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Le goût du jeu – Chapitre 1

Le goût du jeu - Chapitre 1



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Épisode n°1 : Les préparatifs

Enfin prêt pour l’abandon ! Après plusieurs heures de préparation minutieuse, me voici lavé, bichonné et motivé pour devenir ce soir le soumis obéissant de ma Maîtresse. Pour comprendre comment j’en suis arrivé là, il faut revenir quelques temps en arrière.

Après de longs échanges ces dernières semaines sur nos désirs et nos envies, j’ai fini par avouer mon fantasme de soumission. Certes, Anne, mon amie depuis dix ans, jolie petite femme d’une quarantaine d’années, mince, pétillante, châtain aux yeux verts, fut un peu surprise par mes attentes profondes. Bien sûr, l’éducation et le contexte social pèsent lourdement sur notre capacité à nous révéler, aussi ne fut-il pas facile, du haut de ma cinquantaine, d’oser dévoiler le tréfonds de mes désirs. Et tout en ressentant un peu de honte, je lui ai révélé des pensées qui parfois peuplent mes masturbations solitaires. Même si dès les premiers jours de notre rencontre, j’avais avoué ma bisexualité et révélé le plaisir que je pouvais prendre avec un homme, de là à poser sur la table des idées aussi inavouables, forcément, il y a un pas difficile à franchir.

Il y a plusieurs mois, j’ai créé un site web pour des besoins professionnels. L’idée nous est venue de nous créer une zone réservée sur ce site afin d’échanger sur nos turpitudes sexuelles. C’est au travers de ce média que nous avons su retrouver les sensations que nous éprouvions à l’origine de notre rencontre. A l’époque, nous savions parler de tout et de rien et évidemment de nos envies enfouies. Anne fut toujours sensible et attirée par les idées non conventionnelles en lien avec la sexualité, avide de nouveautés et de découvertes en tous genres. Comme j’étais fait du même bois, nous mettions facilement en commun nos fantasmes. Par la suite, la vie commune et le traintrain quotidien nous ont rattrapés et faits perdre ce réflexe de transparence.

Dans le feu de l’action sexuel, Anne est plutôt d’une nature soumise, de mon côté j’ai toujours été persuadé que la domination m’allait comme un gant. Au fil des années, insidieusement mes désirs se sont inversés et l’idée d’être en état de soumission a grandi. Nous avons pratiqué parfois des trios avec des hommes, mais il faut bien reconnaître que pour trouver le bon partenaire, ce n’est pas chose aisée. Néanmoins, au cours de ces expériences, j’ai découvert que le fait de la voir s’abandonner devant moi à d’autres hommes, me générait une excitation intense et un incompréhensible bien être intérieur.

Enfin bref ! J’ai rédigé un texte sur notre site décrivant l’un des fantasmes qui me trottait dans la tête ; Être l’espace d’une soirée, un objet sexuel soumis devant des personnes inconnues. Pour préparer ce moment, j’avais donc imaginé une soirée … Soudain, un message me sort de ma torpeur :

Anne :

« Es-tu prêt à être mon soumis ce soir ? »

Moi :

« Oui, Maîtresse, j’obéirai à tes désirs ! »

Anne :

« Bien ! Je me suis masturbée ce matin en t’imaginant soumis et c’était délicieux. »

Je termine de m’habiller sachant que ce soir je vais franchir le pas du réel et m’offrir sans contestation. Je revêts la tenue qu’Anne m’a indiquée ce matin avant de partir travailler, tout en songeant que je ne sais que peu de choses sur ce qu’elle a planifié pour notre soirée. Je présume qu’il s’agit d’un homme bisexuel comme moi et que je vais devoir tenir un rôle de chienne obéissante. Maintenant sur le qui et le comment, je ne sais pas grand chose.

