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Natasha & Franck – Chapitre 18

Natasha & Franck - Chapitre 18



En lisant ce chapitre vous pouvez écouter cette liste de chansons :

Elton John : Song for Guy ; Rod Stewart : The first cut is the deepest et Handbags and gladrags ; Tori Amos : Angie (reprise des Rolling Stones) ; Neil Young : Like a hurricane (MTV Unplugged version) ; Led Zeppelin : Stairway to heaven ; Pink Floyd : Confortably numb ; Procol Harum : A whiter shade of pale ; Johnny Cash : Hurt (reprise de Nine Inch Nails)

     Dimitri se réveillait lentement. Il n’avait pas bu une goutte d’alcool, mais il avait du mal à se remémorer le déroulement de la soirée depuis qu’il avait été attaché sur la chaise. Il était allongé et pouvait bouger ses membres. Il ne voyait rien, il était dans le noir complet. Immobile, il laissait son cerveau redémarrer, un peu comme un reboot d’ordinateur. Son bras droit était ankylosé ; il devait être resté longtemps dans la même position. Contre son dos, il sentait la poitrine de Frédérique. Elle avait passé un bras autour de sa taille. Il n’osait pas bouger, de peur de la réveiller. Il tentait de se relever pour dégager son bras. Il sentait une légère douleur dans l’anus. Il réalisa que la secrétaire, harnachée d’un gode ceinture, dormait plantée en lui.

     Quelques bribes de souvenirs lui revenaient. Les deux femmes lui avaient ramoné le fion une grande partie de la nuit. Quand l’une uvrait entre ses fesses, l’autre le gratifiait d’une fellation. Frédérique l’avait même branlé entre ses seins. Un régal ! Il n’avait pu contenir longtemps son bonheur et avait répandu ses giclées de sperme sur sa poitrine qu’il avait du ensuite nettoyer de sa langue. Rien qu’à y repenser, il se remettait à bander. Hélas, elles lui avaient remis la cage. Fini l’amusement !

     Quelle heure pouvait-il être ? Les volets clos commençaient à laisser filtrer un peu de lumière. Pas de quoi éclairer la pièce cependant. Dehors les merles commençaient à chanter. Il devait être approximativement cinq heures. Dimitri se fiait à ses impressions, se remémorant les nombreuses fois où, après une nuit en boite ou chez des amis, il revenait chez lui au petit matin. Il avait toujours aimé ces moments précédant l’aurore et le chant matinal des oiseaux lui évoquait plus le bonheur d’aller se coucher que le réveil. A l’instant, Dimitri se serait bien levé, ses intestins se mettaient à protester et tentaient d’expulser l’intrus. Mais à chaque fois qu’il tentait de se dégager, Frédérique resserrait son étreinte, comme si un sixième sens la prévenait dans son sommeil. Automatiquement elle se rapprochait, s’enfonçant à nouveau dans son rectum.

     La journée s’annonçait ensoleillée. Il faisait déjà chaud, surtout pour lui qui avait passé son enfance en Normandie. Frédérique lui préparait un vrai petit-déjeuner, à l’anglaise, avec ufs et bacon et servi dans une assiette. Son dernier repas avait été un peu léger et il n’était pas question que Dimitri tombe d’inanition au boulot. Et puis il n’était pas question non plus de le traiter constamment comme elles l’avaient fait la veille. Cela devait rester un jeu, même si c’était elle qui en fixait les règles. Multiplier les humiliations n’avait aucun sens. Mieux valait le laisser dans l’expectative et craindre sans jamais savoir quand cela viendrait. D’autre part, si elle et Sabine voulaient qu’il puisse travailler efficacement, il fallait aussi le motiver et ne pas uniquement le déconsidérer.

     Dimitri sortait de la douche quand elle posa les assiettes sur la table de la terrasse. C’était bien la première fois qu’il déjeunait ainsi. Une vie de rêve. Pieds-nus, confortablement drapé dans la douceur d’un peignoir, il laissait ses yeux se promener sur les arbres en contrebas. Il repensa à tout ce qu’il avait enduré lors de la journée précédente et se disait que finalement ce n’était pas grand-chose, comparé au plaisir qu’il éprouvait à l’instant même. Il regardait Frédérique qui allait jusqu’à la rambarde comme pour mieux s’exposer aux rayons obliques du soleil. Dans quelques heures, elle éviterait d’offrir sa peau claire à la morsure du soleil. Elle portait un débardeur blanc qui peinait à cacher ses fesses. Et par l’échancrure du bras, Dimitri pouvait admirer la naissance de sa poitrine. Il se concentra sur son assiette pour éviter l’érection. Il avait oublié un instant la cage de chasteté mais elle se rappela rapidement à son bon souvenir. Elle souriait de le voir combattre son envie. Loin d’elle l’idée de lui faciliter la tâche. Elle attrapa ses cheveux et les attacha en queue de cheval. Ce faisant, elle bombait la poitrine et le tissu moulait ses seins comme une deuxième peau. Une mèche rebelle plongeait de son front, cascadait par-dessus son il gauche, frôlait la joue et la pointe hameçonnait sa bouche. D’un air faussement innocent, elle se mordait la lèvre, lui lançant un regard langoureux.

