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Nouvelle – Chapitre 9

Nouvelle - Chapitre 9



Son amant l’avait maintenant déposée doucement sur la scène. Il était resté à genoux, toujours en elle et la regardait d’un air satisfait. Elle resta un long moment, haletante, à ressentir des spasmes dans tout son corps et à savourer avec bonheur les vagues de plaisir qui parcouraient toujours sa peau et qui provoquaient d’involontaires et délicieuses contractions. Elle sentit en elle la verge de son amant se relâcher lentement jusqu’à ce qu’il se retire et retourne s’habiller sans un mot. Alors, elle entendit une nouvelle salve d’applaudissements et la lumière des projecteurs s’éteignit.

Les invités avaient peu à peu quitté la pièce et l’homme aux cheveux blancs vint lui parler. Il posa une main sur le front de la jeune femme humide de sueur: «  Bravo ma chère amie; Tu as été divine et authentique. Reprend tes esprits tranquillement et rejoint-nous dans le parc quand tu seras prête ». 

Elle resta un long moment seule, allongée sur la scène, les yeux fixés sur le plafond. Son esprit reprit peu à peu le sens de la réalité et son corps, rendu inerte par ce plaisir immense, retrouvait lentement sa vitalité. Elle se leva, se rhabilla puis sortit rejoindre les invités dans le parc.

La douce fraicheur apaisante de cette nuit d’été l’enveloppait et une brise légère mettait un peu de mouvement dans ses cheveux et sur sa robe. Les convives étaient éparpillés un peu partout, certains conversaient paisiblement un verre à la main, quelques couples s’embrassaient tendrement dans les nombreuses alcôves qu’offrait cette grande demeure. D’autres se dirigeaient vers le vestibule sans doute pour rentrer chez eux. Au fil de sa déambulation dans le parc, elle croisa Roland qui, un sourire vainqueur aux lèvres, lui fit un clin d’il d’un air complice. Elle s’arrêta auprès d’un bosquet d’hortensia ou l’homme aux cheveux blancs se tenait.

— Et bien ma chère amie, je pense que le voyage à la rencontre de la femme qui est en toi à commencé. J’en suis très heureux et je te souhaite de l’être tout autant.

— Oui, je suis contente. Je voudrais te remercier pour tous les mots bienveillants que tu m’as dit.

— Mais je t’en prie; Ces joies que tu as découvertes ce soir, je les partage avec toi. Malheureusement, je vais devoir te laisser poursuivre seule car je dois rentrer à présent.

Elle se sentit triste à l’idée de son départ; Elle aurait tellement voulu lui donner davantage de plaisir et elle aimait par dessus tout sa présence réconfortante. Alors, elle prit son regard le plus charmeur et, relevant ses cheveux, elle lui dit:

— Mais tu dois vraiment partir si tôt?

— Je le crains hélas; Il est déjà 2 heures et les messieurs de mon age ne se couchent que rarement si tard. De plus, demain je m’envole vers Londres pour m’occuper d’un projet professionnel. Mais nous nous reverront bientôt ma chère amie.

Il la prit dans ses bras et, la serrant contre lui, il murmura:

— Profite de ta nuit ma belle, soit prudente mais pas trop, explore ton monde intérieur et reste toujours maitresse de ta destinée. Au revoir.

Elle le regarda tendrement s’en aller et s’assit, un peu mélancolique, sur un banc tout proche. L’homme au regard bleu-gris s’approcha et, lui souriant affectueusement, prit place à ses cotés. Il regarda tout autour et, se penchant vers elle, lui dit à demie-voix:

— Magnifique prestation ma chère; J’en suis encore troublé. Cependant je pense que vous vous devez d’aller encore plus loin; Ne serait-ce que pour votre épanouissement. Je crois qu’il vous plairait de repartir vers de nouveaux horizons, de nouvelles expériences. N’ai-je pas raison?

— Oui surement, mais pour l’instant je crois que je vais m’arrêter là. J’ai eu assez de sensations fortes pour ce soir. Dit-elle avec un sourire un peu gêné.

