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Cité U – Chapitre 1

Cité U - Chapitre 1



25 septembre

    Il faut que je pense à m’acheter une mitraillette, des grenades, un lance-flammes et un couteau de chasse. Combien de fois me suis-je imaginée en treillis armée jusqu’au serre-tête patrouillant dans les couloirs et faisant sauter une a une des chambres pleines de Barbies toutes plus stupides et détestables les unes que les autres. Je les hais.

    Je sais, je sais, c’est pas joli joli d’être amère parce qu’on est moche mais bon, lorsque l’amertume tourne à la rage, ça donne ce qui pour moi se rapproche le plus de l’orgasme, je prends un pied fou à visualiser des pogroms de blondinettes, des charniers de gravures de mode, des génocides de taille mannequins.

    Faut dire que l’environnement est pas fait pour ménager mes petits nerfs de laideron, j’habite à la cité universitaire pour filles d?une ville du sud.

    Je suis étudiante en communication, je me suis trompée de voie, c’est des statistiques que j’aurais du faire, j’y aurai peut-être compris un des grands mystères de ma vie: pourquoi la proportion de moches est-elle ridicule dans les universités du sud de la France ? POURQUOI ???

    Aujourd’hui c’est le pompon, le destin s’acharne, non content de m’affubler d’un physique grotesque, notre père qui est aux cieux, à décider de l’humiliation finale : cette année je partage ma chambre avec une ’collègue’ étudiante. Moi qui tenais ma solitude comme le dernier rempart de ma dignité, c’est bien de la veine.

    Chambre 34 : Josiane Balasko et Laetitia Casta, à tous les coups avec ma chance ma colocataire viendra grossir les hordes de bellasses fadasses, il faudra que je l’entende fanfaronner des heures sur ces multiples petits amis, que je l’aide à choisir les micros tissus avec lesquels elle cachera son fessier de rêve, que je l’entende me donner des conseils stupides pour faire ’ressortir ma beauté intérieure’ et j’en passe.

    Voila à peu près l?état d’esprit dans lequel je suis lorsque l’on, frappe a la porte (’toc toc toc’ ’qui est là ?’ ’90-60-90’ ’grrrrr’)

    Evidemment.

    Elle est là devant la porte, avec deux petites valises.

    – ’bonjour, je suis Sandrine’

    – ’ouais, salut, ben entre, fais comme chez toi’

    J’ai du mal a ne pas hurler ma douleur : elle est sublime. Une beauté fragile, des membres fins mais ronds, un port de tète haut mais humble, un regard limpide mais maladroit.

    Je vais souffrir le martyr.

    25 Octobre

    Surprenante. Outre le fait qu’elle soit tragiquement belle, Sandrine est surprenante.

    D’abord, elle est loin d’être idiote, (il faut que je revois mes préjugés), étudiante en économie, elle est également incollable sur la philosophie, la littérature du 19eme, la peinture, la bonsaïculture et la cuisine.

    Ensuite, et c’est la le plus surprenant, elle est maladivement rongée par la timidité, pire que moi ! Elle en est à un tel point qu’elle ne sort quasiment jamais, ne parle que très difficilement et au final sa vie sociale est presque aussi vide que la mienne.

    Pour finir, et c’est ce qui la rend attirante, elle doute. Elle doute de tout. Elle doute du douteux (les informations télévisées, l’enseignement, la météo, les religions), elle doute de l’acquis ’la suprématie de l’homme sur les animaux, la nécessité d’une vie en société, les sciences ’exactes’) et elle doute de l’indubitable (sa beauté, son intelligence, sa place sur la planète)

    Ca fait un mois qu’on vit ensemble (vu qu’on sort ni l’une ni l’autre il s’agit bien de 30 jours complets et intensifs), et j’avoue que sa présence me fait du bien, je caresse même l’idée de m’en faire une amie et je suis sure que de son côté je luis plais bien aussi. En un mois elle a reçu 4 coups de téléphone, les quatre de sa mère, elle ne reçoit pas de courrier, n’a pas épinglé de photos d’hommes sur les murs, n’a pas mis de tenues sexy, n’a pas rouler un joint, pas bu une goutte d’alcool.

    Cette fille est une énigme, elle titille ma curiosité et foi de boudin je vais creuser, je finirai bien par trouver ce qu’elle renferme.

    25 Novembre

    Ca y est, on en est aux confidences.