   ─ Ca a l’air douloureux Demi, ironisait elle.

     Il grimaça. Elle lui ordonna de venir jusqu’à la rambarde dès qu’il aurait terminé son repas et s’alluma une cigarette. Il s’exécuta. Elle le fit s’asseoir dos contre le garde-corps et l’y menottait, les bras en croix. Elle l’enjamba, pressant sa vulve contre sa bouche. Elle s’accouda sur la balustrade, savourant sa première clope. Elle ne fumait pas beaucoup, un peu par esthétisme. Elle aimait jouer avec la fumée qu’elle n’avalait jamais, préférant avaler d’autres substances.

Dimitri eut la stupeur d’entendre une voix venant de l’étage inférieur saluer Frédérique. Il s’interrompit. Elle l’attrapa par les cheveux et le força à reprendre le cunnilingus.

   ─ Ne t’avise surtout pas de t’arrêter encore une seule fois !

   ─ Bonjour Pascale. Je suis entrain d’éduquer un nouveau chiot. Dès qu’il sera bien dressé, je te laisserai l’essayer.

     Frédérique fléchit ses jambes de façon à presser davantage sa vulve contre la bouche de Demi qui la gratifia d’un grand coup de langue, franc et appuyé. Après tout, la voisine ne voyait que son dos et ne pourrait pour l’instant pas le reconnaitre. Demi pouvait donc se concentrer sur le sexe de la secrétaire qui continua un instant sa conversation avec Pascale. Sentant l’orgasme arriver, Frédérique agrippa la barrière. Elle se pencha en arrière, ce qui fit basculer son bassin vers l’avant, plaquant sa chatte détrempée au visage de Demi comme un alien sur celui de John Hurt et lui écrasant la tête contre les barres métalliques de la rambarde.

     Une fois l’orgasme terminé, elle envoya Demi dans la salle de bains. Petit lavement matinal. Elle voulait lui introduire un plug pour la journée et il était donc hors de question que ses intestins finissent par l’expulser intempestivement pour des raisons purement physiologiques. Une fois le sextoy en place, elle lui fit passer un harnais cadenassé qui, d’une part éviterait toute sortie incontrôlée de l’objet et, d’autre part, empêcherait Demi d’enlever le plug sans son autorisation.

     Demi et Frédérique arrivèrent au bureau vers 9h30. Sabine venait juste d’arriver et préparait le café, rituel lors duquel elle donnait les consignes pour la journée.

   ─ J’ai reçu un message de Franck. Ils ont eu quelques soucis à Vienne, rien de bien grave, je vous rassure. Un groupuscule qu’on qualifiera de très « à droite » est venu manifester devant la salle de concert. Des intolérants pour qui toute différence est à combattre. Franck s’est posé la question de savoir comment ces tristes sires ont pu être au courant.

   ─ Puis-je savoir à quelle différence tu fais allusion, intervint Frédérique, qui ne connaissait pas encore le groupe.

   ─ Natasha, Alexandra et Kristina sont toutes trois transsexuelles. Ce qui semble donc offusquer quelques personnes à l’esprit bas de plafond.

   ─ Voilà qui est intéressant songea Frédérique.

   ─ Donc, Franck est allé sur le site du groupe. Les vidéos en concert que nous avons mises en ligne ont été commentées par quelques imbéciles. Les autrichiens en question ont certainement du lire ces commentaires. Donc, Dimitri, je voudrais que tu effaces ces commentaires au plus vite.

   ─ J’aimerai soumettre une idée avant de le faire.

   ─ Vas-y, je t’écoute.

   ─ Je dois pouvoir tracer l’adresse ip des auteurs des commentaires, en fourrant un peu dans les données. Et si je n’y parviens pas, je peux me faire passer pour un autre visiteur et feindre d’être d’accord avec eux, tenter de sympathiser. Et peut-être obtenir leur adresse mail, au cas où vous voudriez porter plainte pour propos homophobes

     Sabine regarda Frédérique d’un air interrogatif. Qu’avait-elle bien pu faire pour rendre Dimitri si réactif ? Elle lui donna carte blanche pour résoudre le problème. Jusqu’à nouvel ordre, il ne devait se consacrer qu’à cette tâche. Elle le félicita pour son initiative. Dimitri était fier de lui et allait saisir sa tasse quand Frédérique actionna la commande du sextoy. Son corps se projeta de quelques centimètres en avant sous la violence soudaine des vibrations. Sabine le remarqua.

