Histoires de sexe voisins Histoires gays

Prise devant mon mec – Chapitre 4

Prise devant mon mec - Chapitre 4



En arrivant au boulot, Nabil a bien sûr repris son petit numéro : une main autour de ma taille, il m’a tenu enlacée contre lui. Sauf que cette fois, j’étais dans une tenue minimaliste. Rien qu’à voir les têtes de nos collègues autour de nous, j’ai imaginé les ragots qu’ils ne tarderaient sans doute pas à colporter. Et le pire, c’est que je ne pouvais même pas leur en vouloir

« Il faudra absolument éviter qu’Hugo rentre un jour en contact avec un de mes collègues ! »

  Nous nous sommes installés à nos bureaux et, comme je le craignais, Nabil n’a pas perdu de temps pour reprendre ses attouchements. Il en avait cette fois après mes cuisses. Puis, après avoir furtivement caressé ma culotte, il m’a soufflé à l’oreille : "Viens avec moi aux toilettes, j’en peux plus là".

  J’avais naïvement cru que ma prestation de ce matin m’aurait assurée la tranquillité pour la journée, mais j’ai vite compris qu’il n’en serait rien. Je l’ai donc suivi, incapable de comprendre pourquoi, alors que j’étais rongée par la culpabilité vis-à-vis de tout ce qui s’était déjà passé.

    « Comment avais-je déjà pu offrir tout ça à ce salopard, alors que je n’avais jamais voulu aller plus loin qu’une masturbation avec Hugo ? Et pourquoi étais-je maintenant incapable de mettre fin à cette atroce situation ? »

  Notre arrivée aux toilettes de l’entreprise a coupé court à mes interrogations : Nabil m’a littéralement sauté dessus en me plaquant contre l’évier. Il a commencé à me caresser partout, comme l’y autorisait mon absence de sous-vêtements et de réaction !

— Putain, t’es trop bonne a-t-il soupiré dans mon cou, tout en me pressant les nichons.

— Non Nabil, on ne peut

  Il m’a fait taire en plaquant ses lèvres contre les miennes. Sa langue s’est insérée dans ma bouche et est venue caresser la mienne. Avant que je ne puisse comprendre ce que je faisais, je lui rendais son baiser langoureux en me pendant à son cou et en l’attirant à moi.

Mais que m’arrivait-il ?

  Soudain mon téléphone a sonné, ce qui m’a fait sursauter. Je l’ai attrapé par curiosité, pour voir de qui venait l’appel : Hugo bien entendu ! Je m’apprêtais à le ranger pour le rappeler plus tard, mais Nabil me l’a pris des mains et a décroché d’un geste vif.

— Qu’est-ce que

  Je me suis interrompue à temps, je ne voulais pas qu’Hugo entende ce que je m’apprêtais à dire à Nabil. Celui-ci m’a fait signe de me taire en plaçant son index sur ses lèvres, puis il m’a indiqué de répondre. Il tenait toujours le combiné.

— Allô ? ai-je soufflé d’une voix hésitante, n’ayant plus trop le choix désormais.

— Oui ma chérie, c’est Hugo. J’ai une bonne nouvelle à t’annoncer, je ne pouvais pas attendre ce soir.

  A ma grande horreur, sa voix a résonné dans les toilettes de l’entreprise. Nabil ne s’était pas contenté de répondre, il avait en plus mis le haut parleur ! Il m’a lancé un dernier sourire, puis il s’est baissé de nouveau pour lécher doucement ma fente humide.

— Hmmm ai-je soupiré, incapable de me retenir au vu du plaisir que me procuraient les caresses buccales de Nabil.

— Ça va ? s’est inquiété Hugo, qui ne parvenait pas à identifier le sens de mon gémissement.

— Euh oui oui, je t’écoute, ai-je rectifié en essayant tant bien que mal de prendre une voix normale.

— J’ai réussi à avoir les billets ! s’est exclamé mon amoureux au bout du fil.

  J’en ai sursauté de plaisir. Je rêvais depuis plusieurs années d’aller voir le célèbre Nathan Kari en concert – une star internationale du rock alternatif – mais les billets s’étaient arrachés comme des petits pains dès la première journée. J’avais raté le coche, et depuis impossible de les trouver.