— Quel dommage; Ainsi je n’aurai pas eu de plaisir avec vous ma chère.

— Vous n’avez pas aimé tout ce que vous avez vu? 

— C’était divertissant certes, mais rien qui ne bouleverse mes sens; Voyez-vous, je suis extrêmement difficile et presque compliqué à satisfaire en réalité.

Elle se sentit vexée par ses mots et une vague de rancur l’envahie. Elle trouva soudain cet homme antipathique et hautain. 

— Mais qu’est-ce qui vous bouleverse vraiment alors? Je me souviens que lorsque vous étiez dans ma bouche, vous aviez l’air d’apprécier non?

— C’était un bon début mais ai-je jouis? En outre, je vous rappelle que nous avons été interrompus par notre ami commun aux cheveux blancs. Mais pour tout vous dire, ma chère enfant, ce que j’affectionne le plus ce sont les petits jeux.

— Quel genre de jeu?

— Et bien, par exemple, je voudrais que vous soyez davantage soumise à ma volonté; Que vous vous pliez à quelques jeux sensuels avec moi. Je suis sur que vous aimeriez découvrir cela. Qu’avez-vous à y perdre?

— Non, je ne veux pas. Ça ne m’attire pas du tout je regrette. Dit-elle froidement.

P., l’ami de la jeune femme, s’était approché d’eux et les observait discrètement sans pouvoir les entendre. Il se tenait derrière un haut buisson de lilas mauves, à l’abri des regards.

— Je me doutais que vous refuseriez mon jeu; Et pour tout vous dire, je l’espérais également. Toutefois, je crains que vous ne soyez obligée d’y jouer jeune femme. C’est même cela que je trouve vraiment stimulant; Mais laissez-moi éclairer votre lanterne: Que dirait-on de vous si toute cette charmante soirée venait à être divulguée dans votre milieu professionnel?

— Alors là je ne suis pas inquiète du tout! Dit-elle d’un ton vengeur. Une soirée libertine, ça n’est vraiment pas grand chose dans le milieu des artistes.

— Mmm, Je comprend. Dans ce cas, essayons autre chose: si par malheur vos petits exploits étaient diffusés en vidéo sur internet; Vous pensez vraiment que cela ne nuira pas à votre carrière? Et votre futur compagnon, vos amis et votre chère petite famille… Imaginez donc l’immense déception de vos parents découvrant avec stupeur une vidéo de leur fille chérie dans leur boite aux lettres. Quelle honte, quel déshonneur pour vous et quelle tragédie pour eux.

Le visage de la jeune femme se figea et son cur se mit à battre fort.

— Vous me faites peur. Je n’aime pas du tout votre petit jeu . 

En lui souriant calmement il répondit:

— La peur? Mais c’est cela qui est divin ma chère. C’est parfait, vous voilà dans de très bonnes dispositions pour commencer à jouer avec moi. 

Dit-il sournoisement. Elle objecta:

— De toute façon, je ne vous crois pas; Vous n’avez pas filmé tout ça: je l’aurai remarqué.

— Vos réponses sont décidément très prévisibles jeune fille; Je vais vous montrer. 

Il fit un signe à un employé de maison et celui-ci s’approcha. Il tenait en main une tablette. La jeune femme sentit soudain un frisson d’effroi parcourir son dos mais par orgueil, elle ne voulu rien montrer de son angoisse à l’homme au regard bleu-gris; Mais lorsqu’elle regarda un extrait de la vidéo la montrant attachée sur le lit tenant le sexe de son ami P. dans sa main et entourée d’hommes nus, elle ne put retenir une larme de désarroi.

— Quelle merveille que la vidéo haute définition tu ne trouves pas? On te reconnaît clairement surtout sans ton bandeau. Vois-tu, étant le propriétaire de cette maison, j’ai eu tout le loisir d’y faire quelques aménagements discrets pour des prises de vue. J’aime garder un souvenir des petites soirées raffinées qui ont lieu ici.