19h00, Anne rentre à la maison. Je m’empresse de lui demander l’heure à laquelle notre invité doit arriver :

— 20h00, je vois que tu es déjà prêt. Hum, pas mal, ma petite salope ! Je constate que tu as mis aussi ton collier de soumis, c’est très bien ! Bon, je vais me préparer et j’arrive !

Je me sers un whisky en imaginant ce qui va suivre. L’heure tourne doucement, l’appréhension s’accroît. Après une toilette assez longue, Anne me rejoint vêtue de cette robe si sexy que nous avions achetée il y a quelques temps. Des bas auto-fixants complétés par une paire de chaussures à talons la rendent très affriolante. Tout en préparant le cocktail dinatoire prévu pour notre soirée, elle se tourne vers moi et avec un sourire plein de malice :

— Mets ton bandeau maintenant !

— N’est-ce pas un peu tôt ? Dis-je avec plein de questions dans la tête.

— Tais-toi ! Et n’oublie pas qu’à partir de maintenant tu m’appartiens et que je suis ta Maîtresse ! Cette réponse sans appel me décourage de poursuivre mes questions.

Je place sur mes yeux le bandeau occultant et juste vêtu de mon string, d’un peignoir ouvert, de mon collier où pend une laisse, je reste assis sur le canapé tout en sirotant en aveugle mon whisky. Des bruits indéfinissables se succèdent, je déduis qu’Anne installe diverses choses ; Je me demande bien ce qu’elle a encore pu inventer.

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Épisode n°2 : Le premier contact

Soudain la sonnette retentit.

— J’y vais ne bouge pas ! Me dit-elle.

J’entends tourner la clé dans la serrure de la porte, puis :

— Bonsoir, allez-y, entrez !

Je reste perplexe, soit l’homme n’est pas seul, soit Anne a décidé de le vouvoyer dès le départ.

— Bonsoir ! Répondent en chur, une voix d’homme et de femme. Me voici d’un seul coup renseigné, c’est un couple !

— Venez, installez-vous ! Je vous présente mon soumis, Jean-Philippe.

Ne sachant quelle conduite tenir, je me lève, quand, d’un ton à la fois ferme et enjoué, l’inconnue m’intime :

— Non, reste assis !

Puis, s’adressant certainement à Anne :

— Je vois qu’il est déjà prêt ton soumis.

— Bon, allez Marc, déshabille-toi ! Va t’asseoir à coté de l’autre soumis, enchaine-t-elle sur un ton qui ne laisse pas d’espace de liberté.

Ce propos m’indique instantanément que le bal est ouvert !

— Oui, Maîtresse Sandrine ! Dit-il avec dévotion.

Je sais maintenant que Marc est un soumis, comme moi, et que sa femme, Sandrine, est une Maîtresse comme Anne. Pour une surprise, c’est une surprise !

Marc s’assoit à coté de moi.

— Qu’est-ce que je sers à ton soumis ? Demande Anne.

— Sers-lui un whisky aussi. Allez-les soumis ! Profitez-en pour faire un peu connaissance tous les deux. Nous revenons nous occuper de vous, dit Sandrine

Les pas des deux femmes semblent s’éloigner et nous restons assis l’un à coté de l’autre en silence. Je décide d’engager la conversation à voix basse, comme si nous n’avions pas la permission de parler :

— Je sens que cela va être notre fête ce soir !

— Oui, la mienne est plutôt très chaude et la tienne ? Dit Marc en chuchotant lui aussi.

— Anne, me paraît l’être aussi, et prendre son rôle très à cur. Ça fait longtemps que tu aimes te soumettre à ta femme ?

— Oui, quelques années et toi ?

— Pour nous c’est récent. J’en avais envie depuis quelques temps et nous avons décidé de franchir le pas.

— Je comprends ! Pas évident au départ d’exprimer ses désirs à celle qu’on aime.

— T’as raison ! Vous rencontrez souvent des partenaires pour partager vos envies ?

