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Désir Enchaîné – Chapitre 1

Désir Enchaîné - Chapitre 1



Le désir enchaîné

Personnages :

Jules : héritier d’une noble famille

Benjamin : étudiant en graphisme

Pierre-Marie : ingénieur

Manon : étudiante en droit

Valentine : étudiante en psychologie

Céline : travaille dans un cabinet d’assurance

La soirée permettait à l’atmosphère de se rafraîchir un peu en ce mois de juin. Dans une rue éloignée du centre-ville, deux jeunes femmes arrivent devant une porte d’immeuble. Elles cherchent un nom dans l’interphone et appuient sur le bouton « APPEL »

Au quatrième étage, la sonnerie de l’interphone vient couper brutalement la musique jazz en fond sonore. Jules, le maître de maison, se lève brusquement et court vers l’interphone, brassant la fumée qui en profita pour s’échapper par la fenêtre grande ouverte. Il décrocha le téléphone et appuya sur le bouton d’ouverture de la porte. Jules en profita pour ouvrir la porte et alla rapidement se recoiffer.

« Vous pouvez entrer » Dit la voix robotique. Valentine et Céline entrent dans l’immeuble, et appellent l’ascenseur. Elles y pénètrent et sélectionnent l’étage. Elles franchissent la porte, Jules les accueille par une bise et Pierre-Marie, assis sur le canapé avec un cigare, se lève et va à son tour leur dire bonjour.

Il est 19h43 précisément. Valentine s’installe tandis que Céline présente à Jules les bouteilles qu’elle a apportées. Tous s’allument une cigarette et s’ouvrirent une bouteille de bière, sauf Jules, qui buvait un Martini.

Vers 20h, la sonnerie retentit à nouveau, c’était Benjamin et Manon, les derniers invités. Jules va les accueillir. Manon et Benjamin entrent dans le salon et Jules constate que Manon est bien habillée ce soir, et lui fait remarquer.

« Tu es très élégante ce soir, j’aime bien ton t-shirt » A ces mots, Manon rougit légèrement, et sourit, gênée, comme si personne ne l’avait complimenté auparavant. Pierre-Marie, un peu hésitant, dit à Manon « Oui, c’est vrai qu’il te va bien »

Tout le monde est installé, une cigarette à la main sauf Benjamin, le seul qui ne fume pas, et dans l’autre main, ils ont tous un verre, soit de vin pour les plus délicats, de bières pour les plus rustres, et de cognac pour les plus nobles. Jules avait préparé pour l’occasion quelques canapés au foie gras, des vérines au saumon et à l’avocat, et d’autres mets, ainsi que quelques crackers.

Une soirée banale, mais conviviale et chaleureuse. Les discussions variaient d’un membre à l’autre. Ça parlait de travail, de politique, de projets de vacances, de potins… Une soirée fort sympathique.

Les cendriers se remplissaient à mesure que les bouteilles se vidaient. L’alcool commençait à avoir l’effet d’une potion de vérité. Ils se confiaient de plus en plus, et sur des sujets de plus en plus intimes…

Lorsque le taux d’alcoolémie ne leur permettait plus d’aligner trois mots correctement, Céline proposait un karaoké avec supplément danses ridicules. Ce à quoi ils s’adonnèrent à cur joie.

Après une heure de massacre de paroles et d’affront à l’art de la danse, Manon et Benjamin proposent de faire un jeu d’alcool. Après quelques minutes de réflexion, le groupe ne trouve aucun jeu sympathique, sauf Jules, qui propose un jeu qu’il a inventé avec un ami : Le « Dé-Voile tout »

Bien sûr, les invités n’ont jamais entendu parler d’un tel jeu, bien que le nom laisse présager l’aboutissement de ce jeu. Un simple jeu de hasard, comme il aime l’appeler. Un lancer de dé, des paris, soit on boit, soit on retire un vêtement. D’ordinaire, la majorité aurait refusé, mais l’ambiance, la confiance et surtout l’alcool, entraînent une acceptation générale, même des plus pudiques.

Le jeu commence gentiment. On commence par les chaussettes, les ceintures. Les hommes n’ont aucune difficulté à retirer leurs chemises, un homme torse nu, c’est banal.

Vient le tour de Céline, qui malheureusement, perd son pari. Elle n’a plus le choix. Elle a déjà fait tomber le collant et sa ceinture qu’elle portait avec sa jupe bleue. Soit elle retire cette dernière, soit elle retire le t-shirt. Elle comprenait qu’elle n’avait pas trop le choix, même si, elle l’avait, elle était juste trop entraînée dans le jeu pour se permettre un abandon. Les autres demoiselles rient et insistent… Les hommes eux… Attendent. Pas par excitation, pas par désir, mais par curiosité.

