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Le dressage – Chapitre 2

Le dressage - Chapitre 2



La situation était embarrassante, je me trouvais chez une femme que je ne connaissais pas, entièrement nu avec une érection qui ne cessait de croître. Dans quelle situation métais-je fourré ?

— Pardonnez-moi Madame, je pensais que lhomme qui ma ouvert allait mapporter une tenue plus décente.

— Tu es très bien comme cela. Cest moi qui choisis les tenues de mon personnel. Noublie jamais que tu me dois une obéissance absolue, sans quoi tes aveux signés iraient directement chez le commissaire de police qui est un ami intime.

— Je noublierais pas Madame.

— Sultan !

Lhomme qui mavait reçu apparu et se mit à genoux devant Emma Dachossois. Il portait un collier de cuir noir que je navais pas remarqué tout à lheure.

— Je te présente mon chien, Sultan. Tu lui devras obéissance comme à moi-même.

— Mais en quoi consiste cet emploi que vous mavez promis ?

— Silence ! Tu ne parleras que lorsque tu y seras autorisé. Je dispose de tes aveux signés et dune vidéo où on te voit nu en érection. Tu ne voudrais pas que tout ceci soit rendu public ? Que dirait ta famille ? Que penseraient tes voisins ? Quelle opinion tes amis auraient-ils de toi ?

— Je vous obéirais Madame, ainsi quà Sultan.

Mon érection sétait dissipée et javais mis mon orgueil de côté. Ma chef de service avait bien fait le tour de ma personnalité en mobservant lorsque jétais dans son bureau. Mon côté réservé et peu sûr de moi était une faille dans laquelle elle sétait engouffrée pour faire de moi son serviteur. Elle sétait certainement renseignée et savait que je vivais seul sans aucune attache dans la région.

— Je tai choisis un prénom ridicule. A partir de maintenant tu tappelles Barnabé et tu vouvoies toutes les personnes auxquelles tu tadresses.

Je comprenais mieux le prénom Barnabé inscrit sur mon vestiaire. Devrais-je le partager avec une certaine Sonia ? A en juger par le nombre de vestiaires étiquetés, il semblerait que Madame ait un véritable cheptel à sa disposition.

— Pourquoi mest-il permit de voir des poils sur ton corps ?

— Je me suis rasé Madame, je ne savais pas quil fallait le faire partout.

— Veux-tu dire que mes ordres nétaient pas clairs ?

— Non Madame, cest moi qui ai mal compris.

— Sultan, tu lui feras une toilette approfondie et tu le prépareras pour sa punition.

Sultan ne répondit pas. Il ne sagissait pas dune question, mais dune affirmation. Jétais apeuré. Quelle était cette punition ? Manifestement Sultan devait le savoir. Quétait-ce que cette toilette approfondie ? Madame me laissa seul avec Sultan.

— Suis-moi Barnabé !

Sultan sétait redressé et dun pas décidé mamena à la salle de bain qui se trouvait au premier étage. La pièce était presque aussi grande que mon salon, entièrement carrelée du sol au plafond. On y trouvait une immense douche à litalienne, une baignoire pouvant accueillir trois ou quatre personnes, un jacuzzi tout aussi grand et deux portes sur lesquelles était inscrit hammam et sauna. Une table de massage était positionnée au milieu et des anneaux métalliques étaient fixés à différents endroits aux murs.

— Sultan, quest-ce que cest une toilette approfondie, et quelle est cette punition dont Madame a parlé ?

— Maîtresse ta dit de ne parler que lorsque tu y es invité. Tais-toi, cest la dernière fois que je te le dis.

Sultan venait dappeler Madame Maîtresse. Il devait y avoir une hiérarchie entre les sujets de Madame. Chacun lappelait différemment selon sa position. Sultan déposa ses vêtements sur un valet et mentraina sous la douche. Je ne pouvais mempêcher de regarder son entre-jambes qui dévoilait un sexe lisse dont les dimensions au repos étaient presque celles de mon sexe en érection. Ses cuisses étaient musclées, ses fesses bien rondes et fermes. Ce devait être un amant fabuleux. Pendant quelques secondes je limaginais faire lamour à Madame.

— Haaa !

