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Dégradation d'un soumis – Chapitre 8

Dégradation d'un soumis - Chapitre 8



Je me tourmentai l’esprit toute la semaine, me demandant ce qu’elles avaient encore inventer pour m’humilier. Le vendredi soir, nous avons rendu visite pour le week-end à Maîtresse Caroline. Les deux femmes me paraissaient tout excitées.

— Déshabilles-toi vite; nous avons un cadeau pour toi, me dit ma femme.

Après avoir retiré le papier cadeau, je découvris une petite pochette. En l’ouvrant, je vis quelques morceaux de plastique mais je n’en devinais pas encore l’usage.

— Caroline et moi, nous craignons que la liberté qui est la tienne durant la semaine, ne te permette de rencontrer l’une ou l’autre femme, voire une prostituée qui te viderais les couilles. Alors désormais tu porteras une cage de chasteté. Avec cela pas moyen de courir les filles. Seules nous qui auront la clé, pourrons te délivrer.

Je fus donc obliger de revêtir cet engin qui fut fixé à mon sexe par un cadenas. Je ne savais pas encore à quel point cet engin allait empoisonner mes pulsions sexuelles.

— Chaque fois que tu banderas, cela te fera un mal de chien et tu auras vite compris qu’il vaut mieux pour toi de penser à autre chose. De temps en temps, nous t’exciterons pour voir l’effet que cela entraîne. Si, à notre insu, tu vois encore une fille, tu peux lui téléphoner pour qu’elle trouve quelqu’un d’autre parce que désormais tu es sous notre contrôle total.

J’appris à vivre avec ce morceau de plastique qui recouvrait mon sexe. Il fallait le dissimuler sous mes vêtements et parfois, lorsque je portais un pantalon un peu serré, la bosse formée par la cage donnait l’impression que je bandais en permanence. Et pourtant, c’était bien vrai, il n’était plus question pour moi de bander, ni, bien que je n’en eus pas envie d’aller voir une prostituée qui m’aurait ri au nez. J’étais prisonnier, entièrement aux mains de ces deux femmes qui s’entendaient pour m’humilier, me ridiculiser, me dégrader.

Parfois elles me provoquaient en agitant leurs seins, leur croupe ou leur sexe devant moi ou bien en m’obligeant à assister à leurs ébats. J’avais mal et j’avais beau les supplier de me libérer, ne fut-ce qu’un quart d’heure, elles agitaient en riant la clé devant mon visage. Après une dizaine de jours, je fus enfin libéré. On m’ordonna tout aussitôt de me mettre à quatre pattes sur la table et la traite commença. Pendant que Maîtresse Caroline me fouettait les fesses, Madame me branlait avec vigueur.

— Allez, crache ta semence…tu crois sans doute qu’on a que ça à faire.

Les deux femmes riaient, se moquaient de moi. J’aurais voulu me montrer stoïque, mais je ne pus me retenir et un long jet de sperme jaillit jusque sur le tapis, sous les cris victorieux de mes deux bourreaux.

Je léchai la table et le tapis jusqu’à la dernière goutte comme on me l’intima.

— Tu as cinq minutes pour prendre une douche et puis on te remet ta cage pour la quinzaine. Tu aimes cela sans doute d’avoir ton petit oiseau en cage. Evidemment cela comporte quelques inconvénients mais tu l’as bien mérité et tu ne peux pas savoir à quel point cela me fait plaisir de te voir ainsi.

Si ma femme prenait plaisir à me voir souffrir mentalement, Maîtresse Caroline s’occupait du physique. Elle jouissait littéralement lorsqu’elle me fouettait; souvent cela faisait même partie des préliminaires de ses ébats avec ma femme. Ce qui lui plaisait le plus, c’était de voir apparaître les marques rouges de la cravache. Elle n’avait aucune pitié de moi et je dirais même qu’au plus je criais et demandais grâce, au plus elle prenait plaisir à me fouetter. Lorsque ma femme me fouettait, c’était davantage un dressage pour m’apprendre à faire mieux la vaisselle, le lavage ou le repassage car désormais ces travaux m’étaient réservé. Je devais aussi entretenir la salle de bains et les WC.

Je commençais à m’habituer à la cage et je me demandais souvent ce qu’elles allaient encore trouver pour augmenter le plaisir de me voir geindre ou pleurer.

— Tu sais, mon chéri, la semaine prochaine c’est mon anniversaire. J’espère que tu penseras à faire un beau cadeau à ta petite femme adorée. Caroline y a déjà pensé!

Les deux femmes éclatèrent de rire et je me demandai quel supplice elles allaient encore m’infliger.

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