« Qu’est ce qui se cache en dessous de son t-shirt ? » Céline imagine les pensées de ces messieurs, mais en réalité, ils se demandent «Elle est trop pudique, va-t-elle oser ? »

Après quelques secondes de réflexion, elle décide de retirer son t-shirt. Elle dépose le linge sur l’accoudoir du canapé, en prenant soin de le plier, et s’empresse de cacher du mieux qu’elle peut sa poitrine encore dissimulée. Jules passe les dés au suivant : Benjamin, alors vêtu de son short.

Pierre-Marie semble s’attarder sur le décolleté de Céline, mais avant de se faire surprendre, il dirige son regard vers le paquet de cigarettes posé à côté de lui, puis s’en allume une.

Benjamin gagne le pari, et avale cul-sec son shot. C’est au tour de Manon. Manon a perdu ses chaussettes et son pantalon. Elle lance les dés, et perd, elle enlève avec beaucoup moins d’hésitation son haut. Les garçons commencent à rougir et ne savent plus où poser le regard, étant donné la poitrine généreuse de la jeune femme. Quelques lancers de dés plus tard, tout le monde est en sous-vêtements. Garçons comme filles. Mais les filles ont un avantage numérique, elles ont deux vêtements à retirer. C’est au tour de Valentine. Elle secoue les dés et prie pour qu’elle gagne le pari. Sauf qu’il y a une règle que tout le monde ignore, une règle que Jules a omis de mentionner. La partie se finit quand tout le monde s’est dévoilé. Les dés roulent. Cette petite seconde semblait éternellement longue pour Valentine, pudique elle aussi. La chance n’est pas avec elle. Elle refuse.

— Je veux pas que les gars regardent…

Il est vrai que Benjamin et Pierre-Marie n’ont pas d’expérience dans ce qui est d’admirer un corps dénudé d’une femme, sauf sur leur site internet à but « informatif » et « ludique ».

Jules, ayant plus d’expérience, notamment grâce à l’art, lui explique afin de la rassurer :

— Tu sais, ma petite, les seins, hors du contexte de la reproduction, ne sont pas un objet de désir. Tout comme les organes sexuels. Rien n’est excitant si le contexte ne s’y apprête pas.

— Oui ça c’est ton avis…

Mais les deux autres hommes, voulant la rassurer et se rassurer par la même occasion, valident les propos de Jules.

— Bon… Ok !

Les mains tremblantes et les joues rougissantes, elle dégrafe son soutien-gorge et le fait tomber à terre de la main droite, la main gauche servant à cacher sa poitrine. Un tour passe, et toutes les demoiselles ont perdu leur pari, donc elles sont dorénavant seins nus. Le tour suivant, les demoiselles ont perdu pour de bon. Elles sont complètement nues. La demi-finale est entamée. Trois hommes, encore en caleçon, vont devoir le retirer, mais qui le retirera en dernier ?

Jules lance les dés. Il perd, il retire donc son caleçon, et cache son sexe à l’aide d’un coussin. Benjamin joue, et il gagne. Pierre-Marie joue… Et il perd. Il est intimidé, il rougit, il pâlit, il ne sait quoi faire. Il ne s’est jamais dévêtu devant autrui. Mais il le fait, car c’est le jeu. Et il cache instantanément son sexe avec ses mains. Benjamin joue, et perd à son tour. Ils sont tous complètement nus, gênés, ne sachant où regarder, et n’osant plus se parler.

Jules, étant pour le naturisme, comprend bien évidemment la gêne, mais désire plus que tout leur montrer que la nudité ne doit pas rimer avec gêne, ou sexualité.

— Je comprends votre gêne, les enfants, si vous le souhaitez, je peux éteindre les lumières, et allumer quelques bougies, pour qu’on ne distingue que les formes.

Ils acquiescent tous. Une fois la luminosité basse, ils reprirent une discussion normale. Peu à peu, les mains qui cachaient les poitrines de ces dames perdaient leurs chaînes. Libres à nouveau, elles pouvaient s’allumer une cigarette sans problème. Les hommes retirent leurs coussins ou leurs mains.

Pendant une demi-heure, la gêne perdait de son pouvoir. Ils se parlaient normalement, les yeux dans les yeux, en oubliant leur nudité. Les dos courbés se redressaient. Les voix hésitantes se calmaient. Et surtout, leur nudité, ils s’en foutaient. Jules discutait avec Manon d’un tableau qu’il avait peint. Il se leva et alluma la lumière afin de retrouver parmi toutes ses affaires ledit tableau. Une fois la lumière allumée, personne n’avait réalisé que leur corps était à nouveau visible, de la courbe parfaite à la moindre imperfection qui était bien souvent la source de complexe. Complexe qui n’avait plus sa place maintenant.

