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De Papillon De Nuit à soumise – Chapitre 14

De Papillon De Nuit à soumise - Chapitre 14



Durant ma douche, mes blessures ne me faisaient étrangement plus aussi mal, malgré leur fraîcheur ; était-ce parce que j’allais bientôt sortir d’ici ? Je n’avais pas la moindre idée de la manière dont allait procéder Ève pour récupérer mon contrat afin de le détruire, mais j’avais une totale confiance en elle. Une fois cette tâche accomplie, je ferais enlever le tatouage qui, à mes yeux, ne représentait désormais plus qu’une violation de mon corps, et tout serait enfin fini.

Seulement, quand allait-elle venir ? Me fera-t-elle prévenir ? Elle n’était pas du genre à débarquer en plein dans une bataille pour se mêler à la fête. Non, elle était toujours très discrète, ce qui lui avait valu son nom de code. Qu’importe ! J’arrêtai la douche, me rasai, me séchai et me préparai afin de pouvoir accueillir les invités ; peut-être mes derniers, je l’espérais. J’allais commencer à me maquiller lorsque Chloé débarqua.

Ah, tu es presque prête ; tant mieux ! constata-t-elle avec plaisir. Écoute, il y a un petit changement de programme, me dit-elle via le reflet du miroir. Les invités que j’avais prévus pour toi ont eu un empêchement ; mais je te rassure, ils ont été remplacés par d’autres que tu as déjà croisés, et je veux que tu obéisses aux moindres de leurs ordres. Compris ?

Compris, Maîtresse Chloé. De qui sagit-il ?

Tu ne tarderas pas à le savoir, mais je te veux dans le salon dans dix minutes. Et surtout, ne traîne pas ! me dit-elle en sortant de ma chambre.

Je devais me dépêcher ; un brossage de dents, un petit coup de maquillage, un coup de brosse. Je vérifiai que rien ne clochait dans ma tenue, et je fus fin prête. Lorsque je descendis au salon, pas un seul son ne se faisait entendre. Quelle ne fut pas ma surprise de voir Louna et Amanda nues toutes les deux, assises sur un des canapés du salon aux côtés de Chloé qui, elle, avait conservé ses vêtements. Je sentis mon visage se liquéfier.

Et alors, tu viens ou faut qu’on vienne te chercher ? demanda Amanda.

Bonjour, Maîtresse Louna, dis-je en m’inclinant. Bonjour Mademoiselle Amanda, répétai-je en recommençant le même geste. Je…

Ferme ta gueule et viens ici ! dit Louna d’un ton ferme en claquant des doigts.

Oui, Maîtresse Louna, dis-je, obéissante en me mettant à genoux face à elle.

Nettoie mes pieds avec ta langue. Fais-les bien propres, et insiste bien entre les orteils ! ordonna-t-elle.

Oui, Maîtresse Louna.

Pendant que je lui léchais les pieds qui avaient une odeur de transpiration des plus désagréables, je les entendais se moquer de moi entre deux discussions. Ma Maîtresse racontait dans les moindres détails mes performances sexuelles à ses invitées qui n’en perdaient pas une miette.

Intéressant… Tu permets, ma belle ? demanda Amanda à Louna en écartant les cuisses.

Mais je t’en prie, lui répondit Louna d’une voix amusée.

Amène-toi par ici, petite pute ! me dit-elle en me prenant violemment par les cheveux afin de plaquer ma bouche contre une chatte à l’aspect peu ragoûtant. Je me suis fait fourrer la moule par mon coach sportif tout à l’heure, et comme je vois que tu es une petite gourmande, tu vas prendre un immense plaisir à me nettoyer, n’est ce pas ? me dit-elle sans m’en laisser le choix.

Sa chatte avait un goût de sueur, de foutre et de sécrétions vaginales mélangés. Si j’avais été excitée, je l’aurais dégustée avec plaisir, mais pas là. Non, ce petit jeu ne m’amusait plus du tout, mais il fallait que je tienne bon. Ma langue goûtait cette chatte écurante, s’agitait, mais je ne pus faire grand-chose ; mes mouvements étaient entravés, et l’orifice peu accessible.

Tu as de la chance : je ne me suis pas lavée depuis hier, enchaîna-t-elle, me maintenant la bouche plaquée contre sa chatte. Alors, tu te régales, hein ? Vous savez, cette putain de chinetoque a bu toute ma pisse hier ; je suis certaine qu’elle en veut encore.

Elle a vraiment tout bu ? s’étonna ma Maîtresse.

Jusqu’à la dernière goutte ! Et en plus, elle en redemandait, Chloé. Hein que t’en redemandais ? m’interrogea-t-elle.

Moi je lui ai simplement pissé dessus, mais je reconnais que ton idée est très séduisante, déclara ma Maîtresse.

Rien que d’en parler, les filles, j’en ai envie aussi, surtout que j’ai pas mal bu à midi, précisa Louna.

J’y vais la première, si vous voulez bien m’excuser… souffla Amanda.

Oui, vas-y, répondirent Louna et ma Maîtresse en chur.