   ─ Ca va, Dimitri ?

   ─ Oui je suis juste un petit peu ballonné, mentit-il.

     Frédérique souriait en coin. Elle avait promis de ne rien révéler mais n’avait aucunement renoncé à ce que Sabine découvre le secret par elle-même. Elle arrêta les vibrations aussitôt. Pour recommencer alors que Demi quittait la pièce pour rejoindre son bureau. Encore une fois, c’était violent et n’avait duré que quelques secondes. La matinée passait, Demi décortiquait les données du site pour retrouver les adresses des auteurs des commentaires. Elle était tant concentrée sur cette affaire qu’elle ne fit pas attention à l’heure du repas. Frédérique pénétra dans son bureau et Demi ne la remarqua même pas. La secrétaire s’approcha doucement, se plaçait derrière lui. Elle se pencha en avant, lui plaqua ses seins contre la nuque puis commença à faire vibrer le plug, bien moins fortement qu’en début de matinée.

   ─ Demi, ma chérie, as tu trouvé quelque chose ?

   ─ Il y a trois personnes différentes. Deux sont localisées, si je ne me trompe pas, dans la commune où habitent Franck et Natasha. La troisième me pose plus de problèmes. Il ou elle doit utiliser un vpn.

   ─ Un quoi ?

   ─ C’est un programme qui permet de rendre anonyme la navigation sur internet. Il modifie l’adresse ip, une série de chiffres, qui identifie le lieu de connexion. Tu peux choisir une autre ville ou même un autre pays. Notamment si tu es dans un pays où la connexion au net est censurée.

   ─ Chapeau bas, ma petite geekette ! Sabine nous offre le resto, tu continueras cet après-midi.

      Frédérique augmenta légèrement les vibrations du plug puis étreignit Demi, en profita pour lui mordiller le lobe de l’oreille gauche.

   ─ Tu fais du bon boulot, je pense que tu mérites une récompense ce soir, lui murmura t’elle.

     Tout au long du repas, elle jouait avec le variateur de vibrations. Parfois, comme ce matin, elle augmentait d’un seul coup au maximum et rebaissait aussitôt. Mais jamais elle n’arrêtait. Quand Frédérique remarquait que Demi était sur le point d’échapper un gémissement, elle s’empressait d’en réduire sensiblement l’intensité. Jusqu’à ce qu’elle estime que le répit avait suffisamment duré. Sabine était intriguée par le comportement de Dimitri. Elle se demandait ce qu’avait fait sa secrétaire pour obtenir un tel résultat et aussi rapidement. Elle supposa qu’elle devait avoir calmé ses pulsions sexuelles. Elle aurait bien essayé elle-même, mais étant sa patronne, elle avait préféré garder une certaine distance. Et pourtant ce n’était pas l’envie d’avoir une bite à portée de vagin qui lui manquait. Cependant, Sabine doutait que le vidage en bonne et due forme des couilles de Dimitri ait suffit à le remettre dans le droit chemin. Qu’avait elle bien pu trouver d’autre ? Mais elle avait beau lui poser plusieurs fois la question, Frédérique était restée muette sur le sujet, se contentant d’un évasif « tu le sauras un jour », tendance flou artistique qui mettrait mal à l’aise David Hamilton lui-même.

     Lors du retour au boulot, Sabine remarqua que Frédérique se tenait très près de Dimitri, cherchant même le moindre prétexte pour l’effleurer, le toucher. Quand, pour la énième fois de la journée, elle complimentait Dimitri, la secrétaire lui posait la main sur l’épaule, un peu comme on flatte un bon chien, se fit-elle la réflexion. Mais elle ne remarqua pas qu’à chaque fois qu’elle mettait sa main dans son sac, Dimitri se figeait ou se raidissait quelques fractions de secondes.

     Frédérique laissait Demi toute à son travail et quand, en milieu d’après-midi, sa victime venait lui demander la permission de déverrouiller le harnais et d’ôter le plug, le temps d’apaiser ses sphincters endoloris, elle accepta sans que Demi n’ait à la supplier. Elle lui demanda comment avançait son boulot. Comme prévu, Demi avait créé un faux profil pour entrer en contact avec la troisième personne. Il fallait maintenant attendre une éventuelle réponse. Frédérique lui donna la clé pour qu’elle aille se libérer tranquillement dans les toilettes et, en guise d’encouragement, l’autorisait ensuite à ne pas remettre le sextoy. Enfin pas tout de suite.

   ─ Par contre, tu passeras sous le bureau pour me faire reluire la craquette.

     Demi passait la fin de l’après-midi sous le bureau de Frédérique. Lorsque Sabine entra pour prendre congé, elle ne remarqua pas la présence de son stagiaire à un endroit qu’il n’était pas censé fréquenter. Excitée par la situation, dès que la chef eut tourné le dos, Frédérique serra les cuisses autour de la tête de Demi, puis l’attrapa par les cheveux et se frotta le clitoris contre son visage écarlate.