Même Pierre-Marie, qui voyait pour la première fois, en face de lui, une femme dénudée, n’est pas noyé d’excitation, ni même curieux du détail. Il ne voit pas sur le corps des demoiselles un objet de désir. Si on lui avait dit le matin qu’il verrait des femmes nues, il aurait certainement imaginé des scénarios au contenu explicite et pouvant heurter la sensibilité des plus jeunes, déconseillés au moins de 16 ans. Mais à ce moment-là, ce n’était pas le cas.

Valentine, qui était vierge, et n’ayant jamais vu de sexe masculin, se permet de temps à autre des regards furtifs. Ce qu’elle ignorait, c’est que tout le monde ici se permettait ces regards.

L’éternel débat sur la taille des pénis commençait. Les femmes, sans se concerter, comparaient les tailles. Les hommes aussi, d’ailleurs. Pierre-Marie avant la plus grande, ensuite Jules, puis Benjamin.

« Elles sont de tailles normales en fait. C’est curieux comment elles sont différentes. » Se disait Valentine.

Manon proposa un action ou vérité. Pendant quelques tours, il ne s’agissait que de questions banales et de défis enfantins. Puis rapidement, les questions étaient tournées sur la sexualité et les défis… Un peu plus osés.

Pierre-Marie devait boire un shot de rhum dans le nombril de Valentine. Ce qu’il fit sans se faire prier. Valentine était allongée sur le canapé. Pierre-Marie s’approcha d’elle et posa une main sur sa cuisse, assez proche du jardin secret de la demoiselle. Et aspira le rhum d’un seul coup. Mais le contact avec la peau douce de Valentine et la proximité de l’intimité de celle-ci déclencha une réaction surprenante, mais attendue. Pierre-Marie se leva et tout le monde riait de gêne. Se cachant les yeux, regardant ailleurs, sauf Valentine qui en profitait.

— Je te fais de l’effet on dirait

Pierre-Marie n’avait pas remarqué son érection. Et courra se réfugier dans la salle de bain.

Il avait honte. Tout le monde lui disait que c’était normal. Qu’il ne fallait pas avoir honte. Mais il n’écoutait rien, il essayait de calmer ses ardeurs. Mais les images de ces trois demoiselles complètement nues ne l’aidaient pas.

Valentine entra dans la salle de bain pour lui parler.

— Je comprends que tu sois gêné P-M, mais c’est une réaction normale. Il fallait bien que l’un de vous finisse par avoir une érection. Vous êtes avec trois filles nues, c’est normal. Et de ce que je sais, tu es vierge, donc c’est encore plus normal. Tu sais, moi aussi je suis vierge, je n’ai jamais rien fait de sexuel, pas même les préliminaires. C’est même la première fois que je vois un homme nu. Et je t’avoue que ça ne me déplaît pas. Vous êtes assez bien foutu, d’ailleurs. Et tu sais, je connais un remède contre l’érection… Mais faudra être discret… Donc on continue de parler, d’accord ?

Il ne comprenait pas où elle voulait en venir. Jusqu’au moment où elle saisit de sa main gauche le membre de Pierre-Marie. Elle commença à le masturber doucement.

— Je sais pas si je m’y prends bien… C’est la première fois

— Non c’est très bien !

— Je sais pas si c’est l’alcool, ou un désir refoulé, mais je me sens pas mal excitée là… Caresse-moi, s’il te plaît…

Tout en se faisant masturber, Pierre-Marie caressa doucement les tétons de Valentine, au sommet de deux magnifiques seins qui faisaient du 90C ou D, d’après les estimations de Pierre-Marie.

Valentine commença à gémir, et elle dirigea la main de Pierre-Marie entre ses jambes.

À l’aide d’un doigt, il caressa doucement le clitoris de Valentine. Qui gémissait encore plus.

Tout en essayant de parler, la pression montait chez Pierre-Marie qui ne pouvait plus se retenir.

Il jouissait le plus silencieusement possible. Sa semence alla trouver refuge dans les mains de Valentine, qui alla directement se les laver au lavabo.

— C’est agréable en fait de se faire caresser. Et toi, ça t’a plu on dirait ?

— C’est peut-être la première fois que tu le faisais, mais c’était divin !

L’érection de Pierre-Marie étant calmée, ils sortirent de la salle de bain. Mais ils ne se doutaient pas que les autres avaient tout entendu.

A SUIVRE…

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