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L'otage aux anneaux d'or – Chapitre 13

L'otage aux anneaux d'or - Chapitre 13



Mon sang se glaça dans mes veines. De princesse, jétais ravalée au rang de cobaye. À la limite, ils me considéraient comme un animal de concours que le toubib foldingue jugeait apte pour sa prochaine compétition.

Ma charmante hôtesse me pressa de monter sur le pont car le capitaine simpatientait.

Le bateau avait été rebaptisé Montsura pour la circonstance.

Le pacha et son équipage me firent la haie dhonneur pour maccueillir sur le yacht de luxe.

Du statut desclave humiliée, jétais passée à celui de princesse à la valeur inestimable.

Arrivée sur le pont inférieur, je découvris avec étonnement que la porte de ma chambre était gravée à mes initiales : C d M. Que dattentions !

La spacieuse cabine ressemblait à la caverne dAli Baba. Les étoffes rares côtoyaient les robinets en or massif. Des marbres brillants mettaient en valeur un mobilier varié aux dorures baroques. La garde-robe provenait certainement du hold-up dun grand couturier.

Un mirifique lit à baldaquin, tendu de soie, nattendait que mes rêves érotiques.

Les heures cauchemardesques passées à distraire les rebelles avec mes prouesses sexuelles avaient fait place à une bienséance et un confort omniprésents.

Je mappelle Nadia et je suis personnellement chargée de rendre votre traversée confortable. Reposez-vous, belle demoiselle ; je viendrai vous habiller dans quelques heures. Le capitaine vous invite à sa table pour un repas qui sera servi en votre honneur. Il vous expliquera à ce moment le programme de votre villégiature.

Je mendormis, pleine de reconnaissance pour la marine dArabie, pour mavoir soustraite aux barbares de lIle de Socotra.

Quelques heures plus tard, une douce caresse sur les fesses marracha des bras de Morphée.

Deux charmantes jeunes filles saffairaient goulûment sur mon corps assoupi ; les yeux écarquillés, elles se pâmaient sur ma longiligne silhouette européenne. Mes longs cheveux blonds faisaient sensation. Elles les faisaient glisser entre leurs doigts comme une étoffe précieuse. Leurs mains complaisantes dessinaient mes courbes en insistant à dessein sur les zones proscrites.

Une fille se tenait à lécart et notait toutes mes réactions. Nadia linterpela en lui signifiant mon absence de trouble. La marâtre sapprocha de ma couche, ouvrit son beauty case et me fit une injection sous la peau du ventre.

Réponds-moi franchement ; cest très important pour lexpérimentation. Naimes-tu pas les femmes que leurs caresses te laissent de marbre ?

Je lignore, je nai jamais essayé. Mais pourquoi pas ? Ne vous offusquez pas, mais depuis le coup de la chaise électrique et la trahison de mon compagnon, je ne suis plus trop en forme de ce côté-là. Allez savoir pourquoi

Nous avons reçu lordre de ne pas te brusquer. Nhésite pas à me prévenir si tu sens revenir le désir. Il est grand temps de revêtir la toilette que tu vas porter ce soir.

Ma penderie renfermait une collection de haute couture ayant fait lobjet dune commande privée. Toutes ces tenues frivoles semblaient sortir de latelier dun créateur parisien avant-gardiste désireux de mettre en valeur plutôt que de masquer les formes féminines.

On me laissa une totale liberté pour mon premier essayage.

Une mini-jupette azuréenne fendue sur les côtés jusquà la taille découvrait mes longues jambes cuivrées valorisées par de hauts escarpins dorés. Un corsage transparent assorti laissait deviner très nettement mon buste.

Les deux capillicultrices exécutèrent une coiffure très élaborée, tombant sur mes épaules graciles dans une ondulation impétueuse de boucles blondes. Une fois maquillée et manucurée comme une reine de beauté, je sentis renaître ma joie de vivre et retrouvai ma confiance en moi.

Ta classe naturelle rehausserait le plus prestigieux défilé de top-modèles, mavoua Nadia. Allons-y ! Les invités du pacha se languissent dêtre présentés à notre gracieuse Chloé.

Un grand lustre de cristal de Venise illuminait une table ovale en verre cristallin. Un miroir intégral faisait office de carrelage. Une dizaine de couples dâge mûr, accoutrés de smokings et autres tenues de soirée très alambiquées, piaillaient dans la salle de réception du yacht.

Mon deux-pièces éthéré devint subitement très incommode à porter en regard de la discrétion des tenues de ces dames.

