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La bourgeoise et le marabout – Chapitre 9

La bourgeoise et le marabout - Chapitre 9



Deux semaines se sont déjà écoulées depuis que Monsieur Coulibadou est venu me prendre au lit chez moi et j’ai de nouveau rendez-vous avec lui aujourd’hui. Pendant tout ce temps, je me suis essentiellement consacrée à mon mari François, certainement parce que je culpabilise encore suite à mon infidélité passagère et exceptionnelle avec mon marabout et son assistant.

Comme il fait relativement beau sur Paris, je pars un peu en avance de chez moi et me promène boulevard de Clichy. Je m’aperçois que ce n’est finalement pas si désagréable que cela de faire du lèche-vitrines dans ce quartier. Comme c’est très touristique, je me mêle à la foule de badauds qui déambule du Moulin Rouge jusqu’à La Cigale. Je flâne tranquillement, m’arrêtant parfois pour admirer ici une tenue sexy très coquine et là une paire d’escarpins aux talons démesurés. Alors que je passe devant la boutique de Monsieur Robert, ce dernier m’aperçoit de son comptoir et sort devant sa porte pour me saluer avec un grand sourire :

— Bonjour Madame de Saint Jouy. Je suis ravi de voir que vous êtes de nouveau de passage dans le quartier. J’espère que vous allez bien.

Nous papotons quelques minutes devant sa boutique comme si nous nous connaissions de longue date. Il me demande si je souhaite entrer pour voir ses nouveautés ; je lui réponds que je n’ai pas le temps mais que je serai ravie de repasser un autre jour. Il me tend sa carte professionnelle en me disant de ne pas hésiter à lui téléphoner avant car il lui arrive de confier sa boutique à un ami lorsqu’il doit s’absenter pour affaires. Je lui souris en répondant :

— Merci pour la carte Monsieur Robert. Soyez certain que je ne manquerai pas de vous solliciter si je recherche quelque chose de précis.

J’arrive chez mon marabout juste à l’heure, j’entre et m’installe dans la salle d’attente où une autre femme patiente déjà. Au bout de quelques instants, Monsieur Coulibadou sort de son bureau avec un patient qu’il raccompagne jusqu’à la porte puis se dirige vers nous. S’adressant à moi, il me dit :

— Bonjour Madame de Saint Jouy, veuillez me suivre s’il vous plaît.

Puis, se tournant vers l’autre femme, il ajoute :

— Je reviens dans un instant, je n’en ai que pour quelques minutes avec Madame.

Je suis un peu surprise et plutôt déçue car j’espérais une belle et longue consultation mais je veille à ne pas montrer ma déception. A peine suis-je installée en face de lui dans son bureau qu’il me dit :

— Ne craignez rien Hélène, nous allons bien poursuivre votre thérapie aujourd’hui mais cette consultation va prendre une forme un peu particulière. Veuillez me suivre s’il vous plaît.

Il se lève et m’invite à le suivre vers la porte qui mène à la pièce au grand lit et aux miroirs où lui et son assistant Ahmed m’ont longuement fait jouir dans l’obscurité lors d’un rendez-vous précédent.

Il ouvre la porte et s’efface devant moi pour que j’y entre avant lui. A peine ai-je franchi le seuil que je découvre quatre hommes bien installés dans les fauteuils qui entourent le lit. Ils sont tous en djellaba et doivent avoir entre quarante et cinquante ans, ils présentent bien et se lèvent tous lorsque je pénètre dans la pièce suivie de Monsieur Coulibadou. Ce dernier prend alors la parole :

— Messieurs, comme je vous l’ai précisé tout à l’heure en vous recevant, Madame est l’une de mes patientes. Après une longue période d’inactivité, elle retrouve goût au plaisir sexuel avec son mari mais elle a encore besoin de découvrir sa vraie nature car elle a souffert d’une éducation bien trop stricte pendant de très nombreuses années. Je vais sortir de cette pièce car j’ai une autre patiente qui m’attend. En vous quittant, je vais éteindre la lumière et laisser simplement une bougie comme éclairage. Madame s’étendra sur le lit et s’offrira à vos caresses ; c’est elle qui décidera de ce qu’elle vous donne et vous devrez respecter les consignes d’hygiène que je vous ai déjà données.

