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L'aventure d'un soir entre autres – Chapitre 2

L'aventure d'un soir entre autres - Chapitre 2



Je me sens vivre une soirée des plus troublantes et des plus frustrantes…

Je repense à ce sein que je n’aurais pas dû voir ! Son galbe doux, sa peau ambrée contrastée par cette aréole sombre… je m’imagine tendrement passer mes doigts dessus ; juste l’effleurer pour l’entendre soupirer d’aise. Approcher mes lèvres de cette peau que j’imagine douce et sucrée au parfum d’exotique, voire tropicale. Je suis tiré de ma rêverie par une envie toute naturelle. Je commence à avoir trop bu et les besoins se font pressants. Je prends le couloir pour me diriger vers la salle de bain et pousse la porte derrière moi avant de me libérer la vessie. Juste lorsque je me dis en finissant que j’aurais pu fermer la porte pour ne pas être dérangé, quelqu’un entre.

Oups ! Désolé… oh, mais c’est toi, ça va alors.

Et Élise ferme la porte et pousse le verrou. Le temps de m’essuyer et de tirer la chasse et je vois Élise retrousser sa jupe, retirer son tanga blanc en dentelle et se diriger vers la baignoire.

Ses petites fesses nues m’ont toujours fait de l’effet, j’essaye de me contrôler :

Mais qu’est-ce que tu fous ?

Oh ça va, on se connaît !

Pas tant que ça apparemment ! Tu sais bien que j’aime pas ça !

T’es sûr ? Je te trouve un peu trop ferme pour ça.

Et si je fais ça ? Elle fait glisser son top, libérant ses seins magnifiques.

Autant le trip uro, ce n’est pas ma came, mais Élise la jupe retroussée et le top soulignant sa poitrine, j’ai du mal à résister, encore plus dans la salle de bain. Et ça se voit. Elle s’approche en tenant sa jupe d’une main et du bout des doigts caresse doucement ma verge qui se gonfle au contact. Elle trace un petit cercle sur le gland et puis parcourt la hampe délicieusement. Elle s’approche encore plus, glissant mon membre contre son ventre puis soupire avant de le lover entre ses cuisses. Elle m’enlace, je la prends dans mes bras, sa poitrine se gonfle, ses mamelons durcissent contre moi et elle se frotte doucement contre mon sexe. Je sens l’humidité du sien qui augmente, et ses soupirs se fondent en gémissements.

Ce n’est pas bien, on est plus ensemble.

Hum… euh… euh… oui ! En plus, je crois que tu étais là pour une autre envie.

Oui, pars s’il te plaît avant que ce soit trop dur… S’il te plaît !

Je me rhabille, elle s’assoit et je m’échappe vite, en refermant bien la porte.

§§§

À peine sorti, j’entre à peine dans le salon et… MAX ! Il n’a pas bu de la soirée, donc on peut toujours rêver de le voir tomber mort torché, et en plus, même sobre, il saoule. À présent, il souhaite que nous évoquions la cérémonie de mariage parfaite qu’il aurait voulu avoir avec son ex-copine. Pendant trente minutes, je digresse sur le sujet. Je ne peux pas lui faire le coup des W. C., j’en sors. J’en viens à lui demander :

Tu fumes ? Rooooh non ! Ce n’est pas bon pour ma santé, j’ai…

Je suis désolé, mais là, faut absolument que j’aille m’en griller une ou je vais TUER quelqu’un !

Et me voilà obligé de me réfugier sur le pas de la porte d’entrée avec les fumeurs alors que je ne fume pas ! Au moins, je suis au frais. Au bout de quelques minutes, je rentre en évitant précautionneusement max. Je recroise Julie en grande discussion avec une copine de ma sur. Très joyeuse, elle semble sereine, voire épanouie. Au passage, elle m’attrape le bras, et avec une petite moue boudeuse :

Tu peux aller me chercher un verre de cocktail, s’il te plaît ? ponctuant sa requête d’un baiser sur la joue. Je comprends que ce soir, elle se lâche un peu et qu’elle est un peu grisée. En chemin, Nathalie (puisque c’est son prénom) me coupe la route en donnant un gentil coup d’épaule pour aller aider Aurélie qui semble très joyeuse dans la cuisine. J’aperçois Élise sur la piste, se trémoussant voluptueusement. Je reviens avec le verre quand en repassant devant la cuisine.

Non, je te jure après tout ce que j’ai fait pour lui ! Non, mais regarde.

Je passe la tête par la porte en reconnaissant la voix d’Aurélie. Je la retrouve la robe retroussée jusqu’à la poitrine, sa culotte sur les chevilles, en train de trémousser son superbe cul nu devant une natte faussement concentrée. Zébré de marques rouges, traitement d’un martinet, je suppose…

Et avant que je n’ai pu le réaliser, elle se retourne et montre son minou couronné d’un cur châtain court velu. Elle m’aperçoit et remonte encore sa robe en prenant soin de soulever son soutien-gorge. Deux beaux pomelos clairs nacrés couronnés de rose parme relevés par des tétons sombres et tendus, me semble-t-il. Un ventre plat qu’elle entretient guide le regard vers un trésor des plus doux, duveteux et appétissant. Faisant mine de s’adresser à natte en me fixant :

Ca te plaît pas à toi ?