Sultan me maintenait fermement sous le jet deau glacée. Je ne voulais ni ne pouvais lutter contre ce corps dathlète. Son étreinte se faisait moins pressente au fur et à mesure que je mhabituais à la température de leau. Lui semblait y être indifférent.

— Les sujets de Maîtresse nont pas droit à leau chaude.

Sultan se saisi dun savon quil passa sur tout mon corps. Sentir ses mains sur mes fesses, frotter mon anus, mes testicules et mon sexe, me perturbait intensément. Il sattardait sur mon phallus, le décalottait, faisait des mouvements de va-et-vient. Je bandais. Cette armoire à glace était dune douceur extrême, enfin dans un premier temps Je déchantais vite lorsque je sentis le gant de crin se poser sur mes épaules et me parcourir le dos.

— Ne bouge pas et arrête de gémir !

Je prenais sur moi. Chaque centimètre carré de mon corps était ardemment frictionné. Je ne restais pas silencieux lorsquil attaquait sans ménagement mes parties intimes.

— Sèche-toi et allonge-toi sur le ventre

Sultan désignait la table de massage. Je m’exécutais et profitais pleinement de cet instant de détente, si cours soit-il.

— Détends-toi pendant que je prépare la cire.

Je n’avais ni ne m’étais jamais épilé. Tout au plus m’étais-je rasé les parties intimes à la demande de ma copine lorsque j’étais à l’université. Notre relation était fusionnelle, j’étais follement amoureux d’elle. L’inverse ne devait pas être vrai. Nathalie s’était servie de moi pour assouvir ses fantasmes. C’est elle qui avait dépucelé mon petit trou, d’abord avec ses doigts après de longs anulingus, puis en me demandant d’acheter des godes et du lubrifiant. J’aimais cette sensation d’être possédé et ainsi d’appartenir encore plus à la femme de ma vie. Un jour elle m’avait demandé de montrer mes godes à une de ses amies que nous avions invitée à dîner. C’est à cette occasion que j’avais été humilié pour la première fois. Tout en étant sodomisé sans modération par Nathalie, j’avais dû lécher les escarpins et les semelles de celle qui se faisait appeler Maîtresse Aphrodisia. Nathalie était étudiante à l’école vétérinaire de Maison-Alfort. Nous nous voyions tous les quinze jours. Une semaine sur deux elle descendait dans sa famille en Limousin. C’est là bas que je l’avais connue, au bal du 14 juillet. Pendant les deux semaines qui avaient suivies la séance avec Maîtresse Aphrodisia, je ne cessais d’imaginer tout ce qu’il serait possible de faire avec deux femmes. Lorsque je retrouvais Nathalie, elle me demandait de l’appeler Maîtresse, chose que je fis avec grand plaisir. Je devenais l’esclave de Maîtresse Nathalie pendant six à huit mois. Un soir alors que j’étais à quatre pattes, une serpillière à la main, juste vêtu d’un de ses strings, en train de récurer les sols de la salle de bain et des toilettes, un homme sonna chez Nathalie. Devant moi ne sachant plus quoi penser, il roula une pelle passionnée à mon amour. J’étais totalement décontenancé.

— Tu vois larbin, lui c’est un homme.

Et Nathalie se mit à genoux et commença à le sucer langoureusement. Je ne pouvais pas la quitter des yeux.

— Tu as l’air d’aimer ça larbin, approche-toi et prouve-moi que tu es capable d’en faire autant.

J’étais pétrifié par ces propos.

— Allez, approche et suce-le ! Fais voir que tu es une bonne salope !

C’est la première et seule fois que j’ai sucé un homme et avalé son sperme. Après avoir bien nettoyé la queue de son ami avec ma langue, Nathalie me congédia définitivement, disant qu’elle avait besoin d’un homme, d’un vrai. Nous ne nous revîmes jamais.

Je fus sorti de mes pensées par les bandes de cire chaude que Sultan posait sur mes cuisses. Vous dire que la séance fut douloureuse serait un euphémisme. Malgré les consignes, je criais à chaque bandelette arrachée. Les zones les plus sensibles ne sont pas toujours celles auxquelles on pense. Je me mis en levrette, cul cambré, pour que ma raie des fesses soit parfaitement débarrassée des poils que Madame avait en horreur. Après chaque zone parfaitement épilée, Sultan y passait une crème apaisante. Une fois le côté face terminé, je me retournais. Nul doute que n’importe qui aurait pu lire l’angoisse sur mon visage. Je me cramponnais à la table de toutes mes forces lorsque vint le tour de mon bas ventre, ma verge, mes testicules et mon périnée. Après cette épreuve, les bras et les mains ne posèrent pas de problème particulier, même si les aisselles étaient elles aussi sensibles. J’avais la chance de ne pas avoir de poils sur le torse, ni dans dos. Le corps débarrassé de tous ses poils, j’avais l’impression d’être ridicule.

