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La Mère de Philippe – Chapitre 1

La Mère de Philippe - Chapitre 1



Où lon retrouve, Annie, sa sur Sylviane, son père Lucien, son copain Philippe et tous leurs amis : Michel, Isabelle, Joseph, Martine et François (Voir les épisodes précédents : « LE MAUVAIS GARÇON », « LUCIEN », « PHILIPPE »)

LA SURPRISE DE PHILIPPE

Ce sont les vacances. Annie a réussi son bac. Avec son copain Philippe, ils vivent dans le petit logement que leur a laissé Lucien.

La jeune fille fait le ménage vêtue dun seul foulard qui protège ses cheveux. Philippe entre dans la pièce et la regarde attendri passer un chiffon à poussière sur la table.

— Habille toi ma chérie.

Annie le regarde étonnée.

— Cest toi qui me le demande?

— Oui, nous sortons.

— Excuse moi, je ne remarquais pas que tu étais habillé. Où allons nous?

— Tu te souviens? Je tai promis une surprise.

— Ah Ah oui! Quest ce que cest?

— Nous allons à Roissy accueillir ma mère à laéroport.

— Ta mère vient? De Nouvelle Calédonie? Taurais pu me prévenir!

— Je voulais te faire la surprise. Habille toi sil te plaît, il est temps de partir.

Annie est perturbée. Quest ce que cette arrivée imprévue va changer? Pourront ils continuer à vivre ensemble? Sa mère nexigera-t-elle pas que son fils la rejoigne? Ou bien elle simposera dans le petit appartement? Néanmoins, elle tient à faire bonne impression et shabille avec soin. Un chemisier sage à col Claudine, une jupe fleurie pas trop courte, des ballerines aux pieds. Dans le RER qui les conduit à laéroport, Philippe élude les questions sur lendroit où sa mère compte vivre.

— Je nen sais rien, je tassure.

— Elle va venir chez nous?

— Cela métonnerait, sourit il. Elle arrive avec mon frère et ma plus jeune sur. Tu nous vois à cinq dans notre petit appartement?

— Alors, où ils logeront?

— Aucune idée, mais je connais ma mère, je suis sûr quelle a tout prévu.

— Dis Tu iras tinstaller avec eux?

— Pourquoi, tu veux plus de moi?

— Oh si! Mais

— Ne ten fais pas, nous continuerons à vivre ensemble.

— Euh Quest ce quelle pensera de moi?

— Tu te fais des idées pour rien, la rassure-t-il, tu verras, tu aimeras ma mère comme moi. Cest une femme extraordinaire.

Un silence. Annie regarde défiler les pavillons de banlieue par la vitre sale.

— Et ton père? Tu men parles jamais.

— Il est mort.

— Excuse moi je ne voulais pas te faire de la peine.

— Oh! Il y a plus de quinze ans, Nicole venait tout juste de naître et javais juste quatre ans. Je men souviens pas.

— Ta mère vous a élevés seule?

— Oui, elle est très courageuse.

Ils restent silencieux le reste du trajet.

— Maman, Maman! Nous sommes là!

Philippe fait de grands gestes à une femme élégante et deux adolescents qui leur sourient. Annie est étonnée de la jeunesse de la mère de Philippe. Que sa mère à elle paraîtrait vieille en comparaison!

Madame Lafleur, savance portant deux valises. Philippe se précipite pour lembrasser. Il embrasse aussi sa sur et son frère qui regardent Annie avec curiosité.

— Maman, je te présente Annie dont je tai souvent parlé dans mes lettres.

— Bonjour madame, dit celle-ci. Avez vous fait bon voyage?

— Pas madame! Chloé, je vous Zut! Tes la petite amie de mon fils, il y a pas de raison que je te vouvoie! Et toi aussi dis moi tu, ça me fera plaisir.

— Comme vous euh comme tu veux euh Chloé.

— A la bonne heure! Embrasse moi! Et voici Lucas, mon cadet et Nicole ma petite dernière.

Le garçon et la fille tendent la joue à Annie. Une gêne sinstalle entre eux.

— Comment va Sylvie? Cest ma grande sur qui est mariée, explique-t-il à Annie, elle est restée à Nouméa.

— Très bien. Elle tembrasse elle aussi et regrette de ne pouvoir venir avec son bébé. Bon, vous avez tous les bagages les enfants?

— Oui maman.

— Très bien. Philippe, où se trouvent les bureaux de location de véhicule? Ah je vois!

Chloé se dirige dun pas assuré vers le comptoir Avis. Une employée examine le papier que madame Lafleur lui tend, tapote sur un clavier et sort une chemise dun classeur. Chloé signe des documents et revient vers les jeunes gens munie dune pochette et dun trousseau de clés.