    Il faut dire que j’ai un peu fait le forcing, je suis arrivée hier avec une bouteille de whisky et une bouteille de schweppes.

    Ca couvait depuis un moment, on se tournait autour, on parlait peu mais juste, on se comprenait pas mal, et on se sentait toutes deux des affinités, alors voila, hier on a pris une cuite, histoire de se dire tout une fois pour toutes et de sceller une amitié qui, sans l’aide du jus de malt, aurait mis des mois a percer.

    Passée la demi-bouteille, je lui ai montré mes deux amis en plastique, j’ai crue qu’elle allait nous faire un arrêt cardiaque, elle n’avait jamais vu de godemichets.

    – ’je peux toucher ?’ me demanda t’elle en rougissant

    – ’d’accord, mais qu’avec les mains’

    Elle ponctue ma blague d’ivrogne d’un petit rire nerveux assez charmant qui laissait paraître une rangée de dents trop parfaites.

    – ’Ils sont gros ! c’est moulé sur des vraies … queues ??’

    – ’me dit pas que t’as jamais vu de bites’

    J?étais loin de m’être doutée de ça, mais j’avais tapé dans le mille : miss univers en expansion était plus pucelle que Jeanne d’arc.

    Elle n’eut as besoin de me répondre, la couleur écarlate de son front valait un NON hurlé à pleins poumons (qu’elle avait très jolis aussi , vous l’aurez devine).

    J’ai donc passé le reste de la bouteille à raconter à Sandrine mes lamentables expériences sexuelles glanées à la faveur d’un bistrot sombre ou l’alcool est plus fort que la lumière des plafonniers.

    Nous avons toutes les deux beaucoup rit a l?évocation de ces malheureux coïts et l’ambiance en fin de soirée était totalement relâchée.

    Elle m’a été reconnaissante de ne pas faire grand cas e son pucelage et d’en faire moins grand encore de mon ’expérience’ dans un domaine qu’elle ignorait totalement.

    De mon côté je sentais de moins en moins la barrière entre ma laideur et sa beauté et de plus en plus l’attirance que j?éprouvais pour elle, à l’usage elle valait cent fois mieux que tous les hommes que j’avais jamais rencontré.

    25 Décembre

    Mon cadeau lui a plu, le sien m’a comblé.

    On a toutes les deux usé d’un prétexte fallacieux pour échapper au réveillon familial, il était entendu que nous passerions Noël ensemble.

    Pour l’occasion, j’ai racheté une bouteille de Haig et une de tonic, et Sandrine nous a préparé une dinde (je comprend toujours pas comment elle a fait pour mettre la dinde dans notre petit four d?étudiantes)

    Nous avons passé un réveillon délicieux a nous moquer pêle-mêle de nos collègues, des profs, de nos familles et tout le toutim : deux femelles en roue libre.

    Lorsque minuit a sonné, nous étions toutes deux passablement éméchées mais très heureuses et épanouies.

    – ’C’est l’heure des cadeaux !’ dis-je en lui glissant un clin d’oeil

    Je me précipite dans la chambre (non sans me déboîter l?épaule contre le chambranle de la porte, whisky oblige) et en ramène mon paquet

    – ’tiens, Joyeux Noël’

    Elle ouvre son paquet avec des étoiles dans les yeux, juste le temps pour moi de penser qu’elle est belle a en couper le souffle

    – ’j’en étais sûre !!’ dit-elle en brandissant fièrement son premier godemichet (modèle ’realistic vibrant’)

    – ’ca me fait très plaisir, et ca m’en fera encore plus cette nuit’ glousse t’elle en m’embrassant sur la joue

    -’ et maintenant ton cadeau’, et en prononçant ces mots elle laisse glisser sur son corps l’ensemble soyeux qu’elle portait.

    J’en reste sans voix. Ses seins sont deux pures merveilles, fermes lourds et laiteux avec deux petits tétons nacrés qui invitent au baiser, sa taille et d’une finesse hallucinante et dessinée dans une courbe indescriptible qui ne se résout sûrement pas en équation.

    C’est à ce moment là que je compris que j’attendais cela depuis trois mois, que j’y avais travaillé. Au pied du mur je me sens paralysée, je n’ais jamais eu de relations avec une femme et encore moi avec un top model fascinant. C’est Sandrine qui fait le premier pas, elle penche le parfait ovale de son visage vers le mien, m’embrasse légèrement sur le coin de la bouche et murmure à mon oreille :

    – ’Je veux que tu sois la première’

    Ce baiser et ce murmure suffisent à me liquéfier, je suis maintenant totalement fébrile, à deux doigts de l?apoplexie, ma belle assurance s’est fait la malle.

