoux. Je me souviens dune pipe ancienne délicieuse. Jean avait vu à quel point tu mavais fait du bien. Posons-nous de profil pour quil nen perde pas une miette aujourdhui. Vas-y, embouche-moi et joue-moi un air de flûte baveuse. La langue fais un plateau avec ta langue, avale le plus de chair possible. Hummmm ! Suce. Au fond de la bouche, tout au fond, sil te plaît.

André appuie sur le crâne, pousse son pubis contre la bouche pleine, se visse dans la gorge et enfin relâche la pression. La tête se détache, Julie tousse, une coulée de glaire glisse sur son menton et tombe entre les seins. Déjà les mains ramènent la bouche contre le gland, les mâchoires souvrent et la tige disparaît complètement. A la sortie une toux violente secoue tout le corps. Julie demande grâce. André pour la gagner ninsiste pas. Il la relève, monte sur le lit, se couche, tête proche de moi, pieds à lopposé et annonce bien haut :

-Ma chérie, que dirais-tu dun gentil soixante neuf ? Jean tu es aux premières loges. Ouvre les yeux, admire le dévouement de ta petite femme et son savoir faire. Ca te plaît, ça texcite ?

Soumise, incapable de mettre fin à la culbute soit parce que ses sens en feu imposent laccomplissement de lacte, soit parce que lévénement est trop engagé désormais et quil serait bête de perdre le bénéfice promis, Julie enjambe le corps, pose sa croupe sur le visage du salaud et se penche sur la bite à chatouiller et à sucer. Le mouvement fait basculer les fesses. Son arrière train sétale. André plaque une main sur les deux hémisphères, pouces à lintérieur et écarte les fesses.

-Jean, ta femme a un cul splendide. Vois cette fente et lanneau serré de lanus. Jai faim. Quel cul superbe. Tout ça pour moi. Ce nest que du bonheur. Tu navais pas imaginé, je te dédie mon bonheur. Merci à toi.

Il embrasse, lèche, parcourt la raie. Il fait le goulu, bave, tire sur les hanches pour porter sa langue sur lil de lanus et commente pour moi, parle de la soie de la peau, de lodeur spéciale du four quil préchauffe, du plaisir immense de percer de la pointe de sa langue le sphincter de ce cul unique. Ce commentaire na quun but : me faire sentir jusque dans les tripes la supériorité de mon adversaire, maître absolu de la situation.

-Comme elle est serrée du cul, mais elle a des frissons. As-tu lhabitude de lenculer ? On ne dirait pas. Julie, tourne la tête, suce mes doigts.

La chevelure qui montait et descendait sur la gaule tourne, le visage rougi de Julie reparaît. Un éclair (de douleur ? de joie ?) traverse ses yeux. Elle ouvre la bouche obéissante et mouille lindex et le majeur tendus.

Reprends mon oiseau et câline-le, mieux que cela. Fais-moi beau cul, cambre-toi. Cette pointe de clitoris est délicieuse. Tu trembles !

Lindex humide pointe sur le fin trou du cul, pousse sur les plis de la rose, perce, introduit longle puis une phalange. Il tente denvoyer le majeur dans le vagin sans succès. Impatient il mouille lui-même de sa salive le pouce et lindex et les dispose sur les orifices

-Hé ! Jean, ça sappelle une fourchette. Apprends, ça pourra te servir avec ta prochaine femme : tu mets un doigt dans le con et lautre dans le cul. Ca prépare une double. Je tai promis de tassocier quand je me serai fait plaisir. Que choisiras-tu, la porte avant ou la porte arrière ? Réfléchis, je travaille pour toi, gros veinard. Tiens, Julie, prends ça.

Sous limpact Julie sursaute et gémit. Les doigts vont et viennent et les cheveux de Julie se remettent en marche. Avec le gourdin dans la bouche elle émet moins de bruits, atténue ces plaintes damour qui doivent me crever le cur. Ah ! Si elle navait pas écouté les conseils de Victoire. Mais il a fallu quelle vienne, poussée par je ne sais quelle force. Je commence vraiment à regretter davoir repris le scandaleux refrain de la cousine conseillant de céder une fois et de lavoir poussée sur ce lit où elle devra subir toutes les fantaisies de son vainqueur. Ladroit séducteur affole la conscience et la sensualité, fait monter lentement la température et crée une ambiance envoûtante. Peut-être a-t-il raison. Après cette lente préparation, après dinterminables préliminaires le coït semblera meilleur. La copulation arrivée en dernier lemportera sur toutes les précédentes avec moi et Julie voudra continuer à multiplier les relations sexuelles avec son héros. Il sera appelé par elle pour lui faire connaître les orgasmes les plus fous.

Les doigts recouverts une nouvelle fois de la salive de Julie sont maintenant en activité dans le vagin uniquement. Ils y mènent un train denfer, arrachent des exclamations.

-Ho ! Jean, vois ce corps qui se tord. Là, je touche le point G. Entends, elle jouit sur mes deux doigts. Je vais pouvoir lui enfoncer ma queue. Tu lentendras hurler. Elle est brûlante. Bon, Julie, vite à quatre pattes, cale tes épaules dans les coussins. Lève un peu plus ton cul.

Il commence à visiter le sillon du clitoris à lanus du bout de son gland violacé brillant de salive, effectue quelques trajectoires, sarrête, se tourne vers moi , me nargue :

-Jean, tu es un type formidable. Jaimerais être certain que tu approuves ce qui va arriver et que tu en assumes aussi une grande part de responsabilité. Julie nest pas venue seule, tu ne devras pas laccabler lorsquelle te quittera et voudra rester avec moi. Prouve-nous que tu es daccord, demande-moi clairement de lui faire lamour, jure que tu nadresseras pas de reproches à celle que tu me livres à domicile. Et pour sceller cet accord, empoigne mon sexe, dirige-le vers lentrée du vagin et aide-moi à la posséder. Oui, tu peux aussi me caresser les couilles pendant que je limerai son con délicieux. Es-tu près. Oui avance. AAAÏÏÏeee !!! Aïe, arrête ! Aïe !

Je ne lavais pas prévu. Je navais pas prévu le plaisir malsain quAndré allait prendre à me torturer, à me faire endurer cette abominable humiliation de devoir le guider dans le ventre de ma femme. Jai pris sa verge dans une main, comme il me lordonnait, jai entouré de lautre main la racine de ses couilles et ça lui a plu et, soudain, mes mains se sont mises à serrer ces chairs ardentes, à serrer, à serrer, à serrer de toutes mes forces cette paire de couilles avilissantes. Plus je serrais, plus il hurlait. Puis il sest tu, est resté inanimé. Effrayée Julie sest précipitée en bas du lit, a protégé sa tête avec ses avant-bras. Mais je navais pas lintention de la frapper, je serrais encore à deux mains les parties génitales de ce salaud. Julie sest rhabillée, ma fixé, hagarde et sest mise à crier :

-Arrête, tu vas le tuer ! Jean, stop, sauvons-nous.

Dans le couloir nous avons croisé deux membres du personnel qui accouraient. Aux manèges nous avons repris Clovis. Victoire nous a suivis. Plus tard nous lui avons raconté. André est sorti de notre vie Pourvu que cela dure.

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