     En cette fin d’après midi de début d’été, la secrétaire était d’humeur à faire une petite séance de lèche-vitrine avant de retourner chez elle. Elle aurait aimé que Demi l’accompagne habillée en fille, mais il était encore trop tôt. Elle devait d’abord laisser ses cheveux pousser. Ce serait la chose la plus aisée. Il n’y avait que de la patience à avoir. Elle devait aussi habituer son corps à bouger comme une fille. Ca, par contre, prendrait plus de temps, et aussi du travail. Alors pour que Demi soit pénétrée de son rôle féminin, Frédérique ne voyait qu’une solution. Puisqu’elles étaient seules, la secrétaire lui ordonnait de se dévêtir, puis de se pencher, ventre contre la table. Elle sortit de son sac à dos aux motifs péruviens un gode, plus long que large, qu’elle fixait sur un harnais. Une fois équipée, elle se positionnait derrière Demi et lubrifiait abondamment l’engin et la rondelle. Bien campée sur ses jambes, elle poussait doucement et s’introduisait irrémédiablement dans le fondement de la stagiaire. Les vingt premiers centimètres entraient sans problème tant, la nuit dernière, le cul de Demi s’était assoupli sous les assauts des deux femmes. Mais Frédérique n’entendait pas en rester là. Elle pilonnait sauvagement, forçant le passage à s’ouvrir. Elle pensa qu’elle aurait aimé avoir une vraie bite, sentir le muscle se resserrer autour de son membre et finalement coulisser le long de la hampe. Elle ressortit l’engin sur le bout duquel elle déposa une abondante couche de vaseline bien grasse. L’objet s’enfonça de cinq centimètres de plus que la fois précédente. Elle pilonna encore un peu, secouant Demi qui se mordait les lèvres et fermait les yeux de bonheur. Nouvelle sortie, nouvelle couche de vaseline, réintroduction d’espace en danger. Encore quelques centimètres gagnés.

   ─ Ma petite cochonne adorée, encore un effort, tu as presque avalé les trente centimètres. Maintenant pousse comme si tu voulais chier. J’avoue, dis comme ça, ce n’est pas très romantique. Mais quand tout sera rentré, tu ne voudras plus que je ressorte, tu verras.

     Frédérique poussa, ainsi que Demi qui sentit la secrétaire venir buter contre ses fesses ; elle voulait hurler sa jouissance mais aucun cri ne sortait de sa bouche pourtant grande ouverte. Que le souffle rauque, comme propulsé par l’envahissement de ses intestins par le gode. Frédérique restait figée dans le cul définitivement asservi de Demi. Elle se penchait, plaquant ses seins laiteux et généreux contre le dos de la stagiaire. Elle posa ses mains sur la table et Demi cramponna ses doigts à ceux de sa dominante et active amante.

   ─ Tu as raison Reste en moi s’il te plait mon chéri. Je suis en train de me vider sur la table.

     Demi semblait groggy de satisfaction. Elle ne se serait pas sentie mieux si elle avait bu plusieurs verres d’alcool. Elle ne discernait plus leur genre. Elle était femelle couverte par son mâle. Le seul regret qu’elle avait à l’instant était de ne pas être sur le dos. Elle aurait aimé enrouler ses jambes autour de la taille de Frédérique, l’embrasser et la regarder avec des yeux bordés de reconnaissance. Pour l’instant, la secrétaire alternait les bisous dans le cou, les morsures sur le lobe et les passages de langues dans les replis de son oreille. Demi lâcha une des mains pour caresser la chevelure auburn de Frédérique.

   ─ Je préfère que tu m’appelles ma chérie, que tu me considères comme une lesbienne plutôt que comme un mec. Et puis évite aussi de m’appeler « ma chérie ».

     Frédérique se redressa prestement et donna une grande claque sur la fesse droite de la stagiaire.

   ─ Désolée C’était tellement bon que je me suis laissé emporter, s’excusa Demi

   ─ Je plaisante. Si cela t’enchante Mais ne t’emballe pas trop, tu es là pour subir mes envies, pas pour tomber amoureuse.

     Frédérique se débarrassa des sangles en prenant bien garde à ce que les trente centimètres de latex ne ressortent pas. Puis elle retourna le harnais et le fixait sur Demi, de sorte que le gode ne pouvait s’échapper des entrailles de sa proie. Libre de ses gestes, la secrétaire lui fessait copieusement le postérieur. La grande pièce résonnait à chaque coup et Demi imaginait que tout le bâtiment pouvait entendre le claquement de la main sur sa peau par la fenêtre restée ouverte. Quand le cul eut pris une belle teinte rosée, la fessée s’arrêta.

   ─ Encore s’il te plait, supplia Demi.