— Maîtresse m’a dit qu’elle te prenait à son service pour une période d’essai. Il faudra que tu sois toujours parfaitement lisse. La salle de bain et tous ses équipements te seront en accès libre pendant tes périodes de repos.

Sultan pris une espèce de tréteau recouvert entièrement de cuir qui était rangé le long du mur. Il le déplia dans l’espace douche et me fit m’y installer. Je reposais sur le pubis, pieds et mains posés par terre de chaque côté du tréteau. Les fesses en l’air, mon petit trou d’amour récemment épilé pointait offert vers le ciel.

— On va maintenant faire ta toilette approfondie. Je vais d’injecter un litre de lavement. Tu vas garder la position vingt minutes avant de l’expulser et de renouveler toi même l’opération. Si ce que tu expulses la deuxième fois n’est pas propre, tu recommences. Tu devras faire cela tous les matins.

Je sentis une goutte de gel froid déposée sur mon intimité juste avant qu’un tuyau ne pénètre mes entrailles. Sultan l’enfonça de dix bons centimètres avant d’appuyer sur la poire qui était à l’autre extrémité. Je sentais mes sphincters se dilater. Mon ventre se gonflait sous la pression du liquide. La sensation était plus étrange que désagréable. Sultan sortit et je restais seul le cul en l’air à attendre que les minutes s’égrainent. En tournant la tête je pouvais voir une horloge accrochée au mur. Le temps était long, la position pas très confortable. Au bout de vingt minutes je me levais et allais expulser le liquide dans les toilettes. J’avais honte des bruits que je faisais. Pourvu que personne ne m’entende. L’expulsion ne fut pas si rapide que vous pourriez le croire, il fallut pousser et pousser encore. Sur un guéridon à côté du tréteau, Sultan avait déposé la poire et une bassine qui contenait un liquide blanc. La poire était transparente et graduée. Je renouvelais l’opération avec beaucoup plus d’hésitation que ne l’avait fait Sultan. Vingt minutes plus tard, alors que j’étais en plein effort assis sur le trône, Sultan réapparu dans la pièce sans frapper.

— Alors es-tu prêt ?

— Je pense, oui.

— Parfait, essuies-toi et rejoins-moi en salle d’attente.

Le temps que je tire la chasse d’eau et Sultan avait disparu. Je sortais et avançais timidement dans le couloir. Un tapis rouge était posé sur un parquet ancien. Aux murs, des estampes japonaises représentaient des scènes sadomasochistes dans lesquelles des femmes se soumettaient aux plaisirs d’hommes vicieux. A gauche, un panneau "salle d’attente" était fixé sur une des portes. La pièce pas bien grande, était aveugle et comportait une seconde porte. Un lino noir était posé au sol. Sur chacun des cinq tabourets de bar était solidement fixé un godemichet qui pointait menaçant. Tous identiques ils devaient faire environ trois centimètres de diamètre pour une longueur de vingt centimètres. Je commençais à me préparer psychologiquement à la pénétration.

— Agenouille-toi, mains derrière la nuque, bras à l’horizontale, tête baissée le regard vers le sol. A partir de maintenant tu ne dois te déplacer qu’à quatre pattes.

Sultan s’éclipsa par la seconde porte et revint avec un collier, une paire de bracelets pour les poignets et une autre pour les chevilles. Tous étaient en acier noir et comportaient plusieurs petits anneaux. Ils étaient refermés chacun par un mini cadenas noir lui aussi. Sultan me les installa. Je me sentais humilié mais ne disais mot ni n’effectuais le moindre geste pour tenter de m’échapper. Je sentais que je devenais progressivement une autre personne, que je perdais toute dignité et amour propre. J’avais entamé une métamorphose vers une soumission dont je ne savais pas où elle me mènerait

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