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Gros patron chanceux – Chapitre 3

Gros patron chanceux - Chapitre 3



Voila ! La période dessai était finie. Ma secrétaire navait plus aucune obligation sexuelle envers moi. Dommage. Une nouvelle semaine commença et cette fois sans sexe, plutôt déprimant. Seule petite, et trop légère compensation, ma vision depuis mon bureau sur les jolies jambes de Cindy. Ce nétait pas grand-chose mais cétait déjà ça. Elle mavait quand même donné envie de retrouver quelquun et je comptais bien tenter ma chance. Le vendredi Cindy vint me voir. Comme elle savait que je voulais me trouver une femme, elle me donna ladresse dun club de rencontre.

— Tiens, regarde ça.

— Cest quoi ?

— Un club de rencontre, spécialement consacré aux « sugar daddies ».

— Aux quoi ?

— Tu vois ce que cest quune cougar ?

— Oui, Cest une femme mature qui couche avec des petits jeunes.

— Et bien, un Sugar Daddy cest léquivalent masculin.

— Ah ouais ? Ok je ne savais pas. Jirais voir. On sinscrit sur internet visiblement.

— Ils ont aussi un bureau de coordination en ville.

— Merci pour linfo.

— De rien.

Devenir un Sugar daddy. Pourquoi pas après tout. Je suis allé sur internet pour connaitre la signification exacte de cette expression. J’ai trouvé « Papa gâteau » en gros un homme, ayant une situation confortable, dâge plus ou moins avancé ayant une relation amoureuse avec une femme plus ou moins jeune lui assurant ainsi une situation stable. Jimaginais bien que cétait un cercle relativement fermé et surtout discret, et que les hommes et surtout les femmes qui y entraient le faisaient en toute connaissance de cause. Peut être que jy trouverai une charmante compagne pour faire un petit bout de chemin avec moi. Du coup je me suis lancé. Quest ce que jy risquais ? Pas grand-chose. Quand on voit Johnny, Eddy Barclay et plein dautres encore Je pouvais surement faire pareil à mon niveau.

Du coup je me suis inscrit sur le site et me suis présenté à lantenne locale du bureau de coordination pour avoir des infos. En fait leur boulot était de nous mettre en relation selon nos profils et après cétait à nous de jouer. Bien sur on pouvait tenter, par nous même, de contacter une personne hors de nos critères. Et parfois, dans les grandes villes, ils organisaient des soirées où tout ceux qui le voulaient pouvait se rencontrer en ayant prévenu à lavance. Evidement, il ne fallait pas se planter de date. Pourquoi ? Et bien parce quils ne donnaient pas que dans lhétéro. Des soirées de rencontre homo entre jeunes et matures gay étaient aussi organisées. Heureusement je ne me suis pas trompé.

Sur internet javais déjà conversé avec des jeunes filles, mais elles semblaient plus intéressées par mon portefeuille que par moi. Ok je suis chef dentreprise, jai une situation correcte, mais je nétais jamais que le patron dune petite boite locale. En même temps cétait à prévoir. Entre les femmes sérieuses dans leurs démarches, les femmes vénales et les prostituées qui cherchaient à élargir leur clientèle (à défaut dautre chose), on y rencontrait de tout. Donc pour toutes celles qui voulaient vraiment me rencontrer IRL, je leur donnais rendez vous à la prochaine soirée organisée dans ma ville quelques semaines plus tard.

Ça faisait maintenant plusieurs semaines que je discutais avec quelques femmes plus ou moins sérieuses. On avait prévu de se voire à la soirée. Quelques une mintéressaient vraiment. Le soir en question était arrivé et pour loccasion javais fait des efforts et ressorti le costume que je portais lors de lentretien dembauche de ma secrétaire. Javais choisis une chemise claire col déboutonné, et un jean noir sobre.