     Frédérique vint se mettre face à elle et donna son chat à la langue. Se penchant en avant, elle continuait la distribution de claques. Chaque frappe faisait trembler les fesses de Demi et l’onde de choc faisait vibrer le gode qui frottait contre sa prostate. Elle agrippait le bord de la table et pour la deuxième fois, ses couilles se vidèrent sans aucune érection. Demi en pleurait. Frédérique la laissa reprendre ses esprits puis l’obligea à aspirer son sperme sur la table. Elle apporta une serviette mouillée pour lui nettoyer le ventre maculé de sa semence. Une fois débarbouillée, elle lui enjoignit de s’habiller. Après avoir lécher son sperme, la voilà prête à faire du lèche-vitrine.

   ─ Mais dépêche toi, bon sang !

   ─ C’est-à-dire. Je ne peux plus me baisser.

     Frédérique éclata de rire, mais, compatissante, elle ramassa les habits et l’aida à les enfiler. Demi prenait conscience des mouvements de tout son corps. Descendre les escaliers fut également délicat. A chaque pas posé sur la marche inférieure, elle se rendait compte de l’incidence sur ses organes intérieurs. A chaque impact du pied, elle ressentait une onde de choc qui la traversait, tout cela parce qu’un cylindre de trente centimètres était fiché en elle. Frédérique et Demi déambulèrent dans les rues, s’arrêtant à toutes les vitrines qui intéressaient la secrétaire. Demi jouait le jeu, mais l’activité l’ennuyait rapidement.

   ─ Tu verras, quand ce sera pour te choisir tes tenues, tu y prendras goût ! Dès que tu pourras sortir habillée en femme, tu pourras contempler les vitrines en toute impunité

   ─ Quoi ? Tu veux que je sorte en fille un jour?

   ─ Un jour ou peut-être une nuit

     Demi ne semblait pas connaître la chanson à laquelle elle faisait référence. Elle était trop jeune pour ça. Peu importait, elle finirait par arriver à ses fins et imaginait par avance le moment où elles se promèneraient bras dessus bras dessous, comme deux amies de longue date. Mais elle n’en était pas là et pour l’heure, elle se contentait d’insuffler à Demi l’envie de flâner de vitrine en vitrine, ce qui était loin d’être gagné !

     Elle lui avait promis une récompense pour le soir. Elle n’avait encore trouvé aucune idée. Le shopping était aussi l’occasion d’y réfléchir. Elle avait envisagé de lui faire rencontrer Pascale. Mais elle s’était dit que cela ressemblait plus à une punition qu’à une récompense, tant la voisine pouvait se montrer sadique envers les hommes, fussent-ils travestis ou en voie de féminisation. Frédérique avait elle-même fait découvrir les joies et les bonheurs de la domination à Pascale lorsqu’elles se croisèrent un matin, la voisine tentant de masquer un coquard que son facho de mari lui avait accroché à l’il droit. Il avait fait de sa vie un calvaire et ce jour là elle était prête à basculer et lui rendre la pièce de sa monnaie.

     Elle avait aussi envisagé d’offrir à Demi sa première pénétration par un homme. Là aussi, elle avait renoncé à l’idée. Mieux valait réserver cette opportunité pour un jour où Demi serait bien plus féminine et ouverte à l’envie de connaître la différence entre un gode et une vraie bite de chair et de sang. Si l’idée ne lui plaisait pas, elle pouvait considérer cela comme un viol et ce n’était pas le but de la manuvre. Elle aurait aimé l’inviter dans un restaurant, un dîner aux chandelles et ambiance feutrée. Mais elle préférait, là encore, garder cette idée pour une occasion plus romantique, lorsque Demi serait plus à l’aise avec son aspect féminin.

     Il ne lui restait que deux possibilités en tête. Faire de Véronique une soumise d’un soir et l’offrir à Demi. Elle se voyait les attacher ensemble, reliées cul à cul par un long gode souple. Ou Véro empalée sur la verge de Demi et ficelées l’une à l’autre dans un savant assemblage de nuds. Mais Demi ne pourrait pas rester indéfiniment dans l’intimité de la vendeuse de lingerie. L’idée de voir Véronique et Demi emmanchées sur un même gode lui plaisait mais là encore, elle gardait cette idée pour une autre occasion. Il ne lui restait plus que la dernière éventualité. Payer de sa personne. S’offrir à la stagiaire pour la nuit. La laisser libre de bander autant qu’elle voudrait pour elle. Frédérique, tout comme Sabine, excitait Dimitri. Elle se demandait juste si la récompense n’était pas trop importante finalement. Elle récapitulait. Elle laissait Dimitri la baiser, mais habillé et maquillé par ses soins. Et seulement jusqu’à minuit. Après, le carrosse redeviendrait citrouille et Demi soumise.

   ─ Assez de shopping ! On rentre.