— C’est impossible, il n’y en avait plus ! me suis-je exclamée, oubliant presque Nabil entre mes jambes.

— Ça, je peux te dire que ça n’a pas été simple ! J’ai dû remuer ciel et terre pour les trouver, mais rien n’est trop beau pour ma Lexie chérie

  J’ai presque senti le sourire de Nabil contre mon vagin. Le salaud se délectait de la situation en même temps que de ma cyprine. Il savait à quel point je me sentais mal, et ça lui plaisait tellement !

  Car oui, je me suis sentie vraiment nulle à cet instant. J’avais le petit copain idéal, gentil, aimant, attentionné et je le trompais avec un quasi inconnu !

— C’est tellement adorable ! ai-je ajouté à l’intention d’Hugo, en essayant d’y mettre le plus de conviction possible.

  Je le pensais sincèrement, mais j’étais si triste et en colère contre moi-même que je devais me retenir de ne pas pleurer.

— C’est normal ma chérie, je t’aime si fort. Je suis le plus chanceux des hommes d’être avec toi, et rien ne me fait plus plaisir que de te rendre heureuse.

  Nabil m’a rentré un doigt dans la chatte.

— Ooohh ai-je lâché, plus en rapport avec l’intrusion qu’avec l’adorable déclaration de mon petit copain.

  Il a fait attention de ne pas aller trop loin afin de ne pas me priver de ma virginité, mais c’était tout de même plus que je n’avais jamais fait. Dire qu’avec Hugo, nous nous étions limités à quelques masturbations mutuelles ! Par ma faute en plus

  Comment était-ce possible que je me sois toujours refusée à Hugo pour m’offrir ainsi à Nabil, qui était bien le dernier à le mériter ? Mon adorable copain, la patience incarnée, qui m’avait attendu avec tant d’amour et d’abnégation, que dirait-il s’il l’apprenait ? Et qu’est-ce que ça faisait de moi ? Je préférais ne même pas y penser.

  Bien sûr, j’essayais de me rassurer en me disant que je ne choisissais pas, que Nabil me forçait en quelque sorte à faire tout ça. Mais j’avais eu tout le temps d’y réfléchir et je savais que c’était faux.

  La vérité, c’est que cette relation m’arrangeait bien. Je cultivais mon image de fille bien sous tous rapports, et j’étais très attachée à cette image. En fait, j’étais si hypocrite que je me l’imposais à moi-même !

  Alors quand Nabil me touchait, quand il « m’imposait » des choses, je pouvais facilement céder en me disant qu’il me forçait. C’était faux, je n’avais jamais réellement refusé quoi que ce soit, mais ça me permettait de garder ma belle image de fille sage jusque dans ma psyché ! C’était lui le salopard, et moi la malheureuse innocente.

  Mais mon vagin, lui, ne mentait pas ! La chaleur que je ressentais actuellement dans mon bas-ventre, l’humidification plus que sensible de mon sexe, l’incapacité dans laquelle je me trouvais de lui résister jusqu’à le laisser me caresser alors même que j’étais au téléphone avec mon copain tout cela faisait de moi la dernière des salopes, je ne me pouvais plus me le cacher.

  Comment pourrais-je vivre avec cette image de moi-même désormais ? Je ne le savais pas, mais j’avais d’autres problèmes plus urgents dans l’immédiat.

— Je je t’aime Hugo ai-je soupiré, en me concentrant pour que mes halètements de plaisir ne soient pas audibles.

  Comment Nabil faisait-il pour me faire autant de bien ?

— Je t’aime aussi Lexie, tu es et sera toujours l’unique femme de ma vie.

  Une larme a coulé le long de ma joue, que j’ai été incapable de retenir. Il était tellement gentil, comment pouvais-je lui faire ça ? Et pour du sexe en plus, uniquement pour ça ! Mais alors, pourquoi étais-je incapable de dire à Nabil d’arrêter ?

  Le plaisir a continué à monter, jusqu’à me dominer. L’amour que je ressentais pour mon copain, les délicieuses sensations que me procuraient Nabil tout s’est mélangé dans mon esprit embrouillé.

— Je veux te faire l’amour ! ai-je soudain déclaré.