Puis il se dirige vers la porte, plonge la pièce dans la pénombre et m’abandonne à mon sort.

Je m’avance vers le lit et m’y allonge ; mon cur bat la chamade, de peur mais aussi d’excitation. Rien ne se passe pendant quelques minutes qui me semblent une éternité puis je devine un homme qui s’assied près de moi. Ses mains se font douces sur mes chevilles et commencent à me retirer mes chaussures avant de me masser délicatement les pieds. Puis voilà que l’on me caresse le visage, les cheveux et tout le reste du corps par-dessus mes vêtements. Je me laisse aller mais, par réflexe, je ferme les yeux même si la pièce est dans la pénombre. Je devine ensuite que l’on est en train de défaire les boutons de mon chemisier ainsi que la fermeture de ma jupe. Sans brusquerie, des mains me décollent du lit tandis que d’autres retirent mes vêtements. Je suis en soutien-gorge, string et bas ; totalement offerte à ces quatre inconnus qui doivent certainement veiller à ne pas me brusquer conformément aux directives de mon marabout.

En plus des mains qui se promènent partout sur mon corps, je suis maintenant livrée à quatre bouches gourmandes qui m’embrassent les pieds, les jambes, les seins et le ventre. L’un d’eux doit certainement être plus audacieux que les autres car je frémis au contact d’une bouche sur le fin tissu de mon string à la hauteur de mon sexe. Puis en voilà un autre qui pose ses lèvres sur les miennes et sa langue cherche la mienne. Je m’abandonne de plus en plus tellement je sens le plaisir qui s’empare de moi. Avec douceur, on me fait mettre sur le ventre et on me retire en même temps toute ma lingerie. On me répand un liquide gras sur le dos, les fesses et les jambes ; je devine au parfum qu’il s’agit d’huile essentielle. Puis voilà toutes ces mains qui me triturent, me malaxent, me pétrissent et me massent de la nuque jusqu’à la pointe des pieds. La sensation est divine et je me laisse aller, maintenant bien détendue et prête à m’abandonner entièrement.

Les mains me soulèvent de nouveau et me redéposent sur le lit, je suis maintenant allongée sur le dos. Mes seins, mon ventre, mes jambes et mes bras sont l’objet de toutes les attentions de la part de mes quatre masseurs. Je me décide enfin à ouvrir les yeux et, dans la pénombre, je vois que mes dévoués inconnus se sont mis à l’aise et exhibent tous quatre une belle queue fièrement dressée. Mes mains s’emparent des deux sexes les plus près et, comme s’ils n’attendaient que ce signal, les quatre bustes se penchent vers moi et me voilà l’objet de leurs bouches gourmandes. Ils explorent la moindre parcelle de mon corps et je frémis chaque fois qu’une bouche s’attarde un peu longuement sur un sein, mon pubis ou ma nuque. Les voici maintenant qui cherchent à bien m’exciter pour me rendre prête à tout car l’un est allongé entre mes jambes et me dévore délicatement la chatte en utilisant à merveille la pointe de sa langue. Un autre m’embrasse avec passion et frénésie tandis que les deux autres me mordillent délicatement la pointe des seins en me cajolant les fesses.

Mon corps atteint son point d’ébullition et ma chatte son point de fusion. A mon comportement et peut-être à mon parfum, les quatre hommes comprennent que je suis à point et qu’il est maintenant temps pour eux de prendre réellement part à cet instant de volupté et de luxure. Je ne sais nullement comment ils se sont réparti les rôles mais un gland pointe déjà à l’entrée de ma chatte ; un second vient se glisser dans ma bouche. On me prend avec lenteur, je suce avec gourmandise tandis que l’on continue à émoustiller mes tétons.

Mes yeux, comme tous mes sens, sont maintenant grands ouverts et je peux parfaitement voir ceux qui sont en train de si bien s’occuper de moi. Ce sont de solides gaillards, un peu typé, mais très courtois et très attentif à ne pas me brusquer. Je suis maintenant si chaude et si bien excitée que je décide de prendre un peu l’initiative. Je me mets à quatre pattes en levrette sur le lit. J’ondule de la croupe et je passe ma langue sur mes lèvres ; ils ont vite compris le message ! L’un d’eux vient se positionner derrière moi et c’est sa langue qui s’intéresse au sillon de mes fesses. Un autre réussit à glisser sa tête sous mon ventre et voilà que sa langue agile s’active sur mon bouton d’amour déjà bien gonflé. Les deux autres sont à genoux sur le lit devant moi et ma bouche va d’un sexe à l’autre. On me dévore tandis que je suce, on m’explore tandis que je m’applique. Puis celui qui est dans mon dos se positionne bien contre moi et s’introduit lentement entre mes fesses. Le second réussit à s’allonger sous moi et sa queue investit ma chatte.

