Quand sa mère lui proposa d’ôter son manteau, Marion se recroquevilla, avant de s’élancer dans les escaliers, ses valises à la main.
— Je monte me changer… Je n’en ai pas pour longtemps…
Elle s’enferma dans sa chambre, rassurée de se retrouver dans un environnement familier. La pièce avait conservé le même aspect que quand elle l’occupait jeune fille. Elle enleva son manteau son bouclier , se regarda dans le miroir de l’armoire où, adolescente, elle s’était si souvent observée et jugée. Elle ne se reconnut pas, fascinée malgré elle par l’image qu’elle renvoyait.
Il n’y avait rien à dire, le constat était accablant. Elle avait l’apparence et l’allure d’une putain ; une pute de luxe, certes, mais une putain tout de même. Le comportement de son fils n’avait rien d’étonnant : elle exsudait le sexe par tous les pores. Elle s’assit au pied du lit. Comme elle n’avait pas de culotte il la lui avait arrachée dans l’auto – elle aperçut sa chatte dans le reflet de la glace. Ce petit animal, tapi entre leurs cuisses, était responsable de tant de larmes et de drames. Les hommes étaient prêts à tous les débordements pour s’approprier la chair interdite de la femme. Elle se trouva soudain ridicule, à scruter son intimité. Elle n’avait pas fait ce long trajet pour s’extasier béatement devant son propre sexe, comme s’il s’agissait d’un calice sacré propre à faire se damner tous les hommes sur terre. Tous ? Elle exagérait. Mais elle en connaissait au moins un…
Ils étaient installés dans l’immense salon, où un grand feu de cheminée crépitait, quand Marion arriva. Elle s’était habillée pour la circonstance ; un bas de survêtement, un long pull difforme, et des charentaises aux pieds. Elle se lova dans le canapé, prit part à la conversation, sa bonne humeur retrouvée. Mathieu l’observait d’un air amusé. Il trouvait qu’elle en faisait vraiment des tonnes dans le genre fifille à ses parents.
Les retrouvailles s’éternisaient. Mathieu était jaloux des apartés de sa mère. Il ne voulait pas la partager, il la voulait pour lui seul. Une fois le repas terminé, Marion déclara que le voyage l’avait épuisée, s’excusa, et partit se coucher. Mathieu prit le café avec ses grands-parents, sortit fumer dans le jardin ; il n’était pas accro au tabac – sa seule addiction s’était retirée dans sa chambre et comme il faisait froid, il écrasa sa cigarette et rentra.
Lorsqu’il regagna sa chambre, il ne trouva pas sa valise ; il se souvint que sa mère l’avait montée à l’étage dans sa précipitation, quand ils étaient arrivés. Il avait un alibi en béton, mais il craignait sa réaction. Elle n’avait pourtant aucune raison d’être inquiète, personne ne pouvait soupçonner ce qui se passait entre eux.
Il entra sans frapper. Elle était en train de se brosser les dents, dans la petite salle de bain attenante à sa chambre. Tout à ses ablutions, elle ne l’entendit pas arriver. Elle lui tournait le dos, délicieusement indécente dans son déshabillé. Il admira la taille fine, les hanches prononcées, les fesses cambrées. Il ne s’en lassait pas. Elle devina sa présence, se retourna ; ses gros seins, la tache sombre du pubis, l’air ébahi qu’elle prit…
— Oh maman, qu’est-ce que tu es belle… comme tu es bandante, s’extasia-t-il, pétrifié devant tant de féminité.
— Qu’est-ce que tu fais là, Mathieu ? Sors d’ici tout de suite, lui ordonne-t-elle, en désignant la porte d’un doigt tendu, avec l’attitude d’une maitresse d’école déterminée qui renvoie de sa classe un élève turbulent.
Il ne se laissa pas impressionner par son autorité d’enseignante, vint à sa rencontre, la prit par la taille. Il l’attira, lui empoigna le cul, les doigts enfoncés dans la chair tendre des fesses.
— J’aime tellement te toucher, maman… Je ne peux plus m’en passer…
— Sois raisonnable, mon chéri… Et tes grands-parents alors, tu y as pensé ?
— Ils sont en bas… ils ne se doutent de rien.
Elle le repoussa, le supplia, puis se fit une raison ; elle n’arriverait jamais à s’en débarrasser. Résignée, elle se laissa tomber à genoux.
— J’espère que tu me laisseras tranquille, après…
— Oui maman, c’est promis… mais fais vite, vite… Dépêche-toi, j’en peux plus…
Elle le prit dans sa bouche, et il s’enfonça tout de suite au fond de sa gorge, en la maintenant par la nuque. Elle hoqueta, suffoqua, agita ses bras de manière désordonnée. Il lui pilonna la bouche, s’en servit comme d’un vagin. Ses gros nichons, qui ballotaient lourdement sur son torse, finirent de le rendre fou. Fort heureusement pour Marion, il était si excité que son calvaire ne dura pas longtemps ; il éjacula immédiatement. Incapable de reprendre son souffle, elle resta prostrée sur le sol, des larmes plein les yeux, faisant refluer sa salive et le sperme qui l’étouffaient. Les couilles vidées, rassasié, Mathieu prit conscience de son geste. Dans le feu de l’action, il n’en avait pas mesuré la portée, et il découvrait, horrifié, ce qu’il venait de lui faire subir.