« Quoi ? Mais qu’est-ce que je racontais ? »

  J’étais dans un état second, je ne savais même pas clairement à qui je m’adressais. Sauf que chacun l’a pris pour lui.

— Tu tu es sérieuse ? a demandé Hugo, qui ne parvenait pas à dissimuler sa jubilation.

  Le pauvre, je pouvais le comprendre : cela faisait deux ans que je me refusais à lui, et voilà que je lui disais enfin que j’acceptais de coucher !

« Mais était-ce vraiment à lui que je le disais ? »

  Pendant ce temps, Nabil s’est redressé et il m’a observé avec un sourire. Je ne savais pas à quoi il pensait, mais je n’aimais pas du tout son sourire.

— Oui, je suis sérieuse, ai-je répondu à Hugo. Je veux coucher avec toi, je suis prête.

— Hugo ? ai-je insisté, surprise par son absence de réponse.

— Je sais que c’est tellement important pour toi de respecter les règles, a-t-il enfin repris. Je ne voudrais pas que tu fasses un choix précipité.

  J’ai réfléchi une seconde : était-ce un choix précipité ? Oui, bien sûr que oui ! Je n’étais pas dans mon état normal, mais surtout je voulais couper l’herbe sous le pied de Nabil. Non seulement le prendre à son propre jeu (tu as voulu entendre notre conversation, eh bah prend ça dans les dents !), mais aussi lui faire savoir qu’il ne menait pas totalement la danse. Il m’avait fait vivre ma première fellation, ainsi que quantité d’autres choses, mais ÇA il ne l’aurait pas.

— Je suis sûre de moi, ai-je affirmé avec force.

  Il y a eu un nouveau blanc, pendant lequel Hugo a semblé réfléchir. Pendant ce temps j’ai observé Nabil du coin de l’il, et ce que j’ai vu m’a fait sursauter : son pantalon était venu saluer ses chevilles, ce qui fait qu’il était nu en face de moi, son sexe en érection.

  Il s’est approché et, ne tenant pas compte de mes hochements de tête négatifs, il a posé son gland contre ma vulve. Je voulais lui dire que non, mais c’était lui qui tenait le téléphone et je ne pouvais donc rien dire sans qu’Hugo m’entende. Je voulais me débattre, mais il était positionné entre mes jambes et je n’aurais pas pu m’échapper sans que le bruit de lutte ne soit audible.

  Mais cela n’aurait-il pas quand même pas valu le coup, si je l’avais vraiment voulu ? Était-ce vraiment la seule raison pour laquelle je ne m’étais pas réellement débattue ? Disons que ça m’arrangeait bien de le croire

  Nabil a commencé à frotter son membre dégoulinant de mouille contre ma vulve, qui ne l’était pas moins. Quoi que j’en dise, nous étions tous les deux dévorés par un désir que plus rien ne pouvait entraver, pas même l’amour sincère et jusqu’ici platonique que j’entretenais avec celui que je considérais toujours comme l’homme de ma vie.

— Je ne voudrais pas que tu renonces ainsi à des valeurs qui te sont si chères, ma chérie, m’a dit Hugo à l’autre bout du fil.

  Pourquoi fallait-il qu’il soit aussi adorable ? Pourquoi était-il toujours aussi gentil avec moi ? S’il avait su ce que je faisais et qu’il avait eu le désir de me le faire payer, il ne s’y serait pas pris autrement : plus il était irréprochable, plus mes excuses s’évanouissaient et plus je me sentais nulle, en comparaison. 

  Nabil m’a attrapé les seins des deux mains, il me les a malaxés avec un sourire pervers tout en frottant son sexe contre le mien. Il s’est ensuite approché de moi, puis il m’a glissé doucement à l’oreille :

— T’es vraiment trop bonne, je vais te sauter avec l’autre minable au bout du fil.

— Nabil je t’en supplie, non ! l’ai-je supplié, également à voix basse.

