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Le calvaire d'une jeune fille – Chapitre 2

Le calvaire d'une jeune fille - Chapitre 2



Préface.

Pour cette fois, l’histoire que je vais vous conter est une histoire vraie vécue par une correspondante qui m’a demandé de remanier le texte brut qu’elle m’envoie.

Je ne ferai que le minimum de retouches sur son texte. Je ne sais pas si sa malheureuse aventure sera autorisée à être diffusé sur ce site mais je l’espère pour mettre en garde toutes les jeunes filles et les femmes sur les hommes qui ne respectent pas leur compagne.

Il y aura moins de sexe, pas de fantasme mais la vérité crue.

Je lui laisse la parole.

Quelques mots de Kris, (bien sûr les prénoms ne sont pas les bons).

Je sais que cette histoire n’est pas plaisante à lire et encore moins, de l’avoir vécue.

J’essaye au mieux de me reconstruite et mon nouveau compagnon y contribue chaque jour.

C’est pourquoi je veux que mon histoire soit publiée. Si, elle est vraie. OK, le site n’est pas le plus « approprié » mais j’ai besoin de laisser une preuve écrite de mon expérience et peut-être, faire prendre conscience à certains que votre voisin n’est peut-être pas la personne que vous croyez.

On s’est rencontrés à l’âge de 17 ans, on est sortis ensemble quand j’avais 18 ans mais mon histoire « horrible » a duré un an et demi.

Sachez que tout ce vous lisez est la vérité, tout est peut être surréaliste et pourtant…

Le début de la chute.

Le lendemain, on passa la matinée à se balader en petite tenue. On prit notre petit-déjeuner devant la télé mais dans nos têtes, tout ce qu’on désirait c’était recommencer.

Aussitôt dit, aussitôt à l’action, on se retrouvait de nouveau en tenue d’Adam et Ève sur son lit. On se bouffait chacun le sexe de l’autre comme si c’était notre repas.

On faisait l’amour avec passion et sensualité, c’était différent de la première fois certes mais je prenais mon pied tout comme lui.

Bref, comme tout couple lambda, il me présenta à sa famille et inversement, on sortait ensemble dans des restaurants, on voyait des amis dans des bars ou des parcs, on faisait l’amour souvent…

Il était d’une gentillesse absolue, attentionné, doux, généreux, souriant mais ça, c’était une supercherie de sa part, une facette de son côté obscur.

Après l’obtention de notre bac, on devait logiquement poursuivre nos études. Je me dirigeai sur un BTS et lui s’orienta vers une école pour être infirmier.

On avait une libido assez prononcée lors de nos premiers mois, parce qu’on se découvrait sexuellement (pas lui, il n’était pas puceau)… sauf qu’il fallait retourner à la réalité. On avait un peu délaissé nos études et il fallait se remettre sur le droit chemin.

On se vit de moins en moins car je m’étais focalisé sur mes premiers examens qui allaient tomber et quant à lui, il allait commencer ses premiers stages en tant qu’infirmier.

Les premiers signes sont venus justement pendant qu’il était en stage. Fatigué de grosses journées, il voulait non-stop qu’on se voie et me chauffait beaucoup par SMS du style :

« J’ai envie de toi » « Tu me manques, je veux qu’on se voie » « je suis en manque de ton corps et de tes seins, bébé ».

Sauf que moi, je n’avais pas une libido aussi débridée que lui. Oui, je l’aimais mais je trouvais qu’on faisait assez souvent l’amour pour un couple. Des fois, je refusais son offre et il commençait à s’énerver (toujours pas SMS)

Un soir, alors que je l’avais refoulé sexuellement, j’attendais chez lui pour qu’on discute de tout et de rien. Il devait rentrer juste avant de passer à table. Ne le voyant pas arriver, inquiète, je commençais à envoyer des SMS et à l’appeler pour prendre des nouvelles.

