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La pêche aux moules – Chapitre 1

La pêche aux moules - Chapitre 1



Mes parents avaient rassemblés leurs économies pour nous offrir des vacances, à ma sour et à moi. Enfin, on allait voir la mer. Nous avons pris l’avion pour Lanzarote, une charmante petite île des Canaries. Le climat était superbe, notre bungalow très confortable, bref, j’étais aux anges.

Rapidement, je me suis rendu compte que j’avais un rythme assez différent de celui du reste de ma famille. En effet, mes parents et ma sour dormaient beaucoup et n’allaient à la plage que l’après-midi, après avoir paressé toute la matinée. Moi, je voulais profiter à fond de ce séjour. Un matin, exaspéré par l’immobilisme et les ronflements familiaux, je réveillai mon père.

— Écoute papa, ça me fait chier de roupiller ici toute la matinée. Je vais chercher des coquillages. Où puis-je aller ?

Entre deux grognements, mon père articula :

— Ah mais quelle bonne idée fiston. Essaie d’aller derrière la grande colline qui se trouve dans la direction opposée de celle de l’hôtel. Derrière, il doit y avoir peu de monde, contrairement à la grande plage. Avec un peu de chance, tu trouveras un coin sauvage.

— Ok, répondis-je. Comme ça tu sais où je suis.

— Zzzz ronflronfl zzzz ! Ouais ouais, et ramène-nous des moules, si tu peux.

Je partis en pensant que s’il voulait des moules, il n’avait qu’à lever son gros derrière. Mon butin, j’allais le garder. Je pris donc un seau avec moi.

Je parvins donc à l’endroit conseillé assez rapidement et contournai cette espèce de grande colline de sable. Derrière, je trouvai une petite crique sympa. Mon père était peut-être trop paresseux pour lever son cul, mais il avait du flair, je ne pouvais que le reconnaître. Je me mis donc à m’emparer de coquillages et de crustacés dans cet endroit calme et sympa. Comme ma banlieue lilloise me semblait loin !

Au bout d’un petit moment, j’entendis des bruits. Comme un brouhaha étouffé. J’identifiai rapidement son origine. Un bosquet à l’extrémité de la crique. Je m’y aventurai prudemment. Il me fallut gravir une pente de sable pour y parvenir. J’entendis à nouveau le bruit. Il venait d’un peu plus loin en réalité. Je compris qu’il y avait une autre crique. Il me suffisait de traverser le bosquet pour la voir. C’est ce que je fis et la scène que je découvris me laissa stupéfait.

Toute une troupe de nudistes avait peuplé la crique. Une dizaine de couples était là. Tout le monde était complètement nu. C’était incroyable. Je n’en croyais simplement pas mes yeux. Il y avait tout aussi bien des jeunes que des vieux. Ils étaient tranquillement étendus au soleil et, fort heureusement, personne ne m’avait vu. Je décidai de rester là un moment pour les observer.

Les silhouettes étaient parfois amusantes. Il y avait, par exemple, un vieux bonhomme au gros ventre avec son petit machin minuscule qui lui pendait entre les jambes. Celle qui devait être sa femme aurait mieux fait, à mon avis, de rester habillée. Mais elle était encore chaude, comme je pus le remarquer rapidement. Elle glissa sa main vers la queue du mec et se mit à la lui caresser. «Franchement, pensai-je, elle ne manque pas de culot.» En effet, j’étais convaincu que les nudistes se contentaient d’aimer être nus, mais que ça n’en faisait pas des gens plus portés sur la chose que les autres. Soit je m’étais trompé, soit j’étais tombé sur un groupe un peu particulier.

La vieille continua un moment à caresser la queue de son gros mec, avant de finalement l’empoigner vigoureusement.

«Nooooooon !?! me dis-je. C’est incroyable.» Elle le branlait, on ne pouvait pas dire autrement. Elle le branlait comme une vieille folle avec toute son énergie. Et les autres ne réagissaient pas. Certains les regardaient simplement de temps en temps, de façon discrète. J’étais halluciné, et ce n’était que le début. Pendant que le gros mec restait couché, presque amorphe, sa nana s’excita de plus en plus. Elle lui grimpa dessus, fesses du côté de sa bouche, et se mit à le sucer. C’était un rêve, ou bien un cauchemar ! J’étais en train de mater une fellation de retraités. Et je restais le regard fixé là-dessus. Je ne parvenais pas à m’en détourner.

Étais-je donc la seule personne ici à voir ce triste spectacle ? Les autres couples n’en avaient strictement rien à battre. Il y avait juste deux jeunes qui s’embrassaient discrètement, mais c’était tout. Alors je regardai à nouveaux les vieux en train de faire leurs cochonneries. La bonne femme s’excitait. Elle pompait la queue du mec en rythme et lui secouait la base de la verge avec sa main droite. Je ne voyais pas la face du vieux car il était maintenant étouffé par les fesses tombantes de sa partenaire. J’espérais qu’il allait avoir la vie sauve. Ce fut le cas, car il éjacula rapidement. La vieille, plutôt que d’avaler le sperme (un minimum de pudeur, que diable !), sortit la queue de sa bouche et je pus voir les derniers jets de liquide se projeter sur son visage, sur les joues, le nez et autour de la bouche. La vieille eut un grand sourire que je pouvais parfaitement distinguer grâce à sa tonne de rouge à lèvres, et elle s’essuya avec son linge. Ensuite, elle se leva et alla se baigner dans la mer, tout cela dans l’indifférence générale. J’étais en fait, le seul spectateur intéressé.

Je compris tardivement que j’étais tombé sur un groupe d’obésédés du cul qui se réunissaient ici pour mêler plage et sexe tranquillement. J’étais convaincu que si je restais, je verrais d’autres scènes similaires, mais celle que je venais de voir m’avait coupé l’appétit. J’eus néanmoins le courage de ramener mon butin au bungalow. Le chemin du retour fut long et difficile. Dans ma tête, malgré mon dégoût, mêlé, certes, à un certain intérêt, j’imaginais des gros plans de la femme expérimentée qui se fourrait la queue âgée au milieu de sa tonne de rouge à lèvres. Pendant quelques secondes, j’étais jaloux, moi qui ne m’étais encore jamais fait sucer par personne, mais rapidement, je me rappelais de qui je venais de voir en train de faire ça, et j’oubliais mon fantasme.

-T’as l’air bien pâle fiston, me dit mon père à mon retour. Tu es blanc comme un linge.

Je lui répondis la première bêtise qui me vint à l’esprit :

-Sans doute l’odeur des moules qui m’est montée à la tête.

Mon père, se disant sans doute que je devenais vraiment impertinent et peu respectueux, soupira et se remit à lire son journal. Et le lendemain, je retournai à la crique, où je vis cette fois-ci un jeune couple se livrer à des ébats super chauds, tout en me branlant à l’abri du bosquet.

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