— Non, rarement. Ça fait longtemps que nous ne l’avons pas fait. Je pense qu’elles ont du dialoguer sur le net et se trouver des points communs. Ce qui explique pourquoi nous sommes là ! Dit-il en riant.

— Anne a toujours refusé la présence d’une femme, donc j’imagine bien qu’il a fallu que ça fasse tilt entre elles pour que vous soyez là aujourd’hui. C’est dommage, je ne peux même pas te voir avec ce bandeau, dis-je avec regret.

— Je suis logé à la même enseigne que toi, je ne vois rien ! Sandrine m’a mis un bandeau dès que nous sommes entrés chez vous, rétorque-t-il sur le même ton.

Sans rien dire, je glisse ma main sur sa cuisse. Comme moi, il paraît peu vêtu, je touche la douceur de la soie d’un bas. Je poursuis mon exploration, tout en sentant que Marc veut aussi en connaître plus. Sa main se pose aussi sur ma cuisse, dégage le pan de mon peignoir et parvient rapidement à se glisser vers mon string. Il caresse ma queue avec douceur. La situation est si inhabituelle que je me sens déjà durcir. A mon tour je laisse courir ma main à tâtons entre ses cuisses, je constate avec plaisir que comme moi Marc est excité. Il semble porter un string en dentelle, probablement à la demande de sa maîtresse, afin de renforcer sa soumission, j’imagine.

— Hum ! je vois que tu es bien chaud, dis-je avec douceur

— Oui, ça me plait bien, mais je constate que tu n’es pas en reste !

— Exact ! je te la sucerais volontiers si nous pouvions ! Mais à mon sens nos maîtresses ne vont pas trop apprécier que nous nous donnions du plaisir sans attendre leurs ordres.

Marc caresse ma queue au travers de mon string minuscule, ce dernier commençant à avoir de la peine à contenir mes attributs devenus de plus en plus encombrants. De mon coté, j’explore l’entrejambe de Marc. Sa queue est raide. J’ai une envie impérieuse de glisser ma main dans son slip tendu et de la lui saisir. Je ne peux que serrer son membre au travers du fin rempart de tissu, je m’interdis d’aller plus loin. La pression que nous exerçons sur nos sexes attise plus encore nos envies.

— Je me demande bien, ce qu’elles peuvent faire et se raconter, lâche Marc

— A mon avis, elles nous concoctent un truc vicieux qui va probablement les faire mouiller grave !

Après ce propos Marc réagit, je devine que son imagination galope, car son sexe grossit. Sa réaction vient nourrir mon propre désir. Je sens ses doigts caressants sur mon gland sorti de sa cachette. Sans hésiter, il s’empare de ma hampe, et fait glisser sous mes bourses le bout de tissu pour mieux me saisir. Aussitôt, mes interdits tombent et je fais de même. Nous sommes maintenant chacun avec une queue dans la main et nous nous masturbons mutuellement sans rien dire. Nous savourons cet instant hors du temps. La chaleur de son sexe accroît mon envie de sucer. La respiration de Marc se fait plus lourde, il est intensément tendu. Lui et moi, savons bien que si nous nous faisons capter par nos maîtresses, la punition sera inévitable. Mais nous sommes prêts à braver l’interdit, juste parce que nos esprits de chiennes ont pris le pouvoir sur nos raisons.

N’y tenant plus, je me lève et viens me placer entre les cuisses de mon frère d’arme. Je prends son membre déjà humide et fleure son gland avec délectation. Une douce odeur de sexe de mâle envahit mes narines. Je lui branle délicatement la bite. Sans hésiter une seconde, je l’engloutis. Il pousse un petit soupir d’aise et chuchote un "Oui, vas-y !" de contentement. Je mouille sa queue de ma salive pour la rendre glissante. Ma langue passe sur son gland si chaud et court tout le long de son bâton de plaisir. A nouveau, je l’enfourne dans ma bouche accueillante. Je me sens devenir une vraie femelle sensuelle et en éprouve un plaisir intérieur indéfinissable. Je poursuis mon doux va-et-vient tout en massant ses bourses poilues. Son sexe d’une taille moyenne est un vrai bonheur à sucer. Tout en accomplissant cette fellation, je glisse ma main dans mon string et me masturbe. Mes pensées sont confuses, virevoltent sur un océan de désirs vicieux. Marc bouge doucement son bassin pour venir à la rencontre de ma bouche.