Pas de réponse de sa part, je me dis que je ne devais pas m’inquiéter pour rien et qu’il avait dû faire des heures supp. Je mangeais donc avec son demi-frère et sa petite sur ce soir-là. Son papa et sa belle-mère n’étaient pas là.

Le dîner avalé, je m’occupai de la petite (elle avait six ans), lui fis prendre sa douche et allai la coucher avec une histoire. Le demi-frère s’enferma dans la chambre car il était assez grand.

En attendant Axel, je me mis en pyjama avec un bouquin et une tisane.

Vers minuit passé, j’entendis enfin la porte de l’entrée s’ouvrir. Quelle ne fut pas ma surprise quand je vis Axel complètement ivre et titubant à moitié. Il sentait l’alcool à des kilomètres et ses vêtements puaient la clope.

— Salut chérie, je suis rentré ! Cria-t-il dans la pièce.

— Chut ! Arrête ! Claire (sa demi-sur) est en train de dormir, j’ai pas envie que tu la réveilles.

— Tais-toi et viens me faire un bisou.

On s’embrassa mais c’était la première fois que je le trouvais repoussant. L’odeur était nauséabonde…

— Est-ce que tu as faim ? Je t’ai laissé une assiette de côté au cas où…

— NON, j’ai pas faim et en plus, ça a l’air dégueulasse !

— Baisse d’un ton stp, tu es saoul. Va prendre une douche et mets-toi au lit.

Il beugla d’un NOOON, j’ai pas envie !

— Arrête Axel, je te jure, tu vas réveiller la petite. Il y a ton frère aussi…

— Je m’en bats les couilles ! Me répondit-il. D’abord c’est pas mon frère ni ma sur ces petits pédés. C’est la salope qui sert de vide couille à mon père (…)

Outrée par ses propos, je voulus lui mettre une baffe mais je me dis que c’était l’alcool qui parlait pour lui.

— Écoute Axel, je vais me coucher. Dès que tu seras calmé, tu viendras me rejoindre.

Je partis en direction de sa chambre quand il m’attrapa par le bras en me sortant un

— Hop hop hop attends, j’ai envie d’un truc !

— De quoi ? T’as faim finalement ? Tu veux que je te réchauffe ton plat ?

— Ouais, je vais te bouffer la chatte !

— Arrête Axel, t’es bourré. Tu tiendras pas et j’ai pas envie en plus ce soir, je suis fatiguée. Demain, j’ai école et toi, tu as ton stage. Viens dormir.

La seule réponse que j’ai eue, c’est qu’il avait sorti son pénis flasque de son pantalon et commençait à agiter l’engin.

— On n’a pas baisé depuis des jours, j’ai les couilles pleines et tu vas me les vider salope !

— STOP Axel, fais pas le con !

— Arrête de faire la sainte-nitouche et suce ma bite !

Il me serrait très fort le poignet et j’avais de plus en plus mal. Il lâcha sa main qui tenait sa bite pour venir l’appuyer sur mon coup pour me faire descendre jusqu’à sa verge.

— J’ai dit NON ! (A ce moment à, j’avais peur de lui)

C’est là qu’il lâcha mon cou et me mit une baffe. C’était la première fois qu’il me baffait et j’étais loin d’imaginer que ça ne serait pas la dernière.

Un mélange de peur, de colère et de frustration se mélangea dans ma tête. De toutes mes forces, je le poussai et avec l’aide de l’alcool, il tomba en arrière. Je me précipitai vers sa chambre et me jetai sur mon lit.

Je versai quelques larmes, je ne voulais pas le voir et j’avais peur qu’il vienne me faire du mal s’il me rejoignait. Par chance, il finit sa nuit affalé sur le canapé. Quant à moi, c’est dans la peur, la colère et l’incompréhension que je finis par mendormir.

A son réveil, il s’excusa pour son comportement odieux qu’il avait eu et les propos qu’il avait tenus.

Heureuse qu’il reconnaisse ses torts, je lui pardonnai en toute logique.