— Prenez un chariot et suivez moi au parking de locations.

Un chariot est insuffisant. Il en faut deux poussés par Philippe et Lucas pour transporter les nombreuses valises. Chloé sarrête devant une Renault Espace quelle ouvre à distance.

— Entassez les bagages à larrière! Philippe monte avec moi devant, tu me guideras. Jespère que tu men veux pas de te lemprunter, sourit elle à Annie.

— Pas du tout.

— Il doit y avoir une carte dans le vide poche, continue Chloé. Indique moi le chemin pour aller à Orry-la-ville, Philippe.

— Ta voiture est équipée du GPS. Donne moi ladresse où tu veux te rendre.

Philippe allume lordinateur de bord. Il tape les informations dictées par Chloé.

— Bon, maman en sortant du parking tu prends la direction de lautoroute

Lucas et Nicole regardent le paysage. Cest la première fois quils viennent en métropole. La circulation et surtout le nombre de poids lourds les étonnent. Chloé stoppe devant un bureau dagent immobilier.

— Attendez moi une minute.

Philippe se tourne vers son frère et sa sur.

— Alors pas trop fatigués du voyage?

— Non, ça va, réplique le garçon.

— Jai pas compris pourquoi maman vous avait amené avec elle. Vous navez pas vacances vous.

— Euh si. Elle nous a inscrit Nicole et moi dans des écoles locales.

— Oh! Vous quittez La Nouvelle Calédonie?

— Ils quittent quoi? demande Chloé qui sinstalle au volant.

— Tu viens vivre en France?

— En métropole tu veux dire? Oui, Il ny a pas là bas de lycée professionnel pour ton frère. Et ta sur qui veut faire des études dinfirmière aura plus de chances ici.

— Alors cest un vrai déménagement. Où sont tes autres affaires

— Nous navons pas besoin de beaucoup de choses Ah! Cest ici. Tiens Philippe, demande-t-elle en lui tendant un trousseau de clé, ouvre le portail sil te plaît.

Le jeune homme sexécute. La voiture entre dans un parc. Ils découvrent au détour du chemin une grande bâtisse élégante.

— Oh! Comment tas déniché cette location depuis Nouméa?

— Je ne lai pas loué.

— Oh! Tu las achetée? Ça a sûrement coûté une fortune.

Annie approuve. Une aussi grande maison dans un parc magnifique ça doit valoir un paquet deuros!

— Même pas, samuse Chloé. Pour tout te dire, cette maison mappartient par héritage. Je la gardais en prévision dun retour. Jusquici je la mettais en location.

Elle stoppe lEspace devant le perron.

— Voilà! Vous êtes chez vous les enfants, rentrez les bagages!

Philippe et Annie aident les adolescents à transporter les valises dans le hall. Le sol est couvert de carreaux de faïence multicolores. Un escalier monumental conduit au premier niveau.

— Nicole et Lucas, les chambres sont à létage. Prenez celle que vous voulez sauf la première à gauche sur le palier, cest la mienne.

Les deux jeunes prennent leur valise et font la course.

— Toi aussi Philippe, choisis en une Non, non, je te lenlève pas, sourit elle devant la mine déconfite dAnnie. Cest pour vous deux, vous aurez besoin de vous reposer lorsque vous viendrez nous rendre visite. Vous pouvez monter, jai du travail ici. Sil vous plaît, déposez mes affaires dans ma chambre.

Il y a six portes à létage. Philippe ouvre la première. Annie et lui y déposent les bagages de sa mère. Le couple sort sur le palier.

— Oh! Il y a une piscine! sécrie la voix de Nicole derrière la seconde porte, venez voir!

Philippe ouvre la dernière porte de ce coté de la maison. Il sort avec Annie sur le balcon où il retrouve sa sur. Ils dominent un bassin de quinze mètres environ rempli deau bleutée. Entre la piscine et la maison une terrasse dallée de marbre. Au delà de la pelouse, un rideau darbre protège des propriétés voisines. Les bruits de la circulation sont couverts par le gazouillis des oiseaux. Lucas les rejoint. Il est vexé davoir choisi une pièce qui donne sur la façade.

— Je change de chambre, moi aussi je veux la vue sur la piscine.

— Pas question, déclare Philippe. Bon, daccord, tu pourras lutiliser mais seulement quand on ne sera pas là.

— Les enfants! crie Chloé qui sort sur la terrasse. Ah! Vous êtes là! Cest lheure de mettre la table!

Ils dévalent en trombe les marches. Annie regarde Chloé étonnée. Comment a-t-elle pu faire à manger aussi vite? La jeune femme lui glisse à loreille en souriant:

— Une femme de ménage est passée avant notre arrivée. Elle nous aidera pour lentretien.

