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Evolutions – Chapitre 38

Evolutions - Chapitre 38



EVOLUTION

Avis aux lecteurs : Le texte qui suit est sorti de mon imagination fantasmatique. Toute ressemblance avec des faits réels et (ou) des personnes existantes ne serait que pure coïncidence.

Chapitre 38 : Peau Aime.

Nous restons pendant un petit moment collés l’un à l’autre, ou je devrais peut-être dire l’un sur l’autre, et Alice qui a, cette fois, fléchi légèrement les membres afin d’éviter de continuer à subir la charge de mes quatre-vingts kilos, ne semble pas plus que moi avoir envie de bouger. J’écoute d’une oreille distraite la sixième symphonie de Beethoven, dont la musique bucolique sort toujours des enceintes, en me laissant bercer par elle.

C’est mon petit bout de femme qui rompt tout à coup ce moment à la fois romantique et très étrange, puisque la position que nous avons adoptée me fait penser à un crapaud, qui se serait assoupi après être grimpé sur sa femelle. Elle s’exclame avec la voix d’une petite fille que, comme les cris d’animaux, elle imite à la perfection :

Envie pipi moi !

Je comprends aussitôt que je vais avoir droit à une nouvelle exhibition privée, par conséquent, je me remets debout pour aller chercher mon appareil-photo que j’ai posé un peu plus tôt au bord de la piscine; et mon amante m’accompagne afin d’enfiler ses mules, avant de retourner sur l’herbe, et de se mettre accroupie. Pour ma part, je m’agenouille afin d’être à sa hauteur, mais je me place cette fois de trois quarts par rapport à elle, de manière à pouvoir cadrer sur l’arc de cercle que va faire son jet de pisse, et en espérant qu’il sera aussi abondant que la première fois.

Ensuite, je positionne le bouton de mon Canon sur le mode rafale, et ma compagne qui a attendu patiemment que je sois prêt, ce qui me montre que son envie n’était pas si pressante que cela, écarte délicatement ses petites lèvres avec ses doigts dans le but de dégager son méat urinaire, qui n’est autre que le trou grâce auquel les femmes peuvent vider leur vessie.

Lorsqu’elle est prête, je vois un flot de liquide ambré jaillir, qui, sans surprise, part vers l’avant en s’incurvant pour aller s’écraser sur le gazon en faisant des éclaboussures, et tandis que je fais des clichés, je suis heureux comme un enfant qui aurait réussi à prendre un arc-en-ciel dans son intégralité.

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Mon air émerveillé n’échappe d’ailleurs pas à Alice, puisqu’une fois, que sa source s’est tarie, et que, comme hier, elle a récolté une goutte qui est restée accrochée à sa vulve avec son index, et a porté ce dernier à sa bouche pour le sucer, elle me dit :

Tu fais la même tête qu’un gamin le matin de Noël, mon Amour.

Il n’y a aucune trace de moquerie dans sa voix, mais juste de la tendresse, et je lui réponds sur le même ton :

Avec toi, c’est Noël tous les jours, ma Chérie.

Cette répartie me donne droit à un magnifique sourire de sa part, et tandis que je l’aide à se relever, après m’être moi-même remis debout, elle réplique :

Je pourrais en dire autant de toi, et vu la façon dont tu t’es comporté avec mes filles, je suis convaincu que tu feras un très bon beau-père.

Je rougis légèrement sous ce compliment, ce qui semble amuser mon petit bout de femme, qui me fait :

Mais puisqu’on parle de Noël et bien que ce ne soit pas encore le moment de se faire des cadeaux, pendant que tu vas aller faire du feu dans le barbecue, je vais, si tu m’en donnes la permission, aller sur ton ordinateur, et me mettre à la recherche d’un collier de chienne qui ressemble à celui de mon rêve.

Cette idée me plaît énormément, et je réplique sur un ton enjoué :

Oui, et ensuite on se chamaillera pour savoir lequel de nous deux va le payer.

Elle éclate aussitôt de rire, avant de me répondre :

Si l’on faisait plutôt un compromis ? Je paierai le collier et tu paieras le tatouage. Comme ça, ce dernier t’appartiendra aussi un peu.

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Cette suggestion comme quoi je vais payer le dessin qui sera gravé sur la peau d’Alice, pour qu’il soit à moi tout en faisant partie d’elle jusqu’à la fin de ses jours, me met aux anges, étant donné que cela va exactement dans le sens de ma démarche. Et si je suis bien évidemment ravi qu’elle ait accepté si facilement cette idée, cela ne m’empêche pas de faire une objection :

Tu sembles oublier que ce tatouage est l’enjeu d’un pari que tu n’as pas encore perdu.

D’autant plus que je vais le gagner, mais j’ai un autre compromis à te proposer.

Lequel ?

Même si je gagne, je me ferai tatouer, si tu acceptes d’en faire autant avec le motif que je choisirai.