     Frédérique jouait un peu à la poupée en préparant Demi. Elle lui passa une longue robe en velours noir qui lui moulait le corps jusqu’à mi-cuisse, point à partir duquel la robe se fendait pour laisser apparaitre une jambe gainée de bas. Avant de la maquiller, elle essaya plusieurs perruques. Puisque la robe était noire, elle commença par une chevelure noire corbeau. Mais elle l’ôta aussi rapidement. La couleur lui durcissait les traits. Elle en choisit une autre, d’un brun presque châtain. Il y avait du mieux, mais ce n’était toujours pas ça. Ahurie par le nombre de perruques que possédait Frédérique, Demi songeait qu’elle n’était certainement pas la première à tomber dans ses rets. Elle se prit au jeu et commenta aussi le choix des couleurs. Frédérique prit plusieurs teintes de roux. Elle écarta cependant d’office celle, auburn, qui aurait le même effet que les perruques brunes. Il y avait un roux flamboyant qui rappelait à Demi la chevelure d’Alexandra. Elle n’était pas sûre que la couleur lui aille, mais elle aimait celle-là. Malheureusement la couleur était trop vive et Frédérique préféra passer à la suivante, qui était d’un roux beaucoup plus blond. Elle fut mise de coté. Indéniablement, le blond était ce qui convenait le mieux, à son teint, à sa forme de visage. Frédérique siffla quand elle lui posa la longue perruque blonde aux larges boucles. Demi trouva au premier abord que cela lui conférait un petit coté pute qui la gênait. Mais au final, allié à un maquillage tout en légèreté, elle lui donnait un air assuré qui compensait son effacement naturel.

     Frédérique rangea les perruques devenues inutiles tandis que Demi s’entraînait à marcher avec des chaussures à talons. Elles étaient tombées d’accord sur une paire d’escarpins noirs à petits talons. Elles s’offrirent un verre de punch. Demi faisait des allers et retours devant le grand miroir du salon.

   ─ Continue de t’entraîner pendant que je nous prépare quelque chose à manger. Et puis admire toi, tu le mérites, ma belle !

     Le repas fut rapidement prêt. Frédérique servit des asperges mélangées avec de la chair de crabe et des petites crevettes, le tout arrosé d’un vinaigre de framboise épais comme un coulis. Cette combinaison de saveurs et de textures surprit et enchanta Demi qui avait davantage l’habitude de repas simples dont l’unique but était de remplir l’estomac.

     Deux chandeliers éclairaient la table et le reste de la pièce était maintenant plongé dans l’obscurité. Frédérique expliqua finalement le déroulement de la soirée. Demi s’en réjouissait et pourtant elle était déroutée. Une femme lui offrait un dîner aux chandelles, s’offrait à lui qu’elle venait de travestir pour s’envoyer en l’air avec sa part masculine. Quelle étrange mise en abyme, finalement.

     Il fallait donc qu’il redevienne au moins partiellement Dimitri. Elle l’avait tellement pris en charge qu’il peinait à prendre une initiative. Frédérique se leva, plaça un disque dans la platine. Elle avait choisit une compilation personnelle de chansons qui lui détrempaient les yeux lorsqu’elle les écoutait seule et qui lui mettaient le feu aux ovaires quand elle était dans des bras bien intentionnés. Le disque commençait par « Song for Guy » d’Elton John. Elle revint à la table, tendit une main à Demi et l’entraînait dans une danse langoureuse. La secrétaire n’était vêtue que d’une simple robe en laine verte. Elle lui enserrait le cou mais laissait les épaules et le dos nus. Elle ne lui cachait pas même le haut des fesses que Demi pouvait caresser aisément. La robe était suffisamment ample pour dévoiler sa poitrine pour peu qu’un geste tirât sur l’échancrure. Demi glissa une main sous la robe et lui caressa un sein. Elle joua d’abord avec le téton déjà excité par le contact avec la laine, puis passa la paume sous le nibard, comme pour le soutenir dans sa lutte contre la pesanteur, et continuait, du bout du pouce, à titiller le mamelon.

     Rod Stewart succéda à Elton John. Deux fois, deux tueries. «The first cut is the deepest» puis «Handbags and gladrags». Demi ne connaissait aucune de ces chansons. Trop jeune et pas assez curieuse en la matière. D’une certaine manière, Frédérique l’enviait. Elle se rappelait ces moments où elle-même les avait écoutées pour la première fois. Un frisson lui parcourut le dos ; elle embrassa Demi à pleine bouche. Petit à petit, elle la poussait sur le canapé en cuir. Elle y posa les fesses dessus, souleva délicatement la robe de Demi jusqu’à la taille. La verge libérée pointait fièrement en avant. Frédérique lui titillait le gland, l’aspirant entre ses lèvres, jouant de sa langue sur le frein.