Ses enfants ne se posent pas de question. Ils ont lhabitude que tout tourne rond dans la maison! Ils se passent les assiettes et les couverts. La table est mise sur la terrasse à lombre dun auvent.

— Merci. Allez vous préparer, on mange tout de suite.

Se préparer? Que cela signifie-t-il? Annie reste immobile. Philippe retourne sur ses pas et lentraîne à létage.

— Viens!

— Déshabillons nous, dit il, joignant le geste à la parole, arrivé dans leur chambre.

— Mais mais

— Oui, nous vivons en permanence nus dans la maison.

— Même en hiver?

— Euh peut-être quà ce moment là il faudra apporter quelques modifications, sourit il. Allez! Du courage!

Ils sortent sur le palier. Nicole et Lucas les rejoignent, tout à fait à laise. Chloé, qui sest dévêtue les attend.

— Merci Annie. Je vois que Philippe ta instruite sur nos coutumes.

La jeune fille est intimidée. Elle a honte de sa peau blafarde devant le bronzage uniforme et sans trace de Chloé et Nicole. Heureusement que Philippe est aussi blanc quelle. Elle ne peut sempêcher dadmirer le corps de sa elle allait penser belle-mère, ce quelle nest pas pas encore. La poitrine ferme na pas pâti des quatre maternités et le ventre presque plat ferait pâlir de jalousie maintes adolescentes. De son coté Lucas la détaille sans se cacher. Elle fronce les sourcils puis se calme. Puisquil la regarde pourquoi se gênerait elle? Elle lorgne sur le sexe du garçon qui pend sagement entre ses jambes. Son Philippe est mieux doté juge-t-elle! Elle se retourne sur Nicole qui ne fait pas attention à elle. La jeune adolescente est charmante avec sa petite poitrine et ses hanches étroites et le duvet brun qui voile son sexe. Une vraie poupée qui doit être douce à caresser.

Pendant le repas, Chloé interroge Philippe sur sa vie à Paris. Elle fait rougir Annie avec des allusions transparentes aux performances sexuelle de son fils. Ni Nicole ni Lucas ne semblent choqués. Une fois le dessert achevé, les deux plus jeunes bâillent.

— Oui, déclare leur mère, allez faire la sieste. Vous aussi, lance-t-elle à ladresse de Philippe et Annie.

— Mais, il nous faut partir.

— Plus tard Annie, plus tard. Laisse moi jouir de la présence de mon fils, il y a si longtemps que nous nous étions vus. Quand tu te seras un peu euh reposé, tu me rejoins dans ma chambre fiston, nous avons à parler.

Annie rougit, lhésitation de Chloé est révélatrice. Le clin dil quelle leur adresse aussi! Philippe, pas démonté pour autant, entraîne Annie vers létage, une main sur les fesses.

— Tu fermes pas la porte?

— Personne nous dérangera.

Il lenlace, cherche ses lèvres. Annie résiste pas longtemps. La verge qui se développe contre la cuisse lui ôte toute velléité de rébellion. Elle empoigne la tige et décalotte le gland.

— Aah!

Il la pousse sur le lit et sagenouille entre ses jambes.

— Aah!

Il trouve le clitoris quil samuse à suçoter.

— Aah!

La caresse est trop bonne. Elle le tire par les cheveux.

— Aïe!

— Viens!

Il obéit et lempale dans un gémissement commun

Annie se réveille en sursaut. Elle est seule dans la chambre. Combien de temps sest elle assoupie? Des éclats de voix et des clapotis parviennent par la fenêtre. Elle se penche à la rambarde. Lucas et Nicole sont dans la piscine, enlacés. La jeune fille monte et descend en sappuyant dune main à lépaule du garçon et de lautre à léchelle. Annie rougit, le frère et la sur! Comme Martine et François! Elle quitte précipitamment le balcon, heureusement, ils ne lont pas vue. Elle descendra dans quelques minutes, le temps quils terminent. Où est Philippe? Peut être chez sa mère qui voulait lui parler. Des halètements laccueillent sur le palier. La porte de la chambre de Chloé est grande ouverte. Le spectacle cloue Annie sur le seuil. La mère de Philippe à cheval sur son fils sen donne à cur joie.

— Entre Aah! entre Annie, dit elle à la jeune fille dont elle a deviné la présence Aah! Tu vois, je suis Aah! heureuse davoir Aah! retrouvé mon fils Aah! Il me manquait tu sais Aah! Approche toi Aah! plus près.

— Oui ma Han! chérie, viens Han! à coté de nous Han! invite Philippe.

(A suivre)

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