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Mélanie, étudiante à Bordeaux – Chapitre 43

Mélanie, étudiante à Bordeaux - Chapitre 43



Erika habitait dans un immeuble modeste à un bon kilomètre au nord des locaux de la société. Kath voulait marcher pour s’aérer la tête, aussi les trois jeunes femmes partirent bras dessus bras dessous, sans trop se presser. Entre autres pour apprécier les vitrines des boutiques de mode et des bijouteries.

On entre dans la supérette, les filles, annonça Erika. Je n’ai rien à manger chez moi. Je vous préviens, je suis végétarienne ; ça vous embête ?

Pas du tout, répondit Mélanie. Mais c’est moi qui invite, surtout si c’est toi qui cuisines. Et j’espère qu’il y a du vin, dans ce pays.

T’en fais pas, rigola Kath ; hier soir, Nick avait du blanc tchèque super bon. Un peu sec, fruité…

Ben dis donc, tu t’es pas embêtée avec lui, remarqua Erika. Il y avait Freddy Sirocco ? Je l’ai vu tout à l’heure, il est super beau !

Tu es allée lui parler ?

J’ai pas osé. C’est quand même le plus grand acteur porno du monde. J’étais impressionnée.

Et tu n’as jamais tourné avec lui ?

J’ai tourné dans trois films avant de comprendre que c’était pas fait pour moi. Avec lui, j’aurais sûrement persévéré…

Erika sélectionna sans hésiter les produits nécessaires pour le dîner : tomates, concombre, gingembre, coriandre fraîche, une boîte de lait de coco, carottes, oignons, aubergine, courgette, pommes de terre, patate douce, piments rouges.

J’ai du curcuma, de l’ail et du cumin. Je dois prendre du beurre ; je ferai du ghee en arrivant.

Et c’est quoi, le ghee ?

Du beurre clarifié, c’est le nom indien.

Silence respectueux. Manifestement, Erika connaissait son affaire.

Son appartement était à côté du commerce, au deuxième étage d’un petit immeuble. Les invitées visitèrent rapidement les lieux : un séjour-salon donnant sur la rue, la cuisine, une chambre, salle d’eau et toilettes. Pas de place perdue pour un hall d’entrée ou un couloir. L’ensemble était vétuste ; la cuisine et la salle d’eau auraient mérité une réfection, mais on sentait que l’occupante avait pris soin de rendre douillet et chaleureux son espace de vie.

Allez, au boulot les filles ! Il faut peler deux oignons, quatre pommes de terre, la patate douce, trois carottes, et couper tout ça en cubes. Je m’occupe de l’aubergine et de la courgette et je prépare le ghee !

Ouaip ! Et avant je débouche une bouteille, rigola Mélanie. Y a pas de raison qu’on travaille à sec !

Mél, je commence à t’aimer ! lança Erika en surveillant le gros bloc de beurre qui fondait dans une casserole.

La recette était simple à réaliser mais les ingrédients nombreux : à feu doux, Erika fit sauter les oignons émincés dans un faitout pendant deux minutes. Elle a ajouté les carottes pour deux minutes de plus, puis pommes de terre et courgette ; deux minutes, et hop, aubergine et patate douce. Et là-dessus, les épices : gingembre émincé (pas trop), piment rouge (ouille), deux grains d’ail coupés fin, du sel, le lait de coco, de la muscade râpée, deux clous de girofle avec poivre noir et coriandre pilés, curcuma et cumin, et une cuillère à soupe de miel. C’était parti pour plus d’une demi-heure de cuisson à couvert, le temps de boire un verre de blanc entre amies.

Au dernier moment ou presque, Erika ajouta des feuilles de coriandre entières ; elle remuait parfois le curry avec une grosse palette en bois, et comme le plat lui semblait un peu court en sauce, elle y versa un yaourt.

Allez, vous mettez la table ! Je prépare une raïta ; c’est une salade avec le concombre.

Oh, je suis déçue, s’exclama Mélanie. Moi qui croyais que le concombre, c’était pour autre chose…

Eh non, petite maligne. Mais si tu veux, j’ai ce qu’il faut comme sex-toys.

Ouf, je suis rassurée.