     Quand elle sentit le goût du liquide pré-séminal dans sa bouche, elle écarta le méat l’excitant du bout de la langue, comme si elle voulait introduire son appendice dans cet orifice. A cet instant elle l’aurait souhaité comme celle des serpents. Elle l’aurait glissée dans l’urètre. Non, finalement, une langue de reptile serait trop courte. Ce qu’elle aurait voulu, c’était une longue, très longue et fine langue qu’elle aurait introduit jusqu’à ses couilles.

     Elle abandonna Demi haletante quelques secondes, le temps d’attraper l’instrument qui décuplerait leur jouissance. Demi écarquilla les yeux, plus perplexe qu’inquiète. Frédérique versa un peu de lubrifiant sur la tige de métal. Elle saisit la verge et commençait à y introduire la pièce de métal annelée. Peu à peu l’urètre se dilatait et la sonde coulissait de plus en plus vite. Cette masturbation interne combinée aux coups de langue rendait Demi dingue. Le coup de grâce n’allait pas tarder. Frédérique enfonça le sceptre princier entièrement, de sorte que l’anneau qui la terminait se cala autour du gland. Une fois l’objet bien en place, la secrétaire engouffrait la verge dans sa bouche pour une fellation endiablée. A chaque aller et retour, la langue et les lèvres de Frédérique appuyaient sur les petites boules qui gonflaient l’urètre et Demi planait déjà.

     Tori Amos remplaça l’écossais à la voix éraillée pour une version seule au piano d’Angie des Rolling Stones. Frédérique pensa que c’était une bonne chanson pour récolter le fruit de son travail. Elle accéléra la cadence et Demi dut s’appuyer sur le dossier du canapé pour ne pas chavirer lorsque les signes avant coureur de son éjaculation se firent sentir. Dès que Frédérique sentit les premiers soubresauts, elle serra les couilles de Demi dans sa main. L’expulsion du sperme était gênée par la sonde ; Demi crut un instant que sa verge enflait tant la pression augmentait. La secrétaire, de sa langue, prévenait toute velléité de sortie de la tige métallique. Puis le foutre contourna l’obstacle, augmentant encore la sensation de gonflement. Enfin Frédérique sentit la semence chaude jaillir comme un torrent sur sa langue. Après la dernière giclée, elle retira d’un coup le sceptre, arrachant un râle puissant et une ultime coulée de sève à Demi qui, les jambes flageolantes, se laissait tomber sur le cuir du canapé.

     Allongée sur le dos, elle se laissait caresser par la main habile. Elle ferma les yeux et se laissait bercer par l’orgue et l’harmonica de Neil Young. C’était aussi planant qu’un pétard. Elle aurait pu continuer ainsi pendant des heures entières. Demi ne se posait plus la question de savoir s’il était il ou elle ; ça n’avait plus aucune importance, les deux lui convenaient. L’essentiel était que cela ne cesse jamais. Cette version unplugged de « Like a hurricane » s’appliquait tellement à ce qu’elle était en train de vivre qu’elle était sur le point de supplier Frédérique de lui faire subir les pires outrages. En lieu et place de cela, elle la masturbait sensuellement, lui laissant retrouver un peu de vigueur. Une érection franche venait clore la chanson et « Stairway to heaven » saluait les efforts manuels de la secrétaire qui en profitait pour venir chevaucher le membre à nouveau disponible. Elle se concentra sur son propre plaisir. De toute façon, il n’était pas sûr que Demi puisse encore éjaculer avec tout le foutre qu’elle lui avait soutiré depuis la veille. Frédérique suivait le rythme du chef-d’uvre de Led Zeppelin. Lors des quatre premières minutes, c’était tout juste si elle remuait, se bornant à frotter son corps contre celui de Demi qui jouait avec ses seins à portée de bouche et de mains. Elle avait une manière presque enfantine de les lui lécher qui fit sourire Frédérique. Elles n’avaient pas remarqué que leur relation encore débutante avait un je-ne-sais-quoi de relation incestueuse. Elle se mordit la lèvre en imaginant que celui qu’elle avait piégé effrontément se mit à l’appeler maman en jouissant sans retenue. Elle ne sut dire si elle en éprouverait une gêne ou, au contraire, une excitation décuplée.

     Puis le rythme accélérait. Frédérique occulta cette dernière réflexion pour se concentrer sur les va et viens de plus en plus frénétiques sur la verge de Demi. Quand la chanson s’emballait, elle se lançait dans un rodéo effréné pour atteindre son orgasme. La sueur sur son front collait ses cheveux auburn, lui donnant un air de virago en transe. Elle accéléra encore ; elle avait le feu au cul telle une fusée sur le point de décoller. Son orgasme arriva sur les dernières notes.