A mon arrivée dans le club, loué pour loccasion par les organisateurs, on mappose sur la poitrine mon badge avec mon pseudo « Francisco-53 ». Ok ça fait routier cibiste mais jétais en manque dinspiration ce jour là. Et une fois dans la place jessais de retrouver celles qui ont bien voulues se déplacer. La 1ère que jai trouvée était déjà en compagnie dun autre. Il faut dire que cétait une vraie bombe et elle semblait pendue aux lèvres de cet homme stylé dandy italien dans la force de lâge. Ok ça semble raté pour elle. En parlant avec dautres adhérents jen ai croisé une autre. Elle ma clairement fait comprendre que physiquement, je ne lui plaisais pas. Au moins elle avait été franche. Je savais quune autre pouvait venir mais selon le registre elle nétait pas encore arrivée, ou elle avait changé davis. Je suis resté à attendre, à discuter avec dautre, accoudé au bar. Son nom était toujours aux abonnés absents sur le tableau des personnes présentes. Au bout d’un moment Jai commandé un dernier verre et avait décidé de partir en taxi après. Je ne pouvais décemment pas conduire avec ce que javais bu même si je restais lucide. Cest alors que je senti 2 mains se plaquer sur mes yeux accompagné dun « coucou qui est là ? ». Cette voix je la connaissais. Cétait celle de Cindy.

— Bah Cindy, quest ce que tu fous là ?

— Bonjour laccueil.

— Excuses moi, mais tas bien compris ce que je voulais dire.

— Bah comme toi, je suis adhérente. Sauf que moi ça fait presque 1 an.

Cest alors que je vois derrière elle le panneau ou le pseudo de celle que je cherchais était placé dans les personnes présentes. Jallais pouvoir la rencontrer.

— Alors tu as fait des rencontres ?

— Oui mais rien de bien folichon.

— Oh ça va venir. Dis moi tu naurais pas croisé un certains « Francisco-53 » par hasard ? On devait se retrouver ici ce soir.

A ce moment là je regarde son badge et je lis « CC impératrice». Cétait le pseudo que jattendais depuis 2 heures. Et là jai tout compris. CC comme Cindy Chesnay, son nom complet. Elle mavait donné ladresse du site pour me faire comprendre quelle aimait vraiment les hommes murs comme moi. Elle était une Sugar Baby (nom de la jeune femme, compagne du sugar daddy).Comme quoi son intérêt pour moi ces derniers temps nétait par seulement dû quà lobtention du poste de secrétaire. Quand je pense que je voulais partir. Jaurais fait une belle boulette. Du coup on sest assis on a parlé, on a bu durant un bon moment et elle ma confirmé ce que je soupçonnais : comme Je lui plaisais vraiment, elle avait scruté les nouveaux adhérents par leurs pseudos, tachant de me trouver parmi eux et ensuite elle a lancé son entreprise de séduction.

— Je suis ravi de te plaire. Cest toujours flatteur. Mais tu ne me connais pas en privé. Après tout on a fait que senvoyer en lair au boulot.

— Mais je ne demande quà te connaitre mieux. Si ça marche tant mieux sinon tant pis on aura au moins essayé.

— Ce quil y a de bien avec toi cest que tes cash. Jaime ça. Quand tu veux un mec ty va franco.

— Bah oui quest ce que tu veux. Je nai pas envie de passer à coté dune bonne occasion.

— Je sais que je ne respire plus trop le neuf mais de la à me désigner comme une « bonne occasion », Jai limpression dêtre une voiture de location.

— Mais non. Chuis sur que tu mas compris.

— Evidement, je faisais de lhumour.

On na pas arrêté de se chercher, de se tourner autour. On enchaînait les verres, enfin moi plus quelle, jusquà une heure tardive. Ne pouvant pas conduire ni lun ni lautre on a pris un taxi pour rentrer. Durant le trajet, elle minvita à prendre un dernier verre chez elle. Honnêtement, ce nétait pas un verre que je voulais prendre mais jai accepté quand même. Imaginant bien sur quelle voulait, elle aussi autre chose.