La salade fut vite prête entre les doigts experts d’Erika : concombre émincé, tomates pelées et épépinées en cubes, yaourt, jus de citron, un peu de piment, d’oignon, menthe fraîche. Ravie, elle déposa un ramequin sur chaque assiette.

Souvent, j’y ajoute des cacahuètes ; dans le curry aussi, d’ailleurs. Mais c’est bien comme ça.

Je confirme qu’on ne va pas mourir de faim. Juste prendre du poids, se plaignit Mélanie. Ça sent trop bon.

Erika était heureuse de voir ses nouvelles amies adorer sa cuisine. Elles mangeaient de bon appétit, discutaient et riaient. La jeune Tchèque regrettait déjà de les perdre, sachant que les deux Françaises allaient repartir d’ici quelques jours. À la fin du repas, il y eut un moment de gêne une fois la vaisselle faite et tout rangé. Ce fut Kath qui rompit ce sentiment en enlevant son bustier, exposant sa poitrine pleine et un peu lourde parsemée de taches de rousseur.

Erika, je vais au petit coin. Si tu as une brosse à dents pour moi, tu le dis, ou je pique la tienne. Y en a qui aiment pas, mais vu ce qu’on va faire comme mélange de fluides, je m’en fiche.

Eh bien… je suppose que tu as raison. Mais j’ai quand même une autre brosse neuve.

Cinq minutes après, Kath sortit de la salle d’eau dans le costume d’Ève. Erika et Mél s’étaient assises et sirotaient du vin blanc.

Ma parole, Kath ; de tourner dans ces films, ça t’a complètement désinhibée !

Tu devrais essayer, Blondie.

En attendant, je vais me laver les dents.

Mélanie, tout en se brossant les dents, se demandait comment se comporter. Elle avait un peu peur de faire l’amour avec Kath. Celle-ci était son amie, après tout. Elle ne voulait pas la perdre pour une histoire de cul. Puis elle pensa à Don ; lui aussi était son ami, et parfois son amant. Alors ? Rapidement, elle se déshabilla complètement avant de rejoindre les deux jeunes femmes. Elle stoppa en les découvrant enlacées et s’embrassant à pleine bouche.

Erika ouvrit de grands yeux en découvrant ses anneaux d’acier aux tétons puis le tatouage pubien. Elle interrompit son baiser pour mieux voir.

Je ne m’attendais pas… Esclave, c’est slave en anglais, non ?

Oui. Thomas est mon fiancé et maître. Tu n’aimes pas ?

Si, c’est une marque d’amour, je pense. Je passe aux toilettes à mon tour.

Elle revint toute nue quelques instants plus tard et fut rassurée par les regards et les hochements de tête des Françaises.

Tu es super belle, Erika ! Tu as un corps de mannequin, les rondeurs en plus.

Et crois-moi, renchérit Mél, tu es bien plus belle qu’une top anorexique !

La première chose qu’on remarquait, c’était la pâleur de sa peau. Une pâleur de porcelaine délicate encore renforcée par la noirceur de sa longue chevelure. Elle aussi était entièrement épilée, rappel du temps où elle avait tourné des films pornos. Ses seins voluptueux et lourds contrastaient avec la finesse de sa taille, les fines aréoles rouge sombre dardant fièrement. Son ventre plat aux abdos dessinés, ses longues jambes aux cuisses fuselées attestaient d’une bonne hygiène de vie ; la jeune femme devait s’entretenir régulièrement par la pratique du sport.

Curieuse, Mélanie s’approcha d’elle et s’aperçut qu’Erika était plus grande de dix bons centimètres. Soit près d’un mètre quatre-vingts.

Tu n’as jamais tenté de faire un press-book pour devenir mannequin ?

Si, expliqua la jeune femme. Ça m’a menée direct à tourner des films pornos. En République Tchèque, il y a des rabatteurs partout. Tu crois devenir top-modèle et tu te retrouves actrice porno, voire pute. Souvent les deux à la fois, d’ailleurs. Je m’en suis sortie dès que j’ai pu. Embrasse-moi, j’ai pas envie de revivre cette époque.