Je souris, avant de répondre :

C’est d’accord, mais à la condition que je puisse, moi aussi, choisir la taille et l’endroit où sera le mien. Parce que je me vois mal avec un aigle aux ailes déployées me couvrant l’intégralité des épaules, et une bonne partie du dos.

D’autant plus qu’il y aurait tout juste la place d’y mettre un moineau.

Cette allusion au chanteur Renaud me plaît énormément, car elle prouve, une fois encore, que mon petit bout de femme et moi avons les mêmes références musicales, et je réplique aussitôt :

Ben quoi, y a des moineaux rapaces.

Ma compagne éclate de rire, et étant donné que nous nous sommes déplacés tout en ayant cette discussion, elle me quitte pour aller dans le bureau tandis que je reste sur la terrasse. Je commence par enlever les cendres qui se trouvent dans le barbecue, ensuite j’y place du bois pour construire un nouveau foyer auquel je mets le feu avant d’aller retrouver mon amante, pour voir où elle en est dans sa recherche.

Elle n’a eu aucun mal à allumer l’ordinateur; puisque vivant seul, je n’ai jamais pris la peine de le protéger par un mot de passe, parce que je suis convaincu que si un jour on me le volait, ceux qui le récupéreraient n’auraient pas trop de mal pour le décrypter.

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Lorsque j’arrive sur place, Alice m’accueille avec un sourire, et une fois que j’ai contourné mon bureau et que je vois l’écran de la machine, elle me questionne en me montrant fièrement une photo :

Qu’est-ce que tu penses de celui-là ?

Il s’agit d’un collier en cuir, mais qui, visiblement, n’a pas été conçu pour être porté par un animal, ou alors par un animal qui appartiendrait à quelqu’un de riche, et ayant des goûts ostentatoires. Il mesure dans les deux centimètres de largeur pour une épaisseur de trois millimètres, d’un rose assez doux, avec des surpiqûres légèrement plus claires sur les bords. Sur le devant, il y a une plaque ovale vierge de toute inscription, sans attaches apparentes et de couleur cuivre.

Dans son prolongement se trouvent de petits rivets pleins et polis alignés horizontalement, d’à peu près cinq millimètres de diamètre et faits du même métal, mais qui ne sont pas apparents sur l’intérieur puisque l’objet est doublé par une autre pièce de cuir, sans doute pour protéger celui ou celle qui en sera équipé. A l’arrière, le collier est fermé par une boucle classique et arrondie permettant d’ajuster la longueur de la courroie grâce à des trous comme sur un ceinturon, ainsi qu’un anneau permettant d’y attacher une laisse.

C’est un très bel objet, pouvant être mis aussi bien autour du cou d’un être humain que de celui d’un chien, et je demande à mon petit bout de femme :

Il n’y a qu’une seule couleur ?

Elle sourit une deuxième fois avant de cliquer avec la souris, et je vois défiler quatre colliers du même modèle, mais le deuxième est noir, le troisième rouge, et le dernier violet. Mon amante me lance alors un regard interrogateur, et j’ai droit à un nouveau sourire lorsque je lui dis :

Vu la couleur de ton pelage, je pense que c’est le rouge qui t’irait le mieux.

Sans hésiter, c’est celui qu’elle met dans le panier du site, après avoir écrit Dolly dans la petite fenêtre, destinée à recevoir le nom qui sera gravé sur la plaque, et choisit le style de l’alphabet. Ensuite, elle clique à nouveau pour faire apparaître des laisses assorties, et bien évidemment, elle ajoute à sa commande, celle qui a une poignée tout aussi ouvragée en cuir rouge, et des maillons, eux aussi, imitant le cuivre. Puis elle me fait :

Tu veux bien aller me chercher mon sac à main, mon Amour ?

Je vais dans la pièce à vivre, et j’y prends la bourse de ma compagne dont la lanière est comme d’habitude accrochée à une chaise, avant de retourner dans le bureau. Sa propriétaire est en train de pianoter sur le clavier, dans le but de se créer un compte, ce qui est un passage obligé, et lorsqu’elle a terminé, elle sort une carte de crédit de son sac, afin de pouvoir finaliser sa commande. Je ne fais pas de commentaires au sujet du prix des articles qui doivent valoir au moins trois fois celui d’un harnachement standard, parce que la mine réjouie de ma Poupée m’indique qu’elle est très satisfaite de ses achats, et que je ne veux pas lui gâcher son plaisir.

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Une fois que son paiement a été confirmé, Alice me demande tout en se levant :

Tu me montres le fameux tatouage, que tu veux que je me fasse faire ?

Je prends alors sa place tandis qu’elle approche un deuxième fauteuil à roulettes du bureau, et je vais sur le site sur lequel j’ai vu la photo en question. Lorsque cette dernière apparaît, je tourne la tête pour observer la réaction de mon petit bout de femme, qui lève un sourcil étonné avant de me demander :

C’est comme ça que tu me vois ?