Je sors rapidement, un peu trop content de ce que je viens de voir. En tout cas, Aurélie semble avoir bien commencé la soirée. Je retrouve Julie qui prend son verre et se dirige vers la terrasse, me signifiant de la suivre. Assis dans une chaise chacun, nous contemplons les étoiles.

Pourquoi j’attire les mecs bizarres ?

Je ne sais comment le prendre. Et bizarre comment ?

Regarde ce soir ! Je me sens enfin bien, libre de m’amuser, de relâcher la pression. Et voilà qu’il y ce mec qui… pfffttt ! En faisant un mouvement de déchéance molle avec les mains.

Ce mec ? Dis-je en fermant les yeux avec compassion. Et de quoi avez-vous parlé ?

Des chevaux et de leur cavalier ! De son ex et de ses manières cavalières avec elle…

Toi tu as discuté avec max ! Alors pour ce soir, tu n’y es pour rien. Les autres, je ne les connais pas.

Bah je n’ai jamais été malheureuse, mais…

Mais ?

J’étais bien, on faisait nos petites vies à deux. Les études ou le boulot, la bouffe, les sorties, de temps en temps une petite baise…

Une petite baise ?

Oh ça va ! Ne fais pas ton farouche. Ça fait dix ans qu’on se connaît et on a vu ce que donnaient les soirées pendant nos études. Ne me fais pas croire que tu me penses encore vierge.

Non effectivement ! C’est juste drôle de t’entendre le dire. Je dirais que c’est même agréable de te voir aussi spontanée.

Voilà ce qui me manque dans ma vie ! La spontanéité ! Me sentir désirée, être prise contre porte d’église en plein voyage touristique, faire l’amour avec un inconnu…

Ça, ce sont des fantasmes. Doit-on réellement les réaliser ?

Une occasion de sentir un homme de m’aimer fougueusement, passionnément.

Les occasions qui ne se présentent pas ? Ou que l’on ose pas prendre…

Pourquoi tu ne m’as jamais embrassée pendant une soirée ? Toi ou un autre. Noyée dans la fête et l’alcool, prise sauvagement sans savoir si c’était le rêve ou la réalité.

Parce que je ne voulais pas être l’homme d’un soir entre tes bras ou que je te laisse m’oublier aussi facilement !

Elle se lève et vient devant moi. Lorsque je commence à me relever, elle me plaque contre la chaise et applique ma tête contre son ventre en passant sa main dans mes cheveux. Ne sachant où mettre les mains, je ceinture ses jambes doucement. Je les sens se tendre puis se relâcher. J’ai entre les bras son corps si désiré, si disponible. Je sens son ventre contre ma joue, ses mains sur ma tête. Elle a une odeur légèrement florale, voire fruitée, qui me donne envie de la croquer.

« chuut »

Elle se retourne, s’assoie sur mes genoux, se plaque contre moi me forçant la tenir par la taille mon bras droit effleurant sa poitrine. Elle pose ses mains sur les miennes et se penche à mon oreille.

« écoute !»

Pendant quelques secondes, je ne comprends rien ! Puis un petit bruit humide me parvient de la gauche, suivi d’un deuxième et d’un troisième. Un soupir léger, un quantième baiser, Julie retient son souffle, je sens sa main se crisper sur mon bras. Un bruit de tissu se froissant, une fermeture éclair s’ouvre, un tissu tombe, ma partenaire a la respiration qui saccélère. Un râle se fait entendre et c’est le frottement de deux corps qui s’anime. Ma demoiselle me fait resserrer mon étreinte, frottant doucement ses seins contre mon bras au rythme de sa respiration. Chaque mouvement que nous devinons du couple s’accompagne d’un roulement de hanche de Julie. Heureusement dans cette position mon érection est contenue mais je doute qu’elle ne sente pas les tensions qu’elle provoque avec ses fesses. Puis dans un soupir heureux, elle relâche son étreinte, se lève en murmurant un « merci » à mon oreille et repart dans un « youhou » tonitruant sur la piste de danse. Et me voilà, encore seul, pris d’un certain désarroi. Je ne suis toujours pas bien sûr d’aimer cette soirée.

§§§

Quelque temps plus tard, je vois que Nathalie est en grande discussion avec Max. Lâchement, je la laisse se débrouiller avec lui, me cachant derrière l’hypothétique illusion qu’ils sont peut-être de grands amis et qu’ils s’adorent. Je m’engouffre dans la cuisine, allant généreusement m’offrir un peu d’eau pour me désaltérer. Surgit alors Nathalie :

Non, mais quelle crampe ce mec !

Ah, donc ce n’est pas un de tes amis.