    Elle est maintenant en train de me déshabiller et je reprends mes esprits :

    – ’ton corps est magnifique Sandrine et le mien est …’ Mes vieux complexes reviennent à la charge.

    – ’Ne fais pas l’idiote, c’est toi que je veux et pas seulement ton corps, je sui à l’aise avec toi, c’est la première fois que je me sens moi-même, ne laisse pas tes complexes gâcher ce moment’

    Evidemment elle a raison. Je capitule donc, l’aide à ôter mes vêtements et nous nous retrouvons rapidement toutes deux nues au milieu de la pièce. Sans répugnance, Sandrine laisse aller ses doigts sur mes épaules tout en m’encourageant du regard. J’aventure maintenant mes doigts sur son corps, mon dieu que sa peau est douce. Je caresse doucement la naissance de ses seins, là ou la peau semble vierge, le désir monte en moi doucement et l’angoisse s?apaise.

    Nos corps comme mus par une énergie extérieure se rapprochent l’un de l’autre, mes seins touchent les siens et ce simple contact ressemble à un coup de poignard, avec la différence de taille, sa poitrine est presque posée sur la mienne, ses tétons sont déjà durs et les miens presque douloureux. Le désir m’emporte et je me hisse sur la pointe des pieds pour atteindre sa bouche, tout mon corps se hisse contre le sien, c’est une délicieuse friction, mon bas-ventre en est tout frémissant et je suis sure de commencer à mouiller.

    Notre baiser chaste se transforme vite en baiser passionné, sa bouche s?entrouvre, puis nos langues se rencontrent timidement d’abord puis plus sûrement. C’est le meilleur baiser que j’ai jamais reçu, plein de tendresse et de désir, à ce moment précis je suis amoureuse, je ne veux quelle que son bonheur. Sa salive a le goût du meilleur miel, sa langue est douce chaude et soyeuse, je ferme les yeux, comblée.

    Nerveuse je romps la gravité de l’instant :

    – ’On a l’air stupide plantées debout dans la carcasse de dinde, viens’ Je la prend par la main et l?entraîne vers le canapé mousse bon marché.

    Ma jambe maintenant est contre la sienne, je détaille son minou et comme de bien entendu il est à l’image de sa propriétaire, sa toison est lisse et claire, parsemée de poils fins et soyeux, je jurerai sentir son odeur chaude et légère. En détaillant on aperçoit sous cette forêt un petit papillon nacré, je crève de goutter ses ailes mais il n’est pas encore l?heure, il faut prendre son temps, laisser monter le désir.

    Je passe mon index sur ses lèvres, elle ferme les yeux et dépose un baiser sur mon doigt, puis sa langue vient à sa rencontre et mouille doucement ma phalange

    – ’caresse moi’

    Je ne me fais pas prier et je laisse ma main se promener sur ses seins, mes doigts se rapprochant perfidement de leur centre, mon pouce enfin se repose sur l?extrémité de son sein droit, doucement, je le tourne accentuant peu à peu la pression sur son bouton

    Je sens maintenant ses doigts autour des miens, c’est délicieux. Par ses caresses, elle m’invite a plus de fermeté, elle me serre les tétons sans ménagement, dieu que c’est bon.

    – ’Laisse toi aller’ me glisse t’elle. Incroyable, elle prend le dessus de notre relation saphique alors même qu’elle est vierge de partout. Il est temps que je me ressaisisse.

    – ’OK, lèche mes seins ca m’aidera’ Cette diablesse a compris que je me vexait et prend le temps d’un petit sourire ironique avant d’enfermer mon téton gauche entre ses lèvres, exquise caresse. Je sens bientôt ses dents poindre, elle me jette un regard interrogateur

    – ’oui vas y, mordille et lèche. c’est si bon’ Je suis maintenant toute entière à mon excitation et n?éprouve plus aucun type de gène. Pour lui montrer ce que j’aime je me penche à mon tour vers sa poitrine, nous sommes maintenant dans une espèce de 69 pulmonaire léchant chacune un téton de l’autre.