— Je vous en supplie ne faites pas ça. 

Dit-elle d’une voix qui implore. Il répondit doucement d’un air triomphant.

— Connais-tu le jeu de la contrainte? C’est un amusement que j’affectionne tout particulièrement. Peut-être te plaira-t-il aussi qui sait? En tout cas, il me plait à moi et c’est l’essentiel pour l’instant. C’est un jeu simple: si tu fais ce que je te dis, il n’y aura pas de diffusion vidéo, je peux te l’assurer. Ce délicieux petit court métrage où tu as le premier rôle restera à jamais dans ma collection privée. La jeune femme lui adressa un regard résigné et lui dit d’un air frondeur:

— Qu’est ce que vous voulez que je fasse? 

— Te voilà donc prête à jouer; Et bien mon enfant, peut-être peux-tu commencer par me donner du plaisir. Il serait temps tu ne crois pas?

— Mais vous n’en avez pas eu depuis de début de la soirée? Je croyais que.

— …Rien de vraiment transcendant pour le moment: pas le moindre orgasme pour moi depuis le début; Juste un agréable et long préliminaire, rien de plus. Je te l’ai déjà dit, je suis très difficile à satisfaire.

— Vous voulez coucher avec moi, c’est ça?

— Quelle triste banalité! Un peu d’imagination que diable! Commençons plutôt par quelque chose de simple pour vous mais de piquant pour moi; Est-ce que tu maitrises l’art subtil de la fellation ou cela te fait-il trop peur chère jeune fille? 

— Évidement que je connais. Dit-elle d’un air vexé.

— Bien, voilà un bon début. Dans ce cas allons dans un endroit un peu plus confortable

— Mais s’il vous plait, ne jouissez pas dans ma bouche; Je n’aime vraiment pas ça, je vous en prie.

— Oh, une jeune fille plus prude qu’il n’y paraît en fin de compte. Ne t’en fais pas, je me retirerai au moment opportun. Allons, lève-toi et suis-moi. Ce soir, tu gouteras à la liqueur du maitre de maison.

Ils laissèrent l’employé de maison repartir avec la tablette et rentrèrent dans la riche demeure bourgeoise. P. les suivit de loin se demandant ce qui se tramait. Ils se rendirent dans une pièce du rez-de-chaussée: une sorte de petit salon boudoir aux murs blancs décorés de fresques . Il y avait un grand canapé recouvert de coussins, une table sur laquelle étaient disposées de nombreuses revues d’art et une imposante bibliothèque montait jusqu’au plafond. Au fond de la pièce, une porte donnait sur une petite salle de bain. 

La jeune femme se sentit oppressée en entrant. Elle regarda par la grande fenêtre, les arbres du parc en cherchant dans la pureté des formes végétales un peu de courage; Puis l’homme au regard bleu-gris ferma la porte derrière elle. Tandis qu’elle fixait le parc comme si c’était la dernière fois, il la scruta du regard avec concupiscence. Ses yeux partirent de ses petites ballerines, glissèrent le long de ses jambes, montèrent sur la robe colorée en s’attardant longuement sur les fesses de la jeune nouvelle. Il devina leurs rondeurs sous le tissus et remarqua aussi le léger pli sur le coté de la robe provoqué par le petit slip blanc. Son regard termina enfin sa route sur sa fine nuque recouverte de sa longue chevelure noire. 

Il prit un coussin du canapé et se plaça debout au centre de la pièce. La jeune femme se retourna et croisa son regard impérieux. Il déposa négligemment le coussin à ses pieds et dit: « Voici pour le confort de tes petits genoux chère jeune fille. Maintenant montre-moi ce que tu sais faire et tache de ne pas décevoir celui qui te reçoit dans sa demeure ». 

Elle avait peur et enrageait intérieurement d’avoir été aussi naïve. Elle regrettait maintenant que l’homme aux cheveux blancs ne soit plus là pour elle. Mais, le ventre noué, elle s’avança vers l’homme aux yeux bleus-gris et s’agenouilla à ses pieds.

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