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Incapable de la satisfaire – Chapitre 1

Incapable de la satisfaire - Chapitre 1



Jai laissé tomber ma femme pour Bénédicte, une femme plus jeune. Une femme très marrante, dun physique un peu atypique, très mince et fine, peu de fesses et peu de seins, mais avec un je ne sais quoi qui me rendait fou. Elle venait de quitter son mari. Elle avait reçu une éducation très catho, et nétait pas du tout du genre à provoquer les hommes. A 38 ans, je nétais que le deuxième homme de sa vie.

Au début, tout se passa bien. Elle appréciait, je crois, les attentions que je lui témoignais. Tout cela était nouveau pour elle. Même physiquement, malgré la différence dâge (jai 50 ans) et mon manque de sportivité, je trouvais cela très bien.

Très rapidement cependant, il est apparu quelle sénervait souvent sur moi. Nos disputes étaient très fréquentes, et pour tout dire, incompréhensibles pour moi. Nous nous réconcilions toujours et elle disait maimer, mais le lendemain, cétait reparti, elle claquait la porte de mon appart et rentrait chez elle. Jétais prêt à nimporte quoi pour la garder, mais je nidentifiais pas ce qui nallait pas. Je finis par me rendre compte quelle attendait autre chose, sexuellement. Elle mavoua quelle éprouvait du plaisir, mais pas à la hauteur de ce quelle recherchait. Elle sétait toujours cachée à elle-même (à cause de son éducation catho), ce besoin de sexe quelle éprouvait. Elle me disait que cela ne pourrait pas continuer, plus jallais vieillir, plus le problème allait être aigu, dautre part, elle navait pas envie de me quitter, mais elle pensait que cela se produirait immanquablement un jour.

Jétais désespéré, et ne savais que faire. Au bout dune de nos nombreuses ruptures, qui avait duré plus longtemps que dhabitude, je finis par lui proposer honteusement de voir un autre homme. Elle me répondit avec sévérité que cela, elle ne laccepterait jamais, et quelle me quitterait le jour où elle se donnait à un autre. Une autre dispute éclata, et elle finit par ne plus me voir. Je traînais souvent dans son quartier et je remarquais très vite quune voiture noire était garée devant chez elle. Je vis un jour sortir un grand type, de son âge environ, crâne rasé et mâchoire carrée. Cétait donc son nouvel amant.

En lui téléphonant, elle mavoua que cétait un ancien collègue, qui lui tournait déjà autour quand elle était mariée. Je lui demandais comment ça se passait avec lui, et elle me dit avec cruauté que le sexe était extra, et quil la faisait jouir comme elle navait jamais connu cela. Cependant, elle mavoua quelle regrettait ma gentillesse, ma conversation plus intellectuelle, et un certain train de vie que je lui procurais.

Cela me trotta dans la tête pendant quelques jours et je finis par revenir à la charge avec mon offre. Bénédicte mis du temps à accepter, mais finalement, un beau jour elle débarqua à lappart avec deux valises et sinstalla comme si de rien nétait. Nous connûmes de bons moments ensemble pendant près dune semaine. Le week-end, elle séclipsait le samedi soir et ne revint que le dimanche en fin de matinée, toute langoureuse. Elle ne mempêcha pas de lui faire lamour. Le week-end suivant, cela recommença, et ainsi de suite toutes les semaines, où elle s’éclipsait une ou deux nuits ou soirées. Je ne pouvais mempêcher dêtre excité en la voyant se préparer pour ses rencontres avec Laurent, maquillage, bas noirs avec porte-jarretelles, nuisettes de soie noire. Elle mavait garanti que Laurent ne sortait quavec elle et quils avaient fait un dépistage sida.

Une nuit, alors quelle était rentrée vers trois heures du matin, elle vint se coucher sans se déshabiller entièrement ni se doucher. Elle était donc allongée à côté de moi portant lodeur de lhomme qui venait de la prendre, et dans la tenue sexy quelle avait revêtue pour lui, pas pour moi.

Je sentais lexcitation monter et moi et je commençai à la caresser. Elle répondait mollement à mes caresses et me dit quelle était fatiguée, et que de toutes façons, je ne pourrais pas la faire jouir comme Laurent lavait fait. Son mépris mexcitait encore plus, et, comme dans un rêve, je me sentis descendre le long de son corps et je commençai à lui lécher le sexe. Elle avait dû se laver en quittant Laurent, mais il me semblait tout de même, en la léchant avec application, que je récoltait un peu de la semence de son amant. Elle avait gémi pendant mes caresse, et lorsque je terminais mon travail, je lentendis dire dans un couinement « et en plus , il aime ça, le cocu ».

Javais mis le doigt (si lon peut dire) dans un engrenage fatal.

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