    Sandrine répond a mes caresses en gémissant et ne tarde pas a comprendre que je la lèche comme j’aime être léchée. Nos baisers prennent un tour plus sauvages et nous jouons maintenant toutes deux des dents et langue, les seins érigés, les bouts durs comme l’acier. Négociant une nécessaire transition je glisse maintenant ma main vers sa chatte et lui caresse doucement l?intérieur des cuisses.

    – ’oui’ acquiesce t’elle. Encouragée je balaie maintenant sa toison pubienne délicatement rapprochant imperceptiblement mes doigts de ses lèvres. Je sens sa chatte gonflée de désir et risque un doigt a l?entrée de son vagin, la pucelle mouille invraisemblablement

    – ’tu m’excites’ confirme t’elle, et pour ne pas être en reste je sens ses doigts descendre vers mon entrejambe.

    Mon index et mon majeur sont trempés du jus de Sandrine, ne pouvant me retenir je les porte à ma bouche et goûte ce nectar : un vrai délice de saveurs épicées.

    – ’C’est bon ?’ me demande t’elle timidement

    – ’Ta chatte a un goût exquis Sandrine’ Et joignant le geste a la parole je replonge mes doigts vers son sexe béant, à nouveau j’y rencontre une humidité digne d’une zone tropicale a la saison des pluies. Je l’invite ensuite à goûter sa propre cyprine, elle hésite d’abord, puis lèche avidement mes doigts me procurant une nouvelle sensation, j’imagine déjà sa langue sur mon sexe et ne peux réprimer un gémissement de plaisir anticipé.

    – ’tu trouves ça meilleur que ma dinde ?’ Une immense vague de tendresse m’envahit et je me précipite presque pour lui donner un baiser appuyé, passionné, amoureux.

    Décidant de ne plus lâcher ma proie de la bouche j?accélère le rythme de notre étreinte et dirige mes baisers au sud tout azimut. Je lèche consciencieusement ses tétons alors qu’elle s’abandonne a mes caresses délaissant mon corps pour se concentrer sur son plaisir, cette idée me plaît après tout je suis sensée être une espèce d’initiatrice même si jamais je n’avais parcouru de corps feminin.

    C’est donc doucement et a pleine langue je lui tire des soupirs de satisfaction, des ’oh’ de surprise et des ’oui’ d’enthousiasme. Mais déjà elle encourage ma hardiesse pressant doucement mon crâne vers son ventre.

    Poussant mon avantage je décide de la surprendre et alors que ma bouche parcoure ses cuisses, je la fais se déhancher pour que ses fesses ne reposent plus sur le sofa. Attrapant ses jambes je les pose sur mes épaules, écarte ses fesses de mes deux mains et plonge rapidement ma langue vers son anus.

    Elle ne peut retenir un sursaut de surprise et décolle promptement son petit trou de ma bouche, puis, comme je m’y attendais elle se ravise, reprend position et plus fort encore :

    – ’oui, lèche moi là, je suis prête’ et comme pour m’assurer de son concours elle repousse mes mains et écarte elle même ses deux ravissantes fesses exposant tout entier son anus a ma bouche.

    J’y replonge illico tête la première grisée par cette saveur âcre et nouvelle, mon plaisir est totale, ma langue explore la ou personne n’est allé et mon nez s?enivre des parfums émanant du sexe de Sandrine.

    Celle ci visiblement apprécie la caresse et plus encore lorsque de ma main droite je me met a masser son clitoris. Je suis au paradis, moi le laideron incassable, je suis en train de donner a une princesse ses premiers émois sexuels, cela suffirait presque à mon bonheur. Ma langue maintenant chargée d?arômes exquis entreprend des voyages plus longs sur les zones sensibles de ma dulcinée et je la lèche amplement de l’anus au clitoris lui arrachant a chaque passage des gémissements extatiques, puis, voyant Sandrine au bord de l’orgasme, je concentre mes efforts sur son clitoris, et tout en introduisant mon pouce dans son vagin et la pointe de mon majeure dans son cul j?entreprend de lécher son bouton sur un rythme plus techno que soul.

    Sandrine est déchaînée, son corps se tend et enfin je sens son orgasme l?entraîner dans d?hystériques et incontrôlables soubresauts, je m?aperçois des lors que j’ai adoré la faire jouir, que peut être je devenais lesbienne et que quoi qu’il en soit je n’en avais rien a foutre tant que j’étais avec elle.