On prit notre petit-déjeuner ensemble et on partit chacun de son côté.

Le soir même, pour se faire pardonner, il avait fait le dîner pour toute la famille. Malgré cet écart de conduite d’hier soir, c’était un chic type.

Après avoir bien dîné, on se faufila dans sa chambre pour se faire des câlins. Quelques minutes et des bisous plus tard, on se retrouva nus pour une bonne partie de jambes en l’air. Axel était heureux de pouvoir retrouver ce qui lui manquait…

Pour couvrir nos cris, on mettait de la musique via une enceinte, c’était également un signe pour les autres membres de la famille qu’ils ne devaient pas nous déranger.

On commençait à faire l’amour sans préservatif, je commençais à prendre la pilule.

Monsieur était ravi car pour lui, il y a beaucoup plus de sensations et que rien ne devrait se mettre à travers nous, pas même un bout de latex.

De plus, « ça lui cassait les couilles » d’éjaculer dans le préservatif, il préférait larguer la sauce sur mon corps.

De mon côté, j’étais mal à l’aise qu’on le fasse sans, en cas d’un accident ou pire, d’une maladie…

Hormis ce fait, je lui demandais de pas éjaculer dans ma bouche car ça me dégoûtait ni dans mon vagin par une peur irraisonnée.

Quelques va-et-vient plus tard, il éjaculait copieusement au niveau de mon bas-ventre. Je nettoyais vite fait avec des mouchoirs en papier.

On prit une douche et on tomba dans les bras de Morphée.

Quelques jours après cet incident, pensant que c’était du passé, il retomba sans l’excès d’alcool. Cette fois-ci sans violence ni demande sexuelle de sa part.

Encore une fois, je lui pardonnai.

Cela recommençait de plus en plus souvent malheureusement. Ses parents ne disaient rien de tout cela, trouvant qu’il ne faisait de mal à personne et que c’est normal de picoler à cet âge-là, etc…

A l’aube de notre première année de relation et à l’approche de mes 19 ans, il m’emmena au restaurant, m’offrit une bague et des fleurs. C’était charmant de sa part.

Pendant notre dîner, il voulut fêter ça avec une bouteille de champagne et il commença à se servir.

Ne buvant pas d’alcool (et il le savait), je refusai sa proposition et il s’énerva :

— Allez, bois quoi ! Fais pas chier Kriss, c’est pour nos un an.

— Tu sais très bien que je ne bois pas d’alcool, pourquoi tu commandes ?

— M’emmerde pas !

Il prit ma coupe et la vida ainsi que la sienne. Il siffla facilement les trois-quarts de la bouteille ce soir-là.

Nous rentrâmes chez moi à pied. Fatiguée et repue de ce dîner, je décidai d’aller vite me coucher. Pendant mon brossage de dents, il se mit derrière moi et il commença à me toucher les fesses. Voyant où il voulait en venir, je le repoussai gentiment.

— Non, pas ce soir, je n’ai pas envie. Je suis fatiguée, demain pourquoi pas.

— Allez, stp quoi, je bande à mort, j’ai envie de te la mettre… dans le cul !

Jamais il n’avait essayé la sodomie et je ne voulais pas.

— C’est mort, mon coco. On en a déjà parlé de ça et c’est pas possible. Écoute, je suis fatiguée, laisse-moi tranquille maintenant !

— Ah non non ! J’ai payé une Blinde ce putain de resto. Maintenant c’est toi qui vas déguster.

— T’as encore trop bu, Axel. Fais pas le con, il y a ma mère dans le salon.

— On s’en fout de ta mère, elle va t’entendre couiner. Elle va vite comprendre que sa fille c’est une salope !

Là, c’était le mot de trop. Il est allé beaucoup trop loin dans ses propos. D’une nature calme, je lui dis que je ne voulais plus le voir et qu’il avait gâché notre soirée.

