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Histoires d'un mâle alpha – Chapitre 57

Histoires d'un mâle alpha - Chapitre 57



J’ai juste le temps de prendre une douche et Manon arrive chez moi.

Salut ma belle !

Merci pour les cours de ce matin.

De rien, je l’ai fait pour moi. Tu me manquais.

Ah oui ?

Oh oui.

Je lui parle de l’invitation que j’ai faite à Greg. Elle tique un peu, puis je lui explique que je vais inviter sa mère et sa sur aussi. Elle éclate de rire.

Oh merde, le pauvre.

On s’embrasse, je lui fais un café. Je lui explique qu’Anne-Lise m’a trouvé une candidate pour être mon assistante personnelle et soubrette, et que je la vois à 15h.

Convoque-la plus tôt.

Ah oui ?

Oui, que je puisse la croiser avant de repartir.

Ah ah OK.

J’envoie un message à Lucie :

Lucie, on avance notre rendez-vous à 12h !

On commence à se caresser et s’embrasser avec Manon. Mon téléphone sonne.

Avec plaisir. Je me présenterai donc chez vous à midi. Lucie.

On fait l’amour toute la matinée avec Manon. C’est divin. A 11h30, on prend une douche, elle se rhabille. Je me change. Je porte un jean, une chemise blanche cintrée, et suis pieds nus. A midi pile, l’interphone sonne.

Oui ?

C’est Lucie, Monsieur.

J’ouvre, on l’attend dans l’entrée, j’ai le bras autour des épaules de Manon, je la tiens près de moi. Lucie arrive. C’est une superbe eurasienne, 1m65, 58 kilos, et des énormes seins, elle a les cheveux longs, raides, de grands yeux, un large sourire. Elle porte une mini-robe en velours bordeaux, manches longues, très décolletée, moulante et courte, et des escarpins à talons aiguilles noirs, un manteau noir court. Elle avance vers nous.

Lucie ?

Oui Monsieur, enchantée. Merci de me recevoir.

Isaiah, enchanté. Voici Manon, ma copine.

Bonjour Madame, enchantée.

Oh non non, pas de ça avec moi, juste Manon.

Elle sourit :

Bien, alors enchantée Manon.

Manon me regarde, me sourit et m’embrasse. Je lui mets une grosse main au cul juste sous les yeux de Lucie.

A plus tard Isaiah.

Salut ma belle. Je t’appelle.

Je pose mes yeux sur Lucie.

Suis-moi.

On s’installe au salon, moi dans le canapé, elle dans un fauteuil. Elle ôte son manteau. Elle est superbe.

Je te sers un café ? Autre chose ?

Un café, oui, volontiers.

Je la regarde.

La cuisine est derrière moi, la porte à droite.

Elle se lève et s’arrête devant moi :

Bien Monsieur. Vous le prenez comment ?

Noir.

Bien Monsieur. Avec plaisir.

Elle s’éclipse. Je reçois un message de Manon :

Elle est très jolie !

Tu n’es pas jalouse au moins.

Juste ce qu’il faut !

Ah ah, parfait ! Je t’aime.

Lucie revient avec un plateau. Elle le pose sur la table basse, me tend mon café. Je le prends. Elle prend sa tasse et se rassied dans le fauteuil.

Bien. Qu’est-ce qu’Anne-Lise t’a dit ?

Que vous cherchiez une personne de confiance, une assistante personnelle qui fasse également office de soubrette.

C’est ça. Je vais te dire tout ce que j’attends, et tu me diras honnêtement ce que oui ou non tu te sens de faire.

Bien Monsieur.

J’aime beaucoup le vouvoiement, mais appelle-moi Isaiah.

D’accord Isaiah. Merci.

Assistante personnelle, c’est-à-dire gérer mon agenda, mes rendez-vous, mes messages, m’aider dans des recherches, des choses diverses et variées. Et également : courses, ménage, entretien et gestion de la maison, chauffeur, cuisine, lessives, repassage, services éventuellement. Qu’en dis-tu ?

Rien de tout cela ne me pose problème, si ce n’est la cuisine. J’ai des rudiments, mais je ne suis pas vraiment un cordon bleu.

Pas de soucis. Je mange le plus souvent à l’extérieur ou commande à livrer ou emporter.

Je me ferai donc un plaisir de passer les commandes et d’aller les chercher bien sûr.

Parfait.

Anne-Lise m’a dit que tu es de nature docile, explique-moi.