  J’ai obtenu un nouveau sourire pour toute réponse, il savait bien que si je voulais réellement qu’il arrête je pouvais le repousser. Sauf que j’étais une hypocrite : mes gestes ne suivaient pas mes paroles. Hugo a soudain repris la parole :

— Faisons les choses dans les règles mon amour, a-t-il dit au bout du fil. Moi aussi j’ai très envie de toi, mais je pense qu’on peut encore attendre un peu. Un tout petit peu

  Nabil a souri de plus belle. Il a positionné son gland juste à l’entrée de ma vulve, je savais qu’il n’allait pas tarder à me pénétrer. Je faisais toujours « non » de la tête, mais sans vraiment y croire moi-même. Pourtant, ce salaud faisait durer le plaisir : je crois que la situation l’excitait énormément.

— On va pouvoir coucher ensemble, a poursuivi Hugo. Ce sera magnifique, tellement beau puisqu’on l’a retenu si longtemps. Peu de personnes en sont capables, or ce sera la preuve de notre amour véritable.

  Le faisait-il exprès ? Je ne pouvais m’empêcher de me le demander tellement ses paroles venaient me planter des poignards acérés en plein cur. Bien sûr, il avait raison. Et pour cause, c’est le discours que je lui ai toujours tenu. Mais alors, qu’est-ce qui avait changé ?

— Il n’y a qu’une solution ma chérie a encore déclaré Hugo.

« Non, il ne va quand même pas faire ça ? Pas maintenant, pas dans cette situation ! Ce serait tellement horrible pour lui comme pour moi ! »

  Nabil semblait avoir anticipé lui aussi, mais bien sûr cela l’emplissait d’un bonheur à nul autre pareil. Pour un salopard comme lui, je suppose que rien n’aurait pu être plus excitant.

— Alexia, veux-tu m’épouser ? a lâché Hugo à l’autre bout du fil.

  Le visage déformé par l’extase de cette atroce situation, Nabil m’a pénétré. Brutalement. J’ai senti mon hymen céder sous son assaut barbare, emportant dans sa disparition ma fierté, mes rêves et mes espoirs, mes valeurs, mon estime de moi-même et bien d’autres choses encore

  mais emportant aussi mon corps, désormais déconnecté de mon esprit, dans une spirale inconnue de plaisir survolté. Jamais je n’avais ressenti des sensations aussi fortes, et jamais je n’aurais cru possible d’être déchirée entre deux sentiments aussi contradictoires : une tristesse insondable et un bonheur physique aussi débridé.

— Oooh oh oui ! ai-je soupiré, incapable de retenir mes gémissements de plaisir.

— Lexie, c’est un oui ? s’est demandé Hugo, sans doute surpris par le ton extatique sur lequel je lui avais répondu.

  Je me suis mordue la lèvre, obligée de me concentrer pour ne pas hurler de plaisir. Dans le même temps, des larmes coulaient sans discontinuer sur mes joues, trahissant mon désespoir et ma haine de moi-même.

— Oui, c’est un oui ! ai-je répondu en tentant de prendre un air enjoué.

  J’en avais réellement envie, mais ce que j’avais laissé faire détruisait tout. La bite de Nabil allait et venait en moi, il me baisait comme un animal pendant que mon copain exultait à l’autre bout du fil :

— C’est merveilleux ma chérie ! Tu te rends compte ? On va se marier

  Il a laissé un petit blanc, puis il a glissé plus doucement, sur un ton de conspirateur :

— On va pouvoir coucher ensemble mon amour, perdre tous les deux cette virginité qu’on avait conservé l’un pour l’autre.

  Nabil ne retenait qu’à grand peine un éclat de rire. Ce salopard semblait n’avoir aucune pitié pour personne, il jouissait de la situation avec un sadisme pur, insouciant des vies qu’il détruisait dans son sillage.

  Il m’a mit son pouce dans la bouche, comme il l’aurait fait à une actrice de X, puis il a commencé à mes gifler les seins. Il n’était pas tendre, c’est le moins qu’on puisse dire, et pourtant j’aimais ça.

« Est-ce que je vaux vraiment mieux que lui ? »

— J’ai hâte de te retrouver ce soir ma chérie, a ajouté Hugo. J’ai tellement hâte de te prendre dans mes bras pour qu’on fête ça ensemble et qu’on puisse en parler de vive voix.