Cela dure de longues minutes puis c’est au tour des deux que je suce de prendre place dans mes deux orifices déjà bien ouverts. Ceux qui viennent de me prendre sont de chaque côté de moi et se masturbent d’une main tout en me caressant les seins de l’autre. Une main parfois s’aventure jusqu’à mon pubis et se joint aux mouvements de la queue qui me besogne la chatte.

J’ai joui de nombreuses fois lorsque mes complices me font remettre sur le dos, bien allongée sur le lit qui me sert d’autel aux plaisirs. Ils m’entourent tous les quatre de près et se masturbent frénétiquement. Je me caresse les seins et la chatte, enivrée encore de ces fougueuses étreintes. Ils jouissent presque au même instant et me voilà recouverte de leur semence ; j’en ai sur le visage, les seins et le ventre. Ils se collent encore un peu plus à moi et, de leur gland, m’étalent bien leur sperme comme si c’était une crème pour la peau. C’est ce moment que choisit maître Coulibadou pour revenir dans la pièce. Il remercie les quatre hommes pour leur participation à cette thérapie et m’invite à revenir à son bureau une fois que j’ai remis mes vêtements. Je ne me suis pas nettoyée et ma lingerie, bien imbibée de la semence de mes quatre amants, colle à ma peau. Cela m’excite d’être encore imprégnée de leur masculine jouissance mais, pour éviter toute question de François ce soir, je devrais vite me doucher en rentrant à la maison.

Avant de me raccompagner jusqu’à la porte de son cabinet, mon marabout me remet un flacon de son précieux médicament.

— Hélène, n’abusez pas de ce médicament car je vais être absent trois semaines, je dois en effet rentrer au pays pour régler certaines affaires. Voici le numéro de portable d’Ahmed, vous pouvez le contacter si nécessaire. J’ai toute confiance en lui. Pendant mon absence, poursuivez le travail sur vous en veillant à bien répondre aux attentes de votre mari. Tentez parfois de le surprendre en osant le premier pas. Je vous mettrai un message lorsque je serai de retour et nous ferons alors le point de ces trois semaines.

Je le quitte en me disant que les semaines à venir allaient être longues mais peut-être est-ce une épreuve que maître Coulibadou souhaite m’imposer pour voir comment je vais me comporter sans lui.

Une fois rentrée à l’appartement, je prends vite une douche pour effacer les traces de ces instants d’égarement et d’abandon total à ces quatre mâles. Le jet d’eau sur mon pubis me procure de douces sensations et je ferme les yeux en pensant à ces sexes bandés tendus vers moi. Je me caresse et soudain François est là, nu sous la douche près de moi.

— Alors ma chérie, tu te fais du bien en pensant à moi ?

— Je rentre de chez ma gynéco et j’ai eu chaud dans les transports en commun.

Il se colle à mon dos, je me cambre en lui tendant ma croupe, sa queue pénètre ma chatte.

— Mais tu es déjà bien ouverte ma belle.

— Elle m’a ausculté avec un spéculum vraiment de belle taille, bien grand pour mon intimité.

— C’est ce qui t’a donc si excitée jolie coquine ! Ma queue va te sembler bien trop petite maintenant. Je ne savais pas que tu étais si réceptive aux gros engins, c’est bon à savoir.

— J’avoue que ce n’est pas désagréable de se sentir si bien remplie. Mais je pense qu’il ne faut pas que cela devienne une habitude sinon ce n’est plus une surprise.

Il accélère ses mouvements et se répand en moi en ajoutant :

— Oui, tu as raison, il ne faut pas abuser. Mais de temps en temps, cela peut être intéressant. Je vais y réfléchir

Et il m’embrasse longuement sur la bouche avec un petit sourire très lubrique…..

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