J’aime me sentir sous l’emprise d’un homme mais je vais essayer de l’expliquer clairement : que cela se fasse naturellement. Je ne suis pas soumise avec tout le monde, bien au contraire, j’ai du caractère. Mais je cherche un homme qui ait une emprise naturelle sur moi. J’étais escort, elle vous l’a dit, je n’ai jamais couché avec aucun client. J’avais un copain durant ces années-là, et je viens de le larguer. Il me mangeait dans la main. Je ne cherche pas un mari mais à m’épanouir dans une relation réciproque. Quand Anne-Lise m’a parlé de vous, j’ai frémi. Et j’ai insisté pour qu’elle me fasse vous rencontrer.

Des tabous et limites ?

Les trucs crades et la violence physique.

Je ne donne pas là-dedans, je n’en ai pas besoin.

Oui, j’imagine.

Tu habites loin ?

À 5 minutes à pieds.

C’est vrai ?

Oui Isaiah.

Et tu es célibataire donc ?

Oui Isaiah, et sans enfant. Mes parents sont d’ici et mes amis aussi. Je suis quasiment toujours là. Et disponible.

Parfait. Anne-Lise t’a dit pour les conditions ?

Oui Isaiah. Vous paieriez mon loyer et me verseriez un SMIC.

C’est ça. Ça te convient ?

Tout à fait oui.

Sachant que cela ne comprend pas des séances shopping. J’adore faire du shopping, et si tu es à mon service, j’attends évidemment de toi que tu sois irréprochable sur ton apparence.

Bien Isaiah. Avec plaisir. Sachez juste que j’ai un dressing entier de tenues, chaussures et lingerie.

Et j’en suis ravi. Si tu es généralement habillée comme aujourd’hui, c’est parfait !

Cela vous plaît ?

Il faudrait être difficile.

Elle baisse les yeux et rougit.

Que penses-tu de moi Lucie ?

Elle relève la tête et me regarde.

Vous êtes beau. Charismatique. Anne-Lise m’a dit que vous aviez un corps de dieu mais elle était encore loin de la vérité, de ce que je peux deviner. J’imagine que les gens se retournent sur vous quand vous entrez dans une pièce et qu’ils vous suivent les yeux fermés.

Définis-moi en un mot.

Puis-je en avoir deux Isaiah ?

Tu peux.

Alpha et puissant.

Lève-toi.

Elle se lève.

Approche.

Elle vient vers le canapé, s’arrête devant moi. Sa poitrine est vraiment imposante, elle m’excite. Elle est jambes nues et a de très belles jambes. Ses mains sont jolies et très bien manucurées.

Si je te donnais un contrat à signer là, tu le signerais ?

Avec un grand sourire Isaiah.

Tourne-toi. Lentement.

Elle tourne sur elle-même. Elle a un cul parfaitement rebondi.

Reste de dos comme ça.

Bien Isaiah.

Tu te sens comment, là ?

Troublée Isaiah.

Penche-toi en avant.

Elle le fait, sa robe remonte, j’aperçois son string tellement la robe est courte.

Et là ?

À votre merci.

Et tu aimes ?

J’adore Isaiah.

Bien, redresse-toi.

Elle le fait.

Tourne-toi.

Elle me refait face.

Tu as l’air d’avoir une très belle poitrine Lucie.

Merci Isaiah.

Par simple curiosité, c’est du combien ?

100f.

Mmmmmm superbe.

Merci Isaiah.

Remonte ta robe sur tes hanches.

Elle le fait, dévoilant un micro string noir. Il ne cache pas grand-chose de sa chatte bien épilée.

Tourne-toi. Lentement.

Elle le fait, elle a vraiment un cul incroyable.

As-tu envie d’être à mon service ?

Franchement ?

Toujours.

Oui Isaiah. J’en meurs d’envie.

Tu es certaine ?

Oh oui !

Je te plais ?

Beaucoup oui, Isaiah.

Es-tu prête à m’être entièrement dévouée ?

J’ai le sentiment de déjà l’être Isaiah.

Vraiment ?

Vraiment. J’attends ce rendez-vous depuis deux jours, j’en tremble d’envie, et quand je vous ai vu, j’ai fondu, immédiatement.

Tu peux commencer quand ?

Maintenant.

Une chose : tu dois être honnête avec moi tout le temps, et moi de même. Nous n’avons aucune raison de nous mentir, on ne se doit rien l’un à l’autre.

Bien Isaiah.

Demain matin, tu te mettras en recherche d’un avocat pour moi, j’en ai besoin d’un. Et on lui fera rédiger notre contrat.

Avec plaisir Isaiah.

En attendant, j’ai faim. Et l’appartement a besoin d’un brin de ménage. Tu ne crois pas ?

Tout à fait Monsieur !

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