  J’ai acquiescé, mais en attendant Nabil m’a pressé les seins avec davantage d’ardeur encore. Il n’en pouvait visiblement plus, il commençait même à haleter de plaisir. La situation l’excitait énormément, alors que moi elle me faisait si mal

— Il y a quelqu’un avec toi ? m’a demandé Hugo, que je pouvais presque voir froncer les sourcils rien qu’au ton de sa voix.

— Non non, euh c’est un chien.

— Un chien ?

— Oui, il y a un chien pas très loin de l’entreprise, il vient souvent nous voir.

— Ah, ok.

  Il semblait trouver ça étrange, et je me demandais si les bruits qu’émettaient Nabil pouvaient vraiment passer pour ceux d’un chien, mais après tout il n’avait à priori aucune raison de soupçonner quoi que ce soit.

« La gentille et prude Alexia ne ferait jamais rien derrière son dos, c’était tellement évident ! »

  Penser à cela me fit de nouveau très mal, mais le plaisir commençait moi aussi à me gagner, car Nabil me baisait toujours contre l’évier ! Il s’est bientôt affalé sur moi, puis il a pris un de mes seins en bouche pour étouffer ses gémissements de plaisir.

  Effectivement il arrivait à bout, j’ai senti des torrents de sperme inonder mon vagin qui faisait connaissance pour la première fois avec ce fertile liquide. Son sexe se contractait, accroissant encore ma sensation de plaisir.

  Ni tenant plus, incapable de me retenir, j’ai commencé à jouir à mon tour.

  Je me suis mordu la lèvre pour ne pas crier, mais nos gémissements me semblaient pourtant tellement audibles !

— Ça va Lexie ? T’es toujours là ? s’est inquiété Hugo.

« Qu’est-ce que je suis en train de faire ? »

  Je venais de tromper mon copain, de la manière la plus horrible possible puisque j’avais abandonné ma virginité, que je lui avais toujours refusée à lui, à un collègue que je ne connaissais quasiment pas. Et comme avec Hugo nous ne couchions pas je ne prenais même pas la pilule !

  L’horreur de la situation m’a frappée d’un coup, de manière atrocement accentuée par le fait que mon orgasme était désormais passé. Avant je m’en voulais énormément, mais j’étais dominée par l’excitation qui muselait mes remords.

  Désormais, je n’avais plus que la tristesse et la culpabilité pour seules compagnies. Avec bien sûr la frayeur de tomber enceinte, ce qui serait bien la goutte d’eau qui ferait déborder le vase. Je crois que je n’aurais guère pu faire pire à Hugo.

  Nabil s’est retiré, laissant sa semence dégouliner de mon vagin pour tomber dans l’évier, puis il m’a gratifié d’une petite tape sur la tête, du genre : « bon chien-chien ».

— Je suis là, ai-je enfin répondu à Hugo, qui insistait de plus en plus nerveusement. Je suis désolée mon amour, je me suis cognée le pied en jouant avec le chien, c’est vraiment bête

— Ah, d’accord, a répondu Hugo, dont la voix sonnait assez faux tout de même. Mais tout va bien ? Tu ne enfin tu ne regrettes pas ce qu’on vient de se dire ? Tu ne trouves pas que c’est trop précipité ?

  Et voilà, il fallait qu’il s’excuse et pense que le problème venait de lui ! Mais pourquoi était-il aussi parfait ? Rien que par pure méchanceté envers moi-même – puisque j’estimais bien le mériter à ce moment-là – j’ai presque eu envie de tout lui avouer. De lui hurler dessus même :

« Mais bon sang, tu ne vas pas comprendre que c’est moi la salope ? Que je te fais cocu avec un connard qui te tourne en ridicule pendant que tu es adorable avec moi, que tu me couvres de cadeaux et que pire que tout tu me demandes en mariage ? Déteste-moi comme je le mérite ! »

  Mais bien sûr, je n’ai rien dit de tout ça. Nabil m’a rendu mon téléphone avant de commencer à se rhabiller, son sourire sadique et satisfait ne quittant plus son visage, et j’ai marmonné quelques mots d’amour et d’au revoir à Hugo, dont je ne me souviens même plus vraiment la teneur.

  J’étais dans un état second.

  Je venais de ruiner ma vie en seulement trois petits jours.

« Record battu ? »

A propos de l'auteur

HistoiresDeSexe

Laissez un commentaire