— Ça va, Maman ?
Elle leva vers lui son visage ravagé.
— Non, ça ne va pas… ça ne va pas du tout… Qu’est-ce qui t’a pris de faire ça ?
— Je ne sais pas…
— Tu me prends pour qui ? Je suis ta mère, Mathieu… Je ne suis pas un jouet !
— Je suis désolé…
— Je suis une femme, pas une poupée… et une femme, ça se respecte !
— Je t’ai demandé pardon, maman… Je ne sais pas quoi dire d’autre…
— Tu dois apprendre à te contrôler, bon sang ! Tu ne peux pas me sauter dessus chaque fois que tu as besoin d’assouvir tes bas instincts… Je ne suis pas à ta disposition… Tu as compris ?
— Oui maman… je ne le ferais plus, c’est promis…
— Bien ! Je préfère ça ! Allez, file dans ta chambre maintenant…
Pourtant, dès le lendemain, Mathieu recommença à la harceler. Il n’avait plus l’intention de la brutaliser, il avait compris la leçon, mais ça ne l’empêchait pas de la toucher à la première occasion. Il aimait par dessus tout lui caresser les seins, la chatte et le cul. Il était sans arrêt à lui fourrer les mains sous sa robe, dans son décolleté. Marion n’était pas insensible à cet incessant ballet. Elle le repoussait, lui demandait de se calmer, mais la frénésie de son fils la flattait.
Une fois, ils faillirent être démasqués. C’était l’après-midi. Ils étaient sur le canapé, devant la télé, et ils se pelotaient, s’embrassaient. Ils ne virent approcher la vieille dame qu’au dernier moment. Mathieu eut juste le temps de retirer sa main de la culotte de sa mère, mais ils étaient encore étroitement enlacés quand elle les surprit.
— Alors les amoureux, vous vous êtes rabibochés ? Ça fait plaisir de vous voir comme ça… plutôt qu’à vous chamailler tout le temps.
Ils se séparèrent brusquement, mais il n’y avait pas de danger. En effet, quoi de plus naturel, pour une grand-mère, qu’un fils et sa mère se témoignent de l’affection ? Il n’y avait aucun mal à ça !
Après cette fausse alerte, ils se montrèrent plus prudents, mais Mathieu n’en demeurait pas moins entreprenant. Il était en perpétuelle érection, et quand Marion avait pitié de sa frustration, elle l’entrainait, s’isolait avec lui pour le masturber, et parfois même le sucer. Elle acceptait tout, sinon qu’il la baise. Ce n’était pourtant pas faute d’insister…
Un matin, Mathieu profita de l’absence de ses grands-parents pour aller la retrouver. Elle flemmardait dans son lit, l’accueillit vertement.
— Qu’est-ce que tu fais là, toi… Où sont tes grands-parents ?
— Ils sont sortis, maman.
— Et alors ! Qu’est-ce que tu veux, encore ?
— On pourrait en profiter pour faire un câlin !
— Tu ne perds pas le nord, hein ? Allez viens…
Fou de joie, il se déshabilla, se précipita dans le lit. Sa mère était chaude comme une caille. L’étreinte fusionnelle, le furieux baiser qu’ils échangèrent, le corps à corps canaille… il ne put se retenir.
— Ben dis-donc, déjà ?
Mathieu se sentit humilié, mais il resta dans ses bras, dans sa chaleur et son odeur, et ne tarda pas à retrouver toute sa vigueur.
— Oh là là mon chéri, comment tu fais… tu as encore envie, s’étonna Marion.
A dix-huit ans, un garçon en bonne santé est au zénith de sa puissance sexuelle. Il peut bander à la demande, surtout quand sa partenaire de débauche n’est autre que son plus grand fantasme en l’occurrence, sa mère. Il chercha ses lèvres, enfonça la langue dans sa bouche pour toute réponse…
Ramassée entre les cuisses de son fils, Marion lui suçait la queue.
— Ça vient, maman… ne t’arrête pas… Oui, vas-y, continue… Oh maman, si tu savais comme j’ai envie de te baiser, se lâcha-t-il en envoyant sa deuxième éjaculation de la journée dans la bouche accueillante.
Elle leva vers lui des yeux écarquillés, le regarda les sourcils froncés.
— Sérieusement, Mathieu ? Tu t’imagines que tu vas me décider en me parlant vulgairement ? Tu regardes trop de pornos, mon pauvre chéri.
— Mais non maman… je pensais au connard qui était avec toi, le jour où je vous ai surpris… j’ai envie de faire la même chose que lui.
— Mais enfin, qu’est-ce qui te prend de me parler de lui ?