    – ’Oh bon dieu, c’est incroyable, j’ai joui comme une damnée. Je veux te faire jouir aussi, viens t’allonger, donne moi ta chatte, je veux te goûter, te dévorer, ça y est tu m’as transformée, je suis Hannibal le cannibale, c?était si bon, jamais je n’aurai cru que se faire lécher le cul puisse être une source de plaisir.’

    Tu parles d’un Noël ! Le petit vieux en rouge avec sa tête de pochtron et sa barbe séculaire existe bel et bien pour qu’une fille comme Sandrine me dise de telles choses.

    Avant qu?elle n?ai pu se raviser, je m?étais installée à califourchon au dessus de son visage, prête pour un 69 que je sentais mémorable.

    C?est pleine d?enthousiasme qu?elle m?attaque le minou y enfonçant sa langue faite musclée pour l?occasion, puis se radoucissant elle goba doucement mes grandes lèvres avant de lécher longuement ma chatte suintante de bonheur.

    De mon côté mon champ de vision élargit, j?aperçois le gode tout neuf qui, de dépit, tenait sur la table compagnie a une dinde peu ragoûtante. Notre chambre est si petite que je me saisis de l?objet sans même décoller le cul de la bouche de ma colocataire. Pleine d?attention, je m?étend alors sur son ventre pour la préparer a réceptionner l?engin (choisi tout de même de taille modeste). Je m?attelle donc a relaxer Sandrine d?abord avec ma langue puis avec un doigt, puis avec deux doigts que j?enfonce précautionneusement dans sa chatte de pucelle, enthousiaste, ma victime accompagne mes assauts de son bassin tout en continuant a me donner un plaisir inconnu jusqu?alors.

    La sentant prête, je frotte maintenant le popol contre son clitoris, réalisant ce qui se passe, elle passe elle aussi a l?inédit en me léchant l?anus. Cette garce avait raison, la sensation est extrêmement plaisante et nous sommes deux maintenant a mettre a rude épreuve le sofa ikea, tortillant nos postérieurs de tous côtés et gémissant de concert.

    - ? Vas y, baise moi, enfonce le ? me supplie t?elle entre deux bouchées de mon cul.

    Abandonnant là mes derniers scrupules, j?introduis doucement l?engin dans le trou de Sandrine, comme pour m?encourager, sa langue redouble d?agilité et je me demande si je tiendrai longtemps sous son feu.

    Peu à peu la bite plastifiée gagne du terrain et rapidement les couilles seules apparaissent au jour. Je décide de l?y laisser un instant et reprend mon léchage de bouton. Doucement enfin j?entame un lent mouvement de va et vient avec le gode tandis que Sandrine loin de me laisser du répit fait aller et venir ma langue sur tous mes orifices disponibles.

    Tout s?accélère conjointement, je sens ma partenaire prise de frénésie orale et lui répond a coup de godes de plus en plus accentués tout en savourant le goût délicat de sa vulve, nous gémissons toutes deux avec force et je sens un orgasme tsunami naître dans mon ventre, énergisée je pistonne maintenant Sandrine a toutes berzingues, et loin de s?en plaindre, celle ci entreprend de me ficher deux doigts dans la chatte et un dans le cul. Quelle bonne idée, il n?en fallait pas plus et en quelques secondes de ce traitement de choc je me laisse aller , inondée par un plaisir comme jamais je n?en ai ressenti. Galvanisée sans doute par le cri que je pousse en jouissant, Sandrine a son tour se tétanise, saisi le gode a deux mains et dans un rugissement se l?enfonce aussi profondément que possible, crispée dans son plaisir sur ce nouvel engin.

    Il nous faut quelques minutes pour récupérer de cette équipée sauvage, quelques minutes pendant lesquels je me dis que jamais je ne me suis senti aussi bien.

    Comme dans un rêve, mon ange se penche sur moi :

    - ? C?était incroyable ? Elle m?embrasse et rajoute ? redoublons cette année d?accord ? ?

    - ? D?accord poupée ?

    - ? ahaha arrête tu parles comme un mec, tiens d?ailleurs, c?est comment les mecs, tu m?apprendras ? ?

    - ? L?année n?est pas finie Sandrine, et quelque chose me dit qu?on va pas en rester là, et crois moi, des mecs, on va s?en faire autant que tu voudras ?

    Elle rougit un peu a cette remarque

    -? tu crois que je suis une obsédée ? ?

    - ? non, je crois que tu as changé ma vie, changé la tienne, et qu?à nous deux on va former une sacrée équipe ?.

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