Je vis alors sa tête se jeter en arrière en poussant un râle de satisfaction qui accompagna un jet d’urine au sévère parfum d’ammoniaque. Je nallais pas pouvoir supporter une seconde salve, surtout si elles s’y mettent à trois, ce n’était pas possible. Je tentai de me débattre, mais mes bras furent vite immobilisés, certainement par Louna, et je fus condamnée à boire de nouveau ce liquide abject.

Ne pouvant tout avaler, je tournai la tête pour recracher en suffoquant ; le liquide aspergea le canapé, les cuisses d’Amanda, ma robe et mon visage. Toutes trois entrèrent dans une colère folle ; je fus molestée sous un torrents d’insultes, et elles finirent par me mettre rapidement et complètement KO.

Je me réveillai à l’hôpital, le corps affreusement douloureux. Ma Maîtresse me surveillait d’un air furieux.

T’es fière de toi ? À cause de toi, cela va me coûter une fortune pour faire nettoyer mon canapé ! Tu m’as profondément déçue.

Qu’est ce qui s’est passé ? Ça fait combien de temps que je suis ici ? demandai-je, la tête dans le brouillard.

Ça fait deux jours que t’es là. Je t’ai emmenée à l’hosto sous les conseils de Louna ; j’ai dit aux médecins que je t’avais trouvée à moitié consciente sur la route, et que ne sachant pas quoi faire je t’avais amenée ici. Je te conseille de t’en tenir à cette version, si on t’interroge.

Je suis navrée, Maîtresse Chloé, je ne…

La ferme ! me dit-elle doucement mais fermement. Tu vas savoir ce que c’est qu’être désolée, crois-moi ! Quand tu seras guérie, tu feras un petit séjour chez ma sur qui t’apprendra les bonnes manières avec l’aide d’Amanda ; je me rends compte que tu en as grandement besoin.

Maîtresse Chloé, je vous en prie, je vous jure que j’ai essayé de…

Je fus interrompue par une infirmière qui frappait à la porte de ma chambre, tenant ses feuilles de soins. Quel ne fut pas mon étonnement en reconnaissant "Louve Silencieuse" ! Mais je devais ne rien laisser paraître.

Bonjour. Alors, comment va notre blessée aujourd’hui ? me demanda-t-elle en souriant.

J’ai mal un peu partout, Madame, dis-je en faisant mine de ne pas la connaître.

Quand on vous a amenée ici, on a cru que vous aviez provoqué un boxeur en duel, alors ça n’a rien d’étonnant, me dit-elle en conservant son sourire. Pourriez-vous nous laisser seules, s’il vous plaît ? demanda-t-elle à Chloé avec un grand sourire. Je dois l’examiner.

Oui, je dois y aller, de toute façon. Quand pourra-t-elle sortir ?

D’ici deux ou trois jours elle sera sur pied, répondit-elle en regardant sa feuille. Mais après, il va lui falloir beaucoup de repos. Disons une petite semaine.

Merci, dit simplement Chloé en quittant ma chambre sans m’adresser le moindre regard ou le moindre mot.

Mon infirmière referma la porte après s’être assurée que nous étions bien seules. Je laissai mon visage s’illuminer.

Je vais devoir rester ici encore deux jours ? lui demandai-je avec un sourire complice.

Le docteur vous recommande de prendre cette liste de médicaments qui aideront sûrement à votre prompt rétablissement. À vrai dire, je n’y connais rien ! me dit-elle en me montrant une feuille qui était mon contrat de soumission.

Elle avait réussi ! Elle m’avait libérée ! Une vague de joie indescriptible me submergea en cet instant.

Vous pouvez détruire cette ordonnance : j’aime vivre dangereusement ! dis-je en gloussant comme une collégienne.

Avec grand plaisir… me dit-elle, le sourire aux lèvres. Finalement, vous m’avez l’air plutôt en forme. Alors, si vous voulez bien m’excuser, j’ai d’autres patients à voir ; je reviendrai tout à l’heure.

Entendu.

À propos, dit-elle, la main sur la poignée de la porte, je crois que vous pouvez sortir ce soir ; mais avec obligation de vous reposer, Mademoiselle… ?

Je ne peux pas vous dire mon nom, c’est dangereux. Mais en revanche, on m’appelle "Papillon De Nuit". Et vous ?

Moi, c’est "Louve Silencieuse", répondit-elle doucement en me faisant un clin d’il.

Ève, puis-je avoir du papier et un stylo, s’il te plaît ?

Je t’apporte ça tout de suite, me dit-elle en sortant de ma chambre.

Rapidement, j’ai eu ce que j’avais demandé. Sur le papier, j’expliquai à Chloé que mon contrat avait disparu comme par enchantement, et que jamais elle ne devrait tenter de me retrouver. Je nétais plus une soumise, mais une femme libre. Et le soir même, en sortant, accompagnée de mon infirmière, je donnai le papier à l’accueil avec pour consigne de le remettre à la personne qui m’avait accompagnée.

Je reprenais la route de la liberté ; et lorsque je serais guérie, "Papillon de Nuit" allait renaître, tel un célèbre oiseau légendaire, officiellement de ses cendres.

FIN

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