     Elle sauta du Zeppelin pour planer à son tour, ne se préoccupant toujours égoïstement que de son plaisir. Elle se laissait porter par les nappes d’air chaud des claviers du Floyd. Demi n’avait pas eu assez de temps pour récupérer et éjaculer à nouveau, mais la guitare de David Gilmour était, à elle seule, aussi jubilatoire qu’une éruption de foutre qui coulerait en elle par les oreilles. Elle se revoyait à leur concert. « Confortably numb » était une orgie de son et de lumière, comme quasiment tout le show d’ailleurs. Le seul regret qu’elle avait eu était d’y être allée sans un mâle sur qui elle aurait aimé s’empaler en live au milieu de la foule. Sur le titre final, elle avait quand même mouillé le fond de sa culotte tant la débauche d’effets pyrotechniques, de lumières et de décibels avait attisé ses pulsions. Frédérique se pencha pour rouler un patin fougueux à Demi qui la serra dans ses bras et eu juste le temps de lui glisser un « je t’aime » avant de se faire envahir.

   ─ Mince ! pensa t’elle.

     C’était bien la première fois qu’un homme qu’elle dominait semblait si sincère. Habituellement, ils cherchaient seulement une relation sexuelle, venaient se faire rabaisser et maltraiter. Dimitri était le plus jeune de tous, mais elle n’était pas sûre que cela ait un quelconque rapport. Elle roula sur le coté, s’allongeant sur le dos. Demi vint lui lécher l’abondant jus de son abricot. La queue entre les seins de Frédérique, sa bouche se collait à sa moule comme une moule sur un rocher. Frédérique, elle, lui léchait les couilles fraichement épilées de la veille puis entreprit de lui faire une feuille de rose. Elle saisit la verge molle et la retourna, la pointant dans sa direction. Ainsi, alors qu’elle commençait à fouiller l’anus de Demi de ses doigts, elle excitait le gland du bout de la langue. Elle avisa son sac à dos sur la table basse voisine et se rappela qu’au bureau, elle lui avait défoncé copieusement le cul. Elle s’étira, attrapa le sac et en sortit le lubrifiant. Elle en fit couler d’abord sur la rondelle lisse. Elle la massait jusqu’à ce que la peau absorbe tout ce qu’elle avait versé, réitéra avec une dose plus importante. Frédérique commençait à enfoncer ses doigts plus profondément. La souplesse des sphincters de Demi la laissait perplexe. Pour quelqu’un qui avait soit disant découvert la sodomie passive la veille, ils acceptaient des diamètres au-delà de ce qu’elle pouvait envisager. Demi devait forcément s’être déjà fait enculée, et plutôt deux fois qu’une. Mais peu importait après tout si elle ne voulait pas que ça se sache.

     Frédérique versa du lubrifiant qu’elle étalait sur son poing entier, surtout sur la partie la plus large, bien qu’elle ait de petites mains. Elle fit coulisser aisément trois doigts. Rapidement le mouvement tourna au pistonnage. Un quatrième doigt rejoignit les autres sans plus de résistance. Tout en travaillant à l’ouverture du cul de Demi, elle continuait à lui titiller le méat et le gland, que parfois elle tétait littéralement. Elle imprimait maintenant un mouvement de rotation à son poignet à chaque coup de piston. Elle sentait les coups de langue de Demi devenir irréguliers, signe qu’elle commençait à perdre le contrôle de ses gestes. Demi étendaient ses bras et ses mains se serraient autour des chevilles de son amante. Frédérique déplora à cet instant l’absence d’une tierce personne qui lui aurait attaché les poignets à ses chevilles. Cependant, elle trouvait l’idée intéressante et décida qu’elle l’emploierait lors d’une autre occasion.

     Le Floyd avait atterri et laissait Procol Harum s’envoler sur « A whiter shade of pale ». Frédérique n’abandonnait pas son idée première. La rondelle était sur le point de céder ; elle ajouta encore du lubrifiant. Puis, comme au casino, la main passa. Il n’y avait cependant pas de croupier, juste une croupe qui venait de gagner le gros lot. La queue devant elle commençait à raidir. Demi souleva son bassin pour la laisser reprendre une position moins douloureuse, mais Frédérique l’empoigna de sa main libre et masturba le vit tandis qu’elle continuait à lui démonter consciencieusement le trou. Les enceintes distillaient maintenant un concentré de douleur. La voix grave de Johnny Cash reprenait « Hurt » de Nine inch nails dans une version minimaliste et toutefois majestueuse. Quand elle sentit la queue prête à décharger, Frédérique dirigea les jets de sperme sur sa poitrine. Demi reprenait petit à petit son souffle. La joue gauche reposant sur le pubis de son bourreau, elle lui serrait toujours les chevilles de ses mains, comme si elle s’était cramponnée pour ne pas être emportée par les poussées presque manu militari. Frédérique contemplait le cul grand ouvert devant elle, et pensa qu’elle aurait aimé avoir une bite pour connaitre la sensation de lâcher son foutre dans un fion ainsi offert.

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