Les convives au garde-à-vous se présentèrent à tour de rôle.

M. et Mme Anton et Ingrid Viliakov, la cinquantaine grisonnante, éminents neurophysiologistes russes, avaient émigrés en Arabie après la déconfiture du bloc de lEst. Ils travaillaient actuellement à Rabat dans le cadre dun programme de recherche expérimentale sur la transmission hormonale des stimuli nociceptifs.

M. et Mme Hans et Hortense Strafer, chimistes ex-allemands de lEst, participaient à lexpérimentation de molécules de synthèse hypophysaire.

Florence et Michel Renaud, alertes quadragénaires toulousains, avaient eux reçu une invitation pour leur compétence en sexologie.

M. et Mme Kadar faisaient partie du personnel du palais de Nabil ; leurs attributions restaient floues, mais leur façon dêtre en permanence aux aguets suggérait une probable fonction de gardes du corps.

Deux Arabes, très beaux trentenaires à lallure sportive, me baisèrent la main en se qualifiant dexperts en relations publiques. Leur baiser prolongé et leur regard en coin me donnèrent la chair de poule. Nul doute quils devaient être encore meilleurs en relations privées.

Les deux play-boys indiquèrent mon siège en soulevant ostensiblement ma jupe.

On me pria de masseoir.

Le contact glacial de mon séant sur la chaise de verre me fit sursauter.

Les deux gigolos arabes me posèrent chacun une main sur la cuisse, à ma grande réprobation.

Le capitaine prit la parole pour me mettre gentiment mais fermement en garde :

Mademoiselle, la mise en forme que vous devrez accepter comprend diverses formes de stimulations sexuelles et psychologiques qui font partie intégrante du contrat que vous avez signé. Vos sens doivent rester en permanence en éveil ; cest la raison pour laquelle vous ne porterez jamais de sous-vêtements. M. Viliakov va vous expliquer votre rôle exact dans lessai clinique.

Très chère Mademoiselle de Montsur, vous avez accepté obligeamment de prêter votre corps pour tester une molécule qui révolutionnera la conception du plaisir féminin. Vous nous avez prouvé des dispositions jouissives exceptionnelles que vous parvenez à extérioriser par des éjaculations réitérées ; une femme de votre âge néprouve pas en général ce genre de manifestation intense.

Nous sommes persuadés que vous pouvez aboutir à une situation orgasmique ininterrompue si la stimulation de vos zones érogènes est bien conduite.

Durant ces premiers jours de croisière, nous ne ferons quétudier votre tolérance à de très faibles doses dhormonothérapie. Votre condition physique sera affûtée par mes deux adjoints qui ont pris place à vos côtés.

La lubyvérine vous sera administrée à dose progressivement croissante, seulement après quelques jours sur le continent. Lapothéose est attendue pour le soir du « grand sacrifice ». Je mexplique.

Une longue session orgasmique vous sera alors imposée devant un parterre dacheteurs potentiels de notre molécule.

Il est impératif que vous soyez en état daffolement sexuel incessant pendant les trois jours à venir. Je vous rappelle que tout orgasme sera également prohibé. Pour vous aider à retenir votre jouissance, nous disposons de divers moyens pharmacologiques et de la suggestion hypnotique à laquelle vos voisins de table sont rompus. Lexactitude des dosages hormonaux en dépend.

Pour terminer, je vous donnerai quelques conseils pour que votre séjour parmi nous se passe au mieux. Chacun et chacune dentre nous sommes des scientifiques. Je veux insister sur le fait que personne ne vous jugera. Oubliez donc toute honte et faites abstraction de votre qualité de personne humaine ! Plus vite vous entrerez dans la peau dun animal de laboratoire, mieux notre équipe parviendra à vous investiguer et vous tester.

Pour terminer, je concéderai que Jade est une fille magnifique, et que personne nest ici pour vivre une aventure sexuelle mais bien pour une observation scientifique encadrée.

M. Viliakov Si vous le permettez, Jade est le prénom de la maîtresse de mon compagnon.

Je sais, mais cest le prénom que nous tavons choisi pour préserver ton anonymat.

La science a bon dos. Toujours est-il que son discours ma gravement remué les sens.

Perforant la table en verre, tous les regards convergèrent sur ma chatte humide reflétée par le miroir au sol. Les attouchements de mes voisins reprirent dès la fin de ce discours émouvant.

Faites tout ce que vous voulez avec mon corps. Jai compris la leçon : je ne suis quun animal de laboratoire, après tout !

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