Le taxi nous a déposé, on est monté chez elle et à peine la porte était refermée, quelle membrassait puis sest agenouillée pour me faire une gâterie. Ensuite . Je ne men souviens plus. Javais dû tellement picoler que je navais plus aucuns souvenir. Tout ce que je savais cétait que je métais réveillé, dans une chambre qui nétait pas la mienne, tout nu, avec la belle Cindy, elle aussi à poil blottie contre moi. Jétais en train de commencer une relation avec une petite jeune qui navait même pas la moitié de mon âge. Fut un temps ça maurait presque dégoutté. Aujourdhui, avec elle, étant donné ce quon avait déjà fait ces dernier mois, jen étais ravi. Faut dire quelle avait bien préparé son coup. Mais jétais bien content quelle mait manipulé de la sorte. Par contre je men voulais de ne pas me souvenir de notre soirée. Ça devait être sympa. Promis je boirais moins. Il était évident que je tenais moins bien la boisson que dans ma jeunesse.

Durant les semaines suivantes, on se voyait régulièrement, soit chez elle soit chez moi. Ok il nous arrivait de temps en temps de se faire un câlin au boulot mais cétait devenu occasionnel. Cest justement lors dun de ces câlins quon sest fait surprendre par le petit Karim. Ce petit jeune dorigine algérienne, que javais connu dans mon ancienne boite, était devenu un ami et un bosseur hors pair. Cest pour ça que je lavais débauché pour intégrer lentreprise que javais monté. Gilbert approchant inexorablement de la retraite, je pensais sérieusement à lui pour le remplacer.

Un jour, les employés de la boite étaient partis manger tous ensembles à midi. Profitant quon était seuls avec Cindy on sest accordé un gros câlin dans mon bureau. Mais cétait sans compter Karim qui avait oublié son portable sur son plan de travail. Avec Cindy on avait déjà passé le stade des préliminaires et jétais déjà bien actif à lui labourer lentrejambe. Elle, nous pensant seuls ne se gênait pas pour crier son plaisir. On était tellement à ce quon faisait quon navait pas remarqué quil nous avait vu et entendu alors quil ne faisait que passer pour récupérer son téléphone. Gilbert, ayant peur quil ne surprenne quelque chose quil ne devrait pas voir est parti à sa rencontre. Cest un Karim totalement hilare quil retrouva.

— Eh Gilbert tu devineras jamais ce que je viens de voir. Y a François qui est en train de senvoyer la secrétaire. Et il y va de bon cur, ça résonne dans latelier.

— Purée, je lui avais dit de faire attention.

— T . Tu savais ?

— Oui je le savais. Mais François ne veut pas que ça sébruite.

— Ouais bah pour ça va falloir la bâillonner. Parce que je ne sais pas ce quil lui met à la petite mais en tout cas elle couine.

— Ouais bah on verra ça plus tard. Les autres nous attendent au resto. . Et pas un mot aux autres.

Après la pause de midi, tout le monde avait mangé. Le soir Gilbert et Karim sont venus me voir. Cindy et moi étions sur un dossier client.

— François tu te souviens de ce que je tavais dit sur le fait de baisser le son ?

— Euh oui pourquoi ? lui répondis-je un peu gêné avec la présence de Karim.

— Bah parce que daprès ce que Karim a entendu ce midi tu ne mas pas écouté.

Houla ! Je ne my attendais pas. Cest vrai quon était motivé. Pour samuser je lui avais joué le coup du patron « tu baises ou tes viré ». Un fantasme qui mamusait. Et cest vrai quon navait pas pensé à ce que quelquun puisse revenir si tôt.

— Karim maintenant que tes au courant pour nous 2 je peux compter sur ta discrétion ?

— Ne tinquiète pas mon pote. Par contre faut me donner la recette parce que des « Oh oui mon roudoudou prends moi comme un poney » jen ai jamais eu.

— Oui bah ça va ! tu ne vas pas tout déballer non plus. Aller rentres donc chez toi.

Les 2 comparses avaient un rictus nerveux sur les lèvres qui a fini en éclats de rire quand ils ont fermé la porte du bureau nous laissant moi et Linda rouges de honte.

Je sais quon dit souvent « no zob in job » (pas de sexe au boulot). Bah moi jaime bien. Bon par contre on allait devoir vraiment faire attention. Ok cest leuphorie du début de relation, on se laisse aller mais faut pas que ça nous attire des emmerdes.

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