— Hum ! tu suces bien ! Tu es une véritable salope ! Lâche Marc dans un soupir d’aise.

— Tu aimes ça ! Ça se sent bien, reprend-il.

La bouche occupée, je ne peux que laisser échapper un grognement confirmant son propos. Comme une sangsue je suce avec délectation ce membre que personne ne pourrait maintenant me retirer.

— Arrête ! Tu vas finir par me faire jouir !

A contrecur, je me relève et viens me rasseoir à coté de lui.

— Tu as raison ! Si elles débarquent et nous voient ainsi, nous allons passer un sale quart d’heure, dis-je en riant.

— Au fait ! Quel âge as-tu ? Me demande-t-il.

— 54 ans et toi ?

— 42 ans et tu ressembles à quoi ? Répond-il avec malice

— Eh bien ! je suis de taille moyenne et plutôt mince. Pas musclé et un peu poilu. Et toi comment es-tu ?

— Je dirais à peu près la même chose, sinon que je suis brun avec des yeux verts.

— Moi le temps marque son passage, donc je suis châtain court et de plus en plus poivre et sel. Sinon comme toi j’ai les yeux verts.

— Tu aimes la bite depuis longtemps ? Reprend Marc

— A vrai dire, depuis que je suis adolescent. Et toi, tu as toujours été bisexuel ?

— Oui, moi aussi ça a commencé très tôt. Et Anne l’est-elle aussi ?

— Non, du tout. Ce n’est pas son trip les chattes. Elle préfère de loin les queues et les petits culs de mecs, dis-je en plaisantant.

— La mienne aussi, c’est pareil ! Le côté baveux de l’affaire ne lui convient pas trop. Du moins, c’est ce qu’elle en dit.

— Encore une qui ne sait pas ce qu’elle perd !

— Oui, c’est bien vrai! C’est tellement sensuel une chatte ruisselante et trempée de désir, hum !

La dernière réponse de Marc me confirme que nous avons des goûts très semblables.

— Mais que font-elles depuis tout ce temps ! Si ça continue je vais me passer de leur autorisation pour venir te pomper la queue, dit Marc avec envie.

— Hum ! Oui ! Viens me pomper ! Sois chienne ! Dis-je avec sensualité.

Trop heureux de ma demande, Marc se lève et vient se glisser à genoux entre mes cuisses. Il s’installe, baisse mon string, s’empare de ma colonne et l’engloutit sans autre forme de procès. Je sens la chaleur de sa bouche. Il est tout aussi gourmand que moi. Il enduit ma queue de sa salive et débute un ballet de caresses. Il me place une main sous le scrotum pour venir à la rencontre de mon petit trou. Tout en me branlant délicatement, il m’aspire le gland pendant qu’un doigt inquisiteur vient frapper à la porte de mon intimité. Ma queue est raide dans sa bouche de chienne.

— Tu es une vraie salope aussi ! Ça se sent bien que tu adores la queue, dis-je troublé par l’émotion.

Il continue sa caresse effrénée, et les premiers signes d’une éjaculation très proche commencent à apparaître. Je saisis sa tête et la repousse délicatement à contrecur.

— Arrête ça ! Sinon on va avoir des emmerdes, dis-je avec regret.

Marc se relève et revient s’asseoir près de moi, quand soudain :

— Allez les salopes ! La récré est terminée, annonce Maîtresse Sandrine.

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A suivre …

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