C’était la première fois que Mél embrassait une femme autrement que sur les joues. Tout naturellement, leurs corps nus se collèrent au moment où leurs lèvres se rejoignaient. Le sang de la blonde s’échauffa rapidement car Erika embrassait bien. Sûre d’elle, sa langue prenait possession de la bouche de Mél, l’explorait posément, sensuellement. La jolie blonde empauma les fesses pleines de la Tchèque et écrasa son pubis contre elle, dressée sur la pointe des pieds pour être pile à la bonne hauteur. Elles se séparèrent en souriant, les yeux voilés par le plaisir.

Waouh ! Super chaud, commenta Mél d’une voix rauque.

Et moi ? se plaignit la petite rouquine. Vous m’oubliez bien vite.

Allez, dans la chambre on sera plus à l’aise à trois, commanda Erika en riant. Et j’y ai mon coffre à jouets, ajouta-t-elle d’un air espiègle.

Mmm, je veux voir ça, susurra Kath.

D’accord, mais pas avant que tu nous aies fait jouir toutes les deux. Avec ta bouche, annonça Erika, inflexible.

Les yeux de la petite Irlandaise pétillèrent en voyant ses deux amies s’allonger sur le dos côte à côte, cuisses impudiquement ouvertes rien que pour elle. Debout au pied du lit, elle distinguait nettement la cyprine qui coulait déjà entre les lèvres intimes luisantes. « Miam-miam, J’ai droit à un dessert de choix ! » se dit-elle.

Elle respecta la consigne, posant les mains sur les cuisses de Mél pour l’ouvrir un peu plus et plongeant sa langue dans le pertuis iodé. Un peu crispée au début, la blonde s’abandonna à la caresse experte. Elle gémit quand la langue s’insinua profondément dans son antre brûlant, haleta quand les lèvres de son amie aspirèrent son bouton gorgé de sang, le débusquant sans peine tellement il était gonflé. Enfin elle jouit bruyamment sous les coups de langue experts tout le long de sa vulve trempée. Kath éclata de rire, le menton et les joues luisant de cyprine, fière de sa rapide victoire.

Tu n’as pas tenu longtemps, ma belle. On va voir si Erika fait mieux.

Je savais pas que c’était un concours, bougonna Mélanie, sans pouvoir dissimuler sa béatitude. Mais je veux bien rejouer.

Mais la petite rousse ne l’entendait pas de cette oreille ; elle se déplaça d’un mètre sur sa gauche pour se retrouver entre les jambes d’Erika qui l’observait, les yeux brillants.

C’est pas trop tôt ! J’ai cru que vous m’aviez oubliée.

Sans rien dire, Kath plongea en avant et aspira les nymphes roses couvertes de cyprine. Erika se cabra, surprise, pour retomber en gémissant. La langue diabolique torturait son clito, les dents pointues le mordaient et le titillaient. Sans l’aide des mains, l’Irlandaise conduisit la Tchèque à l’orgasme en un temps record. Elle remonta ensuite lentement, léchant le nombril puis chaque mamelon turgescent pour finir par embrasser sa proie consentante.

Puis ce fut le tour de Mél. Si elle n’avait jamais fait l’amour à une femme, elle connaissait très bien les zones érogènes. Elle s’installa donc posément entre les cuisses de sa collègue, donna un petit coup de langue de bas en haut, du périnée au clitoris, l’insérant entre les lèvres trempées, puis redressa la tête.

Ouvre-toi plus, relève les cuisses. Maintiens tes genoux contre tes épaules. Là, écarte plus. Parfait, tu es complètement offerte comme ça. Dis donc, ta rosette a chargé ! On voit bien qu’elle a été souvent visitée, et par du lourd. Ça te gêne pas si je te la lèche ?

Sans attendre de réponse, Mél commença à faire une feuille de rose à son amie, cajolant l’anus à petits coups de langue, insérant le bout dans l’orifice rougeâtre qui se détendit rapidement. Kath haletait soudain, envahie par un plaisir qu’elle ne connaissait pas. Mélanie poussa un petit cri de surprise quand leur hôtesse entreprit de lécher sa vulve dégoulinante.

Merci, Erika, c’est trop bon…

Sentant le plaisir monter dans ses lombes, la jolie blonde reprit son cunnilingus, aspirant la cyprine qui sourdait des nymphes gonflées de son amie qui se mit à trembler en poussant un cri rauque. Elle écrasa alors le visage de Mél sur sa vulve et jouit, tétanisée par la puissance de son orgasme.

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