Mon Dieu non ! Une torture…

C’est l’effet max, au fait, moi c’est Antoine, le frère.

Nathalie, une copine d’étude.

Donc Aurélie ne t’a pas parlé de lui ?

Si, mais je crois pas que l’on puisse le décrire correctement. Si tu savais ce qu’il m’a raconté.

Oh non ! J’ai eu ma dose. Épargne-moi comme j’ai la bonté de le faire pour toi.

Ça ne pourra pas être pire que moi !

Tu veux parier ?

Attention, je suis joueuse et j’aime gagner.

Cest ce que j’ai cru observer, mais tu es trop prude et sage pour ça.

Je ne parierai pas là-dessus si j’étais toi.

Et quel serait l’enjeu ?

Une demi-journée où tu serais rien qu’à moi et tout ce que tu veux de raisonnable si je perds.

Je suis un homme, la patience n’est pas mon fort et tu m’as déjà offert beaucoup ce soir.

Alors, disons que tu auras le droit à l’intégrale, mais pas de sexe ce soir.

Uniquement si c’est moi qui les retire et si je peux prendre mon temps !

N’ayant pas prévu que j’avais rencontré Max par trois fois ce soir, elle dut s’avouer vaincue. Je lui propose donc de se diriger vers la chambre d’ami au bout du couloir, nous aurons moins de risque d’être dérangés. Je la fais entrer et referme derrière moi.

Je m’approche et elle réalise qu’elle est assez menue face à moi. Son regard se trouble et elle perd un peu en assurance. Je pose ma main sur ses cheveux, parcours doucement sa joue, son menton, sa gorge et me dirige vers ses épaules en glissant sur le haut de son torse. Sa respiration se fait haletante, et je vois ses tétons se durcir sous le débardeur. Je fais glisser le tissu de ses épaules, le vêtement choyant lentement. Je l’aide en parcourant son corps et en écartant le tissu. Ses seins sont parfaits pour sa silhouette ; de belles pommes denses aux aréoles brunes et aux petits tétons tendus comme des crayons. J’en profite pour prendre les deux fruits dans la paume et pince doucement les excroissances entre mes doigts. Elle se pince les lèvres et me vrille du regard, ses pupilles se dilatent. Enfin, le débardeur est à ses pieds. Lentement, mes mains caressent son ventre, arrivent à la jupe et se dirigent vers la fermeture éclair sur le côté gauche.

Tandis que je l’ouvre tranquillement, je pose mes lèvres à la naissance de ses seins pour goûter sa peau et sentir le parfum de son excitation. Retenant des doigts sa jupe, mes doigts glissent sur ses fesses et sa petite culotte noire ornée de tout petits oiseaux blancs. Ma bouche descend entre ses merveilles féminines, du bout de la langue, je goûte son ventre, son nombril, et m’arrête au bord de son unique sous-vêtement, me retrouvant à genoux devant le renflement de son pubis. Mes mains se reposent sur ses fesses et passent sous le tissu pour le faire passer sous les globes, et reviennent en avant de part et d’autre de son sexe dont je sens l’humidité. Je découvre lentement un duvet sombre en ticket de métro, surmontant des lèvres bien formées et gonflant de plaisir. Je lui retire sa culotte et la glisse dans ma poche arrière. Griffe doucement son ventre, ses cuisses et ses fesses, baise son ventre, l’aine droite puis la gauche en soufflant doucement en passant de l’une à l’autre.

Elle frémit, je pose mes lèvres sur son pubis et glisse timidement ma langue à leur commissure pour la goûter. Je commence à descendre, écartant très légèrement ses jumelles gonflées de plaisir. Dans un souffle presque inaudible, haletant et désorienté, je l’entends dire :

Stop, s’il te plaît !

Je crois que ce soir, je fais tout sauf ce qu’il me plaît… je me lève, la regarde ; elle a le regard brouillé et un sourire de petite fille contente. Je me retourne, me dirige vers la porte. J’ouvre doucement le porte, vérifie que personne n’est dans le couloir et sors. Au moment de passer le pas, je sens une main attraper ma poche arrière.

Je te reprends ça, je vais en avoir besoin pour cacher l’inondation !.

Je retourne à la soirée comme si de rien n’était, toujours plus tendu.

§§§

La population se clairsème et il est deux heures du matin passé. Depuis la terrasse, je me repense à cette soirée. Plus les heures passaient et plus j’étais frustré. Aurélie qui me saute dans les bras en voyant son cadeau, Élise qui m’enlace de temps en temps, Nathalie lascive qui veut danser ou Julie m’agrippant quand Max approche trop. Perdu dans mes pensées, je me dis que je ne vais pas tarder à rentrer, j’essaye de repérer une de mes déesses de la soirée, que je n’en ai vu aucune depuis un moment. J’ai envie de m’en aller avec le parfum enivrant d’une de ces demoiselles pour me consoler dans mon grand lit froid cette nuit. Aucune n’est visible !

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