— Sors de ma chambre, j’ai plus envie de te voir. On se verra demain si l’humeur m’en dit !

— Allez pardonne moi, excuse-moi, je suis con.

— C’est trop tard, va-ten dessoûler ailleurs !

Énervé et violent, il me mit une baffe et je tombai par terre. Il claqua la porte pour éviter que ma mère nous entende. A ce moment précis, je ne le reconnaissais plus. Ce n’était plus l’homme que j’aimais.

Il me releva en me tirant par les cheveux.

— Arrête Axel, ça fait mal !

— Je m’en bats les couilles, tu vas me vider les couilles sinon j’te frappe encore !

Il me balança la tête en arrière sur un meuble de la salle de bain et il commença à enlever son pantalon et son caleçon.

— Regarde comment ma bite est dure, tu peux pas me laisser dans cet état-là, maintenant ouvre en grand la bouche !

Ne répondant pas à sa demande, je voyais dans ses yeux de la haine, de la colère et la puissance du dominant.

Il me frappa dans le ventre pour me faire comprendre qui était le patron. Son coup de poing m’avait fait très mal, j’étais recroquevillée en position ftale dans un coin de la salle de bain.

Je voulais fuir et crier mais j’avais trop peur qu’il continue à me faire du mal, mes jambes étaient prises de tremblements.

— Je t’ai à peine touchée. Fais pas la chochotte.

Il essaya de faire pénétrer sa bite dans ma bouche mais je ne desserrai pas les dents. Même si j’avais peur qu’il me frappe de nouveau, je ne voulais pas lui céder.

Axel me pinça le nez pour qu’à un moment donné, j’ouvre la bouche pour respirer.

Par manque d’oxygène, je commençai à ouvrir la bouche. Il y introduisit sa queue. Encore une fois, ne voulant pas lui donner satisfaction, je lui mordis la bite.

Il me mit un revers de baffe pour l’avoir blessé. Je commençai à saigner du nez. A ses yeux, je n’étais rien qu’un vide couilles…

— OK, tant pis, tu l’auras voulu !

Il me mit de nouveau plusieurs baffes et me tapa une deuxième fois dans le ventre mais cette fois-ci avec son pied.

— Fallait pas mordre ! T’es vraiment trop conne ! T’avais qu’à me sucer et tu serais pas dans cet état !

Ma seule réponse était un silence de ma part. Je faisais la morte pour qu’il arrête cette violence.

Il partit de la salle de bain en ricanant, ma mère n’avait rien entendu de tout ça (Chance ou malheur, je ne saurais dire…)

Je me relevai après qu’il soit parti, j’avais très mal au ventre et mon visage était souillé par le sang de mon nez. Rien de méchant au niveau de mon visage, juste une couleur vive au niveau de mes joues. J’arrêtai le saignement avec du coton puis je commençai à me déshabiller pour voir les séquelles de cette nuit.

Hormis mon ventre, ça allait pour tout le reste.

Choqué est terrifiée, je n’osai même pas en parler. Quelle honte si on venait à le savoir… J’avais l’impression que si j’en parlais à ma mère, je la tuerais.

C’est à moitié dans la peur et la douleur que je me couchai et ce fut l’une de mes pires nuits.

A mon réveil, la douleur s’était estompée mais cela avait fait place à un bleu au niveau de mon ventre. Je pris mon petit-déjeuner avec ma mère dans un silence d’église, pourvu qu’elle n’ait rien entendu pensais-je.

La seule chose qu’elle m’ait dite c’est « Bonjour, bien dormi ? »

— Oui, excellent mentis-je

Ahhh, maman, si tu savais…

Pendant mes cours, Axel me harcelait de SMS et d’appels pour se faire pardonner encore une fois. Il s’excusait, qu’il était trop con, que l’alcool avait parlé pour lui, qu’il m’aimait, que jamais ça se reproduirait…

Eh bien, encore une fois, je lui pardonnai. Quelle erreur de ma part…

A suivre…

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