Je réponds sans hésiter :

Bien évidemment, mon Amour.

Le dessin indélébile qui est à présent affiché en plein écran et qui a été encré à l’arrière du cou d’une fille, de manière à ce que ses cheveux longs qui sont pour l’occasion attachés en chignon puissent éventuellement le cacher aux yeux des autres, représente un ange. Mais un ange d’un genre bien défini puisque selon la légende, ils n’ont pas de sexe, et que celui-là est incontestablement très féminin.

Elle mesure une dizaine de centimètres de haut, elle est debout et l’on ne voit que sa silhouette vue de trois quarts avant, comme si son ombre était projetée contre un mur. Elle se tient cambrée, avec une jambe en avant, et l’autre, écartée sur le côté, ses mains posées sur sa taille avec les coudes en arrière, ce qui fait ressortir sa poitrine de taille moyenne semblant défier les lois de la pesanteur. Sa tête est légèrement penchée comme si elle regardait le sol, et elle a aux pieds des chaussures à talons aiguilles. C’est d’ailleurs tout ce qu’elle semble porter, étant donné que le seul de ses tétons qui est apparent est érigé, comme ceux des humaines lorsqu’elles ont froid ou sont excitées.

Bien entendu, elle possède une auréole, semblant flotter à plat au-dessus de sa tête, et la seule de ses ailes, que l’on peut voir, et qui est bien évidemment dans son dos, remonte jusqu’à la hauteur de sa tête pour ensuite descendre jusqu’au niveau de ses mollets. Cet organe, qui a été dessiné assez-grand pour qu’on puisse penser que l’ange peut s’en servir pour voler, est composé de fines bandes d’encre irrégulières, partant du haut et allant vers le bas, entre lesquelles, la peau de la femme tatouée est restée vierge, ce qui lui donne un air diaphane très réussi.

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Contrairement à Alice, je n’ai pas besoin de regarder ce tatouage, étant donné que je le connais par cur, mais j’observe toujours mon petit bout de femme, et je vois un sourire se dessiner sur ses lèvres avant qu’elle me dise :

C’est d’accord, mais il sera plus petit et placé ailleurs.

Où ?

Elle répond tout en rougissant légèrement :

Je te le ferai savoir quand j’y aurai réfléchi, à moins que je décide de te faire la surprise.

Et le mien, ce sera quoi ?

Ça aussi, je vais y réfléchir, même si j’ai déjà une petite idée. Mais dans un premier temps, il nous faut trouver un artiste capable de reproduire fidèlement ce dessin sur ma peau, car s’il était raté ce serait désastreux.

Je suis non seulement ravi que l’idée de se faire tatouer lui plaise, mais qu’en plus, elle envisage sérieusement la chose puisqu’elle s’inquiète déjà des aspects pratiques. Cependant, ce n’est pas un problème, puisque je sais que notre amie masseuse connaît un homme, dont le métier est d’effectuer ce genre de travail. Il paraît même que c’est un véritable artiste, et qu’il a déjà réalisé de véritables uvres d’art.

Lorsque je l’annonce à ma compagne, elle réplique aussitôt :

Je suis quand même surprise que Dorine ne porte aucun tatouage, surtout si elle a parmi ses relations quelqu’un qui sait les faire.

Ce n’est pas la première fois qu’elle me fait part de son étonnement à ce sujet, et je lui réponds pour la taquiner :

C’est sans doute parce qu’elle est assez belle pour s’en passer.

Sa réaction ne se fait pas attendre, puisqu’elle s’exclame aussitôt en me mettant un petit coup de poing sur l’épaule :

Moi par contre, j’en ai besoin ?!?

J’éclate de rire tandis qu’Alice fulmine, et une fois que j’ai réussi à retrouver mon sérieux, je lui explique :

Mais bien entendu que tu es à mes yeux, la plus belle de toutes. Cependant, j’ai envie que tu portes sur toi quelque chose venant de moi, et que tu ne puisses pas enlever lorsque tu irais te coucher, ou avec du savon sous la douche, quelque chose de plus permanent qu’une alliance et qui nous relierait, l’un à l’autre.

En entendant cela, la colère de mon petit bout de femme se calme, ce qui ne l’empêche pas de me répondre en bougonnant :

Si je comprends bien, tu veux me faire tatouer comme tu le ferais avec une chienne, pour que tout le monde sache que je t’appartiens.

Etant donné que je n’avais pas du tout envisagé les choses sous cet angle, je ne sais plus quoi dire, et c’est elle qui ajoute :

Tu n’es qu’un sale macho, et tu as beaucoup de chance que je t’aime, parce que sinon, je te montrerais de quel bois je me chauffe.

A suivre…

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