— Je suis jaloux, voilà ! Tu le fais avec lui et pas avec moi…tu l’aimes plus que moi !
— Je ne l’aime pas, Mathieu, c’est fini… et ce n’était que du sexe.
— Il y a du sexe entre nous aussi… ça veut dire que tu ne m’aimes plus ?
— Mais bien sûr que je t’aime, idiot… je n’ai pas envie de parler pas de ces choses-là… ça me dérange… j’ai honte.
— Tu n’as pas à avoir honte, maman… c’est moi qui l’ai voulu.
— Je sais bien… mais je suis ta mère… c’est immoral.
— C’est pour ça que tu ne veux pas faire l’amour avec moi ?
Marion poussa un soupir excédé.
— Tu n’es pas à plaindre que je sache ! Tu crois que les mères de tes copains sont aussi gentilles que moi ?
— Justement maman, viens ici, allonge-toi… je vais te sucer moi aussi… comme dans la voiture…chacun son tour…
— Oh, Mathieu ! Qu’est-ce que je viens de dire ? Je t’interdis de me parler comme ça.
Elle était à fleur de peau, le traita de fils indigne, mais fit ce qu’il lui demandait. Il se laissa glisser, s’installa entre ses cuisses.
Sa vulve était fascinante. Il n’en avait jamais regardée une d’aussi près, et il l’étudia avec une attention passionnée. Il n’avait, du sexe féminin, que l’image imposée par les diktats de la pornographie, une représentation standardisée. La chatte de sa mère était autrement plus troublante. Elle foisonnait de poils, et ses gros seins ne pointaient pas vers le ciel, ils s’affaissaient quand elle était allongée. C’était une vraie femme, pas une poupée glabre et siliconée. Elle n’avait rien à voir avec les mannequins anorexiques, ou avec les stars du X dépressives et suicidaires. Elle n’était pas une de ces pitoyables créatures calibrées, interchangeables à volonté ; elle était réelle, elle existait. Quand il introduit sa langue dans la fente, elle gémit, s’agita, souleva le bassin, alors il la dévora…
Noël arriva. Ils passèrent la journée à s’affairer. Ils dressèrent la table dans l’immense salle à manger, préparèrent le repas du réveillon.
— Ecoute, ma chérie, je dois te dire quelque chose.
— Qu’est-ce qu’il y a, maman, c’est grave ?
— Non ! Bien sûr que non, mais je suis contrariée.
Marion avait toujours détesté cette façon qu’avait sa mère de tourner autour du pot, avant de cracher le morceau.
— Je t’écoute, maman.
— Tu te souviens de Marc ?
— Marc, mon cousin ? Oui, bien sûr.
— Figure-toi qu’il s’est invité au dernier moment.
— Et alors ?
— Il veut dormir ici ! Tu te rends compte ce culot ?
— Voyons, maman, un invité de plus ou de moins, tu parles d’une affaire !
— Tu ne comprends pas. Je n’ai plus une seule chambre de libre.
— Mais qu’est-ce que tu veux que j’y fasse, en quoi ça me concerne ?
— Je suis obligée de lui donner la chambre de Mathieu… et de faire dormir ton fils dans la tienne.
— Vraiment ! On ne peut pas faire autrement ?
— Voyons, Marion, je ne t’impose pas la présence d’un homme ! Je parle de Mathieu !
— J’ai compris, maman, mais ça me dérange un peu.
— Qu’est-ce que tu es devenue vieille fille, ma parole ! Vous avez fait comment en venant, vous avez pris deux chambres à l’hôtel ?
Marion sentit ses joues se colorer. Sa mère n’ignorait rien du rituel, de son habitude de couper le trajet en deux. Mais comment aurait-elle pu imaginer le reste ?
— Non, tu as raison, excuse-moi de faire des histoires.
— Je vais mettre un lit de camp dans ta chambre… ton fils est beaucoup trop grand pour dormir avec toi maintenant.
— Si tu le dis, maman…
Marion était anéantie. Si sa propre mère s’y mettait, provoquait le destin, comment pouvait-elle lutter ? Mathieu, qui avait suivi la conversation, savait ce que cet arrangement impliquait. Il n’avait jamais autant adoré sa mamie. Il trépignait sur place. Il feignit cependant d’être contrarié lui aussi, afin de donner le change. Rassurée par la roublardise de son fils, Marion s’abandonna dans la contemplation de ses pieds, comme s’ils proposaient le plus fascinant spectacle auquel elle ait jamais assisté.
— Vous en faites une tête tous les deux ! Je ne pensais pas que ça vous dérangerait autant ! Je ne vous demande quand même pas la lune !
— je sais, maman, ne t’inquiète pas, on se débrouillera…
Mais Mathieu ne l’écoutait pas. Il n’entendait plus rien.
On lui offrait une nuit avec sa mère. Une nuit entière.
La nuit de Noël.
Pouvait-il rêver d’un plus beau cadeau ?
C’était un vrai miracle !
Il se dit que pour un peu, il pourrait presque croire en Dieu…